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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 20:14

qualification 1383614259« Plaidoyer en faveur des résistants tchadiens désarmés survivant au Soudan »

-Madame la Coordonnatrice et chère camarade

-Camarades membres  du CNCD

Nous avons l’honneur de  saisir votre jeune organisation pour vous  soumettre  le problème auquel sont confrontés depuis huit mois des milliers des combattants de la résistance survivant, après leur démobilisation,  en terre soudanaise afin de solliciter un peu plus d’ engagement de votre part pour  faire un plaidoyer en leur faveur auprès des ONG  et autres institutions internationales à caractère humanitaire ,  médico-humanitaire et droits de l’hommistes.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez nous de vous adresser nos vives et chaleureuses félicitations  pour  votre désignation aux commandes du CNCD,  lors de la conférence de l’opposition plurielle à Paris  afin de  poursuivre et  de faire renaitre sous  diverses formes la lutte contre la dictature abjecte du pouvoir du MPS.

Nous nous réjouissons  donc de la naissance de ce cadre de regroupement d’opposition plurielle  qui est par essence une nouvelle dynamique dans le combat que nous menons quotidiennement  .Nous ne cessons, pourtant de  mesurer   avec diligence l’énormité de votre mission qui nécessite également  la participation effective  et sans préjugés de tous les compatriotes  qui souhaiteraient voir le Tchad de demain correspondre  aux aspirations légitimes de son peuple.

Cependant, force est de souligner qu’au regard du degré d’engagement politique de chacun d’entre vous dans l’instance dirigeante du CNCD, vous méritez dignement la confiance qui est placée en vous. Soyez rassurés de notre soutien et de notre concours en toute circonstance. Nous ne saurions dès lors vous  souhaiter pleins succès dans votre immense mission tout en priant  le Seigneur de vous accompagner  dans la mise en chantier des recommandations issues des assises de Paris dans lesquelles une attention particulière fut accordée à la situation des combattants au Soudan.

Madame La Coordinatrice, Il y a dix huit mois que le Tchad et le Soudan ont rétabli leurs relations diplomatiques. L’opposition armée tchadienne qui dépendait exclusivement  de l’appui des autorités soudanaises  s’est vu payer un lourd tribut. Elle a perdu presque toute sa capacité d’action après le parachèvement de l’opération du désarmement en  octobre 2010.Toutes ses bases dans les localités frontalières soudanaises ont été déguerpies. Pendant cette période, les combattants de la résistance, excepté  leurs dirigeants politiques et certains chefs militaires, ne savaient pas le sort qui leur était réservé. Ils étaient brusqués et soumis à déposer les armes qu’ils gardaient depuis de nombreuses années. A l’exception d’un groupe qui s’est imposé à poursuivre la guérilla au prix d’énormes sacrifices, les autres étaient pris au dépourvu à cause de l’impréparation, du laxisme et du manque de courage politique de leurs semblants de dirigeants. Les  bases du nord ouest, nord est et du sud dans la vaste région du Darfour comportant un nombre important d’hommes et de matériels  ont été démobilisées sans coup férir. Les combattants ont donc le choix de rentrer au Tchad sans condition ou de rester au Soudan. La majorité écrasante d’entre eux ont  cependant décidé de ne pas renier leurs  convictions. Ils ont été embarqués à partir de l’aéroport de Fasher à destination de Khartoum pour être abandonnés plu tard à la merci de la nature. Ces combattants dont le nombre peut s’estimer à des milliers, sont éparpillés aujourd’hui  dans les différentes villes du nord Soudan. Certains, pour survivre, étaient obligés d’user de leurs muscles dans des chantiers d’exploitation artisanale de l’or avec tous les risques que ce genre de boulot occasionne. D’autres constituent une main-d’œuvre facile dans un pays où le chômage est assez frappant. Ce qui est écœurant c’est qu’ils ne sont protégés d’aucune couverture juridique et subissent des graves préjudices en matière du droit humanitaire. Des cas de décès  et de maladies sont récurrents et on serait tenté d’affirmer que même les champs de bataille, que nous avons connus pendant les dernières années,  avaient fait moins des victimes que  ces dures épreuves que nous vivons actuellement. Notre inquiétude  est aussi grande quand on sait que la majorité des combattants ne possèdent aucun papier d’identité, ce qui les rendrait vulnérables lorsque les soudanais commenceront, comme d’habitude, à  organiser des rafles pour enrôler tout bras valide dans leurs  diverses milices car l’imminence d’une guerre contre le Sud Soudan indépendant   à propos du différend de la région pétrolifère d’Abiyeï se profile à l’horizon. A Khartoum où résident également des  cadres  et chefs d’opposition, la galère est à son comble. En dehors de ceux qui se font passer pour des agents indicateurs de la sécurité soudanaise (œil et oreille de celle-ci) dans les rangs de la résistance  et qui en tirent lâchement profit, beaucoup sont réduits à la mendicité et devenus des «  sans domicile fixe ». Certains camarades se sont vu confisquer leur document de voyage et d’identité parce qu’ils ont osé jouir d’une liberté de circuler à l’intérieur de ce pays continent. A l’heure où nous sommes, une dizaine des résistants croupissent dans des cachots secrets sans contact avec le monde extérieur. Il en est de même pour le 1er vice président de l’UFR le colonel Adouma Hassaballah détenu depuis des longs mois à Addis Abeba dont on est sans nouvelles. Cependant, dès le départ, nous avons effectué des démarches auprès de la représentation du HCR à Khartoum pour statuer sur notre cas  mais il nous a été opposé un  non recevoir. Selon les responsables du HCR au Soudan, les dossiers émanant de la rébellion tchadienne ne sont pas à traiter sans qu’il n’y ait autorisation préalable des services de la sécurité soudanaise. Or, ces services qui refusent d’admettre de telles démarches font semblant d’ignorer que dans l’accord de normalisation des relations diplomatiques entre le Tchad et le Soudan du 15 janvier 2010(lequel accord a produit des effets dévastateurs pour la résistance nationale), il a été bien mentionné dans ses dispositions que « les deux pays signataires s’engagent à accorder le statut des réfugiés aux rebelles désarmés sur leurs territoires respectifs si ces derniers ne désirent pas rentrer chez eux ».

 Donc, apparemment la volonté affichée des autorités soudanaises consiste à :

- D’une part, contraindre  les opposants tchadiens par la faim et l’indigence  à être obligés de rentrer sans préalable chez eux.

