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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 01:26
(Source: Senego)
habredebyJusques à quand enfin, M. Le Président, les Blancs abuseront-ils de notre patience pour nous proposer, comme du temps de la traite des nègres, de leur vendre un Africain moyennant quelques billets de banque ?

Comment un juriste comme vous peut-il concevoir que Hissène Habré soit le seul à être poursuivi pour crimes perpétrés par sa police sans que son second, Idriss Déby, le chef de cette police, ne soit inquiété ? Allez-vous accepter d’être le bras armé de cette horde d’Etats revanchards, d’Ong corrompus et de journalistes véreux qui s’agitent pour vous faire commettre cette forfaiture ?

A la vérité, dans l’affaire Habré, c’est la crédibilité du Sénégal qui est en jeu. Voilà un pays qui donne l’asile politique à un Africain, conformément à ses traditions d’hospitalité, et qui se retourne pour le juger à la demande des Blancs, en échange de l’argent.

Cet acte indigne du Sénégal est semblable à celui d’un tueur à gages qui affiche le sens de l’hospitalité en accueillant chez lui une personne en difficulté et qui, une fois son hôte endormi, lui plante un couteau dans le dos ? Attitude ignoble qui n’est conforme ni à nos traditions ancestrales, ni aux bienséances morales, ni aux recommandations divines !

Et d’abord, M. Le Président, posez- vous cette question : « Qu’est- ce qui fait courir toute cette meute de justiciers qui, depuis une décennie, aboient contre Habré ? ». Examinons- les un à un pour saisir l’énormité du crime que vous avez l’intention de perpétrer en livrant ce héros africain qui a résisté contre l’impérialisme français et l’expansionnisme libyen.

La France et la Libye sont les Etats les plus acharnés contre Habré, même si elles se cachent l’une derrière la Belgique et l’Union européenne, l’autre derrière le Tchad et l’Union africaine. Pour comprendre leurs sentiments et leurs ressentiments vis-à-vis de Habré, il faut vous reporter au sommet Mitterrand- Khadafi de Crète, en Grèce, tenu le 15 novembre 1984. C’est à ce sommet que l’ancien Ministre français des Colonies, le partisan de l’Algérie française, le Président néocolonialiste, en collusion avec le dictateur libyen qui ne rêvait que d’annexer les pays limitrophes, procéda à la partition du Tchad sur la base du 16ème parallèle, le Nord attribué à la Libye et le Sud, que Mitterrand appelait le Tchad utile, à la France. La droite française, par la bouche de l’ancien premier ministre Raymond Barre, avait alors sévèrement condamné ces agissements de la politique africaine de Mitterrand. Mais la glorieuse victoire des Forces Armées Nationales Tchadiennes (Fant) à Ouadi-Doum, le 22 mars 1987, mit fin à l’occupation étrangère en boutant Français et Libyens hors du Tchad. Voilà ce que ni la France ni la Libye n’ont pardonné au héros Hissène Habré, de surcroît un nègre.

A cela s’ajoute la convoitise du pétrole tchadien que la France et la Libye se disputent encore. C’est à qui des deux réussira à faire liquider Habré pour recevoir de Déby comme récompense le monopole de l’exploitation du sous-sol tchadien riche en hydrocarbures.

Cette odeur de pétrole donne une idée de l’activisme débordant de Reed Brody d’Human Rights Watch qui, au Sénégal et au Tchad, a recruté, avec sa cagnotte de dollars, la lie de la magistrature, du barreau, des organisations de finance des droits de l’homme, des journalistes. Il s’est ainsi procuré une importante main d’œuvre servile constituée d’un ramassis de nègres de service qui rivalisent d’ardeur pour accomplir la sale besogne, à savoir le jugement de Habré, en multipliant points de presse, interviews et articles. Human Rights Watch devrait plutôt aller voir du coté de son compatriote qui a sur la conscience la mort de plus d’un million d’Irakiens, qui est l’auteur du terrible génocide afghan, qui a organisé la plus grande entreprise de tortures du siècle à Guantanamo, tortures que même son successeur à la Maison Blanche n’a pas osé rendre publiques.

Du reste, cette manne financière que distribuent à l’envi les Blancs pour remporter la palme auprès d’Idriss Déby explique pourquoi un de mes anciens collègues a préféré abandonner son poste à l’Université pour aller s’enrichir avec l’affaire Habré. A ce propos, permettez- moi de vous révéler que le fondateur de la Raddho, feu Waly Coly Faye, est mort de chagrin en voyant l’orientation indigne et abjecte que lui a donnée l’actuel responsable obnubilé par la recherche de financements. L’attitude de ce dernier par rapport à l’affaire Habré l’a tellement écœuré qu’il en est arrivé à regretter d’avoir mis sur pied la Raddho.

Cette générosité des Blancs dans l’affaire Habré explique également pourquoi de piètres avocats dont le cabinet était en faillite roulent maintenant sur de l’or, que des journalistes vendus étalent à la une de leurs publications ce qu’ils appellent « les lenteurs du Sénégal dans l’affaire Habré ».

Tenez, M. Le Président, tout récemment, dans une radio de la place, un avocat sénégalais droit-de-l’hommiste, venu tout droit de Paris avec des instructions précises, avait déversé toute sa bile sur Habré au cours d’une émission. Immédiatement après qu’il eut récité sa leçon haineuse contre l’ancien président tchadien, j’ai appelé pour demander à être le prochain invité. Eh bien, M. Le Président, il m’a été répondu que ma demande serait examinée. Et jusqu’au moment où je vous parle, elle n’a pas encore fini d’être examinée. Je comprends donc parfaitement vos réticences à accorder des fréquences de télévision à certains organes de presse, experts en manipulation tendancieuse et intéressée de l’information.

