Depuis la fête insensée et extravagante du cinquantenaire du 11 janvier dernier qui s’est déroulée deux jours à peine après le référendum d’auto-détermination du sud-soudan qui s’était déroulé le 09 janvier et qui subitement ouvert les yeux de nos dirigeants qu’une telle perspective est aussi envisageable chez nous aussi ici au Tchad alors depuis lors, l’on nous assène de discours et de slogan à longueurs de journée sur l’unité nationale et réconciliation. Cependant la réconciliation peut-elle se faire sans la justice, l’équité et l’égalité ? L’unité peut elle être un réel sentiment partagé quand l’impunité le désordre l’exclusion et les passes droits et surtout l’injustice sont la règle et non l’exception, ces maux dont usent et abusent certains au détriment d’autres ! Au Tchad quand on parle de réconciliation c’est pour parler de la réconciliation entre tous les Tchadiens bien sure ! Cependant en filigrane c’est la réconciliation entre le nord et le sud qui ressort sauf que l’on n’assume pas de le dire clairement pour en discuter librement afin de crever l’abcès une bonne fois pour toute ! Aujourd’hui nous sommes un groupe de jeune (hommes et femmes) originaire du sud, représentant toutes les régions du sud sans exception qui avons décidés d’écrire pour interpeller tous nos frères et sœurs du sud afin d’ouvrir les yeux pour comprendre et analyser la réalité de notre situation dans ce pays le Tchad qui il parait est aussi le notre et d’en tirer les conclusions qui s’imposent! L’ironie de l’histoire est que cette réconciliation est demandée de la bouche de ceux qui depuis septembre 1984 n’ont cessés de sauvagement tuer, massacrer et de piller les populations du sud, sont-ils conscient seulement que c’est aux orphelins de ceux dont ils ont massacrés les pères qu’ils demandent aujourd’hui une réconciliation sans justice ? Laissons de coté ce qui s’est passé à l’époque Dieu nous rendra justice pour cela, mais regardons la situation du sud et de son peuple actuellement, elle est grave très grave, le sud se meure à petit feu sans que cela n’émeuve personne ! Bien entendu nous ne pouvons pas compter sur nos soi-disant leaders du sud pour porter la moindre objection à l’ordre établit ceux là ont vendus leur âme, leur conscience, leur fierté et leur honneur au diable ! Ces derniers trahissent les leurs, et sans la moindre vergogne ni scrupule fanfaronne à longueur de journée dans les médias, que tout va bien dans ce pays, que tout va bien dans les meilleurs des mondes, c’est à se demander si ces personnes là ont ne serait ce qu’une once de conscience et d’amour propre ? Arrivent-ils à se regarder dans la glace tous les matins oublient ils que ces avec les assassins des leurs qu’ils collaborent avec tant loyauté ? Ils sacrifient et condamnent tous leur peuple, juste pour profiter de leur strapontin de poste mesquin de laoukoura de service que veulent bien leurs donnés leurs maitres, postes pour lesquels ils subissent des bassesses, humiliations et des mépris inimaginables, ils font même pitiés à voir. Mais cette traitrise là, un jour ou l’autre, tôt ou tard ils devront en rendre compte et ils la payeront cher, très cher ! Pour le moment ils nous offrent leurs spectacles pitoyable et honteux de lèche cul, cela pour nous en tant que sudistes nous est particulièrement difficile car ces énergumènes là prétendent représenter le peuple du sud, ils font des courbettes hallucinantes, justifient l’injustifiables, franchement ils rajoutent au mépris que nous subissons la honte à nous, à nos enfants, à nos ainés, à nos père, et à nos ancêtres.
Aujourd’hui nous assistons tristement à l’appauvrissement programmé du sud et de ses populations bien que 80% des richesses produites actuellement dans ce pays proviennent du Sud ; le coton, le sucre, le pétrole, le riz, la cigarette, l’arachide, l’huile, le savon… !!! Bientôt le ciment, l’or, la fibre optique, l’uranium… Proviendrons toujours et encore du sud ! Et le reste du pays que rapporte-t-il ? Le sud Tchad autre fois qualifié et nommé par certains observateurs non tchadiens d’ailleurs de “ Tchad utile“ ; le sud Tchad est toujours utile sauf qu’il ne l’est plus au profit de ses propres enfants du sud, ces derniers n’ont que leurs yeux pour voir et constater de ce que les autres font de leurs richesses. Ne vous êtes pas vous posez la question de savoir pourquoi toutes les richesses du sol et du sous-sol sont systématiquement et exclusivement exploités au sud ? Qui peut nous faire croire qu’aujourd’hui l’Etat tchadien n’a pas les moyens d’exploiter certaines richesses au nord du pays ? Qui peut nous faire croire qu’aujourd’hui le nord n’a aucune ressource exploitable ? La réponse à toutes ces interrogations est toute simple… Les exploitations sont exclusivement réalisées dans le sud dans le but unique et ultime de piller au maximum les richesses du sud afin que, dans les années futures une fois pillés et démunis de toutes nos richesses nous ne serons que plus dociles et malléables à merci ! Une fois que l’on nous aura déposséder de toutes nos richesses que deviendrons nous dans ce pays ? Que pourra-t-on mettre sur la balance pour réclamer quoi que sa soit dans ce pays ? Aujourd’hui nous n’arrivons pas à nous réalisés avec la richesse produite chez nous au sud, pensez vous vraiment que demain nous pourrions avoir quoi que ça soit si la richesse provenait du nord ?
C’est aussi dans le but nous affaiblir que l’on a sciemment, soigneusement et copieusement mis à sac et saccagé la contontchad pour appauvrir encore plus nos populations du sud ! La filière du coton qui faisait notre force et notre fierté à été mise à terre, sinon comment comprendre que l’on nomme des chefs d’usine presque analphabètes qui avant leurs nomination n’ont jamais de leur vie vus un plant de coton ? Lors du commencement des travaux de l’exploitation pétrolière l’administration nordiste a accordée des indemnisations dérisoires insignifiants même, pour la simple raison que ceux qui allaient touchés ces indemnisations sont des sudistes donc il faut toujours leur donnés le moins possible, pourtant cette indemnisation était à la charge des compagnies pétrolières mais rien n’y fait il faut que l’on donne aux sudistes des miettes toujours des miettes.
Et maintenant l’Etat impose à nos paysans des prix pour la vente de leurs produits agricoles. L’Etat à pris une mesure qui interdit d’exportation les produits issus de l’agriculture et de l’élevage, cependant discrètement l’on a de nouveau autorisés aux éleveurs nordistes d’exporter tranquillement leurs bétails alors que les produits agricoles sont toujours interdits d’exportation mais personne ne dit rien ; Pourtant l’Etat n’aide en rien ces agriculteurs, ne tient pas compte de leurs investissements ni de la dureté de leurs travails il fixe les prix de vente à un niveau expressément dérisoires afin de les achevés complètement, alors que les éleveurs nordistes qui pour une partie partent dans le sud pour engraisser gracieusement leurs bétails, tout en saccageant les champs des paysans sudistes au passage, détruisant par la même notre écosystème naturel, par le nombre toujours plus important de leurs bêtes, sont autorisés eux d’exporter leurs bétails afin d’en tirer le prix maximum ! Ces éleveurs sont-ils plus tchadien que ces agriculteurs ou ont-ils plus de droits que ces derniers ? Que l’on nous l’explique ? Surement ils ont plus de droit sinon rien ne justifie une telle disproportion de traitement ! D’ailleurs c’est toujours dans ce but de causer au maximum du tord à la terre du sud que l’on a permis aux entreprises pétrolières d’exploiter le pétrole sans le moindre respect des normes de préservation de la nature et de l’écosystème et maintenant cela commence à avoir des conséquences terriblement néfaste non seulement pour notre environnement du sud mais pose aussi des problèmes de santé à nos populations.
Pour vous rendre compte que l’économie de ce pays est supportée par le sud, il vous suffirait simplement d’emprunter la voie routière qui mène au sud et vous vous rendrez compte de cet état de fait, les camions provenant du sud sont toujours remplis à ras bord de divers produits, marchandises et matières et ceux partant du nord vers le sud sont généralement vides ! Certains diront que cela s’appelle du commerce ; certes c’est du commerce mais de quel commerce parle t’on quand c’est l’acheteur qui fixe sont prix ? Le sud n’importe que très peut de choses du nord du pays des produits dont on peut bien s’en passer, les substitués ou aisément trouvés d’autre voies d’approvisionnements… La richesse dans ce pays provient essentiellement du sud comme nous l’avons dit mais regardons le sud et son peuple bien que, produisant cette richesse nous sommes dans la misère la plus totale, la plus noire, mais faite un tour au nord du pays ou même dans les quartiers nord de n’djamena et on reparlera de l’équité et de la redistribution de la richesse dans ce pays !!! Bien que la richesse provient de sud l’impact de cette richesse est bien plus visible au nord et dans les quartiers nord de n’djamena, mais cette richesse ne profite pas ou que très peu au sud et aux sudistes ! Il est tout à fait trompeur de se réjouir de ces quelques petites infrastructures de piètres qualités par ailleurs, bâties ici et là dans le sud, l’équilibre n’y est pas, loin de là ! Mise à part ces quelques infrastructures Qu’est ce que l’arrivée du pétrole a t’il changé à la qualité de vie de nos populations ? Que nous a rapportés le pétrole ? Rien ou du moins pas grand chose!!! Et quand il ya des réalisations doit-on pour autant dire merci messieurs applaudir chantés et dansés pour la réalisation de ces ouvrages ? Nous disons non ! Si investissements il ya au sud c’est tout à fait normale s’est un juste retour des choses car l’argent avec le quel sont réalisés tous ces investissements provient du sud s’il provenait du nord alors nous dirions merci et on applaudirait à tout rompre pour manifester notre reconnaissance… Mais tant que cet argent provient du sud alors on n’a pas à supplier, à courbés l’échine pour en bénéficier et quand on en bénéficie on n’a pas à dire merci Messieurs ! Regardez les grands bâtiments administratifs les voies bitumés les villas construits ça et là à n’djamena où se trouvent ils ? En grandes majorités au nord du pays et dans les quartiers nord de n’djamena ! La propagande du régime dit que le Tchad est en construction mais veut-on vraiment construire ce pays avec des infrastructures dont la qualité est si douteuse ? N’djamena étant une cuvette peut-on vraiment la sortir de l’eau comme le claironne certain en y construisant des caniveaux de 50 cm de profondeur ???