-D’autre part, faire vivre les tchadiens dans cet état de misère permettrait aux soudanais de les manipuler à leur guise selon ce fameux adage qui dit: « affame ton chien pour qu’il te suive. »

Toute fois, une grande inquiétude nous parait plausible lorsqu’on regarde sérieusement la nature peu encline aux questions des droits de l’homme  de ce pays hôte qui , par le passé , avait entassé dans un cargo des rebelles érythréens vivant sous son sponsor   pour les expédier à leur gouvernement, juste après la réconciliation scellée entre Asmara et Khartoum. N’évoquons pas aussi les conditions d’arrestation du terroriste Carlos au Soudan ni celles dans lesquelles feu Ben Laden s’était enfui des bords du Nil  où  le fugitif avait à l’époque trouvé refuge. Tout est donc matière à enseignement !

Madame la Coordonnatrice, notre situation actuelle ne rime pas avec le silence observé par la plupart des directions politiques qui se réclament d’avoir une quelconque base parmi nous. Il y a une démission de leur part ! Nous trouvons donc injuste, irresponsable voire complice cette attitude de garder un mutisme  devant la gravité de la situation des combattants abandonnés à leur triste sort. Il est temps de réagir pour éviter un drame humain car il y a la vie des milliers de personnes en danger !

En nous adressant au CNCD qui est un cadre unitaire de l’opposition, nous souhaiterions qu’il prenne à bras le corps ce problème pour une solution globale et définitive. Nous lui lançons un cri d’alarme tout en l’invitant à :

- Agir pour la libération immédiate et sans condition des camarades détenus au Soudan ainsi que la clarification sur le sort du Colonel Adouma Hassaballah arrêté en Ethiopie ;

-Toucher le siège du Haut Commissariat aux Réfugiés à Genève dans l’optique de trouver un pays tiers pouvant accueillir les combattants de la résistance, si le Soudan s’obstinerait à n’accepter sur son sol comme réfugiés les résistants tchadiens ;

-Saisir toutes les chancelleries soudanaises en Europe pour exposer ce cas gravissime du droit humanitaire en démontrant le non respect voire la violation  des textes internationaux et autres engagements souscrits par le Soudan notamment la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Convention Internationale relative  au Statut des Réfugiés, les accords signés avec le Tchad dont celui du 15 janvier 2010 dans ses dispositions relatives à la question des rebelles désarmés etc. ;

-Informer et sensibiliser les ONG des Droits de l’Hommes, les Médico-Humanitaires et Humanitaires sur la question ;

-Mobiliser les médias, la blogosphère tchadienne  pour un plaidoyer en faveur des combattants de la résistance qui ne savent aujourd’hui à quel saint se vouer.

Madame la Coordonnatrice, malgré toutes ces rudes épreuves que subissent les résistants, rien n’altère le moral de chacun pour poursuivre avec courage et détermination la longue marche pour parvenir un jour à bout de la dictature dans notre pays.

Veuillez  recevoir nos fraternelles salutations et agréer notre haute considération.

 

AHMAT YACOUB ADAM

Combattant de la Résistance

 

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 19:41

2014-01-08T164025Z_1_APAEA071ABF00_RTROPTP_3_OFRWR-copie-1.JPGBANGUI/PARIS(Reuters)-Leprésident centrafricain par intérim Michel Djotodia présentera jeudi sa démission sous la pression de ses pairs africains afin de faciliter une sortie de crise, a-t-on appris mercredi auprès de sources à Bangui et Paris.


Son départ sera entériné lors d'une réunion au sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale convoquée à N'Djamena et annoncé au Tchad ou au retour de Michel Djotodia à Bangui, a-t-on ajouté. "C'est terminé pour lui maintenant", a déclaré un membre de l'entourage de Michel Djotodia. Un haut responsable de la diplomatie française a déclaré à Paris que le président tchadien Idriss Déby, jusqu'ici soutien du président centrafricain par intérim, avait lâché son protégé.


Après le renversement de François Bozizé en mars dernier, Michel Djotodia a progressivement perdu le contrôle des combattants de la Séléka, essentiellement musulmans, qu'il commandait et son maintien au pouvoir fait débat. Les exactions des Séléka ont conduit à l'émergence de milices chrétiennes baptisées anti-balaka, provoquant des affrontements interethniques qui ont incité la France à lancer l'opération Sangaris il y a un mois. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait évoqué la possibilité d'un départ de Michel Djotodia dans une interview publiée mercredi par Le Parisien. "Il est envisagé que les pays de la région (Afrique centrale) se réunissent jeudi pour prendre des décisions", a-t-il dit selon le texte validé par le Quai d'Orsay.


2014-01-08T164025Z 1 APAEA071ABF00 RTROPTP 3 OFRWR-CENTRAFRDJOTODIA PAS EN ODEUR DE SAINTETÉ À PARIS

De source diplomatique française, on souligne que Paris souhaite que le président par intérim quitte le pouvoir le plus vite possible pour faciliter une sortie de crise. "Djotodia et nous, ce n'est pas une histoire d'amour. Plus vite il partira, mieux on se portera", déclare ce diplomate. Un mois après le début de l'opération Sangaris, Laurent Fabius refuse de parler d'enlisement malgré les tensions qui subsistent et un drame humanitaire. "La situation est difficile mais on ne doit certainement pas parler d'enlisement. Que se serait-il passé si nous n'étions pas intervenus ? Probablement, dix fois, cinquante fois plus de victimes !", estime-t-il dans l'interview. "Des problèmes existent, la situation politique n'est pas stabilisée, mais l'objectif doit être maintenu : désarmer impartialement, rétablir la sécurité, faciliter l'aide humanitaire, préparer la transition politique. Personne ne pouvait penser qu'en un mois tout serait réglé."


Prié de dire si la France allait renforcer son contingent de 1.600 hommes présents en Centrafrique, le chef de la diplomatie française explique que les Français n'ont pas "vocation à (se)substituer" aux 6.000 soldats africains de la Misca.


Avec Paul-Marin Ngoupana, édité par Yves Clarisse

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 09:34

arton30640-15a78Au-delà de savoir s’il faut ou pas maintenir cette tradition qui me semble personnellement dépassée du défilé du 14 Juillet (je n’ai pas changé d’avis depuis un édito de 2008 intitulé « Et si on supprimait le défilé militaire du 14 Juillet ? », écrit alors que l’un des invités du défilé n’était autre que Bachar el-Assad...), celui de ce dimanche pose plusieurs questions.

Placé sous le signe de l’Afrique, ce défilé 2013 est évidemment marqué par l’intervention française au Mali, au début de l’année, qui a permis à Bamako de reconquérir le Nord-Mali qui était tombé aux mains de djihadistes.

