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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 14:11

2e20513a-7327-11df-9666-2627b1505534.jpgLies Hebbadj a été interpellé par la police, lundi, a Rezé, tandis que son domicile a été perquisitionné.  

Présenté mercredi matin au parquet, il devra se justifier sur une escroquerie qui pourrait porter sur des dizaines de milliers d'euros. 

Avec ses quatre compagnes et ses treize enfants (le dernier vient de naître en juin), Lies Hebbadj est soupçonné d'avoir frauduleusement perçu des dizaines de milliers d'euros de prestations sociales, selon une source proche de l'enquête. Mais il faudra attendre la fin de sa garde à vue et sa présentation au parquet, tôt mercredi matin, pour savoir quelles charges sont finalement retenues contre le commerçant de Nantes. Lies Hebbadj était apparu sous les feux des projecteurs lorsque sa compagne avait contesté une amende pour conduite en niqab, en avril dernier. Le ministre de l'Intérieur avait alors réclamé une enquête, le soupçonnant de «polygamie et de fraudes aux prestations sociales».

«Polygamie de fait»

Si la bigamie n'est pas établie juridiquement, les policiers ont bien constaté, au cours des six semaines d'enquête, une «polygamie de fait». Ses compagnes avaient toutes sollicité l'allocation de parent isolé et les aides au logement qui l'accompagnent. Elles avaient chacune un compte en banque à leur nom. Mais il semble qu'elles n'y accédaient pas. À l'inverse, il disposait des cartes bleues et de procurations pour effectuer des opérations financières principales, selon les éléments recueillis par les enquêteurs. Lies Hebbadj aurait ainsi bénéficié des ressources allouées à ses femmes, qu'il utilisait, semble-t-il, pour les entretenir, mais aussi pour son compte personnel.

Chacun aurait bénéficié de ce système. De plus, certaines compagnes ainsi que Lies Hebbadj auraient omis de déclarer de longs séjours à l'étranger, continuant à percevoir indûment des prestations.

Les perquisitions effectuées ces dernières 48 heures ont permis de saisir des relevés bancaires, des relevés de la Caisse nationale d'allocations familiales et de demandes indues de prestations qui semblent conforter les soupçons de fraudes et d'escroquerie (lorsque les prestations ont été obtenues sur la base de faux documents).

Cette organisation familiale se serait mise en place au cours des années 2000. Au départ, Lies Hebbadj avait reconnu les enfants de son épouse officielle, puis le premier conçu avec Sandrine Mouleres, la conductrice en niqab, mais pas les trois suivants qu'ils ont eus ensemble, ni ceux de ses autres compagnes.

Les enquêteurs ont également inspecté ses commerces. Un employé sans papiers mauritanien de son taxiphone, d'abord placé en garde à vue, a finalement été conduit mardi en centre de rétention en vue de son éloignement du territoire. Lies Hebbadj est soupçonné de travail dissimulé. Il aurait, par ailleurs, omis de déclarer certains employés à l'Urssaf.

Son avocat, Me Aziz Ramdani, dénonce un «acharnement politique sans précédent contre Lies Hebbadj». Tandis que l'avocat de la conductrice en niqab a fait savoir que le tribunal de police devrait statuer le 28 juin sur la validité de l'amende pour «conduite d'un véhicule dans des conditions ne permettant pas de manœuvrer aisément» qui avait mis le feu aux poudres.

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 12:41

Photo841La rébellion tchadienne créé la CoReNa                 

Commission de la Résistance Nationale Armée

 

Compte tenu des événements survenus à l’Est de la patrie, ces derniers temps, et en conformité avec les lignes directrices de leurs conceptions politiques, les chefs des mouvements armés suivants :

1-       Bachir Assamani (CNT) 

2-       Gal Mahamat Nouri (UFDD)

3-      Mahamat Ahmad Ishag (FUC)

4-      Capitaine Ismail moussa (FSR)

5-      Hamid Dirediga UFD/R

6-      Ahmat Aboukar Radama UPT

7-      Hassouna Djibrine Président par Intérim ( RAFAD)

8-      Yahya bechir (MDRT)

9-      Mahamat Nour Ousmane Abouzirega (CDR)

10-   Djibrine Assali Hamdallah (MOSANAT)

11-   Saleh Alim (MNR)

12-   Dr Djazouli Ouchar (UFCDR)

13-   Adam Aldjarami (UNDC)

14-   Adoum Hassane Issa (UNCT)

15-   Dr Albissaty Saleh Allazam (CAR)

16-   Djaafar MAhamat Abdallah (FSRF)

ont décidé de la création d’une structure qui aura pour mission :

-Coordination des activités des Mouvements sur les champs de batailles

-Harmonisation des points de vue sur les domaines politiques.