Les grosses voitures circulant avec arrogance et mépris dans ce pays à qui sont-ils ? A leurs écrasantes majorités à des nordistes. Nous jeunes sudistes diplômés sommes discriminés et réduits à faire les agents de sécurité ou les motos taxis ou les plantons à ceux là même qui profitent de nos richesses à nous, sommes-nous moins méritant que tous ces analphabètes qui occupent des grands postes et bureau luxueux ??? Sommité du ridicule ces gens prennent les notre comme secrétaire pour faire d’eux leurs souffre douleurs ! Les sudistes même une fois admis dans les administrations ne sont réduits qu’à être des grattes papiers de service pour ces ignorants, qui ironie de l’histoire les méprisent comme de la merde et leur mènent la vie dure! Nos frères enseignants qui tous les jours font des kilomètres à vélo ou à pieds pour aller enseigner les enfants de Messieurs, ces enfants qui viennent à l’école au volant de voiture qu’un enseignant pourrait travailler en mourir toute sa vie durant, ne peut rêver un jour posséder, en plus ces soit disant élèves ne leurs témoignent aucun respect aucune reconnaissance aucune gratitude pire ils les violentent bien souvent! Les quelques rares bourses d’études qui arrivent dans ce pays ! Si, si il ya toujours des bourses qui arrivent dans ce pays savez-vous quel est le nombre d’étudiants originaires du sud qui en profitent de ces bourses par rapport à leurs collègues originaires du nord ? Combien d’entreprises publiques le Tchad compte il ? Un bon nombre c’est sure mais combien de ces structures ont à leur tête un sudiste ? Il ya des hautes fonctions publiques qui depuis plus de vingt cinq années, n’ont jamais, jamais été occupées par un sudiste… Vingt cinq ans Un quart de siècle, un quart de siècle vous vous imaginez ? A l’international, avez-vous vu un sudiste être envoyer ambassadeur dans un pays important ? Ou encore un sudiste être envoyer au nom du Tchad à la tête d’une institution internationale importante? Quant les nôtres ont du mal à trouver de quoi continué leurs études les enfants nordistes ont déjà leur intégration à la fonction publique alors qu’ils sont encore sur les bancs de l’école ! D’autre ont plusieurs intégration ainsi plusieurs salaires alors qu’ils dorment tranquillement à maison.
Quant à nos frères sudistes militaires qui se sont engagés dans cette soit disant armée nationale, on se demande bien qu’est-ce qui a bien pu leurs passés par la tête pour y adhérer, vu les humiliations qu’on les voit subir tous les jours dans cette armée, cela ne doit être encore que la partie visible de l’iceberg ce qu’on les voit subir dans les rues, on imagine qu’au sein des camps le traitement et les humiliations qu’ils subissent doivent être bien pires ! Vous trouverez un militaire sudiste portant le même grade plus de dix ans durant alors que certains de ses collègues du nord passent Généraux en moins de dix d’armée tout en étant illettrés de surcroit !!! Général illettré qui se trouve à commander des militaires parfaitement instruits. Dans un pays civilisé, un illettré ne sera même pas admis dans les cuisines d’une armée ici il est Général ; se pays ne marche t’il pas sur sa tête ? Combien de région militaire le Tchad compte t’il et combien sont les sudistes à la tête d’une région militaire ? Pour ces militaires sudistes le pire, c’est que de fois ils sont amenés à participer à des guerres et y meurent anonymement dans des conflits qui ne sont pas les leurs !
Que dire encore de ces commandants de brigade analphabètes ne sachant même pas écrire ne serait ce que leurs propres noms, que l’on nous envois au sud dans nos terroirs et qui rendent des jugements boiteuses, partiels et injustes. Ces Commandants de brigade tous puissants qui ne respectent point nos populations, ni nos chefs coutumiers, moins encore leurs supérieurs hiérarchiques surtout si ces derniers sont des sudistes alors là l’indiscipline qu’ils leurs témoignent est exacerbée et tourne au mépris. Ces commandants se comportent comme s’ils n’étaient non pas avec des compatriotes qu’il faut traiter avec respect et dignité, mais ils se comportent plus tôt comme des conquérants en territoires conquis où il faut surveiller les conquis les humiliés, les brimés pour un oui pour un non ! Comment voulez vous que ces soit disant commandants de brigade respectent nos chefs coutumiers quand ces derniers sont humilier par le chef de L’Etat lui-même ? Nous n’oublions pas lors de sa rencontre avec les chefs coutumiers de la région méridional à Moundou en décembre dernier, le chef de l’Etat a reçus nos chefs traditionnels en même temps au même titre et au même rang que les chefs de ferriks !alors qu’ un chef de ferrik est tout au plus un chef de village, au sud il ne peut même pas être considérer comme un chef de village puisqu’il na pas de terre, mais comme ce dernier est originaire du nord alors il est élevé au même niveau qu’un chef de canton du sud, nous ne pensons pas que cela était une erreur protocolaire mais cela a été fait sciemment pour leurs affichés qu’ils sont rien, qu’il sont moins que rien, cela a été fait juste dans le but de les humilier, de nous humilier tous en tant que sudiste nous enlevé le peu de fierté qui nous reste! Cela n’est d’ailleurs pas le seul exemple qui confirme que ce mépris affiché à l’endroit des sudistes vient du plus haut niveau souvenons nous aussi, la rapidité et la promptitude avec laquelle le chef de l’Etat s’est déployé pour démontré et exprimer sa compassion avant d’apporter réconfort, assistance humaine, matériel financière lors de la catastrophe survenue au nord dans le B.E.T à 1000km de n’djamena à ceux là il est tout à fait normal de déployer une telle armada d’assistance. Cependant quand une autre catastrophe est venue touchée ici à n’djamena à wallia à 10min derrière sa présidence, cette fois ci cela concernait des sudistes alors il a fallu que ceux-ci tambourine crie haut et fort leur amertume dans les médias et autres pour que ces dirigeants pour éviter un scandale si visible et vérifiable daignent se pencher sur leurs cas ! Il est sure que si ces malheureux ne s’étaient pas montrés aussi bruyant et que toute la communauté sudiste n’avait pas commencée aussi à dénoncer cet état de fait on les aurait laissés là net, sans bougé le petit doigt cette injustice envers les sudistes est instituée en règle et non l’exception les habitants de wallia qui ont subit une calamité naturel autant que les habitants de Faya mais à ceux de wallia on leurs demandent un versement de trois cents mille francs pour bénéficier de nouveau terrain pour construire leurs nouvelles habitations et nous sommes sure que aucun centime ne sera demandé à ceux du nord alors même que l’argent avec le quel on leur construira cette nouvelle ville proviendra à coup sur du sud.
Ci-dessous, le corps de Maître Joseph Béhidi gisant dans son sang juste à quelques pas de son domicile, la nuit du 16 au 17 février 1991. Ce n'est qu'un "Sara", juste un "esclave" et non un citoyen tchadien qui vient d'être abattu! Jusqu'à combien en core?
Avez-vous déjà assistés à une fête de mariage et autre célébration de cérémonie au nord ou dans les quartiers nord de N’djamena ? Allez-y une fois faire un tour et regardés de ce qu’ils font de l’argent tiré des entrailles de notre terre du sud !!! L’on y déverse dans ces cérémonies de l’argent à ramasser à la pelle, nous défendons ce spectacle à tous ceux triment un mois entier avec un salaire de misère pour arriver à manger deux fois par jour, vous risquerez de faire un arrêt cardiaque à la vue de ce spectacle insensé et dément ! Comme les cérémonies ne se passent pas tous les jours ou si vous ne voulez pas vous rendre dans les quartiers nord allez même dans les boites de nuits de n’djamena et vous verrez parfois fois ce spectacle ! Normale de s’amuser avec cet argent quand l’on est conscient que c’est avec l’argent des autres que l’on s’amuse !