La triple illusion

Mais en faisant défiler sur les Champs-Elysées les troupes de plusieurs pays africains ayant participé à l’opération, et en y associant les Européens qui y ont contribué, la France fait vivre une triple illusion :

  • celle d’une action multinationale au Mali là où ce fut d’abord une intervention française (et tchadienne, voir le point suivant) s’efforçant de se transformer en action collective, politiquement plus facile à gérer et moins suspecte de relents de Françafrique ;
  • 27647036_p.jpgcelle d’un front commun pour le droit et la liberté, mais qui occulte mal l’absence d’Etat de droit dans le pays qui a le plus contribué militairement après la France : le Tchad d’Idriss Déby. Pendant que les troupes tchadiennes défilent sur les Champs, un juge d’instruction français enquête sur la disparition d’un célèbre opposant, Ibni Oumar Mahamat Saleh, en 2008, sous le règne du même Idriss Déby ;
  • celle d’une Europe de la défense, illustrée par la présence d’avions allemands dans le ciel de Paris dimanche, alors que la participation allemande à cette intervention s’est faite avec retard, très modestement, et aux antipodes de ce que pouvait espérer la France.

Contradictions françaises

François Hollande est évidemment parfaitement conscient de ces questions qui planent sur le défilé de ce dimanche, sans pour autant gâcher la fête.

012092011091321000000chiracobocopapa.jpgMais, faute d’alternative, et sans doute aussi faute d’anticipation, la France de 2013 vit avec ces contradictions.

François Hollande tente de relancer une politique africaine de la France, laissée en jachère depuis plus d’une décennie et toujours plombée par les héritages de la Françafrique, incarnés par des hommes comme Ali Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo Brazzaville), Paul Biya (Cameroun), Blaise Compaoré (Burkina Faso...), etc.

Il y avait assurément d’autres moyens de signifier le regain d’intérêt pour ce continent auquel une partie de l’avenir de la France et de l’Europe est sans doute liée, que de faire défiler sur les Champs-Elysées des troupes dont la mission première est de défendre des régimes plutôt que des valeurs.

Où est l’Europe de la défense ?

Mais la principale contradiction est européenne. L’affaire du Mali est de ce point de vue tristement exemplaire.

Les Européens (à l’exception des Britanniques, comme toujours en matière de défense) ont considéré le Mali comme une affaire française et pas un intérêt de sécurité commun, et n’ont fourni une aide en logistique et en formation que sous la pression de Paris.

C’est dire la distance qui existe entre Européens sur la définition des menaces et des missions communes, si une crise dans le Sahel n’est pas perçue comme pouvant avoir des répercussions sur le continent européen.

Et pourtant, s’il est un sujet où la mise en commun des moyens ferait sens, c’est bien sur la défense à l’heure des budgets en berne, et donc de la réduction des ressources nationales mises au service des armées.

Or, après vingt ans de discussions, d’espoirs déçus, de plans sur la comète, l’Europe de la défense n’existe pas, malgré la mal nommée Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et quelques symboles comme la brigade franco-allemande et quelques coopérations avec la Grande Bretagne.

Célébration en trompe l’œil

images.jpgPire, avec le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan, décision de Nicolas Sarkozy confortée par François Hollande après un rapport paradoxal d’Hubert Védrine, l’urgence n’apparaît plus à personne. Sauf sans doute aux militaires qui voient leurs budgets fondre.

Dans un discours en mai dernier, François Hollande a souhaité « une nouvelle étape de l’Europe de la défense », notamment lors d’un sommet consacré à cette question en décembre prochain. Mais qui peut croire que les 28 sont aujourd’hui à même de franchir une telle étape alors qu’ils ont perdu le ressort de leur cohésion, en particulier sur les questions économiques et sociales autrement plus urgentes ?

Faute de mouvement sur les deux « fronts », celui de la clarification de la politique africaine, et celui de l’Europe de la défense, le défilé du 14 juillet 2013 risque fort de rester un moment de célébration en trompe l’œil cachant mal des fragilités immenses. Pire, des renoncements là où il y a l’apparence d’une volonté martiale.

 

Rue89

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 08:08

couple-homo-pedophiles.jpg

Dans le film « Rosemary’s Baby » (1968), du sulfureux Roman Polanski, une secte satanique jette son dévolu sur une jeune femme afin qu’elle porte l’enfant du Diable. 45 ans après, d’une façon détournée mais peut-être encore plus immonde que dans le film, le Diable fait homme a choisi une mère porteuse afin qu’elle accouche d’un être soumis à la perversion.

Le petit garçon a été mis au monde dans un but unique : être le jouet sexuel d’un couple gay !

En 2013, le Mal personnifié s’appelle donc Peter Truong et Mark Newton. Leur histoire, relevée dans la presse anglo-saxonne par le site Fdesouche ce mardi, est un condensé de notre modernité délirante. En 2005, après trois ans de recherches, ce « sympathique » couple gay australien s’offre un délicieux cadeau de Noël : pour 8.000 dollars, une femme russe leur mettra au monde un enfant avec le sperme d’un des deux amoureux. Ils ne parlent pas sa langue, mais un traducteur assurera le bon déroulement du deal. C’est si romantique ! Grâce à la Gestation pour autrui (GPA), grâce au fric, ils seront enfin papas !

Le nourrisson tout mignon n’aura donc pas la chance de dormir dans les bras d’une maman. Mais le pire est à venir. Dès « les premiers jours », selon le Sydney Morning Herald, les effroyables caresses, les ignominies les plus glauques commencent. L’enfant a atterri en plein milieu de l’enfer. Ses premières années de vie ne furent alors qu’un long cauchemar et, voyageant à travers le monde, y compris en France, ses parents 1 et 2 l’offrirent aux orgies d’au moins huit autres pédophiles. Devenue une pitoyable poupée de chair, le garçonnet était même filmé quand les monstres le souillaient des nuits entières. On le sait car les vidéos furent distribuées sur les réseaux pédogay…

La « famille » infernale vivait à Los Angeles. D’après les policiers, le gosse transformé en sex-toy avait subi un tel lavage de cerveau qu’il pensait que sa vie d’esclave sexuel était tout à fait normale. Repéré en 2011 puis arrêté, le couple homo protesta : « On nous stigmatise à cause de notre orientation sexuelle ! » Un an auparavant, dans un article affreusement politiquement correct titré « Deux papas sont mieux qu’un seul » (ABC Far North Queensland), le couple était présenté comme un modèle d’amour par un journaliste progressiste. Répondant à l’interviewer, Mark Newton avouait, goguenard : « On sait qu’on ne pourra éviter le soupçon de pédophilie… mais nous sommes une famille comme les autres ! »

 

Les flics ont bien fait leur boulot. L’enfant ou ce qu’il en reste a été confié à une famille d’accueil. Mark a pris 40 ans de taule. Son compagnon attend le verdict. Ne vous étonnez pas si nos médias officiels ne touchent pas un mot de cette affaire. Dans le contexte actuel, ce serait, disons… mal, très mal venu ! Vous avez le droit de ne pas croire au Diable. Mais lui croit en vous…

Source: Boulevard Voltaire (www.bvoltaire.fr)

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 00:52

ed842a85d536010f418177f6ea4ce2bc.jpgEn Côte d’Ivoire et au Ghana, certaines prostituées n’hésitent pas à vendre le sperme de leurs clients à des marabouts qui l’utilisent alors pour des rituels. Le liquide séminal aurait certaines propriétés vertueuses et permettrait, par exemple, de bâtir un empire financier, d’obtenir une promotion sociale, ou encore de consolider une relation conjugale.