-représentation de l’ensemble de ces mouvements en tous lieux  et en toutes circonstances

Après débats, la dénomination suivante était retenue par les participants.

Commission de la Résistance Nationale Armée (CoReNA).

De même, un bureau pour la dite commission a été élu par consensus et se compose comme suit :

1-      Président : M Djibrine Assali Hamdallah

2-      Vice-président : M Bachir Assamani

3-      Deux rapporteurs: M Ousmane Abderahim Aldjidei,  Dr Hussein Ahmad Alhadj

4-      Porte-parole : Dr Albissaty Saleh Allazam

fait le 31 mars 10

Pour le CMRN

Le porte-parole

  Dr Albissaty saleh Allazam

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 22:42

Lyadish Ahmed

Petit guide-âne à l’usage des néo-colons

 
C’est avec une saine colère que je voudrais rappeler ici, à tous les néo-colons qui se sont arrogés le droit de substituer leurs désirs aux légitimes aspirations du peuple tchadiens, que malgré notre extrême pauvreté, nous sommes un peuple libre dont les droits et devoirs sont garantis par une Constitution qui n’est pas, jusqu’à preuve du contraire, une Constitution de second rang dans une quelconque hiérarchie des Constitutions d’Etats dont l’existence, si l’on parvient à la démontrer, n’en serait pas moins arbitraire.

 

Est-il besoin de rappeler que, depuis près de 20 ans, nous vivons dans une des dictatures les plus répressives au monde où le simple droit de manifester pour exprimer son mécontentement est dénié au peuple et où sévissent l’injustice qui affaiblit les plus vulnérables, la corruption qui plonge les plus pauvres dans le dénuement le plus total, les rendant incapables de se soigner lorsqu’ils sont malades ou simplement incapables de nourrir et d’éduquer convenablement leurs enfants ?

 

Alors de quel droit, à chaque fois que le peuple tchadien manifeste son légitime désir de changement, la France, par la voix de son étrange ministre des affaires étrangères (des affaires tchadiennes est certainement le terme approprié), se précipite-t-elle au Conseil de sécurité des Nations unies pour réclamer une condamnation de nos actions ? Dans le même ordre d’idée, de quel droit les Etats-Unis pensent-ils pouvoir donner des injonctions au peuple tchadien dans l’intention de l’obliger à composer avec un régime dont la politique est essentiellement fondée sur la répression, la corruption, les assassinats et la disparition forcée des opposants ?

 

Ce que feint d’ignorer l’étrange ministre français des affaires étrangères dont l’argument principal, pour défendre le régime de N’Djamena, se limite à invoquer un lugubre accord de coopération militaire entre la France et le Tchad (ou dans un registre plus paternaliste, la mise en œuvre de l’accord du 13 août 2007), c’est le droit que nous reconnaît notre Constitution de désobéir à tout régime politique au pouvoir qui, non seulement ne nous garantit plus la sécurité minimale pour nos libertés, nos biens et nos vies, mais surtout porte lui-même les atteintes les plus graves à notre intégrité physique et à nos droits fondamentaux de citoyens. Partant, c’est à un véritable « devoir de résister » que nous convie notre Constitution.

 

Si le choix de l’appellation « Union des Forces pour la Résistance » par les opposants armés est fortuit, il n’en demeure pas moins vrai qu’au-delà même des considérations politiciennes, notre Constitution proclame expressément, en son Préambule, « notre droit et notre devoir de résister et de désobéir à tout individu ou groupe d’individus, à tout corps d’Etat qui prendrait le pouvoir par la force ou l’exercerait en violation de la Constitution ».

 

Une lecture profane du texte conduirait certainement à opposer aux opposants armés cette disposition constitutionnelle dans la mesure où elle prohibe clairement l’accession à la magistrature suprême par les armes, de par sa référence à « la force ». Mais les juristes qui ont rédigé cette Constitution ont fait aussi leurs armes ailleurs qu’à Ardep-Djoumal. C’est où il faut rappeler à l’étrange ministre français des affaires étrangères que le même texte constitutionnel nous reconnaît « le droit » et (surtout) fait peser sur nous « le devoir » « de résister…  à tout individu ou groupe d’individus, à tout corps d’Etat… qui exercerait (le pouvoir) en violation de la… Constitution ».