Que peut-on dire des conflits éleveurs agriculteurs ? Voici que des personnes étrangères de chez nous viennent faire la loi chez nous, détruisant les champs des nôtres, tuant, pillant, brulant, et l’on ne trouve dans ce pays aucune justice, aucun tribunal impartial pour nous rendre une justice digne de ce nom, ces criminels tuent des sudistes avec des armes de guerre dans l’impunité la plus totale, ces gens se croient tout permis par ce qu’ils s’occupent du bétail appartenant aux gouverneurs préfets et autres chefs militaires du nord! Pourtant à notre connaissance ya aucune institution à part l’Etat qui importe des armes de guerre dans ce pays ? Donc nous pensons que ce sont ces responsables qui les arment et les autorisent à faire ce qu’ils veulent en les assurant d’une totale impunité dans le but d’intimider les agriculteurs sudistes. En réalité le problème éleveur agriculteur au sud est un faux problème s’il persiste c’est pour la simple et unique raison que ça fait plus de trente ans que le pouvoir est détenu par les nordistes, parents de ces éleveurs qui vont foutre la merde chez nous au sud si non la solution à ce problème est simple que chacun de ces groupes reste dans sa région d’origine les éleveurs au nord chez eux les agriculteurs au sud chez eux ainsi le problème s’estompera de lui-même et chaque groupe aura enfin la paix ! La paix !!!
Un pays dans lequel si vous avez de l’argent vous pouvez disposez de la vie de vos concitoyens si vous avez les moyens de payez “le prix du sang“ et vous promenez quelques jours après sans le moindre souci ; alors qu’il ya des pays dans ce monde où une personne ferait de la prison pour avoir tué un animal, ici la vie d’un être humain ne vaut même pas celle d’un animal sous d’autre cieux.
Au Tchad un ressortissant du nord peut vivre aisément dans les quartiers sud de n’djamena ou même au sud sans être iniquité vous n’allez pas trouvez un petit village, le plus reculé et le plus isolé soit il au sud sans y trouver au moins un nordiste qui y vis ; c’est à ce demander si ce déploiement n’est pas organisé dans le seul but de surveiller les faits et geste de la population du sud, alors qu’il n’est pas possible ou du moins très difficile à un sudiste de vivre au nord ou dans les quartiers nord de la ville n’djamena sans être victime d’ostracisme et de divers humiliations injures et frustrations; A ce propos les récits que nous rapportent nos frères vivant au nord est simplement ahurissant par rapport à l’hospitalité dont jouissent les nordistes vivant au sud. Des personnes qui viennent chez nous fuyant la misère de leur région et nous regardent de haut avec arrogance, oublient-ils qu’un homme digne et fier de sa terre n’émigre pas de sa région mais reste chez lui ? Une personne qui a l’essentiel chez lui ne quitte pas sa terre pour s’exiler chez les autres !
Malgré cette hospitalité qui leur est offerte au sud la cohabitation est toujours difficile avec les nordistes ; il n’est pas rare qu’il y ait des rixes, des conflits, des batailles rangées avec ces allogènes dans nos terroirs, des gens qui ont fuient la misère la faim la soif la chaleur et la poussière de leurs régions du nord, qui une fois chez nous au sud après avoir jouit de quelques petites aisance que leur offre l’hospitalière terre du sud dès qu’ils pensent avoir bus et mangés à suffisance ils bombent le torse oublient d’où ils viennent et pètent plus haut que leurs derrières ! Depuis que ce pays là existe avez-vous seulement une seule fois vu ou entendu qu’une communauté originaire du sud résidant au nord ait provoquée le désordre ou des bagarres rangées avec les indigènes de la région où ils vivent ?
Nos étudiants résidant au nord ont du mal à se trouver des logements car les gens sont retissant à leurs louer leurs maisons par ce qu’ils sont des kirdis. Ils vivent reclus tels des vrais agoraphobes et dans la peur permanente, certains après avoir fait la première année au nord préfèrent allez continués leurs études à l’étranger plutôt que de repartir continuer leurs études au nord, sauf s’ils n’ont pas d’autres choix ! Les nordistes une fois au sud construisent aisément leurs mosquée dans les quartes coins de nos villes au sud alors qu’il impossible à des sudistes de construire des églises au nord pire les nordistes ont leurs cimetières dans toutes les villes du sud alors qu’il est arrivé des cas où l’on a refusé à des sudistes d’enterrés leurs morts au nord par ce qu’ils sont des Kirdis !
Tous savons que la densité de la population est plus importante dans le sud que dans le nord, que le nombre de la population au sud ne cesse de croitre soutenu d’ailleurs par l’arrivée toujours plus croissant d’étrangers venant du nord, à ce rythme un jour nous risquons de nous retrouvés minoritaires sur nos propres terre ; avant au moins s’était les jeunes gens du nord qui, fuyant la misère au nord émigraient vers le sud à la recherche d’un mieux être, cependant ces dernières années nous remarquons que ce sont des vagues incessantes et continues de personnes des villages entier qui vont au sud, hommes, femmes, enfants, vieillards, mendiants ( la mendicité est un phénomène qui na jamais existé au sud). Cela n’est pas un exode mais un vrai phénomène d’envahissement et d’occupation il vous suffit de prendre les bus qui vont de n’djamena vers le sud pour vous rendre compte de cette triste réalité, bien souvent les passagers dans ces bus sont à majorité des nordistes.
Nous devons veillés jalousement sur nos terres car en plus de cet envahissement et de cette occupation le pouvoir nordiste s’apprête à vendre à grande échelle nos terres à des pays étrangers ainsi nous seront non seulement démunis mais bientôt sans terre…cela est un réel grand danger existentiel pour nous, Aujourd’hui vous trouverez des jeunes nordiste de la seconde génération qui parlent nos dialectes et qui de fois se disent attachés à leurs terre de naissance cependant pour nous quelques soit le nombre des années qu’ils aient pus passés dans le sud un étranger reste un étranger « le séjour d’un arbre dans l’eau ne le transformera pas en crocodile » cela est aussi valable pour nous c’est pas parce que cela fait des décennies que nous sudistes sommes nés et vivons au nord précisément à n’djamena que nous devons pensés que n’djamena, c’est chez nous ; c’est pas chez nous et nous y sommes des étrangers. Le sud malgré une population plus nombreuse plus éduquées se trouve sous représenté à l’assemblée national, de même que le nombre de sudiste élu député à la capital n’djamena est tout à fait dérisoire, par rapport au nombre total de député représentant la ville de n’djamena, trois député sur un total de vingt.
Les intégrations à la fonction publique quant à elles, si vous voyez les listes des personnes intégrées ces dernières années, c’est à se demander si les sudistes ont arrêtés d’aller à l’école ? Pareil que pour l’accès dans certaines écoles tel que l’école de police ou l’ENAM cette dernière est devenue l’Ecole National des Analphabètes Magiciens, en effet n’est ce pas de la magie quand un analphabète réussit dans une E.N.A ? En tout cas c’est la seule explication qu’on a pu trouver, si ce n’est pas par la magie on ne voit pas comment cela peut être possible…. Nous sommes dans un pays où la médiocrité est érigée en institution et en mode de gestion ! Pareil les sudistes sont exclus et marginalisés dans les promotions au sein de l’armée, la douane la police et autres nominations dans des postes importants à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, bien entendu le pouvoir n’oubli jamais de mettre un nombre insignifiant de sudiste dans la liste pour le saupoudrage ! Mais cela est l’arbre qui cache la forêt comme dirait l’autre.
Le Tchad bien qu’étant un pays laïc dans ses textes, dans la réalité il l’est tous les jours de moins en moins sinon comment comprendre que pour des raisons inavouables le projet du code de la famille et des personnes est pris en otage depuis des années par une partie de la population pour des prétextes qui lui sont propre, d’ordre religieuses et que l’Etat se trouve être incapable de voter une loi face à ces récalcitrants qui refusent de se soumettre à l’ordre et à la loi républicaine ? Si l’Etat était vraiment laïc les textes passeraient sans que l’on tienne des remarques de telle ou telle religion quelconque !
Comme si tout cela ne suffisait pas l’on veut nous imposés l’usage de la langue arabe dans les écoles et l’administration bien que cela soit techniquement, socialement et culturellement une aberration. Pour ceux qui connaissent mal l’histoire du Tchad nous disons ceci ; l’arabe n’a jamais été une langue administrative au Tchad, avant l’arrivé du colonisateur le Tchad n’a jamais existé en tant qu’Etat mais ce territoire qui est aujourd’hui devenu le Tchad était habité par diverses peuplades qui vivaient séparément et indépendamment les unes des autres, la cohabitation difficile que nous vivons aujourd’hui nous a été imposée par le hasard de la colonisation, cependant aujourd’hui émancipés nous pouvons nous défaire de cet état de fait si nous constatons que cette cohabitation n’est pas à notre avantage à tous ! Que l’arabe entre temps ait été utilisée dans l’administration de certaine régions avant l’arrivée du colonisateur cela est sans doute vrai, mais cet usage de l’arabe ne couvrait absolument pas toute la superficie de ce territoire devenu aujourd’hui… Le Tchad. L’arabe n’a jamais été une langue administrative pour le Tchad aucun texte colonial n’a jamais été établi en arabe, aucun acte lors de l’accession à l’indépendance n’a été rédigé en arabe aucun traité n’a jamais été signé en arabe mais malgré tout l’on veut nous imposés la langue arabe, on se demande bien qu’est ce que nous sudiste pouvons nous bien avoir à foutre à apprendre l’arabe littéraire ? Sachons le bien l’objectif ultime pour lequel l’on veut nous imposés dans l’apprentissage de l’arabe est celui de nous aliénés, nous soumettre et nous dominés, point. Déjà avec la seule langue française nos enfants ne s’en sorte pas à l’école car le niveau des élèves dans ce pays est tombé plus bas que terre alors avec deux langues à enseigner nous aurons non pas des enfants bilingues mais plus tôt des illettrés dans les deux langues! Cependant une chose est vrai, les arabophones littéraires sont ultra minoritaire dans ce pays mais l’on veut imposer à l’écrasante majorité du pays à suivre une minorité et non pas le contraire où est la logique de la démarche si ce n’est pour des objectifs de domination ??? Nous avons bien notés que le discours instituant l’usage obligatoire de l’arabe a été tenu non pas au nord et précisément à Abéché qui est la ville par excellence de la culture et du rayonnement des intellectuels arabophones dans ce pays si le président avait fait son discours là bas on l’aurait peut être compris, mais non il fait son discours au sud et précisément à Sarh pour nous bien faire comprendre à nous sudistes que cette mesure est prise pour nous, dans le but de nous assujettir, asservir, et consacrer la domination nordiste sur les sudistes, si ce n’est vraiment dans cette optique vraiment il pouvait avoir si ce n’est du respect pour le peuple du sud au moins un peu de tact, mais apparemment même cela on ne le mérite pas ! Aujourd’hui l’on veut nous imposés l’arabe, demain l’intégration du Tchad à la ligue arabe et puis quoi ensuite après demain ??? Petit à petit l’idiologie, le programme du frolinat est entrain d’être mis en place, le puzzle est entrain de prendre forme Il est temps de se réveiller avant qu’il ne soit trop tard. Frères et sœurs il est vraiment temps de se réveiller !