Que dire aussi de la Belgique qui, depuis janvier 1999, brûle de liquider Hissène Habré au nom de la lutte contre l’impunité ! Ah, cette Belgique ! Savez-vous, M. Le Président, que c’est pour mettre un terme aux crimes commis au Congo par le gouvernement belge qu’a été créée la première Organisation de défense des droits de l’homme ! Savez vous, M. Le Président, que la Belgique a été l’Etat colonisateur le plus sanguinaire de l’histoire de l’humanité ! Savez-vous, M. Le Président, avec quelle sauvagerie Patrice Emeri Lumumba a été torturé, déchiqueté et acidifié par le gouvernement belge !

Et voilà que des Sénégalais, sans aucune dignité morale, vous pressent de livrer un ancien chef d’Etat africain à la sinistre justice belge ! Cette justice belge qui a récemment exfiltré du Rwanda un prêtre belge pédophile par mépris pour la justice des nègres. Cette justice raciste qui vient d’interdire les mariages mixtes en Belgique ! Cette Belgique qui détient une grande part de responsabilité dans le génocide rwandais !

Venons-en maintenant au Tchad ! De quoi Habré est-il accusé ? De crimes perpétrés par sa police ? Mais qui était le chef de la police ? Votre conscience vous permet-elle de juger Habré sans le chef de la police Déby ? Si vraiment vous êtes mû par la vraie justice, ce sont tous les protagonistes du conflit interne et externe tchadien qu’il faut juger. Et pas seulement Idriss Déby mais encore Goukouni Weddei ! Et aussi Mouamar Khadafi qui a perpétré une véritable boucherie au Tchad pour annexer la bande d’Aouzou, mais encore les autorités politiques et militaires françaises sous Mitterrand comme sous Sarkozy qui ont commis une hécatombe au Tchad respectivement pour imposer et pour maintenir au pouvoir le fantoche Idriss Déby ! Juger le seul Habré, c’est, M. Le Président, vous rendre complice d’un règlement de compte raciste.

Il est temps que l’Afrique fasse preuve de dignité en refusant le diktat des Occidentaux. La manière dont Sarkozy a traité l’affaire de l’Arche de Zoé aurait dû ouvrir les yeux des Africains sur les motivations réelles de la France plus préoccupée par ses intérêts que par la justice. Imaginons un instant – ce n’est même pas imaginable – qu’un magistrat africain demande le jugement d’un chef d’Etat européen ! Et pourtant, combien de fois de petits juges blancs se sont permis de citer en justice des présidents africains ! Le fait d’avoir remis Charles Taylor entre les mains des Blancs est un crime que l’Union africaine ne doit plus recommencer, au nom de la dignité de l’Afrique ! Interrogez votre ancien Garde des Seaux devenu ministre des affaires étrangères, Maître Madické Niang. Pour lui, « L’affaire Habré est la plus grande escroquerie politico-financière du siècle, c’est une tentative de recolonisation de l’Afrique par les droits de l’homme ». Je vous félicite, M. Le Président, pour avoir énergiquement dénoncé le fait que les mandats d’arrêt internationaux ne soient lancés que contre les chefs d’Etat africains, ce que d’ailleurs a fustigé l’Union africaine réunie à Charm El Cheikh.

Comment avez-vous pu confier l’affaire Habré, une affaire strictement judiciaire, à une organisation politique comme l’Union africaine ? Il est donc inexact de parler d’un mandat qui aurait été confié au Sénégal mais plutôt d’un mandat sollicité. Comment peut-on admettre que le financement par des bailleurs aussi intéressés, donc nécessairement partiaux, aboutira à un procès juste et équitable ? Personne ne peut croire que des bailleurs donnent dix-huit milliards et laissent faire la justice sénégalaise. Bien au contraire, ils donneront leur argent contre un engagement du Sénégal à une condamnation garantie.

Comment peut-on croire que les juges sénégalais qui devront aller enquêter au Tchad pourront le faire en toute liberté, compte tenu de la position partisane des autorités tchadiennes ? Qui peut s’engager à assurer la sécurité aux Tchadiens qui voudront apporter des témoignages favorables à Habré, compte tenu encore une fois du fait que le régime de Déby est bien engagé dans cette affaire et qu’il n’est pas un régime de libertés. Demandez-lui pourquoi il a fait raser la maison familiale de Habré et celle de ses amis ! Demandez-lui ce que sont devenus ses opposants comme Ibni Oumar Mahamat Saleh,,le porte-parole qu’il a kidnappé le 3 février 2008 et qui a disparu depuis lors.

M. Le Président, un procès équitable, c’est d’abord le respect du droit et des décisions de justice. Quand, dans un système, vous n’avez pas de sécurité juridique, vous n’avez pas de justice. Réforme législative, réforme du code pénal, du code de procédure, modification de la constitution et suppression de la saisine individuelle du conseil constitutionnel pour empêcher l’annulation de toutes ces violations et enfin une cour d’assises spéciale composée de magistrats fonctionnaires aux ordres ! Aucune de ces initiatives prises par votre gouvernement n’honore la justice sénégalaise, d’autant que la loi Ezzan que vous avez promulguée s’oppose absolument au procès de Habré. Si celui-ci est jugé et condamné, il ne l’aura été ni par le peuple tchadien ni par le peuple sénégalais mais par un groupe d’individus corrompus à la solde de l’étranger.