 

Il est d’autant plus essentiel de souligner que l’expression « en violation de la présente Constitution » n’est pas qu’une mention théorique, car le préambule de la Constitution donne des indications précises sur ce qui caractérise sa violation. Ainsi, viole la Constitution « tout régime dont la politique se fonderait sur l’arbitraire, la dictature, l’injustice, la corruption, la concussion, le népotisme, le clanisme, le tribalisme, le confessionnalisme et la confiscation du pouvoir ». Or, qui oserait affirmer sans se ridiculiser que ce ne sont pas là les  caractéristiques fondamentales du régime de N’Djamena dont notre Constitution nous autorise à nous en débarrasser ?

 

Sauf à conférer abusivement aux accords des 13 août (entre le gouvernement et l’opposition démocratique) et 25 octobre 2007 (entre le gouvernement et l’opposition armée) ou encore au lugubre accord de coopération militaire (entre la France et le Tchad) une force normative supérieure à celle de la Constitution, il est difficile de nous convaincre de ce que notre « devoir de résister » s’inscrit dans l’illégalité.

 

« Le devoir de résister » est un droit de valeur constitutionnelle reconnu au peuple tchadien dans son ensemble et aucune forme particulière pour son exercice n’est assignée aux individus ou associations d’individus. Ainsi, nous appartient-il de définir nous-mêmes les moyens de résistance. Que cette résistance s’exerce par la voie des armes ou par une « coexistence pacifique », ce serait toujours en application stricte de la Constitution qui proclame « le devoir de résister ». Ce n’est donc ni à la France ni aux Etats-Unis de nous indiquer la voie à suivre. Si notre Constitution réaffirme « notre volonté de coopérer dans la paix et l’amitié avec les peuples » et que dans ce cadre nous pouvons suivre les judicieux conseils des pays amis pour régler un conflit intérieur par la voie de la négociation politique, il importe de souligner que cette même Constitution subordonne « la coopération et l’amitié » à un « respect mutuel » et au principe de la « non-ingérence ». Stop !

 

Voilà quelques principes essentiels rapidement rappelés et qui devraient, je l’espère, conduire à une interprétation plus mesurée de la seule « forme de résistance » qui reste aux Tchadiens, à savoir la lutte armée imposée par un régime politique dont les pratiques totalitaires ne nous permettent plus de vivre dignement dans notre propre pays. Le souci de préserver des vies humaines au Darfour dont se prévalent certains pays pour s’ingérer indirectement dans nos affaires intérieures ne doit pas occulter la dramatique situation dans laquelle vivent près de dix millions de Tchadiens.

 

Lyadish Ahmed

Paris, le 13 mai 2009

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 10:10

Intenses batailles dans l’est du Tchad - Le Monde

Loin des yeux, loin des villes, une bataille décisive est en cours au Tchad. Depuis quatre jours, des rebelles tchadiens de l'Union des forces de la résistance (UFR) déployaient leurs colonnes dans l'est du pays, après avoir quitté leurs bases arrière du Soudan voisin. Vendredi 8 mai, les forces gouvernementales, qui attendaient cette offensive depuis plusieurs mois, les affrontaient pour la deuxième journée consécutive.

La veille, la première confrontation a eu lieu non loin d'Am Dam, à une centaine de kilomètres au sud d'Abéché, la grande ville de l'Est tchadien. D'après une source rebelle jointe par téléphone satellite, lors d'une communication très brève pour "éviter les interceptions", elle a été "dure et violente". En trois vagues successives, 7000 à 8000 soldats loyalistes de l'armée nationale tchadienne (ANT) se sont lancés à l'attaque d'une colonne rebelle forte d'environ 4000 hommes. L'ANT avait reçu d'importants renforts matériels dans la perspective de cette opération.

Depuis la garnison de Mongo, verrou installé dans le centre du pays, l'ANT a fait route avec des orgues de Staline, des blindés et de l'artillerie de campagne. Avant l'attaque au sol, des hélicoptères d'attaque Mi-24 loyalistes, pilotés par des équipages étrangers, avaient bombardé les forces de l'UFR, très visibles dans cette région semi-aride malgré le mauvais temps.