Aujourd’hui nous sudistes nous sentons nous vraiment Tchadien à part entière ? Nous sommes désolés mais nous répondons par la négative, nous sommes des tchadiens entièrement à part, des laissés pour compte, nous devons d’après ce que nous voyons, vivons et subissons être au mieux des tchadiens de seconde zone, sinon de troisième ou de quatrième zone ! C’est à la rigueur si l’on n’allait pas nous demandés bien tôt de faire des cartes de séjour dans un pays que nous pensons à tort ou à raison être aussi le notre, du moins pour le moment ! Pire Il ya aujourd’hui des gens dans ce pays dont l’origine étrangère ne fait aucun doute, mais elles pensent avoir plus de droit dans ce pays que les sudistes par ce qu’ils sont ethniquement, physiologiquement, culturellement et religieusement proches des nordistes! L’on pourra dire ce que l’on voudra mais personne ne nous fera croire que nous sommes des tchadiens au même titre que les autres.
Pour contrer ce projet Machiavélique que nous voyons prendre forme de jour en jour sous nos yeux nous devons commencés à agir et pour cela nous ne pouvons comptés que sur nous même faut pas penser que ça sera d’autre qui viendront réclamés notre droit naturel à une meilleur vie à notre place. Malheureusement certain pays, des puissances dites mondiales criant sur tous les toits qu’ils sont des patries de droit de l’homme qui sont bien présent et implanté au Tchad depuis des lustres et qui connaissent sur le bout des doigts les réalités économiques, sociales, politiques du Tchad et par conséquent sachant exactement l’injustice et le mépris que vivent les sudistes dans ce pays. Par leur silence ces puissances au mieux tolèrent ces agissements aux pires les alimentes et les encouragent, dans ces conditions nous ne pouvons pas comptés sur eux pour nous aidés à conquérir nos droit bien que les actualités de ces derniers nous permet d’espérer que ces puissances se mettent au coté des peuples opprimés qui cherchent à arracher leurs droits et libertés. Dieu merci le monde est entrain de changer et il devient de plus en plus multipolaire, ainsi beaucoup de peuples réellement épris de paix et de justice sont sensibles à notre cause et sont disposés à nous aidés à contrer cette domination, cet asservissement, cette domination et arracher notre liberté et notre indépendance.
Certes nous relatons ici les griefs subit par la population du sud mais nous sommes conscient d’une chose ; c’est que toute la population du nord non plus n’est pas logé à la même enseigne la situation les conditions de certaines communautés du nord n’est pas non plus enviable. Malgré tout certain de ces populations affichent une certaine arrogance un certain snobisme à l’égard des sudistes du seul fait de leurs appartenance au nord. D’un autre côté aucune communauté, aucun responsable, aucun intellectuel du nord ne s’est un jour insurgé contre tous ces agissements qu’il s’agisse des agissements de « leur régime du nord » comme ils disent ; ou des agissements de leurs populations par conséquence nous sommes en droit de penser que : « celui qui ne dit rien consent » puis qu’aucune personne du nord ne dénonce cet état de fait c’est que tout le monde au nord est d’accord avec ces injustices que nous dénonçons. S’ils pensent qu’on se trompe alors il est temps pour eux de nous le montrés. Mais avec les résultats obtenus dans le nord du pays par ce régime lors des dernières élections législatives, régime qui perpétue cette politique alors nous en déduisons malheureusement qu’en faite c’est tout le nord dans son ensemble qui cautionne sans réserve cette politique. D’ailleurs nous pensons aussi que le fait qu’il n’y est aucun candidat originaire du nord à l’élection présidentielle mis à part le chef de l’Etat nous conforte dans cette analyse ; c'est-à-dire que c’est bien tout le nord qui fait bloque derrière le chef de l’Etat pour continuer cette politique nauséabonde à l’égard des sudistes, maintenant tout le monde se met en ordre derrière le chef de l’Etat du nord au tour de la table pour se partager le butin, le gâteau arraché au sud et aux sudistes.
Vu toutes ces injustices et ce mépris dont nous sudistes sommes victimes nous devons nous posez un certaine nombre de question et à y réfléchir un moment. Nous sudistes avec tous ce que nous subissons que nous rapporte le nord ? Vraiment que nous rapporte le nord ? Quel bénéfice tirons-nous du nord ? Quel avantage quel intérêt nous rapporte le nord pour chercher la force et la volonté de continuer à vivre ensemble dans un Tchad uni ? Le nord nous envoi t-il des matières, des produits, des médecins, des infirmiers, des enseignants ? rien de tout ça si ce n’est au contraire l’ignorance l’illettrisme la corruption l’injustice le désordre et la violence ces maux qui malheureusement commencent à entrer dans les habitudes de certains de nos jeunes sudistes que l’on voit ces dernières années se promener fièrement avec des couteaux à la hanche on dirait des bouchers professionnels et même certains de nos ainés qui sont devenus plus corrompus que la corruption elle même. Cependant nous ne devons pas démissionner ou capituler face à cela, l’on doit toujours continuer à inculqué à nos jeunes l’amour du prochain, la tolérance, la discipline, l’éducation, l’ordre, l’intégrité et le travail. La violence quand elle peut être une nécessité pour défendre son intégrité, son honneur, son droit et ses biens. Malheureusement il ya des êtres sur terre qui ne comprenne que le langage de la violence, et au besoin pour nous comprendre nous devrons parler le même langage…
A l’heure actuelle cinq décennies après l’indépendance on peut trouver un jeune N’djamenois sudiste d’une vingtaine d’années né et ayant grandis à n’djamena dans les quartiers sud mais qui n’a jamais mis pieds dans les quartiers nord de n’djamena parallèlement vous trouverez un jeune nordiste ayant grandit dans les quartiers nord mais qui n’ait jamais de sa vie mis les pieds dans un quartier sud de N’djamena ; cette réalité ne concerne pas que les jeunes vous trouverez à n’djamena des adultes sudistes qui des années et années ne mettrons jamais leurs pieds dans les quartiers nord même chose chez les nordistes qui ne mettrons jamais les pieds dans les quartiers sud… Alors pensez vous vraiment qu’on peut construire une nation dans une telle situation ? Pour nous y croire est une pure utopie !!! Il est déjà trop tard dix fois trop tard quelques soient les gesticulations les élucubrations des hommes politiques nous n’avons plus aucune chance de construire un pays une nation juste et fraternelle, nos cœurs ne sont remplis que d’amertume et de rancœur ; et cela est un euphémisme ! Le président de la république à dit lors du vingtième anniversaire de sa prise de pouvoir par les armes à Ati que dorénavant ; dans son pays l’on ne se reconnaitra plus par les quatre points cardinaux, que dorénavant y aura plus dans notre pays de Kirdi de Doum… Désolé mais Il se réveille trop tard les carotte sont cuites, les choses sont allées trop loin pour faire machine arrière aujourd’hui. Un proverbe africain dit : « ce n’est pas le jour du marché que l’on nourrit la poule » cela est vrai fallait y penser avant. Maintenant la messe est dite, le vin est tiré, la coupe est pleine il va falloir la boire, et ce jusqu’à la lie.
Une chose est sur si le nord est immensément plus riche que le sud alors soyez sure d’une chose ; les nordistes auraient déjà fait la partition et ceux depuis belle lurette. Vu les tournures que prennent les choses dans ce pays il est grand temps que notre petit bout de chemin tortueux que nous avons accomplis ensemble avec les nordistes prenne fin maintenant et que gaillardement chacun de nous poursuive son chemin dans la direction qu’il aura choisit dans la paix le respect et le bon voisinage!!! Ainsi chacun appliquera le mode de gestion de son choix, les langues de son choix ! Nous pouvons indéfiniment listés à longueur de page toutes les frustrations dont nous sommes victimes mais là n’est le but de notre démarche! Si nous écrivons aujourd’hui ce n’est pas pour dénoncer toutes ces frustrations et humiliations ça tout le monde le sait mais c’est pour dire que cela suffit, cela suffit, trop c’est trop il est grand temps que cela change et cela va changer d’une manière ou d’une autre !!! Vu que l’amour que nous nous portons les une aux autres n’est pas un amour fou mais juste un faut semblant d’harmonie et d’unité que nous affichons, en réalité cela n’est qu’un grand spectacle d’hypocrisie où tout le monde joue son rôle à merveille alors que la sagesse devrait nous amenés à mettre un terme à ce jeu et de regarder la vérité en face : Nous ne pouvons pas vivre dans un Tchad uni et constituer une vrai nation ; l’on devrait cherché une autre solution qui mettra fin à tout ce cinéma de mauvais gout et cette solution c’est la partition du pays en deux ; il n’y a pas une autre alternative possible le nord d’un coté, le sud de l’autre. Une partition de façon intelligente et calme au lieu de forcer les choses et nous retrouver plus tard face à des difficultés encore plus importantes. Dans tout les cas nous sud-tchadiens manifestons solennellement notre désire de partition et d’indépendance du sud Tchad par rapport au Tchad !