 

Le sperme serait-il devenu un bon moyen de gagner de l’argent ? La vente de sperme prendrait de l’ampleur en Côte d’Ivoire et au Ghana. Selon les informations du site Koaci.com, certaines prostituées déroberaient le liquide séminal contenu dans les préservatifs de leurs clients pour le vendre à des marabouts qui s’en serviraient alors pour des rituels. Avec ces pratiques, certains espèrent bâtir un empire financier, d’autres obtenir une promotion sociale, ou encore consolider leurs relations avec leur bien-aimée.

Du sperme vendu 10 000 Fcfa 

Ces travailleuses du sexe vendraient le sperme ainsi récolté environ 10 000 Fcfa, soit 15 euros par préservatif. Mais cette situation peut se révéler dangereuse pour leurs clients qui n’ont aucune idée de l’utilisation faite de leur sperme. Selon une prostituée, un de ses clients est tombé gravement malade après qu’elle ait vendu son liquide séminal à un marabout. Malgré tous les soins hospitaliers, il n’a pas pu se rétablir.

D’après une travailleuse de charme, ces pratiques existeraient depuis quelques années à Abidjan. « L’année dernière, un Nigérien m’a approchée pour que je lui livre le sperme de mes clients moyennant une forte somme d’argent. Face à mon refus, il m’a rassurée en me disant que c’était simplement pour faire fructifier son commerce. Mais j’ai refusé cette demande qui est à mon sens immorale », raconte-t-elle.

« Nous n’avons jamais eu de proposition d’achat de sperme » 

arton25818-8d44a.jpgLes gérants d’hôtels à Abidjan ont toutefois démenti ces informations, affirmant que cette pratique n’existe pas. « Généralement, les clients ne laissent pas traîner les capotes utilisées, ils les font couler dans la cuvette des toilettes. Nous n’avons jamais eu de proposition d’achat de sperme dans notre hôtel », a assuré l’un d’entre eux. 
Même son de cloche pour celui-ci : « Je suis gérant d’hôtel depuis plus de dix ans. Jamais une telle proposition, aussi indécente que diabolique, ne m’a été faite. D’ailleurs, c’est une règle chez nous d’éviter de toucher aux préservatifs usagés et abandonnés dans les chambres, à cause des maladies ».

Même si ces derniers mettent en cause la véracité des propos de ces prostituées vendeuses de sperme, le débat reste entier.

 

Source : afrik.com

 

 

 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 11:49
273611_687357496_6144083_n.jpgLe protégé du président tchadien, l' ancien gouverneur de Maidougouri au Nigeria résidant au Tchad, Ali Modu Cherrif est accusé de complicité avec le groupe Terroriste Bokoharam. En Effet, la police vient d'arrêter l'un chefs de ce groupe chez lui à Maidougouri au Nigeria. Nous attendons les explications... http://t.co/ABgDNG9B #nigeria
Abdelkerim Yacoub Koundougoumi
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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 10:32

 

« Le 4 août 1983, le cours de l’histoire changeait subitement en Haute-Volta. Un coup d’État renversait le Conseil de salut du peuple (CSP), que dirigeait le médecin-commandant Jean-Baptiste Ouedraogo, et instaurait un régime révolutionnaire. »

 

Media France Inter continents, RFI (Document 840722).

 

540289 10150920122714642 329115514641 9671519 727762666 nVoila comment, très sommairement, on peut planter le décor. Il est environ 21 h dans la capitale, lorsque, quelques minutes après la fin du discours prononcé par le chef de l’État à l’occasion de la Fête nationale prévue pour le lendemain, 5 août, éclatent les explosions brèves et les crépitements qui, quelques instants, laissent croire à un improbable feu d’artifice. Mais l’écho des rafales, venant de points stratégiques aisément repérables (la Gendarmerie, le « Camp Guillaume », la maison de « Jean-Baptiste », la Radio...) ont tôt fait de lever le doute : ce n’est pas un feu d’artifice pour le 5 août. Non. « Ils » sont venus. On s’y attendait, mais, comme pour le retour du maître, on ne savait ni le jour ni l’heure... Eh bien, ça y était.

Et chacun, bien sûr, de bondir alors sur son récepteur-radio. Car tout le monde sait bien, en pareille circonstance et on commençait à en avoir l’expérience que c’est un des objectifs principaux à atteindre, à la fois moyen et baromètre événementiel, outil indispensable de contrôle de la situation. On annonce son intrusion, on s’impose, on a gagné, toute résistance est inutile...

 

Et en effet, quelques minutes plus tard, la voix du nouveau vainqueur — que tout le monde connaît bien — un peu essoufflée, surexcitée, se fait entendre pour annoncer « le » message historique : une fois encore, l’armée a dû « faire son devoir » et prendre les choses en mains.

Ce message est le début d’un déferlement. Dans les heures et les jours qui suivent, on assiste à une véritable débauche de slogans, de mots d’ordre, de discours et de chants. Ressassés, du matin au soir, en toute occasion, sur les ondes, à la télévision, dans les meetings, ils structurent un nouveau langage, pour une politique neuve ; un langage révolutionnaire ou, du moins, ainsi baptisé. Ponctuation lancinante, leitmotiv mille fois répété, refrain braillard de « mettez-vous bien ça dans la tête », l’heure est venue, comme déjà ailleurs en Afrique auparavant, des proclamations de masse scandées en choeur, des véhémentes condamnations collectives, des féroces anathèmes publics.

 

Il faut avoir entendu des dizaines de fois « Gloire... au peuple ! Honneur... au peuple ! Pouvoir... au peuple ! » et sa suite, scandée de percussions ; ou bien « La patrie ou la mort ! Nous vaincrons ! » et les innombrables « L’impérialisme ? A bas ! Le colonialisme ? A bas ! Les fonctionnaires pourris, les douaniers pourris ? A bas ! » etc., pour mesurer combien ces litanies, comme une incantation multiforme au changement contre les vieux démons, ont pu remplir, par la voix des ondes, l’espace sonore du pays  et particulièrement de sa capitale après le 4 août : Il faut avoir entendu les discours retentissants, percutants, spectaculairement imagés, parfois maladroits, de Thomas Sankara, pour saisir à quel point l’outil du discours, du langage, se veut une arme de choc pour le nouveau régime.