Au bout de plusieurs heures, les combats ont cessé, mais leur violence est indéniable. "Les attaques ont été repoussées avec pas mal de casse. Mais ce n'est pas fini. Les combats ont repris depuis ce matin à 7heures", expliquait au téléphone, vendredi matin, Acheikh Ibn Oumar, représentant de l'UFR en Europe. Il ajoute que les attaques des soldats loyalistes, la veille, se sont brisées sur les positions rebelles et qu'ils se seraient en partie "repliés en désordre vers Abéché, Am Timan et Mongo", alors que "trois chars ont été pris, des centaines de véhicules Toyota détruits".

Les troupes gouvernementales ayant reçu des renforts, le second choc implique plus d'une dizaine de milliers d'hommes, fonçant à l'assaut à bord de pick-ups en cherchant la confrontation directe et ouvrant le feu au lance-roquettes sur des véhicules bourrés de munitions et d'essence. "Par rapport à nos traditions, ce n'est pas disproportionné", commente M.Ibn Oumar, ancien combattant des guerres tchadiennes.

L'issue de la bataille, encore incertaine, devrait déterminer si l'aventure rebelle est stoppée net ou se poursuit. "Ça passe ou ça casse", affirme une source proche de la rébellion. Selon un communiqué de l'ANT, l'UFR aurait perdu 125 hommes plus 152 prisonniers.

La France, soutien traditionnel du président tchadien Idriss Déby, a condamné l'attaque rebelle. Les Etats-Unis ont appelé le Soudan à "désarmer et démobiliser tous les rebelles tchadiens présents sur son territoire"

Jean-Philippe Rémy

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 16:22
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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 08:19

Adoum Hassan Issa: Je ne comprends pas la détonation de haine de Nadjibe Djetoude

 

A moins que je n’aie rien compris du dernier article de monsieur Joe AL Kongarena titré « sommes-nous victimes de nous-mêmes ou victimes des autres ? » publiés sur le site www.librafrique.com, les pensées et les jugements de monsieur Nadjibe Djetoude sont exactement et en tous points ce que monsieur Joe  a qualifiés d’archaïsme auquel nous devons nous débarrasser. Une petite précision, je ne tomberai dans son piège de querelles motivées par la haine ethnique. Je vous répertorie les points essentiels autour desquels monsieur Nadjibe a pondu son très haineux article contre tous les tchadiens du nord :

  • - Le Nord et le Sud du Tchad ne se comprendront jamais.
  • - nous sommes différents et ce n'est pas demain que nous allons vivre en paix ensemble.
  • - Nous n'allons pas continuer à vivre ensemble avec les gens paresseux.
  • - Pourquoi allons-nous continuer à vivre avec les gens qui font la honte du Tchad
  • - Nous voulons faire notre destin seuls
  • - je voudrais juste dire aux nordistes que les Sudistes feront sans vous
  • - Les Sudistes pensaient qu'avec le temps l'éducation allait rendre les nordistes utiles
  • - Non nous ne voulons plus qu'ils [les nordistes] changent

  Voila tous les arguments de l’haineux article de monsieur Nadjibe. C’est d’une telle nullité que comparée aux très pertinentes analyses de Joe sudiste comme lui. (je m’excuse si Joe ne voudrait qu’on parle de lui en des termes de sudiste mais c’est pour le besoin précis de réponse à Nadjibe et c’est dans ce contexte seulement. J’aurai pu dire tchadien tout court) A lire le papier de Nadjibe, on peut bien dire que tous les sudistes ne sont pas intelligents comme il le prétend. Je ne comprends pas la détonation de haine de Nadjibe Djetoude. Au vu du raisonnement de monsieur de Nadjib, je peux répondre avec certitude à monsieur Joe qui attend probablement une réponse à son interrogation : nous sommes victimes de nous-mêmes. 

Pourquoi nous ne débattons des sujets intéressants et qui peuvent nous avancer ? Et pourtant nous nous disons tous intellectuels ou très instruits ? Monsieur Albissaty évoquaient de sérieux problèmes au sein de la résistance nationale que personne n’a eu le courage de poser si on considérait la délicatesse de sa position. Au lieu de débattre profondément de ces problèmes, nous avons préféré parler de Mansour Abbas qui a rallié Deby et qui coule sa vie doucement à Ndjamena. Nos problèmes de désunions et de désorganisation ne nous importent pas plus. Un autre exemple : Au lieu de nous associer au débat sur l’histoire et l’esclavage prétendu entre le nord et le sud du Tchad lancé par Gagnon Djinta,  Enonch Djondang et autres pour tirer des leçons pour régler nos problèmes de cohabitation, nous avons préféré les querelles entre UFDD et UFCD.  Encore un exemple : aujourd’hui, Joe Al Kongarena relance la question du changement en mettant en évidence le fond héréditaire de nos pensées qui était digne des âges ancestraux et qu’il fallait trouver des idées pour l’améliorer. Il est allé jusqu’à employer des termes assez sévères pour  dire que des tchadiens  plus instruits que d’autres existent mais moins primates que d’autres n’existent pas. On insulte pour nous aménager à réagir, on ne réagit pas. Nous apporte des questions et des sujets très intéressants de débats, nous refusons le débat. Est-il vrai que nos idées soient totalement dominées par les résidus des temps primitifs (selon les termes de Joe) ?