Vu toutes les incohérences, les incompatibilités relatés plus haut, nous jeunes sudistes d’aujourd’hui qui avons la chance d’être mieux éduqués, plus ouvert au monde que nos respectables ainés nous voyons comprenons et mesurons tout ce qui ce passe dans le monde ainsi nous avons, nous décider de prendre nos responsabilités afin d’évoluer vers la destinées qui est la notre ; L’indépendance pleine et entière du sud Tchad. La situation est grave et il parait illusoire de penser que les hommes politiques peuvent renverser la vapeur car cela est la volonté l’objectif et la destiné du peuple du sud, au mieux ils ne feront que repoussés l’échéance, la partition est la seule solution qui nous reste et nous la ferons, et ce par tous les moyens possibles et imaginables. Y a en qui chercheront même l’aide du diable comme ils disent pour arriver à leurs fins mais quand à nous, nous ne chercherons l’aide qu’auprès de Dieu car nous sommes croyants et notre cause est juste et Dieu est juste.
En vérité nous vivons déjà une partition de fait actuellement, ne vivons pas nous dans des régions différentes des quartiers différents nos enfants grandissent et ne vont pas t-ils dans des écoles différentes ne célébrons nous pas nos mariages et nos deuils différemment et dans l’indifférence ? Au final le seul lieu que nous partageons où nous sommes obligés de partager le même espace, de nous mélangés n’est pas t’il le lieu de travail de sept heures à quinze heures ? Et ce encore ? Nous vivons d’ailleurs une partition institutionnalisée, il n’a échappé à personne que les rues et les avenues de la capitales sont baptisées dans le stricte respect de cette séparation dont personne n’ose en parlé à voie haute pour le moment, pour le moment seulement, ainsi toutes les rues et avenues des quartiers sudistes sont baptisées avec des noms de sudiste et les rues et avenues dans les quartiers nord sont baptisées avec des noms de nordiste on fait quelques rares exceptions à la règle pour faire semblant et cacher la réalité mais les faits sont là !
Parait que nous constituons une même nation mais pensez vous possible, admissible, imaginable à un sudiste d’être élu maire, député, ou gouverneur au nord ? De même qu’à un nordiste d’être élu au sud ? Cela n’est même pas pensable pour être possible. Nous avons des antagonismes figés depuis l’indépendance et qui sont toujours d’actualité aujourd’hui ces points de divergences persistent de génération en génération si nous avons ces mêmes problèmes aujourd’hui encore cela veut dire en réalité que nous n’avançons pas, alors vraiment à quoi sert-il de continuer si c’est pour toujours tourné en rond ?
Certains diront que notre démarche est de l’ethnocentrisme du régionalisme du narcissisme ou encore de l’égocentrisme nous disons ; quel crime nous commettons en aspirant à une meilleure vie dans la liberté la paix et la justice aux siens et à sa région ? Si cela est un crime alors nous l’assumons et disons que nous sommes fiers de ce crime fiers des nôtres et de notre région. Si nous n’arrivons pas à vivre équitablement dans le respect et la justice alors pourquoi chercher à tirer le diable par la queue ? D’autre diront que c’est par égoïsme à cause du pétrole ; mais c’est avoir la mémoire trop courte oublient ils qu’en 1979 il a faillit avoir partition ? Entre temps les sudistes savaient bien qu’il y avait du pétrole au sud mais ont préférés l’unité nationale à la partition alors on ne peut nous taxés d’égoïsme. D’autres pensent que l’unité du Tchad est acquise par ce que même pendant ces événements, les tchadiens du nord et du sud ont toujours clamés leur envie de vivre ensemble dans un Tchad uni cependant la jeunesse d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui et nous sommes certain que si les sudistes datant savaient ou pouvaient imaginer que nous sudistes allons en arrivés là aujourd’hui, à vivre ce que nous vivons actuellement à vivre dans une telle amertume, dans un tel mépris, alors soyez sure qu’à l’heure actuelle le Tchad ne resterait pas uni, il aurait déjà fait la partition hélas ils ne l’ont pas fait et pour cette naïveté le prix à payer est très fort pour nous sudiste. Si d’aucun se demandent Pourquoi veut-on d’une sécession maintenant ? C’est Par ce que l’on se rend compte aujourd’hui que, malgré tous les efforts que nous sudistes avions faits, et continuions à faire en acceptant cette unité, qui en réalité n’est qu’une vue de l’esprit, une illusion d’optique, cette unité ne sera jamais une réalité continué à la poursuivre serait essayer de rattraper un mirage. Et si aujourd’hui d’aucun pensent qu’il est toujours possible de sauvé cette soit disant unité nous disons qu’il est déjà trop tard pour rectifier le tir car le coup est déjà parti.
D’ailleurs l’erreur monumentale que nous les jeunes reprochons à nos ainés c’est de pas avoir saisit l’opportunité qu’il avait en son temps (1979) pour faire la partition, cela aujourd’hui nous aurait évités beaucoup de souffrances et d’humiliation (nous profitons de l’occasion pour rendre un hommage appuyez au plus illustre d’entre eux au feu bien nommé le Général Georges Vidal Kamougué qui vient de nous quitté ! repose en paix !!! Nous la jeune génération du sud porterons toujours et encore plus haut l’étendard du Sud) et pour cela il n’est pas trop tard, il n’est jamais trop tard, car l’histoire est éternel recommencement ! D’aucun pourrait pensé qu’avec la disparation du général Kamougué le sud reste orphelin sans aucun défenseur nous leur disons que là ils se trompent ils se trompent largement et doublement des personnes de sa trempe le sud en regorge sauf que ces trente dernières années nous sudistes avons optés pour le pacifisme mais on se rend comptent que trente ans après ce pacifisme ne nous à rien rapporté et ne pourra rien nous rapporté, alors il est temps pour nous sudistes de changer de stratégie. L’histoire nous lègue à nous la jeunesse du sud cette mission et nous allons l’accomplir à n’en point douté nous avons rendez-vous avec l’histoire.
A l’heure actuelle tout le monde sait que ce problème de la partition est bel et bien là et réel et s’installe de jour en jour dans les esprits mais les responsables politiques ne veulent pas prendre leurs responsabilités et le posé à la place publique tout le monde fait la politique de l’autruche mais cela leur explosera au visage bientôt et qu’ils le veulent ou non ils seront bien obligés de soulever ce problème. Si nous en arrivons là c’est par le comportement et l’égoïsme abject de nos compatriotes actuels du nord, cela n’est pas de gaité de cœur que d’arriver à une telle conclusion aussi radicale pour une partie de la population d’un pays. Cela est un secret de polichinelle que de prétendre que le problème d’une éventuelle partition ne se pose pas au Tchad d’ailleurs la première personne à avoir parlé à ce sujet et par conséquent à lancer publiquement le débat c’est le président de la république lui-même et ce en personne, parlant d’effet domino concernant la partition du sud soudan! Il a soulevé ce problème seulement dans la presse internationale pour le moment ; la dernière fois c’était dans le journal Afrique magazine du mois de mars 2011 la question lui a été posé sur une éventuelle partition du Tchad il a répondu que cela, il ne l’accepterait pas ! Nous lui disons qu’au Soudan le président Al-Béchir non plus ne l’avait pas accepté au départ et si aujourd’hui il l’accepte ce n’est pas de gaité de cœur ou juste pour faire plaisir au sud soudanais mais c’est par ce qu’il est contraint et forcé.
Sentant cette perspective se préciser, s’approcher petit à petit avec toujours de plus en plus d’acuité surtout depuis les divers déclaration du président de la république, il n’a échappé à personne certains responsables politiques généralement du nord repris par certains de leurs perroquets du sud ne se lassent pas de claironnés à tout bout de champs de façon subliminale dans certains de leurs communications les termes ; unité nationale, répété que le Tchad est un et indivisible, que les frontières sont intangibles que nous sommes condamnés à vivre ensemble… Condamnés à vivre ensemble ? Démagogie, pure démagogie !!! Nous aimerons bien savoir qui nous a condamnés à vivre ensemble ? Où avons-nous été jugés et condamnés ? Et ce dans quelle juridiction ? Qui nous a jugés ? Et qui à prononcé la sentence ? Que l’on nous réponde car si cela est vrai que nous sommes condamnés à vivre ensemble alors nous voudrons faire appel de ce jugement !