 

Dans un premier temps, tout cela a revêtu un aspect vaguement pittoresque, « folklorique » et, quoique lassant, bon enfant tout de même. D’autant que l’ancien Premier ministre avait eu l’occasion de produire, par le passé, quelques morceaux de bravoure dans les discours que, disait-on, il improvisait, et de se tailler une certaine réputation en ce domaine... aussi bien d’ailleurs pour ses réussites que pour ses échecs. Bien sûr, certaines mesures quelque peu inquiétantes se profilaient, telle la création immédiate des CDR (Comités de défense de la révolution), et la distribution d’armes à ces volontaires que l’on savait être, dans bien des cas, des individus peu recommandables ; telle encore la liquidation sommaire, camouflée en tentative d’évasion, de certains militaires opposants. Les discours, malgré tout, c’était autre chose. Ils ne tuaient pas, eux, et la politique voltaïque avait de précieuses et anciennes traditions de démocratie. De quoi rassurer.

 

Mais il fallait être naïf, ou manquer d’information historique et méconnaître ce qui s’était passé ailleurs sur le continent, pour ne pas comprendre que le discours n’était qu’une étape dans la stratégie destinée à assurer la mainmise du nouveau pouvoir sur l’ensemble de l’appareil d’information et de communication public, en s’immiscant en outre dans la communication privée. Ainsi, au fil des mois, se mettait en place un certain nombre de mesures dont la conjonction était d’autant plus significative que venaient s’y greffer des événements pour le moins troublants : restructuration et reprise en main de l’hebdomadaire Carrefour africain début 1984 ; _création d’un quotidien gouvernemental, Sidwaya (« La vérité est venue ») et attribution du monopole de la distribution des informations à la Direction de la publicité et à l’Agence voltaïque de presse en avril de la même année ; incendie, en juin 1984, des bureaux du journal indépendant L’Observateur. Toujours en ce mois d’avril, d’ailleurs, à l’occasion des ordonnances accordant le monopole de la distribution du service des agences internationales de presse à l’AVP, le gouvernement déclarait vouloir « s’assurer le contrôle exclusif de la publicité et de l’information sur l’étendue du territoire national ».

 

De même, dans les rapports au sein des administrations et autres lieux de travail, fut imposée une modification des codes et des rites sociaux et l’instauration de comportements uniformisés, répétitifs, qui apparaissent comme un véritable conditionnement permanent : obligation de s’appeler mutuellement « Camarade », à tout moment et quel que soit le rang respectif des interlocuteurs ; la même interpellation étant de rigueur même dans la rue. Aux anciennes formules de politesse en vigueur pour toute correspondance est substituée le slogan officiel du nouveau régime : « La patrie ou la mort, nous vaincrons. » Et l’on est théoriquement tenu, dans les réunions publiques, meetings et autres rencontres, de clamer en choeur, avec enthousiasme, en réponse aux dénonciations de l’impérialisme, du colonialisme, du néo-colonialisme, de la réaction : « A bas ! » et autres invectives variées.

Tout cela, d’ailleurs, ne manque pas de rappeler des situations. Observées ailleurs au sud du Sahara et constitue un ensemble de démarches désormais classiques : modification des noms des individus et du pays, dans le cadre de l’authenticité, adoption de vêtements « autorisés », changement d’hymne national et de drapeaux (au prix d’une affligeante uniformité de symboles et de couleurs), usage d’un langage stéréotypé et d’autant plus creux et mensonger qu’il se veut virulent, etc.

 

Dans le cadre de cette stratégie globale de contrôle de l’information et de la communication, c’est précisément le phénomène du langage qui retient l’attention, en particulier l’aspect le plus courant et quotidien du discours oral, véhiculé par les médias le plus largement possible et amplifié par la télévision et surtout la radio nationales. Laissons de côté la presse qui, à elle seule, mérite une longue analyse. Lieu du double langage, de l’allusion voilée, des attaques sous-entendues et dont le sens n’est accessible qu’aux initiés de l’histoire politique du pays, elle constitue un objet d’étude très révélateur pour qui en possède les clés. Restons-en plus modestement à une approche, toute limitée qu’elle soit, de la réception des slogans et des différentes formes de réaction que ceux-ci suscitent. Et essayons, dans le même temps, d’y trouver une ou des interprétations possibles à la lumière des derniers développements de la situation, et des faits dont la réalité quotidienne vient de servir de contrepoint au verbe.

Le changement du 4 août s’est accompagné, répétons-le, d’une vague sans précédent de discours, slogans, mots d’ordre ou banderoles tendues dans les rues. Dans de telles circonstances, le destinataire collectif de ces messages ne reste pas passif. Il se produit un phénomène d’appropriation, de distanciation, destiné à permettre de prendre un certain recul, et qui est une forme de défense face à une propagande agressive dans sa répétition, sa permanence, son didactisme pesant et surtout son caractère omniprésent, imposé, incontournable. Le phénomène d’appropriation se réalise à travers l’humour, qui reprend et transforme l’objet du langage, le manipule, afin de le rendre plus acceptable, d’en créer un usage plus libre, plus autonome, et de rendre le conditionnement moins pesant. Dans cette démarche, deux champs principaux d’application sont à distinguer : d’une part les discours (surtout ceux de Thomas Sankara) ; d’autre part, les slogans.

 

Les discours de « Tom » sont connus depuis longtemps déjà. Est-ce par mimétisme des « grands de la contestation » (Sékou Touré, Fidel Castro...) ou à cause d’une verve naturelle qui, dans les meilleures conditions, génère un certain charisme, l’homme use et parfois abuse de diatribes que l’on prétend improvisées. Il surprend, frappe, amuse, ne laisse pas indifférent. Ses armes ? D’abord l’invective « originale » : ainsi, ses ennemis politiques sont-ils des « margouillats », des « crapauds », des « rats voleurs », des « caméléons équilibristes » (belle définition de l’opportunisme !), des « musaraignes », voire des « araignées » ; de même qualifie-t-il les éléments nuisibles de la société ou prétendus tels de « véreux » ou de « pourris ». Il peut également utiliser un argot populiste accessible à tous, comme la célèbre dénonciation « La magouille ? A bas ! ». Enfin (et seule une étude détaillée des enregistrements radiotélévisés pourrait en faire le tour), il cultive l’art de la métaphore et de l’image surprenante, destinées à frapper les esprits. La révolution, par exemple, devient un « car » qu’il faut ou qu’il aurait fallu  prendre à temps, faute de quoi on s’essouffle, sans y parvenir, à essayer de la/le rattraper. Du fait de leur conviction insuffisante, certains ne « sont qu’à moitié assis » dans le car, d’autres « sont déjà tombés du car », d’autres encore ne vont pas tarder à le faire. Ailleurs, les « camarades-compatriotes » qui s’opposent à la révolution « n’ont pas de place au Burkina... Ou alors, dessous... ». C’est-à-dire une fois morts et enterrés. Le tout accompagné de gestes expressifs. Ou encore, les instituteurs grévistes dégagés en avril 1984 ont intérêt à ne pas faire de remous lors de la rentrée que l’on fera sans eux, car on n’hésitera pas à leur appliquer le dernier chatiment... « et le bois est cher cette année » (pour les cercueils). Ailleurs encore, la société est comme un « dinosaure » qui doit évoluer ou périr. Le langage est imagé, virulent, l’éloquence parfois mordante, sciemment mise en scène.