Aujourd’hui, rien ni personne ne peut impressionner Hissène Habré qui a accompli des exploits qu’aucun autre Africain n’a encore réalisés. Il a conquis de haute lutte le pouvoir au Tchad, un Etat presque deux fois plus vaste que la France, la Belgique et le Sénégal réunis. Il a remporté tous les procès qui l’opposaient aux Blancs et à leurs valets nègres. Il a battu militairement la France et la Libye et les a chassés de son pays. C’est pourquoi Hissène Habré ne demande aucune faveur. Il s’en tient à la volonté divine. Il souhaite seulement que l’Etat sénégalais respecte la justice sénégalaise qui s’est prononcée plus d’une fois en sa faveur. Quant à vous, M. Le Président, gardez-vous de commettre, par ce procès, un précédent dangereux qui ferait forcément jurisprudence, qui ternirait à jamais votre nom.

Les livres d’histoire mentionneraient qu’après trois siècles d’esclavage et de colonisation, c’est aux Blancs que l’Africain Abdoulaye Wade a vendu un ancien chef d’Etat africain pour une poignée d’euros. Mais surtout, gardez toujours à l’esprit cette terrible sentence des Ecritures saintes : « Quiconque a tué par l’épée, périra par l’épée ! ».

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.

Professeur Oumar SANKHARE

Source: Sudonline.sn
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 20:59
27647036_p.jpgh-20-1098768-1203013139-1-.jpg
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 14:35
 8730 147553894397 769944397 2662225 4358428 nSi seulement nos chefs d'etat pouvaient se rendre compte un seule instant qu'ils sont la cause de l'exode des jeunes vers l'europe et le refus des jeunes de repartir vers leurs pays d'origine après les etudes. Nous ne cherchons rien que le minimum d'independance et d'une vie stable. Quand vous stoquez des milliards dan...s les banques en europe, a qui pensez vous que célà profite? Pauvre de vous.
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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 13:37
Le 1 février 2010 07:04, ah ayk <ahayk85@yahoo.ca> a écrit :

Chers compatriotes,

Dassert-2

Je ne vous apprends pas que l’une des grandes figures de l’opposition armée, le colonel Djibrine Dassert a été capturé par le régime dictatorial de Deby. Mais ce qui est plus choquant est votre silence. En omettant cette information. On se rend complice des actes dont il est victime à l’heure actuelle. Il n’y a soit, aucuns articles à son sujet, ou bien, les communiqués sont censurés par vos sites, dire de l’opposition, en gardant un filtrage sur l’origine de l’information.

Ou bien votre tache est de catégoriser, les opposants, les classés par fibre politique, et décider qui devrait emmenée la paix dans un pays de presque 50 ans de guerre.

Je voudrais attirer votre attention qu’aucun site n’a publie le communiqué du FPRN (lien si joint : http://makaila.over-blog.com/article-colonel-dassert-le-frpn-ufc-preoccupe-sur-son-sort-43950888.html) ou dans les meilleurs des cas, une publication avec un grand retard.

Malheureusement la méthode du copier/coller est très populaire sur les sites Tchadiens, l’importance du communiqué est capitale, car il s’agit d’une vie d’Homme.

Sauvons ensemble Le Colonel Djibrine Dassert, comme frère, compatriote et opposant.

 

NDLR: Dès la rumeur de l'arrestation du Colonel Djibrine Dassert, nous avons reçu successivement deux communiqués de presse signés de Monsieur Djédouboum Sadoum, démentant catégoriquement "les allégations mensongères du Gouvernement". L'un de ces communiqués de presse indique même que c'est le frère et non Djibrine Dassert qui a été arrêté, chez lui, en guise de représailles.

 Cf. http://nouvelle-ufr.over-blog.com/article-communique-de-presse-n-001-mprd-2010-42623863.html

http://nouvelle-ufr.over-blog.com/article-communique-de-presse-du-mprd-42636188.html.

.

Quand le Colonel Dassert a été exhibé à la télévision, les blogs et sites attendent, logiquement, une réaction de Monsieur Djédouboum Sadoum.(pour confirmer ou infirmer ses précédents communiqués et indiquer la conduite à tenir...). Curieusement rien ne s'était passé sauf un silence total de la part de Monsieur Djédouboum. Dans ces conditions, que peuvent bien faire les sites et blogs  tchadiens quant à l'objectivité de l'information à donner? Doivent-ils prendre des initiatives de leur propre cru? N'y a-t-il pas là un déficit de communication de la part même de la Direction du Mouvement de Djibrine Dassert? Comment, dans ces conditions, les blogs et sites  proches de la résistance peuvent-ils adéquatement s'orienter et faire un travail de communication objectif en vue d'éclairer l'opinion et permettre aux citoyens de se faire une idée éclairée et éclairante sur cette affaire?


Les responsables et représentants extérieurs de la résistance ne doivent-ils pas sérieusement réfléchir à leur dispositif de communication en vue de mieux l'affuter dans de tels cas?


Les blogs et sites, eux, n'ont pas boudé Djibrine Dassert. Ils ne l'ont pas non plus oublié. Il se trouve que, dans cette affaire, les blogs et sites tchadiens ne savent tout simplement pas à quel Saint se vouer: à Monsieur Djédouboum Sadoum qui dément catégoriquement l'arrestation du Colonel Dassert pour ensuite se taire ou le Ministre tchadien de l'intérieur qui exhibe le Colonel Dassert à la télévision comme un trophée d’une chasse sportive fructueuse d’où il revenait?


La rédaction

 



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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 18:49

Mandela_94.jpgle prisonnier Nelson Mandela dans sa cellule

Ça peut durer le temps que cela prendra, mais le peuple tchadien finira un jour par se libérer de toutes les servitudes auxquelles il a été, jusqu'ici, soumis et qui l'ont empêché de faire un bon en avant! Ce temps là viendra, sans aucun doute, comme ce fut le cas de Nelson Mandela en Afrique du Sud. Il n'y a aucune raison de perdre l'espoir!