Quant à nos traitres sudistes sachons par avance que le moment venu quand les choses commenceront à bougés ils se dresseront sur notre chemin et seront nos plus grands et redoutables adversaires soyez en sure ; ils nous combattrons avec une hargne, une sévérité et une célérité inouïe car ils savent par avance dans leur for intérieur qu’étant des traitres ils auront plus à perdre que tout le monde, car une fois après trahis les leurs ils savent bien que jamais on les acceptera au sud Tchad et ils savent aussi que s’ils devaient restés au Tchad ce pays ne se plus le leur car ils n’y auront aucune attache culturel ethnique ou religieuse, ils seront mal vus au final, car nul ne peut faire confiance à celui qui trahit les siens ! Ces perroquets trahiront au départ pour des raisons bassement matériels et financières mais quand ils remarqueront que les choses vont malgré tout et malgré eux se faire, alors ils seront encore plus farouche dans la traitrise pour nous combattre, et à ce moment là ils agiront non plus pour des avantages mais pour leur survies ! Hélas il sera trop tard et qu’ils sachent par avance qu’il n’ya pas de quartier, pas de pardon ni de repentir possible pour les traitres. Aux mieux apatrides ils erreront partout sans savoir où allés et cette errance ne sera que pure justice, et cela est le minimum à payer pour les traitres ! Une chose est sure, ils payeront si c’est n’est eux ça sera leurs enfants car l’enfant qui voit et tolère la traitrise de son père ou de sa mère envers leurs peuples cet enfant là a des prédispositions naturels à devenir un traitre en puissance plus tard ! Aucune excuse, ni pardon aux traitres !
Dire que les frontières sont intangibles, quelle méconnaissance du monde et de son histoire ? Depuis les temps médiévaux à nos jours les frontières des Etats n’ont cessées de bouger de changer ; les plus grands des empires qui croyait régner sur la terre entière ont vu leurs frontières remises en cause et depuis ces temps là les causes pour la remise en cause de ces Etats qui finissent par une partition sont toujours les mêmes ; les injustices, les inégalités, l’oppression la spoliation ou encore les incompatibilités historique, culturel, religieuse, physiologique... Les empires tels l’empire Grec, Romain, Français, Anglais, ottoman ou russe, aucun d’eux n’a pu conserver ses frontières intactes, que représente le Tchad face à ces géants pour nous dire que les frontières du Tchad sont intangibles ? Que la partition n’est pas acceptable ?
Nous venons d’assister au référendum d’autodétermination du sud-soudan, les sud soudanais humiliés, brimés, lésés, spoliés comme nous, en sont arrivés à prendre la dure décision, de se séparer du reste de la population soudanaise et accéder à leur indépendance. Il est vrai que la situation des sud soudanais et des sud tchadiens n’est pas exactement la même mais elles se ressemblent à plus d’un titre et comme on dit ; « les même causes produisent les mêmes effets ». Le soudan est un grand pays, le plus grand pays d’Afrique avant sa partition. Le soudan a neuf pays voisins l’Egypte, la Libye, le Tchad, la République centre africaine, la République démocratique du Congo, l’Ouganda, le Kenya, l’Ethiopie et Djibouti. Pour tant aucun responsable politique, aucun président de ces pays voisins du soudan n’a fait une quelconque allusion à une éventualité de partition de son pays sauf notre président et s’il l’a fait cela n’est pas par hasard, il l’a fait en son âme et conscience sachant que le problème bien que latent existe ici chez nous Tchad, il sait plus que quiconque que les ingrédients ayant conduits à une partition du soudan sont présent au Tchad c’est pourquoi il a parlé de contagion et d’effet domino… Aujourd’hui tout le monde en parle à voix base avec ses proches sa famille mais ce problème se posera au devant de la scène de lui-même dans un avenir proche cela est inéluctable. Quand certains pensent que la partition du Tchad est impossible on se demande s’ils le pensent vraiment car Sauf une personne inculte peut penser que la partition du Tchad est chose impossible, nous avons dit plus haut que les partitions d’Etat existent depuis les temps médiévaux mais même si l’on se réfèrent à l’histoire récente de l’humanité plus proche de nous presque aucun pays n’a gardé ses frontières intactes et inchangées durant ces deux derniers siècles. Prenons d’abord l’exemple de l’Afrique ; on se demande le Tchad est il plus puissant que le soudan qui vient de se diviser ? Ou encore plus puissant que l’Ethiopie qui a aussi subit une partition avec l’Erythrée ou encore le Maroc qui se débat depuis des années avec le front indépendantiste du POLISARIO ? Le Somaliland s’est séparé de la Somalie bien que non reconnu pour le moment par les Nations Unies les gens y vivent au moins dans la paix l’entente la stabilité et la justice. L’Europe aussi a connu des partitions exemple à l’est ; la Yougoslavie à implosée pour donner six états indépendants la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, La Macédoine, la Serbie le Monténégro et la Slovénie. U.R.S.S en son temps deuxième puissance mondiale à connu aussi des mouvements sécessionnistes qui ont donnés naissance à plus d’une quinzaine d’Etats indépendants aujourd’hui. En Europe occidentale l’Irlande s’est séparée du royaume uni. Il existe aujourd’hui encor
L’on a tambouriné partout que le Tchad a 50 ans durant les fêtes du cinquantenaire oublie t’on que même après notre soi-disant l’indépendance le colonisateur français à continué d’exercer son autorité durant quelques années sur le B.E.T c’est n’est que dans les années 1965 que le Tchad à pu déployé son autorité régalienne sur l’ensemble de son territoire, l’on viens de fêter le prétendu cinquantenaire du Tchad alors qu’en réalité l’indépendance, l’existence réel et formel de ce pays est bien moins que ces cinquante années d’indépendance claironnées sur tous les toits.
Alors vraiment pitié que l’on ne nous rabâche pas des slogans aussi Creus tels ; la partition du Tchad n’est pas possible ou que cela n’est pas acceptable ou encore que les frontières sont intangible. Tout ce charabia n’est que de la pure rhétorique, l’histoire est en marche et nul ne peut l’arrêter. La partition n’est peut-être pas acceptable « pour une partie de la population du moins, celle du nord en particulier » Vu la haine et le mépris qu’ils ont pour nous ce refus d’ailleurs est difficilement compréhensible, quand on n’aime pas quelqu’un on devrait être plutôt content de le voir partir mais ceux-ci ne nous aiment pas mais ne veulent pas non plus accepter le fait que nous partions c’est qui est paradoxale. Pour la tangibilité des frontières tous ces exemples en Afrique et ailleurs qu’on vient de citer prouve à suffisance qu’aucune frontière n’est intangible, cela dépend juste des aléas politiques à un moment donné de l’histoire. Quant à la possibilité de la partition du Tchad ou pas nous disons que ; cela est tout à fait possible car rien n’est impossible, rien n’est impossible quand la volonté de tout un peuple y est! Nous pensons qu’il est plus intelligent de vivre séparément dans la paix le respect mutuel et le bon voisinage que de chercher coute que coute à vivre ensemble mais dans la violence et le mépris. Le statuquo du Tchad en l’état actuel des choses n’est plus tenable, la sécession du sud Tchad est en marche et cela n’est qu’une question de temps, on ne saura vous prédire quand mais elle n’est plus qu’une question de temps et personne ne pourra l’arrêtée! Une chose est simple et logique ; quand deux ne s’entendent et s’apprécient pas, alors ils se séparent c’est simple les relations sadomasochistes ne nous mèneront nulle part si ce n’est droit à une catastrophe plus grande !
Pour constituer une vraie nation il faut remplir un minimum de conditions, qui permettent une vie harmonieuse dans cette nation et le minimum c’est : l’homogénéité identitaire, physiologique, culturel, religieuse, historique, ethnique et linguistique qui sont des conditions sine qua none sans laquelle, l’on peut sauter du ciel au magnant, aucune nation n’est viable, or au Tchad le nord et le sud ne partage aucun dénominateur commun à une seule de ces conditions. Il n’ya rien absolument rien qui nous unis aux nordiste ni dans notre mode de vie ni dans nos habitude ni même notre environnement alors vraiment n’est ce pas pure folie que de vouloir continuer dans cette voie sans issue ? C’est pourquoi nous pensons que toute opposition à la partition n’est pas rationnel ni logique car nous voyons bien que rien ne nous unis pour constituer un Etat si ce n’est l’accident de l’histoire coloniale.
Alors que chacun parte de son coté et nous verrons bien si cette arrogance, ce complexe de supériorité que certains se complaisent à afficher est justifier ? On verra les quels d’entre nous s’en sortirons le mieux ? Les quels ont plus besoin des autres ? Comme nous l’avons dit nous, nous sommes fiers de notre région de notre culture de nos compétences, si la partition était un défi nous l’acceptons volontiers sans la moindre hésitation ! Si certain craignent de ne pouvoir relever ce défi, alors nous leur demandons d’avoir un peu d’humilité et de reconnaitre que cette fierté et cette arrogance qu’ils affichent est une fausse fierté, fierté de façade, à leur place tout être mesuré et logique ferait plus tôt profile bas !
Une chose est sure les nordistes nous vouent une haine viscérale, un mépris certain alors on s’étonne et se demandent pourquoi puis qu’ils ont le pouvoir et qu’ils nourrissent une telle haine à notre égard ne font ils pas la partition du pays avec des gens qu’ils détestent tant ? La réponse est simple, car malgré leurs fanfaronnades ils savent très bien qu’ils peuvent difficilement se passer de nous car ils sont bien conscients qu’ils ne peuvent pas grand-chose sans nous alors que nous nous pouvons sans aucun problème se passer d’eux ! Cela qu’ils le veulent ou non est une triste réalité pour eux !