Ce sont ces images, ces métaphores qui seront, dans un premier temps, reprises et réutilisées quotidiennement dans le langage courant. Au travail, en famille, entre amis, on sera menacé de « tomber .du car » si on continue à ne pas être « sérieux » ; la même mise en garde poussera « l’accusé » à répliquer qu’il est « bien assis » ; on entendra condamner par jeu les « collègues pourris », les « parents pourris », les « tontons pourris », les « enfants pourris », ou bien encore quelque objet, ou fruit, abîmé sera « véreux » ou « pourri » et jeté « à bas » !

D’une manière générale, ces expressions font fortune (du moins auprès de ceux qui pratiquent le français avec assez de maîtrise) et sont reprises en plaisantant en privé, voire en public, dans un groupe restreint. Les enfants, même très jeunes, répètent ces formules, voire certains gestes point levé ou doigt vengeur  dans les circonstances les plus diverses.

 

Dans la même veine, d’autres orateurs politiques s’essaieront à ce type de discours, rarement avec la même réussite ou la même facilité, mais avec parfois quelques trouvailles qui seront, une fois encore, récupérées et répétées pendant un temps, comme un écho qui s’éteint peu à peu. C’est, par exemple, à la fin d’un meeting tenu à Bobo-Dioulasso, au cours duquel on avait copieusement maudit tous les « pourris » possibles et imaginables, et où, pour conclure, l’orateur proposa de rassembler tous ceux que l’on avait pu oublier, de tous les enfermer dans le même sac, et « le sac pourri ? A bas ! ».

Les slogans, quant à eux, connaissent un sort semblable. Il est difficile de les dissocier complètement des discours, qui en sont un vecteur important, ou le lieu où ils sont exprimés en premier, et dans la mesure où ils les ponctuent systématiquement. Mais ils sont également utilisés isolés, car omniprésents, ils sont d’autant plus difficiles à supporter, et par conséquent largement détournés de leur fonction initiale. A cet égard, l’un des slogans les plus manipulés est le fameux « La patrie ou la mort ! Nous vaincrons ! D. Toutes les variantes en sont explorées, afin d’en rendre la constante présence moins pesante. Ainsi entendra-t-on, outre toutes les variations possibles sur le thème « la patrie ou... l’amour », « la patrie ou la mort... nous verrons... ou nous viendrons » : dans le premier cas, il est clairement sous-entendu que la perspective de la mort, même pour la patrie (ou plus sûrement, pour le régime) est refusée, alors que dans le second,, allusion est clairement faite aux opposants exilés à l’étranger, préférant, ou simplement rêvant, d’un « contrecoup ». Autre variation possible enfin : « A partir de la mort... nous verrons », variation venant cette fois de la part de ceux qui estiment qu’ils n’ont plus rien à perdre et, partant, s’affirment prêts aux actions les plus désespérées.

On ira même, plus tard, jusqu’à élaborer des variations commentées qui vont plus loin que le simple humour. Ainsi, à Bobo-Dioulasso, prétend-on que les gens disent : « La patrie ou la mort ? Ici, on a la patrie, ça nous suffit ! » ; ou bien on entreprend de restituer la trilogie : « La Patrie, c’est Bobo : la mort, c’est Ouaga ; et nous vaincrons, c’est Pô » (où étaient basés les para-commandos qui ont mené l’intervention du 4 août), avec une allusion aux contradictions qui divisent l’armée et opposent les responsables au sein même du CNR, ce que personne n’ignore.

 

Le même « traitement » est appliqué au couplet introductif qui, désormais, précède chaque édition du journal parlé, sur un rythme traditionnel de tam-tams :

« Gloire au peuple, pouvoir au peuple, honneur au peuple au génie créateur libéré.

Le peuple de Haute-Volta est capable de construire, seul et de ses mains, les fondements matériels de son avenir.

C’est pourquoi notre combat quotidien Vise à débarrasser notre peuple de ceux qui l’ont toujours écrasé, exploité, méprisé, baillonné. Malheur à ceux qui baillonnent leur peuple ! »

Cette dernière phrase, qui avait fait sensation, est d’ailleurs une citation de Thomas Sankara, au moment de sa démission du poste de secrétaire d’État à l’Information du CMRPN. Reprise d’un air entendu, elle vise cette fois le CNR.

 

Est également repris le premier vers du couplet « Gloire au peuple, honneur au peuple, pouvoir au peuple » qui devient « Gloire au peul, honneur au peul, pouvoir au peul ». La plaisanterie est à la fois ironie, car paradoxale par rapport à la vision qu’on a souvent de ce groupe au Burkina, et allusion aux origines familiales du président du CNR (à la fois peul et mossi). Plus profondément, on peut y déceler également une allusion quelque peu morbide au sort de ces éleveurs durement frappés par la sécheresse et dont on doute fort que le nouveau pouvoir améliore le sort plus que ceux qui l’ont précédé. Dans la même veine, on raconte (perfidement) qu’à Dori  dans le Nord du pays où les populations peul sont plus nombreuses  les gens ont été très flattés de la répétition de la formule, comprise comme ci-dessus, disant qu’à Ouaga, il y avait enfin un gouvernement bien ; jusqu’au jour où ils ont appris qu’on allait leur demander de construire la route Ouaga-Dori, qui est, pour le moment, l’un des projets les plus difficiles à réaliser.

 

Le « génie créateur libéré » fait également l’objet de plaisanteries. On l’utilise pour flétrir une maladresse quelconque. C’est alors « le génie créateur libéré » qui se manifeste ou qui est tellement libéré qu’on ne le contrôle plus. Le changement de nom du pays et de ses habitants a suscité le même type de réactions. Le Burkina-Faso devient « Burkina-façon », ou « Burkina-facho » ; les Burkinabé, des « Burkina-bêtes », « Burkina-beufs , ou « Burkinabêê ».

Le français n’a d’ailleurs pas le monopole de ce type d’humour, les langues nationales s’y prêtant parfois. Ainsi la formule « L’impérialisme... A bas ! », « Le colonialisme... A bas ! », deviennent, soit par incompréhension, soit par malice : « L’impérialisme... Awa ! », « Le colonialisme... Awa ! » (qui veut dire « il vient », « il arrive »). Le titre du quotidien gouvernemental Sidwaya, qui veut dire « La vérité est arrivée », est transformé en Zirwaya, dont la structure, fort opportunément parallèle, signifie « Le mensonge est arrivé ».