Source: Le Blog de la Résistance tchadienne.
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 20:56
03559-copie-1.JPGLa Belgique expulse le 1er Secrétaire de l'ambassade du Tchad
Hisseine Fasher
 :
Diplomate tchadien, soudanais de nationalité et persona non grata en Belgique où il réside encore
clandestinement.

De source concordante et après une enquête minutieuse faite par nos correspondants, un soudanais Zakhawa comme il en existe plusieurs dans l’administration tchadienne fait du zèle. L’individu dont nous vous racontons le cursus aujourd’hui, travaille pour l’ANS, police politique du régime qui sévit brutalement au Tchad. Du haut de son autorité, il use de son privilège pour traquer des cadres, hommes d’affaires, commerçants tchadiens et asseoir une légitimité professionnelle.

 

En 1990, le MPS ni or, ni argent, parti d’Idriss Débyfole arrive au pouvoir avec dans ses rangs un nombre incalculable de Zakhawa soudanais, qui aussitôt occupèrent des postes dans l’administration tchadienne en lieu et place des cadres tchadiens pourtant reconnus des compétences.

 

Monsieur Hisseine Fachir qu’il convient d’appeler ainsi, vendait des natrons à El-Djineïna avant qu’il ne fasse partie d’une expédition qui finit son aventure à N’djamèna. Repus d’un mercenariat sans vergogne et d’une audace propre aux malfrats de compétence notoire, le dit sieur s’agrippe aux wagons Daoussa Débyfole, et en fait une rampe de lancement de carrière.

 

L’individu est chargé des basses besognes, et rend des services de nature nauséabonde. Il est utilisé comme informateur des organes de renseignements, puis devient les yeux et les oreilles de Daoussa.

 

Pour lui, et de toutes les informations émises, tout tchadien est un adversaire ou pire, un ennemi. Depuis lors commence pour sa lubie la traque de toute personne de nationalité tchadienne, qui ne sied plus à son humeur. L’ex-marchand de natrons est devenu depuis longtemps l’homme de paille du clan, tout rapport est envoyé à sa hiérarchie avec copie pour le protecteur zélé qu’est Daoussa. Sa première promotion fut une affectation comme diplomate à El-djineïna. La déprime de l’homme est souvent accrochée aux néons des complexes. Le vendeur de natrons voulait venir sévir dans la ville qui l’a vue nain. Il y vécu salement, trainant les malversations les plus abjectes.

 

Pendant les évènements de Gninguilim dans le Ouaddaï géographique, le dit Hisseine Fachir était vice-consul général du Tchad à El-Djineïna. Son responsable consulaire était Mr Adoum Ali  alias “ dents dorées“ cadre du ministère des affaires étrangères du Tchad.  Hisseine Fachir avait monté un sale coup en accusant Mr Adoum Ali de sympathisant d’une rébellion Ouaddaïenne et le fit dégager de son poste par l’influence de l’incontournable Daoussa.

 

Rattrapé par ses déboires multiformes, il fut rappelé au Tchad et devint pendant un moment de flottement conducteur des bus de transport sur l’axe centre ville de N’djamèna vers Farcha. 06 mois plus tard, il atterrit comme chef d’agence tchadien au BNF (bureau national de fret) à N’gaoundéré au Cameroun. Il fut démis de ses fonctions à causes de graves malversations financières.

 

Après plusieurs mois de loyaux services autant bas et effrités, Hisseine Fachir atterrit à l’ambassade du Tchad en Belgique avec siège Bruxelles. Le titre de 1er secrétaire lui accorde le panache du vice et l’envie de casse.

 

Du haut de son étrier, il fomente encore et encore des coups bas à tous les diplomates en postes. Il réussit à faire partir de leurs postes des ambassadeurs, et fait des rapports incendiaires sur tout tchadien quel qu’il soit de passage par la Belgique. Ismaël, Haroun, Imam et Boloki, eurent leurs noms accrochés tel des trophées. Il dit tout haut qu’il aura la tête de l’ambassadeur actuel, Maïtine Djoumbé.

 

Mais, comme tout individu lugubre, chasser le naturel fini par revenir au galop. Se sachant intouchable, Hisseine Fachir fait venir plusieurs personnes du Tchad, du Cameroun et de la Centrafrique avec des passeports diplomatiques, et les fait entrer en Belgique pour demander l’asile politique. Ce commerce ô combien de fois lucratif. Un commerce comme au temps de la traite négrière, lui rapporta autant de milliers d’euros.

 

Durant plusieurs années, l’individu s’adonna à ce commerce sordide jusqu’au jour où il fût démasquer par les autorités Belges qui lui demande de quitter leur territoire. Le ministère des affaires étrangères Belge fait notifier aux autorités de la chancellerie tchadienne le bien fondé de leur enquête.

 

Une note émanant des services Belge que tchadanthropus-tribune s’est octroyé vient confirmer cet état de fait, qui salit l’image du Tchad, et met à nu la compétence de certains cadres exerçant dans les différentes ambassades de la république du Tchad sous Idriss Débyfole.

 

Moussa Faki où es-tu?


Cliquer sur ce lien pour consulter le document adressé à l'Ambassadeur Maïtine Djoumbé par les autorités belges.
 link

Le Tchadanthrope.

amb.JPG

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 23:03
Interview de Me François Antoine SERRES, Avocat du Président Hissein Habré au quotidien sénégalais « Sud Quoditien ».