L’indépendance du sud soudan est pour nous un exemple à suivre car les similitudes de la situation de la population sud soudanaise et la notre bien que n’étant pas identiques sont tout du moins similaires comme nous l’avons déjà dit ; c’est pourquoi, plus que tout autre mouvement d’indépendance, le cas admirable des sud soudanais nous interpelle, retient notre attention, et mérité notre respect. Les sud soudanais ont eus leur indépendance à la suite d’un vote d’auto-détermination début janvier 2011 cela est vrai ; mais il est tout à fait illusoire que de penser que cela a été facile loin de là ; sachons et rappelons nous que pour en arriver à ce référendum, il à fallu aux sud soudanais de lutter et quelle lutte ? Livrer deux longues guerres féroces et impitoyables de plus de 20 ans chacune qui ont fait des centaines, des milliers, des centaines de milliers de morts hommes, femmes, enfants, vieillards pour en arriver là et gagner haut la main cette lutte pour l’indépendance, ils ont gagnés leur indépendance par ce que leur cause était juste et noble. Sachons que tout peuple dont la cause est juste et noble et dont la volonté, la détermination et le sacrifice est sans faille, finira par la victoire ya aucun doute à avoir là-dessus. Qui aurait pu prédire que les sud soudanais démunis sous équipés affamés pourraient tenir tête à l’impressionnante armée soudanaise équipée et produisant elle-même toute sorte d’armement ? Qui pouvait prédire que ces gens là n’allaient pas vu le nombre insupportablement élevé de leurs morts et blessés, des villages entier brulés, n’allaient pas tout simplement baissés les armes et continuer à subir l’injustice et le mépris dont ils étaient victimes tous les jours ? Ils ont refusés la domination et ont luttés pour avoir leur liberté et pour cela Il leurs a fallu se battre avec courage détermination, abnégation et l’énergie du désespoir pour en arriver là et savourer aujourd’hui la liberté, le fruit de la victoire ! Si cette perspective s’impose à nous, sachons par avance que depuis la nuit des temps ; la liberté ne se donne pas mais elle s’arrache. Elle s’arrache par les armes, le sacrifice de soi et de sa personne, elle s’arrache dans la violence, la sueur, les larmes, le sang et la mort. Pour autant le recours légitime à la force ne doit pas être la seule voie ; Napoléon Bonaparte disait : « des plus hardis de mes ennemis je ne crains pas son glaive mais sa plume » alors nous ne devons exclure aucune option pour atteindre notre but ni la violence ni la négociation et la diplomatie mais au besoin combiné les deux. Nous aurions aimés trouvés une solution dans le dialogue et la négociation Mais malheureusement bien souvent dans des pareils cas les grands discours et les compromis ne suffisent pas pour un engagement si vital et crucial. L’on nous a acculés à cette lutte, il ne nous reste d’autres ressources que de la préparer et de nous décider à l’entreprendre !
L’on nous dira qu’il ya des peuples qui ont réussit à se libérer sans jamais faire appel à la violence, comme le peuple indien qui grâce au mahatma Gandhi a pu se défaire du colonisateur anglais et arracher son indépendance, ou le peuple noirs sud africains grâce à Madiba Nelson Mandela a réussit à se défaire de l’apartheid et instaurer une vrai démocratie multiraciale, ou encore les noirs américains qui ont pu grâce au pasteur Martin luter King conquérir plus de liberté, de respect et de dignité dans une Amérique ségrégationniste entre temps. Tous ces peuples ont réussis à gagner leur liberté dans la non violence, certes cela est sans aucun doute vrai, mais ces cas ci cités sont l’exception et non la règle, exception dû d’ailleurs à la grandeur exceptionnel de ces trois hommes, genre d’homme que l’humanité n’est pas prête d’en produire de si tôt ! Mais aussi et surtout par ce qu’ils avaient en face d’eux des interlocuteurs intelligents clairvoyants attentifs à la discutions, à la négociation et au compromis, mais dans notre cas nous craignons fort de ne pas avoir à faire à des gens ayant une telle clairvoyance et une telle intelligence ici chez nous pour ces gens là prôner la non violence pour le règlement des conflits est de la couardise c’est pourquoi il nous parait difficile d’espéré trouvé une solution négociée ! Cependant en opposition aux cas de ces peuples qui ont eus leurs libertés dans la non violence, le nombre de nation ayant arrachées leur indépendance dans le sacrifice de la lutte armée est infiniment plus important que ces cas précités. C’est pourquoi nous sudistes homme, femme, enfants, vieillards, dans les villes, les provinces, les villages, à l’étranger nous devons en parler en discuter entre nous pour réveiller les consciences afin de développer, et rallier au maximum nos masses à cette idée, depuis la base au sommet faire l’unanimité de l’engagement de notre peuple dans cette lutte qui commencera bientôt. Par conséquent nous devons nous préparés à faire face à toute éventualité car la bataille sera rude, sachons qu’il n’y a pas de gloire sans sacrifice.
Il est vrai que si la partition du Tchad se réalise et que le sud devient indépendant l’harmonie n’y sera pas parfaite tout n’est pas rose au sein du peuple du sud non plus cela est vrai et nous ne pouvons l’occulté au contraire nous en sommes très conscients. Cependant nous avons aussi nos différences nos rivalités nos conflits mais nous au moins, on s’accepte comme tels et on se respecte ! Malgré tout quand nous avons un différent cela se règle dans la chamaillerie la discussion et le compromis et c’est tout ; cela ne va plus loin car nous avons dans nos cultures le sens de la tolérance de la non violence et du compromis ; la preuve est que les conflits intertribaux entre sudistes est un phénomène très rare presque inexistant c’est qui n’est pas le cas des populations au nord où les conflits inter tribaux sont plus fréquents ; quoi qu’il en soit à nous sudistes de régler nos différents une fois l’indépendance du sud acquise.
Notre présente démarche ne vise pas spécialement le régime actuel, cela fait trente ans que ce pays avance tel un navire en dérive, il est gouverné avec amateurisme, bricolage, approximation, et sans la moindre planification ; alors vraiment que ce régime reste ou qu’il change cela est le cadet de nos soucis quelque soit la personne à la tête de cet Etat ange ou démon que cette constitution soit modifiée ou changée pour ramener un rééquilibrage, une justice, une équité, quelque soit ce que l’on peut nous promettre ou que l’on nous offre nous disons que ; nous sommes fatigués dix fois fatigués cent fois fatigués nous ne croyons plus, nous n’en pouvons plus, nous n’en voulons plus d’aucune manière que ça soit de ce pays le Tchad. Par conséquent nous ne voulons pas d’un compromis bancale tels ; l’accession d’un sudiste au pouvoir moins encore d’une forte décentralisation, d’un fédéralisme d’une large autonomie du sud ou même d’une république confédérale, tout cela sont des arrangements qui seront un jour ou l’autre tôt ou tard remis en causes et on sera encore ramenés à recommencer le processus dans quelques années, c’est pourquoi nous voulons d’une solution claire, nette et radicale. Une solution sur laquelle l’on ne reviendra plus et qui ne sera jamais renégociable et à jamais définitive c’est pourquoi :
Nous lutterons jusqu’à la mort pour un sud-Tchad totalement libre et indépendant point-barre-trait. !!!!!!!!!!!! VIVE LE SUD INDEPENDANT !!!!!!!!!!!!!!
Mouvement Indépendantiste du Sud-Tchad
Secrétariat Général -- Coordination
Bureau de liaison n°03 Cellule Interne n° 7
REF Porte parole Mlle. Louha Sylvie Némadji Toulala Bodé
Porte parole Adjoint Mr. Kelatoum Alafi Bongorôh
Saradole_sakite@hotmail.com
L’investiture le 08 août dernier d’Idriss Deby au Tchad, confirme sa détermination et sa volonté à souhait de se servir du pays au lieu de servir le peuple tchadien qui subit sa répression de façon disproportionnée à divers niveaux.
Son refus d’alternance politique et pacifique délibéré au Tchad, manifeste son désire traditionnel de confisquer le pouvoir au même titre que les autocrates évincés par la révolte populaire dans le Maghreb et le monde arabe.
Les Tchadiens visiblement ne semblent pas tirer les leçons de l’impact de mobilisation publique et des manifestations populaires à mêmes d’amorcer une rupture politique chez eux.
Les nouvelles qui nous proviennent du Tchad, sont plus que jamais alarmantes et tragiques qui imposent plus que jamais un changement politique profond immédiat et urgent.
Le régime d’Idriss Deby n’est guère indéboulonnable ni invincible à la différence du pouvoir libyen (42) ans de règne fondé sur l’arbitraire, le totalitarisme, le terrorisme d’Etat, d’exactions, d’exécutions extra-judicaires judicaires et autres dérives les plus autocratiques. Il a fallu simplement une révolte citoyenne pour créer à Khadafi et à son clan tous les ennuis du monde.
Aujourd’hui, terré et immobilisé, le Guide et sa famille sont plus que jamais méconnaissables face à une insurrection armée qui menace de le renverser dans les jours ou les heures qui viennent.
S’il faut ramener le débat sur le cas du Tchad, il faut dire que les Tchadiens ne cessent d’encaisser toutes les formes d’intimidation, de menaces, d’intolérances et des provocations inadmissibles de la part d’Idriss Deby et de son entourage immédiat et lointain.
Ces agissements et actes délictuels graves sont suffisants d’inciter chaque citoyen et citoyenne tchadien(ne) de prendre la mesure de la situation qui prévaut depuis 21 ans dans le pays.
Dans le monde arabe, la dignité humaine et les droits de l’homme bafoués, ont été à la base de l’effet déclencheur qui ont provoqué les chutes successives des dictateurs qui se croyaient inamovibles.