 

Dans un premier temps, on a pu percevoir, dans la facilité avec laquelle se diffusaient les plaisanteries, le reflet d’une société accoutumée à une certaine forme de liberté d’expression, où les thèmes politiques étaient assez largement discutés. Et qui donc ne prend pas d’abord au tragique une situation qui n’a pas encore donné sa pleine mesure. Mais ces quelques exemples, qui ne sont qu’illustra-tifs, permettent aussi de déceler une autre dimension, qui va au-delà de celle d’humour, de distanciation et d’appropriation. C’est celle de l’ironie voulue, critique, la dérision de la désillusion, l’amertume, voire une forme d’opposition. La répétition des slogans déformés, des formules manipulées et détournées de leur fonction première, plus qu’un jeu, devient une forme de résistance à l’embrigadement, une arme offensive, voire une contre-propagande, une démarche politique. On peut y lire l’esquisse d’un contreprojet, plus ou moins conscient ou formalisé, mais qui révèle une prise de position. Et ce d’autant plus qu’avec le temps, suffisamment d’éléments précis sont intervenus pour marquer le décalage entre le discours et le réel.

 

Il n’est d’ailleurs pas certain que ces plaisanteries aient toujours été volontairement faites comme telles. Dans certains cas, elles ont éventuellement pu être créées, ou du moins propagées et soulignées, dans le but plus ou moins avoué de faire ressortir les contradictions du régime et les difficultés auxquelles se heurte cette forme de propagande. Et ces difficultés sont multiples. Hormis celles qui viennent du récepteur, dans la volonté de se préserver de ce discours, il en est d’autres qui proviennent du discours lui-même. Comme, par exemple, la langue utilisée. Cet aspect linguistique n’est d’ailleurs pas le moindre paradoxe d’une proclamation et d’une revendication de liberté culturelle, sociale et économique qui se fait dans une langue étrangère, justement celle dont on veut se libérer ; et malgré la volonté des autorités, il n’est pas près d’être résolu.

 

Le problème de la réception du message en français est certain, que se soit au niveau de la perception, comme à celui de la compréhension. Au plan de la perception, « awa » (il vient), est certainement plus immédiatement interprétable que « A bas ! ». De même, la formule « au poteau ! » qui a été utilisée pour condamner les mauvais fonctionnaires, douaniers, enseignants, citoyens, a pu être entendue « poto-poto » (qui désigne la boue d’argile), car c’est ce phénomène qui a un sens dans la vie courante pour les non-francophones (et ils représentent environ 90 °h de la population).

 

Au plan de la compréhension, on rencontre des difficultés à trouver des équivalents linguistiques précis à des termes tels que « impérialisme », « féodalité », « bourgeoisie », « réaction », « colonialisme » ou « néo-colonialisme », etc., qui sont traduits approximativement ou par périphrases, voire conservés tels quels. C’est par exemple le cas de « réactionnaire », entendu ou répété tant bien que mal (« rikshoner ») et dont on perçoit principalement qu’il s’agit de l’équivalent d’une insulte grave, et plus encore d’un qualificatif qu’il est dangereux de se voir attribuer par les temps qui courent. Bien sûr, on peut toujours expliquer. Mais c’est une tache longue et difficile, face à une réalité qui est complexe et contradictoire comme, par exemple, le fait que l’on condamne le colon, l’impérialiste (« Nansara » : le Blanc), mais que se soit le même parfois qui dispense les secours en cas de catastrophe. Et justement, proclamer et affirmer n’est pas expliquer, même si cet effort est supposé fait ailleurs. C’est pourquoi, il semble que le discours officiel n’ait pas beaucoup d’écho dans les campagnes, qui sont atteintes avec moins d’intensité et sont confrontées à des réalités que la parole ne peut, masquer.

 

Le journal Sidwaya lui-même (avec Carrefour africain) n’échappe pas à cette contradiction, puisque, « quotidien de mobilisation du peuple », il est rédigé en français, alors que les lecteurs francophones ne forment qu’une infime minorité de la population, essentiellement urbaine. Pour le moment, il paraît matériellement difficile d’échapper à cette situation, malgré les efforts qui sont faits pour y remédier : discours des responsables, création d’une presse de soutien des CDR et d’une presse rurale en langue(s) nationale(s) ; il est également difficile d’y échapper même pour les autres forces politiques ou sociales  syndicats, partis (même interdits) et groupements divers dont l’expression se fait aussi en français.

 

D’autres domaines d’expression ont également été investis, avec plus ou moins de bonheur, produisant encore des paradoxes parfois saisissants, tels que la forme se retrouve dans certains cas en contradiction frappante avec le contenu. Ainsi en est-il par exemple, de ce chant de gloire aux révolutionnaires, voulant bouter « l’impérialisme principalement français » hors du pays, sur l’air des Gars de la Marine, produit culturel. on ne peut plus français, justement ; ou du chant des CDR sur le très célèbre rythme pseudo-antillais Célimène... ou encore de l’utilisation du liwaga  chant traditionnel improvisé célébrant entre autres choses la gloire des chefs de la féodalité, et reprenant, comme une formule magique incompréhensible, « la patari ou la moré »... pour « faire plaisir au Chef »... lequel combat avec véhémence la féodalité ; ou, enfin, de la semaine culturelle de Gaoua, au cours de laquelle est exaltée la culture nationale authentique... dans un poème écrit en français.

 

Laissant de côté ces paradoxes, propres à toute communication dans les sociétés très segmentées de l’Afrique subsaharienne, nous nous contenterons de faire quelques remarques à propos de cet effort de propagande déployé par le CNR.

Pour commencer, il est permis de douter que ce langage abuse vraiment les groupes auxquels il s’adresse. Tout d’abord, dans le cas qui nous préoccupe, il n’est pas accessible à la majorité de la population. La presse écrite et les médias audio-visuels, dès lors qu’ils s’expriment en français, ne peuvent être compris que par une petite minorité lettrée, même s’il est possible de restituer certains fragments du discours dans les langues nationales. Telles quelles, les émissions « idéologiques » diffusées à la radio et à la télévision sont inaudibles, tant par leur forme que par leur contenu, pour la majorité des auditeurs. Et l’on peut se demander par quel étrange irréalisme le régime peut laisser passer une expression telle qu’il semble ne s’adresser qu’à lui-même. Hors la capitale, il est probable que les débats soulevés ne paraissent que fort lointains à la population, et que toute l’agitation politique de Ouagadougou demeure relativement incomprise.

Restent les structures qui sont partout en contact avec les populations, et d’abord les CDR. Leur pouvoir les rend menaçants et il n’est pas certain que leur effort d’explication (de « formation idéologique ») soit plus significatif que les abus de pouvoir, tracasseries et intimidations auxquels ils se livrent.