150x150-copie-1.pngLa défense du président Hissein Habré a saisi la Cour de justice de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), « pour qu’elle se prononce sur les violations au Sénégal qui portent atteinte aux droits » de l’hôte forcé du pays. « Dans la mesure où le principe de procès juste et équitable, c’est avant tout l’expression de la prééminence du Droit », déclare Me François Serres, un des avocats français de l’ancien chef d’Etat tchadien exilé. Ce qui, à ses yeux, n’est pas garanti au Sénégal, parce que « personne ne peut dire quand s’arrêtera cette affaire ». Et d’ajouter, « quand la politique entre dans le prétoire, le droit sort par la fenêtre » . Parlant par ailleurs, du financement réclamé par le Sénégal pour le procès et paraphrasant le président de la Commission de l’Union Africaine, Jean Ping, il constate « qu’aucun pays africain n’a souhaité apporter un financement dans cette affaire », hormis le Tchad et le Sénégal. Dans cet entretien accordé en exclusivité à Sud Quotidien, il a fait en outre un tour d’horizon complet de ce qu’il est convenu d’appeler dorénavant « l’affaire Hissein Habré ».

Me, où en est « l’affaire Hissein Habré » ?

Cela fait bientôt dix ans que l’affaire a démarré et je voudrais ici souligner que malgré ces 10 années de procédure, malgré les multiples décisions de justice donnant raison au Président Hissein Habré, personne ne peut dire quand s’arrêtera cette affaire ; c’est dire qu’elle n’est pas une affaire judiciaire normale soumise aux règles de droit classique, c’est une grosse affaire politique et comme on dit « quand la politique entre dans le prétoire, le droit sort par la fenêtre » .

Donc pour revenir à votre question, après le dépôt de la plainte en 2000, la Cour de Cassation, en dernier ressort, avait rendu une décision qui a autorité de la chose jugée et c’est d’ailleurs pourquoi, comprenant que rien n’était plus possible devant la justice sénégalaise, les ONG se sont déplacées en Belgique pour y déposer une nouvelle plainte, à la suite de laquelle une demande d’extradition a été adressée au Sénégal. Cette dernière tentative s’est aussi soldée par un échec. A ce stade et sur le plan du Droit, il ne pouvait plus y avoir d’ « affaire Hissein Habré » à nouveau.

Aucune plainte ne pouvait plus être introduite donc devant les juridictions sénégalaises ?

Exactement, et c’est là qu’une autre page de l’affaire Hissein Habré est ouverte, celle d’un procès politique basé sur un rapport de forces et faisant fi de tous les principes juridiques. Et ce n’est pas à l’honneur du Sénégal, pays d’éminents juristes, d’avoir crée une monstruosité juridique qu’est cette saisine de l’Union africaine, et j’interpelle les juristes pour qu’on nous dise la base juridique qui permet qu’une affaire judiciaire qui a fait l’objet d’une décision da la plus haute juridiction sénégalaise, soit envoyée à l’UA qui est, précisons le, un organe politique et non judiciaire.

Lequel organe s’est estimé compétent…

Exactement, autre absurdité, et elles sont nombreuses, jugez-en vous-même ; premièrement, vous avez le Sénégal qui saisit l’UA pour dire, je veux un mandat pour continuer cette affaire et ce en piétinant ses propres décisions de justice ; ainsi donc le Sénégal qui est le pays d’accueil, du droit d’asile, le pays de la Téranga, se retrouve pays qui ressuscite les poursuites, pays qui vote le mandat qu’il sollicite, pays qui finance, et enfin pays qui juge…

Peut-on dire, après tout cela que le Sénégal est un pays neutre qui peut assurer un procès juste et équitable au Président Hissein Habré ? Ensuite, vous avez le Tchad, pays qui est à l’origine du dossier d’accusation, qui, avec le concours d’ONG partisanes, soutient et encadre les « plaignants ». Ce pays a, lui-même, voté le mandat, tout en étant résolument contre le Président HABRE, finance le procès et cela ne dérange personne. Et, c’est dans ce pays que les juges sénégalais doivent aller enquêter à charge et à décharge sur des faits remontant à plus de 20 ans.

Un pays dont le système judiciaire a montré outrageusement ses limites lors de l’affaire « Arche de Zoé » qui a profondément choqué l’opinion internationale ; pays dont les autorités politiques ont, de manière expéditive, condamné à mort Hissein Habré en 48 heures de pseudo procès alors que personne n’avait jamais entendu parler des poursuites judiciaires engagées contre lui au Tchad. Ce fut un signal fort envoyé à tous ceux qui, demain, seraient tentés d’apporter des témoignages en faveur de Hissein Habré. Il est clair que, depuis le Tchad, personne n’osera se déplacer à Dakar pour témoigner à décharge dans l’hypothèse de la tenue d’un procès.

Enfin, l’affaire du mandat a été possible à l’UA grâce au rôle primordial et central joué par la Libye qui, notons-le, prend en charge 70% des frais de fonctionnement de cette Organisation, de même que les cotisations de beaucoup de pays. Les déclarations des autorités libyennes ont bien révélé leur engagement dans cette affaire.

Après ce mandat dont vous contestez la légitimité, le Sénégal a entrepris des réformes législatives pour rendre possible le jugement ….

Pour bien comprendre, il faut ici souligner le bien fondé et la pertinence de la décision de la Cour d’Appel de Dakar, confirmée par la Cour de Cassation, qui avait sévèrement critiqué les actes posés par le juge d’instruction Demba Kandji, en disant : « Considérant que les règles de compétence sont d’ordre publique, qu’en inculpant Hissein HABRE de complicité de crime contre l’humanité et d’acte de torture et de barbarie le juge d’instruction a manifestement violé les règles de compétence matérielle et territoriale ; ». Les ONG qui, en la circonstance, ont affiché leur manque de respect à l’égard de la justice sénégalaise, réagirent violemment en parlant de décision politique.