Aujourd’hui, monsieur Nadjib a manqué tous les sujets en déversant sa nullité en parlant des nordistes et des sudistes en des termes de division.  


Il ya des tchadiens qui veulent provoquer le débat pour faire ressortir la vérité et il ya d’autres qui étouffent le débat par de basses querelles régionalistes. C’est très regrettable! Et souvent, c’est à ces querelles qu’il ya beaucoup de réactions. Allons-nous changer un jour ? Le changement que nous parlons n’est pas pour demain parce que nous avons de graves handicaps dans nos têtes et nos cœurs. Il faut arrêter cette mesquinerie et cette expression de carence le plus vite. On va lire pour apprendre et critiquer positivement dans le but de progresser. On ne vient pas sur la toile pour se soulager des haines accumulées ou pour faire la promotion du clanisme. Fournissons un peu d’effort pour être au dessus des primates. S’il vous plait.


Adoum Hassan Issa

la_voix_du_citoyen@yahoo.fr

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15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 10:38

Tchad: le 'Représentant de l'UFDD' en France a mordu à l'hameçon ...

Alwihda
 

 Une délégation tchadienne conduite par Ali Haroun, conseiller du président Deby, a séjourné du 7 au 15 août 2008 en France. Cette délégation a pour mission de prendre contact avec les Représentants des mouvements armés et les opposants résidant dans l'Hexagone en vue de "marchander" (moyennant finances) leurs défections éventuelles et obtenir leur ralliement au régime de N'Djamena.
 

Cette mission s'est avérée dans une large mesure comme un échec d'autant que la plupart des personnes contactées ont opposé une fin de non-recevoir aux sollicitations diverses des prétendus émissaires. Toutefois, quelques nécessiteux à l'instar de Mansour Abbas Mahamat n'ont pas traîné les pieds pour inféoder le cercle vénal. Longtemps considéré comme le Représentant de l'UFDD en France, l'homme a dû précipitamment tendre la bouche à l'hameçon dardé et s'est fait aussitôt prendre.
 

Le marché s'est avéré juté. Il l'est du moins pour celui qui ne s'est jamais attendu à une "opportunité" de cette nature. Le transfert de Mansour Abbas de l'UFDD au MPS a coûté tout de même la bagatelle de 8000 euros au locataire du palais rose. Ce qui ne représente rien du tout pour l'impresario de N'Djamena. Cette somme d'argent représente néanmoins une fortune aux yeux du récipiendaire qui, en la convertissant en francs CFA, se verrait bien en un petit millionnaire à N'Djamena. Et il se dira "avoir atteint son but".

Ce n'était pas prévu mais c'est mieux que rien.

A défaut de rentrer bredouille au Tchad, il a valu mieux à Ali Haroun d'avoir réussi à provoquer une prévarication, ne serait-ce que fort insignifiante, dans les rangs de l'UFDD. Aussi, il faut le dire, le chargé des missions du président tchadien peut se targuer bassement d'avoir "réussi" un pari, celui de quitter Paris ce vendredi 15 août 2008 avec, en sa compagnie, un Abbas qui va devoir rouler désormais à bas débit pour Idriss Deby.

 

Selon nos informations, Mansour Abbas Mahamat a déjà présenté sa lettre de démission aux membres de l'UFDD. Il devrait quitter Paris ce vendredi 15 août 2008 à 10h25 pour se rendre à N'Djamena via Douala. Une rencontre entre l'ex-Représentant de l'UFDD en France et le président tchadien est prévue sur place dans les jours à venir.

 

A suivre

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Présentation

  • : RDPL, Mieux Vivre-Ensemble
  • : Rassemblement Démocratique pour la Paix et les Libertés au Tchad. La passion de bâtir, le rêve de construire un Tchad nouveau!
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Young-black« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.

 

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