Nul ne peut agir à notre place, pour nous débarrasser d’un régime comme celui d’Idriss Deby qui totalise un bilan contesté et contestable de gestion politique, économique et sociale de notre pays.
Makaila Nguebla
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, a été investi hier lundi 8 août. Il vient donc d’entamer son quatrième mandat à la tête de son pays, le Tchad. Ce mandat, il le doit à un score stalinien de 88,66%. Un score qui, on n’aura de cesse de le souligner, rime mal avec la démocratie au sens vrai du terme. On voit mal qu’un président, fût-il un ange aux yeux de son peuple, puisse remporter un scrutin au premier tour, de surcroît avec un tel score. Disons que de telles victoires ne sont pas élégantes. Pour avoir vaincu sans péril, Déby a donc triomphé sans gloire. Le monde retient donc qu’il est allé presque en solo dans une course présidentielle dont les dés étaient pipés d’avance.
Bref, tout n’aura été que démesure pour le numéro un tchadien, l’essentiel pour lui étant de remporter les élections afin d’être investi président de son pays pour un nouveau mandat. C’est désormais chose faite. Il reste à savoir si c’est le dernier mandat du successeur de Hissène Habré. Sur la question, c’est le flou artistique. En effet, sauf erreur de notre part, ni pendant la campagne présidentielle, ni au cours de son investiture, Déby n’a déclaré officiellement qu’il ne briguera pas un cinquième mandat. Peu importe, le nouveau-ancien président tchadien doit savoir partir.
D’autant que les longs règnes paraissent aujourd’hui anachroniques. Les peuples aspirent de plus en plus au changement et, comme nous l’indiquent les vagues de protestations qui secouent le monde actuel, ils n’entendent pas se laisser confisquer leur droit à la démocratie et à la liberté. Idriss Déby Itno doit penser à passer le témoin pendant qu’il est encore temps. On se demande d’ailleurs ce que peut bien faire le président tchadien pour son peuple, qu’il n’en a déjà fait en plus de 20 ans de règne. A la question de savoir combien de temps pense-t-il qu’un chef d’Etat doit rester au pouvoir, Mahamadou Issoufou, président nigérien, donne sans ambages ni ambiguïté la réponse suivante : "Dix ans.
Après, il faut partir. Ce qu’on n’a pas fait au bout de dix ans, on ne le fera pas plus tard". De tels propos d’un "jeune" frère, devraient faire méditer Déby et tous les autres présidents qui veulent s’éterniser au pouvoir. Certes, le président tchadien a abattu des chantiers énormes au cours de ces trois mandats écoulés. Mais ce n’est pas un motif suffisant pour chercher coûte que coûte à les "terminer". D’ailleurs, le peut-il vraiment ? Assurément pas !
Pour preuve, des décennies après son règne sans partage, la plupart des Tchadiens vivent toujours dans une pauvreté endémique, malgré les richesses pétrolières du pays. Cette pauvreté frappe même à la porte de la capitale Ndjaména où des quartiers ressemblent à de véritables "ghettos". En somme, le bilan même des trois mandats écoulés de Déby est mitigé. Mais revoilà le président tchadien parti encore pour cinq ans. Idriss Déby Itno doit cependant savoir qu’il y a un temps pour tout ; un temps pour bâtir, et un temps pour partir. Et plus de 4 mandats suffisent largement pour faire valoir ses droits à la retraite.
Boulkindi COULDIATI
Source: Le Pays
Le discours du Président Obama à Accra, Ghana!
Chacun devient Expert en politique et même des flics tortionnaires prétendent devenir un beau matin des soit disant «farouches Opposants politiques.» Récemment encore, ABBAS KAYANGAR, petit policier laissé dans le tas, se fait recruter de manière informelle comme Agent de l’A.N.S., la police politique du clan Deby Itno. Aussitôt reconverti en Espion aux mains sales et surtout pour sortir de sa misère des Cabarets du quartier Moursal, il commença à terroriser ses collègues et Chefs hiérarchiques du Commissariat Central de N’Djamena.
Connu pour son zèle de servir les « Zoulous » parents de Deby, il enrôla sa sœur ZARRA KAYANGAR pour traquer les filles et femmes tchadiennes dans les réceptions de «Paris-Vente» et « Vente à domicile» au quartier Moursal. Et le comble, c’est qu’il reconvertit
sa propre mère en Cuisinière Vendeuse de soupe aux Douaniers Bogo-Bogo du Pont NGuéli, pour lui permettre, elle aussi, de traquer des femmes et vendeuses de sucre en provenance du Cameroun et Nigéria.
Ayant trouvé cela payant et rentable, ABBAS KAYANGAR réussit à convaincre aussi sa grande sœur, Mariam Baba Dam pour abandonner son mari malade à New York, pour mener des activités d’Espionnage et suivre les Opposants de Deby à Cotonou et a Abidjan, en Afrique de l’Ouest. Cette Maman Cloutou et ancienne prostituée qui passait ses nuits blanches dans Bistros de Paris, au moment où nous étions réfugiés en France, a su profiter pour convaincre le Directeur Général de l’A.N.S. pour propulser son frère ABBAS KAYANGAR, comme Casque Bleu de l’ONU. Sauf une de ses petites sœurs, qui a résisté contre la dérive de misère de Abbas Kayangar. C’est dernière est digne et mérite qu’on ne cite son nom.
Apres avoir bien assumé sa mission en enlevant des Opposants de Deby en Afrique de l’Ouest et en les ramenant évanouis, grâce à la complicité de certains Officiers corrompus du Bénin et du Nigéria, Abbas Kayangar est récompense par l’envoi de son dossier avec
recommandation expresse pour son affectation au Service de Maintien de la Paix de l’ONU en Haiti.
Ayant fini son contrat, l’actuel D.G. de l’A.N.S. donne des instructions et un de nos Ambassadeurs pour lui renouveler son contrat. Et de peur d’être poursuivi par les parents de ses victimes, il opte pour l’exil au Canada. Sorti de sa misère noire des cabarets de Moursal, Abbas Kayangar tourna le dos même à toute sa famille. Son père choqué, se plongea dans le Argui (le Whisky traditionnel tchadien) jusqu'à sa mort fatale.
Ne pouvant plus retourner au Tchad pour répondre aux crimes et actes d’élimination physique des personnes connues, Abbas Kayangar joue au Perroquet en faisant croire à ceux qui ne le connaissent pas qu’il est le farouche Opposant politique de Deby. Au fait qu’est-ce ABBAS KAYANGAR connaît de la politique tchadienne? Et depuis quand est-il
devenu Opposant politique contre Idriss Deby qu’il a bien servi récemment à l’A.N.S ?
Faire le perroquet ne vous transforme pas en Expert politique, moins encore en Opposant.
Les Tchadiens ne sont pas dupes, ni naïfs comme vous le pensez. Tous les Zaghawa ne sont pas parents, ni du clan de Deby. Moins encore, ils ne sont pas des Soulards et ignares vagabonds comme vous. Ils ont des formations de niveaux élevés et ont acquis leur expérience professionnelle depuis les premières années de l’Indépendance du Tchad. Pour votre mémoire vide, ABBO NASSOUR, le premier Président de l’Assemblée Nationale du Tchad était un Zaghawa. Nous ne nous limitons pas au sal boulot de Flic tortionnaire comme vous. Vous ne connaissez pas les parents de Deby, alors vous la bouclez ou bien renseigner vous bien, sans nous faire le remplissage des Sites Internet par vos ridicules plagias. Les réels parents de Deby aujourd’hui, sont les Djimrangar Dadnadji, les Oudeingar, les Dangdet Laoubélé, les Haroun Kabadi, les Kassiré Coumakoye, etc..qui broutent là où on les attache et cela même en trahissant ou torturant leurs propres parents, comme vous l’aviez fait.
Cessez donc de faire le Perroquet, car cela ne vous transformera pas en Opposant politique au Tchad. En tant que Gendarme professionnel, je vous donnerai bientôt d’autres détails clairs et riches sur vos actions criminelles au Tchad, au Nigéria et Bénin. Continuez bien vos écrits et laissons poursuivre le débat démocratique sur le Tchad.
N’Djamena, le 10 février 2008
Ahmed Soghour Midalaye
Capitaine de la Gendarmerie
Email : Asoghourm@yahoo.fr
Tel-Cel : (235) 665-45 28
Ahmed Soghour Midalaye sent a message using the contact form at
http://www.tchadforum.com/contact.
Source: Lu sur le Blog de Makaila
N’imitons pas les prédateurs de la République et leurs complices dans leur mauvaise pratique. Ils font du mal à ce pays, à notre pays, à notre terre héréditaire. Le mal, les injustices, les assassinats et les tueries de toutes sortes s'installent chez nous jusque dans nos greniers et personne ne songe à prendre une action réfléchie pour stopper cela ! Souvent, un groupe des brebis galeuses incontrôlées, se croyant au dessus de la loi, tue un frère, un voisin pour lui voler son bétail, ses biens ou par simple méchanceté etc.. C'est cynique! C'est malheureux pour un peuple qui mérite mieux que cela. Nous, nous ne sommes pas de leur monde. Notre monde est la culture de la tolérance, de la paix, de la dignité humaine, de l’honnête. Nous gagnons notre pain à la sueur de notre front et non à la faveur du razzia.
Rdpl, Mieux vivre ensemble
Un engagement pour le Tchad
La passion de bâtir, le rêve de construire!
« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.