Or, que s’est il passé ensuite, une fois que le Sénégal a réussi à avoir un mandat ? Il a fallu initier une démarche exceptionnelle visant à modifier le Code pénal, le Code de procédure pénale, la Cour d’assises et même la Constitution sénégalaise, tout ceci pour juger un seul homme. C’est bien la preuve que Demba Kandji n’avait pas appliqué la loi. Cependant, ces réformes législatives qui ont été entreprises sont-elles légitimes, sont-elles fondées en droit, et à tout le moins sont-elles irréprochables ?

Pourquoi avez-vous saisi la Cour de justice de la CEDEAO au détriment de la justice sénégalaise pour faire le constat des violations ?

Tout simplement parce que le Sénégal en initiant les modifications législatives savait pertinemment qu’il portait atteinte à de nombreux principes de droit et surtout aux droits du Président HABRE. C’est pourquoi il a rendu, par des astuces juridiques, impossible tout recours devant la justice sénégalaise ; il ne nous restait que le recours devant la Cour de justice de la CEDEAO. Là encore et à ce niveau, l’on peut relever l’absence de neutralité du Sénégal. Nous avons donc porté l’affaire devant la Cour de la CEDEAO pour qu’elle se prononce sur ces violations qui portent atteinte aux droits de HH, dans la mesure où le principe de procès juste et équitable c’est avant tout l’expression de la prééminence du Droit. Est-ce bien le cas dans tout ce qui venait d’être fait et dans ce qui est en train de se faire sous nos yeux ? Car, le respect du procès juste et équitable c’est aussi le respect de la sécurité des rapports juridiques autrement dit le respect de l’autorité de la chose jugée (Arrêt de la cour de cassation). C’est également la non immixtion de l’Exécutif dans le Judiciaire et le respect de l’indépendance de la Justice.

Les ONG et les tchadiens ont, eux aussi, saisi la cour de justice de la CEDEAO….

Effectivement, et elles ont inscrit leur action comme étant un soutien à l’Etat du Sénégal. D’ailleurs, contrairement à leur discours officiel, leur collaboration avec les autorités sénégalaises est pleine et entière. C’est pour moi l’occasion d’attirer l’attention sur les connexions entre les ONG et les différents acteurs du dossier, tantôt c’est l’ONG qui s’exprime, tantôt c’est l’avocat des plaignants, tantôt la même personne se rend au Tchad pour tenir des réunions avec le Premier Ministre tchadien sur le dossier, tantôt elle participe à des réunions avec le Comité de Suivi et de Communication et les autorités du ministère de la justice, tantôt avec les experts européens de l’Union européenne. Avouez que c’est vraiment grotesque.

Le 27 novembre 2009, la Cour de justice de la CEDEAO nous a donné gain de cause en rejetant la demande d’intervention des ONG ; et ce, après l’échec de la plainte de la Belgique devant la CIJ qui avait pour objet la restriction des droits du Président HH. Nous sommes pleinement réconfortés par cette décision.

Vous me disiez tout à l’heure qu’il reste la question de fond qui sera tranchée le 14 janvier 2010…

(L’entretien a eu lieu bien avant le 14 janvier ndlr). Non, pas tout à fait, car le Sénégal a soulevé deux questions préjudicielles, c’est-à-dire qu’il estime que la Cour n’est pas compétente, que notre requête est irrecevable, et il souhaite ainsi éviter le débat sur les violations. Donc la Cour devra d’abord se prononcer sur sa compétence et sur l’irrecevabilité. C’est l’objet de l’audience du 14 Janvier prochain.

Par ailleurs, les discussions sur le financement du procès entre l’UE et le Sénégal paraissent en bonne voie. Peut-on s’attendre à un déblocage rapide des crédits réclamés par le Sénégal pour organiser le procès ?

Je voudrais d’abord faire un constat celui posé par M Jean PING, « à ce jour aucun pays africain n’a souhaité apporter un financement dans cette affaire », hormis le Sénégal et le Tchad. Pour une affaire qu’on a voulu présenter comme étant engagée au nom de l’Afrique, il y a problème. Quant aux pays comme la France, la Belgique, l’UE, comment peut- on les considérer comme étant des bailleurs de fonds impartiaux ; qui ignore l’engagement de la France dans les affaires tchadiennes ! Quant à la Belgique, deuxième grand fournisseur d’armes au régime de Deby après la France, elle a initié deux procédures judiciaires contre HABRE ; Elle ne peut prétendre à aucune neutralité ni même à un semblant de crédibilité si l’on se rappelle le rocambolesque de la carrière de ses lois de compétence universelle. Et d’ailleurs tous les bailleurs de fonds, au même titre que le Tchad et le Sénégal, tous financent l’accusation ; les 18 milliards sont pour l’accusation, comment alors parler de procès juste et équitable .C’est une véritable farce.

Me, vous semblez bien pessimiste…

Monsieur Fall, comment penser que des gens vont sortir 18 milliards sans exiger une contrepartie, qui serait, en toute logique, un pseudo procès, « juste et équitable » fort médiatisé aboutissant à une condamnation pré-garantie en leur faveur. Qui peut aujourd’hui croire le contraire ? Telles que les choses se déroulent, nul ne peut sortir libre d’une telle parodie de justice. Par exemple, comment peut-on accepter que le chef de la délégation des experts de l’Union européenne, financier de l’accusation au procès, le Procureur de la République et le juge d’instruction tiennent une réunion… Cela s’est passé récemment, au vu et au su de tous. On n’a même pas le simple souci de sauver les apparences de bonne conduite. C’est absolument inqualifiable et scandaleux.

