Il a annoncé que son pays fournira 100 millions de dollars canadiens (environ 84 millions de dollars américains) pour aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique.
L'aide canadienne sera notamment destiné à des pays de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique du Sud.
Le Premier ministre québécois, Jean Charest, co-hôte du sommet, a réaffirmé les engagements des pays francophones à mettre en valeur les quatre enjeux de l'OIF: démocratie et état de droit; gouvernance et solidarité économique; environnement; langue française.
Le premier forum Nord-Sud après l'éclatement de la crise financière a été fructueux, a indiqué M. Charest, citant le soutien des Nations Unies et de la Francophonie à la convocation d'urgence d'un sommet mondial sur la crise financière.
Il a souligné que la solution à la crise financière doit " tenir compte des besoins des pays en développement".
Le Premier ministre français François Fillon a mis l'accent sur la refondation du système financier, la réfléxion de la gouvernance économique, que prône ces dernières semaines le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy.
Pour le secrétaire général de l'OIF, Abdou Diouf, qui a pris part à plusieurs sommets de ce genre, le sommet de Québec est " véritablement exceptionnel".
Dans la Déclaration de Québec, les membres de l'OIF, comme le secrétaire général de l'ONU, ont apporté leur soutien "la tenue d'un sommet inernational consacré à la crise financière.
Ils se sont engagés à "participer activement au renforcement du système financier international afin de le rendre plus cohérent, et soutenir en particulier une réforme visant la transparence, la solidité bancaire, l'intégrité et l'amélioration de la gouvernance économique mondiale".
Exprimant leurs vives préoccutions devant la crise alimentaire, ils ont affirmé leur détermination à "travailler de façon concertée au sein des enceintes internationales compétentes", à " soutenir la mobilisation mondiale en faveur d'un partenariat mondial pour l'alimentation et l'agriculture", à "encourager une augmentation significative du soutien aux initiatives des pays en développement, notamment en Afrique".
Les membres de l'OIF ont promis aussi de "valoriser le statut et l'usage de la langue française dans les domaines économique, social, culturel, touristique et scientifiques".
A Québec, la langue française est devenue pour la première fois depuis la fondation de l'OIF, un thème à part entière d'un sommet de la Francophonie.
Au niveau de l'environnement, les membres de l'OIF se sont engagés à "coopérer pour que tous nos pays puissent mettre au point des politiques nationales en vue de réaliser, entre autres, l'objectif commun de réduire d'au moins 50% les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050".
En outre, la Francophonie ont promis de "renforcer les capacités des Etats francophones en matière de maintien de la paix ", et à "consolider l'Etat de droit en soutenant les institutions démocratiques".
Le 12e sommet de la Francophonie s'est ouvert vendredi en fin de l'après-midi dans le Centre des Congrès à Québec.
A l'issue des discussions, les participants au sommet de Québec a décidé d'admettre l'Arménie comme membre permanent, et la Thaïlande et la Lettonie à titre d'observateurs.