C’est exactement le même schéma que les américains ont mis en place pour le procès de Saddam Hussein, financement exclusif de l’accusation, formation et encadrement des magistrats, remplacement des jurés par des magistrats fonctionnaires et ainsi on s’assure du contrôle de la machine d’un bout à l’autre, du financement à la décision. Le comité de suivi composé de fonctionnaires, d’avocats liés à l’Etat mais aussi pour certains ayant déjà connu l’affaire du fait de leurs fonctions dans l’appareil judiciaire, c’est ce comité qui va déterminer l’étendue et le champ des poursuites, c’est un processus totalement politisé, inédit dans un Etat qui se veut de droit. La suite, tout le monde la connait.

Le Sénégal dit qu’il doit exécuter ses obligations internationales, c’est-à-dire juger ou extrader. Ne s’en trouve-t-il pas un peu coincé ?

En aucun cas, d’abord il a déjà jugé ce cas, il y a une décision de sa plus haute juridiction et je vous disais plus haut, sachant pertinemment que tel était le cas, les ONG n’avaient pas d’autre solution que de saisir la justice Belge qui a envoyé sa demande d’extradition qui a été rejetée par la justice sénégalaise. Dans tous les cas l’affaire a été jugée, elle a fait l’objet, de la part de la justice sénégalaise, d’une décision appelée en droit « refus d’informer », et cette décision est revêtue du sceau de l’autorité de la chose jugée. On brandit à tout va « juger ou extrader » pour tromper les gens, abuser de l’opinion. Le Sénégal a parfaitement et entièrement exécuté ses obligations juridiques nationales et internationales.

En comparaison, essayons de voir ce qui se passe chez les donneurs de leçons et généreux philanthropes, donateurs de milliards à l’occasion. La Belgique a modifié 4 fois ses lois de compétence universelle pour qu’elles soient conformes non pas à la lutte contre l’impunité mais à ses intérêts diplomatiques bien compris. La France aussi a tout récemment modifié ses lois se rapportant à la convention contre la torture en posant que désormais la personne poursuivie « devait résider en France » alors que la convention prévoyait que la personne « devait se trouver sur le territoire ». Exactement comme la Belgique, la France a pris des mesures pour éviter que des personnalités étrangères de passage soient inquiétées, mettant en avant ses intérêts politiques au détriment de la lutte contre l’impunité.

La dernière affaire est celle de Mme Tzipi LIVNI ex Ministre des Affaires étrangères israélienne. Une plainte pour crimes contre l’humanité avait été déposée contre elle par des familles palestiniennes devant le justice britannique, un juge a émis un mandat d’arrêt international, il y a quelques semaines ; tollé général, la Grande Bretagne a non seulement annulé le mandat d’arrêt mais en plus annoncé qu’elle va modifier la loi anglaise de compétence universelle pour éviter que des Israéliens ne soient plus jamais inquiétés. Alors, ce ne sont pas les arguments juridiques et/ou politiques qui manquent au Sénégal pour mettre fin à cette scandaleuse chasse à l’homme.

Quel est l’intérêt du Sénégal dans cette affaire, en dehors des 18 milliards de Fcfa ?

C’est la grande question, qu’est-ce qui fait courir le Sénégal derrière l’ancien Président tchadien et ce depuis 10 ans ? Une personne qui n’a jamais porté atteinte aux intérêts du Sénégal et dont l’ancien président Abdou DIOUF avait reconnu qu’il a respecté scrupuleusement les obligations découlant du statut à lui accordé au titre du droit d’asile politique. Alors, comment expliquer que le Sénégal n’a pas pu honorer sa parole. Comment expliquer cette extraordinaire coalition : Tchad, Sénégal, Libye, Belgique, France, UA, UE et tout ce que la terre compte d’ONG ; comment expliquer les moyens financiers déroulés sans relâche pendant 10 ans, paiements à tour de bras des voyages, colloques, billets d’avions, séminaires, avocats, campagnes médiatiques, production de films et leur diffusion. Je vous invite à cette grande interrogation.

Je voudrais terminer en disant que la question de l’impunité est une question complexe et importante et il revient aux Africains eux-mêmes de voir, au cas par cas, qu’elle est la solution idoine. Faut- il toujours punir ? L’Afrique du Sud a choisi sa propre voie, le Maroc a aussi privilégié la sienne. On ne peut pas dans un pays comme le Tchad avec une histoire faite de guerres civiles, d’interventions militaires françaises, de conflit international armé avec la Libye, on ne peut nous dire : Seul HABRE nous intéresse, on le prend et on le juge en faisant financer son procès par ses ennemis. C’est totalement inacceptable.

L’honneur de la magistrature sénégalaise, c’est d’avoir le courage de dire : cette affaire a déjà fait l’objet d’une décision définitive rendue par la Cour de Cassation du Sénégal, de surcroît et en tout état de cause, nous ne pouvons assurer un procès juste et équitable. Et ainsi de refuser de se salir les mains. Sinon, ce qui se passe, c’est cautionner le fait qu’un Africain, fut-il ancien Chef d’Etat, ne peut prétendre au respect de ses droits les plus élémentaires dans un Etat qui se veut de droit. Et cela se passe au Sénégal …

EXERGUES

1/ L’affaire Hissein Habré n’est pas une affaire judiciaire normale soumise aux règles de droit classique, c’est une grosse affaire politique…. 2/ Ce n’est pas à l’honneur du Sénégal, pays d’éminents juristes, d’avoir crée une monstruosité juridique

3/ Le Sénégal en initiant les modifications législatives savait pertinemment qu’il portait atteinte à de nombreux principes de droit et surtout aux droits du Président HABRE

4/L’honneur de la magistrature sénégalaise, c’est d’avoir le courage de dire : cette affaire a déjà fait l’objet d’une décision définitive rendue par la Cour de Cassation du Sénégal, (…), nous ne pouvons assurer un procès juste et équitable.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 12:31

Commentaire laissé par : BELELOUMEUL le 10 janvier 2010 à 20h36  sous l'article: "Mieux vaut tard que jamais"

tangar@hotmail.fr

93.1.209.151

GrenouilleBoeuf4red.jpg 

Mon cher, si tu es un objet de haine de la part du Tchad tout entier et du peuple ngambaye en particulier, c'est que tu es cacas. Tu es le diable personnifié, ou l'incarnation du diable. Je suis ngambaye comme toi mais je te hais. Je te hais parce que tu n'es pas digne d'être ngambaye. Tu supportes hissein habré qui a brûlé nos villages, tué nos pères, mères, soeurs, cousins et cousines. Tu supportes le dictateur, tout simplement parce qu'il a fait de toi, un petit ministron ou secretaire d'Etat. Tu n'aurais même pas perçu ton premier salaire quand le dictateur criminel a été renversé. Et puis, je vois que tu supportes l'imbécile de Dadis Camara de Guinée. Mais qu'est-ce que tu as dans la tête pour choisir toujours le mauvais camp, le camps de l'irrationnel ?    

 
Je suis en France, tout près de la frontière suisse. Le jour où je suis face à toi (et je crois que ce jour viendra), je te cracherai sur le visage avant de te gifler. Idiot ! sale merde.

======================================

Réponse de Michelot Yogogombaye

Mon cher INCHA,

Cherche et trouves-toi un adversaire à ta taille. Michelot Yogogombaye n’est pas celui qui te convient. C’est un conseil d’ami.

Par ailleurs, n'est pas ngambaï, qui le veut. Ce n'est pas parce que tu te serais laissé sortir d'un résidu de crachat de tuberculose, quelque part, sur la généreuse terre ngambaï du Logone que es ngambaï. Non Monsieur, tu n'es pas ngambaï et ça se saute à l'œil nu! Sinon, dis-moi quelle est la forme du "Mian-Bôh" ou « Mian kua mbaï », symbole de ton lignage?  

Mon cher ami Beleuloumel,

Vraiment je plains ton sort et j’en ai honte !  Mais comme tu l'as si bien dit, un jour tu te découvriras et toi et moi on aura le privilège de se faire face. Il n'y a que des montagnes qui ne se rencontrent pas parce qu'elles ne se déplacent pas. Mais les êtres humains, eux, se déplacent et par conséquent se rencontrent. Un jour, tôt ou tard, tu te découvriras, je connaitrai ton visage. Je me trouverai en face de toi ! Et crois-moi, ce jour-là viendra ! Ce jour-là viendra et on se rencontrera certainement !     

En attendant, je te dis que je suis vraiment navré pour toi et je plains ton sors ! C'est vraiment dommage, fils de papa, que tu te vois ainsi obligé de te cacher derrières des pseudonymes et derrière l'écran d'ordinateur pour exprimer ta conviction. Où iras-tu avec? Qelle lâcheté!

Bonne chance

Michelot Yogogombaye.

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 12:24
Source Ambenatna
michelotAN2.jpgMes chers compatriotes.

Où que vous soyez en cette terre, mystère de la création de Dieu, recevez pour vous-même ainsi que pour votre chère famille, la Grâce et la bénédiction de Dieu dans son Amour. Que la Paix et la Grâce de Allah descendent sur vous en quel que lieu de cette terre où nous sommes tous de passage.

Je ne suis pas encore mort... mais rassurez-vous, c'est pour bientôt ! Car dès qu'un homme naît, il est assez vieux pour mourir. Je suis un homme, né il ya maintenant 50 printemps et trois mois passés. Donc je suis mortel. Je mourrai certainement, peut-être même déjà !

En attendant, j'étais en déplacement en Afrique si bien que je n'ai pas pu vous présenter mes vœux pour l’année 2010. Aïe, erreur fatale que j’aimerais corriger maintenant ! Aussi, permettez-moi de vous adresser, ici, tardivement, mes vœux les meilleurs de santé vigoureuse, de prospérité toujours croissante, de longévité incalculable, d'amour véritable, et de bonheur immense... Et si, vous le voulez, d’imagination en insultes !

Continuez de m’insulter et à souhaiter ma mort, moi, cette vilaine créature de Michelot Yogogombaye que je suis. Vous le méritez ! Faites-en cela, l’ultime préoccupation de vos préoccupations de 2010.

Que le Tout Puissant Allah vous protège et vous comble de ses grâces, vous, mes insulteurs, vos familles et tous ceux qui vous sont chers. Que l'amour de Dieu arrose votre demeure et fait fleurir votre jardin. Par la Grâce de Dieu dans son immense Amour !

Bonne et heureuse année 2010, et 
Sociales salutations!

Michelot Yogogombaye
Bienne, Suisse.
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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 19:01
 ZORRINO-copie-1.jpg ASSALI3
         Les forces du MOSANAT



M.Haroun Zorrino,                   
réfugié politique à
Genève, a rallié le 
régime Deby.
                    Communiqué de presse du Mosanat

Les combattants et cadres du Mouvement du Salut National du Tchad, réunis en assemblée ce jour Jeudi 07 Janvier à Aldjinéna, avons décidé de réagir à chaud aux propos de M. Haroun Zorrino qui a décidé de manière unilatérale  de rallier le régime de Monsieur Idriss Deby Itno sans  conditions.

Cette décision qui lui est totalement personnelle n'engage que la personne de Haroun Zorrino et nous concerne en rien.

Nous réitérons ici notre engagement à  poursuivre la lutte et demandons à tous nos sympathisants de croire à notre foi inébranlable.

Fait à Aldjinéna, le Janvier 07 2010
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  • : RDPL, Mieux Vivre-Ensemble
  • : Rassemblement Démocratique pour la Paix et les Libertés au Tchad. La passion de bâtir, le rêve de construire un Tchad nouveau!
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Young-black« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.

 

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