 

Enfin, la suite des événements est parlante d’elle-même. Elle a montré que la révolution, au-delà des mots, n’est pas une plaisanterie. Les dégagements et suspensions arbitraires ou disproportionnés (pour « manque de conviction révolutionnaire » ou « propos subversifs ») fondés sur la délation et couvrant tous les prétextes, les licenciements en masse (cas des instituteurs en avril 1984), les arrestations et détentions non motivées, les intimidations, les agressions contre les syndicalistes (à l’occasion du 1er mai 1985, par exemple), les perquisitions, les poursuites dont ils sont l’objet, le refus du dialogue avec les diverses forces sociales qui n’émaneraient pas du CDR, sans compter les petites affaires de corruption qui continuent d’avoir cours, sont connus de la population, tout autant que le discours officiel porteur d’une vision des choses radicalement différente. Mais la possibilité de réponse reste limitée. Et les interlocuteurs qui peuvent se permettre de plaisanter, et qui estiment encore pouvoir le faire, se recrutent parmi ceux qui maîtrisent le discours avec ses allusions, ses subtilités, ses significations profondes et les querelles qu’il recouvre, et qui sont capables de l’interpréter à la lumière des faits. Ce discours, en fin de compte, peut-il s’adresser, tel quel, à d’autres que ceux-là, et ceux qui le produisent peuvent-ils se faire des illusions sur sa portée réelle, alors que les difficultés politiques et économiques s’avèrent plus... parlantes ? Ne se met-il pas lui-même en scène, en se retournant sur lui-même, pour complaire à son propre émetteur ?

 

Il en est probablement de ce langage comme des mesures spectaculaires qui ont été prises pour frapper l’opinion publique : par leurs conséquences, elles suscitent plus d’exaspération que de crédulité.

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 15:47

 

Youssouf-Togoi.png Enfin ! La vérité sur la disparition tragique de Youssouf TOGOIMI, chef du MDJT, groupe de rébellion opérant dans le nord du Tchad, serait sortie de la bouche d’un homme clé du régime de Kadhafi ; Abdallah Senoussi, désormais, aux mains des autorités libyennes ouvre les portes de l’enfer du régime de Kadhafi.

Rappel des circonstances de la disparition de Youssouf Togoïmi :

C’était aout 2002 lors d’une opération militaire contre les forces de Deby, que le véhicule dans lequel se trouvait Youssouf Togoimi sauta sur une mine télécommandée à distance. Il eut les deux jambes fracturées. Kadhafi lui envoya un émissaire pour l’évacuer sur la Libye pour des soins. L’initiative jugée suspecte par une partie de son entourage, remporta, toutefois, l’adhésion du principal concerné qui y voyait une volonté de Kadhafi de reprendre la main en vue d’une négociation future avec le régime de Deby.

De ce voyage en Libye, Youssouf Togoimi ne revint plus jamais. Plâtré et en voie de guérison complète, il se rendit à l’hôpital ce 24 septembre 2002  pour le déplâtrage de ses deux jambes. Introduit dans la salle, deux heures plus tard, un médecin libyen informa ses accompagnateurs de son brusque décès. Ces derniers demandèrent à voir le corps mais refus catégorique des autorités libyennes. De même, lorsque les membres de son Mouvement réclamèrent le corps pour organiser les funérailles, le même refus ferme leur fut opposé.

Aucune nouvelle du disparu depuis ces longues années, bien que toutes les ONG furent démarchées par les membres de son Mouvement. La FIDH, Amnesty International, etc…  n’ont pas voulu prêter oreille ; pire Sidiki KABA alors président de la FIDH avait même demandé à sa secrétaire de ne plus accepter des rendez- vous pour ces gens là ! On connaît leurs accointances avec Kadhafi.

Récemment à la chute de Kadhafi, l’espoir renaît et plusieurs démarches ont été initiées en direction des nouvelles autorités libyennes, soit par des membres de la communauté Toubou en Libye,  soit par des initiatives d’autres personnes.

Dans un premier temps, ces autorités ont été très étonnées de n’avoir aucune information, pas de témoignages, pas de documents de sa présence dans les liens de détention. On a supposé qu’il pouvait être dans les zones non encore libérées. Pas de traces de son décès sur les registres à l’hôpital où on l’avait déplâtré. Puis toujours rien, Youssouf Togoimi n’était nulle part. Le mystère continua…

Un fait nouveau important se produisit : L’extradition d’Abdallah  Senoussi de la Mauritanie vers la Libye.

Depuis bientôt un mois, Abdallah Senoussi est interrogé sur de nombreux dossiers, à la fois de politique interne mais aussi internationale, par les autorités libyennes. La communauté Toubou en Libye a posé la question, entre autres affaires primordiales : La disparition de Youssouf Togoïmi. Le patron des services de renseignements de KHADAFI a fait les révélations suivantes selon des sources proches  du dossier :

« M. Youssouf Togoïmi ne voulait pas faire la paix avec Idriss Deby. A partir de l’hôpital, il a été confié aux émissaires de Deby, par Moussa KOUSSA (Directeur des services extérieurs) :

M. Adoum TOGOI, numéro 2 du mouvement  était d'accord et Abderraman MOUSSA  avec 2 autres émissaires de Deby, par avion spécial, l’ont remis à Idriss Deby, 4 jours après. Après quoi, M Adoum TOGOI a signé l'accord de ralliement à Idriss Deby et tout est rentré dans l'ordre.»

Youssouf  Togoïmi  aurait été liquidé comme tant d’autres  après qu’on l’ait livré comme un vulgaire paquet. Indiquons que c’est à la suite d’un accord entre les deux pays signé devant Kadhafi que M. Abbas Koti avait accepté de rentrer au Tchad. Ce fut un piège immonde puisqu’il fut mitraillé en plein jour dès qu’il arriva à Ndjamena… Lire la suite sur Zoomtchad.

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 12:29

I Sans titreLa representation du Rdpl en ALLemagne a tenu une reunion  au domicile de monsieur oumar manu a berlin sous la direction du representant du rdpl en allemagne,le camarade AHMAT idriss.

Cette reunion avait pour but de voir les tennants et aboutissants de la conference –Debat que le rdpl va organiser ici a Berlin bientot.dans le cadre de son implantation en allemagne et sa volonte douverture vers les autres forces politiques dans la lutte constante afin de mettre fin au regime dictatorial et sanguinaire de idriss deby au tchad.

Ainsi donc plusieurs cadre de lopposistion dautre pays tels que le senegal,le congo –brazaville et surtout le secretaire general de lassociation ATTA-HARMONIE: une associaition tchadienne basee a munich et qui lutte contre la discrimination,la corruption des autorites diplomatiques installees en allemagne et oeuvre pour le bien -etre entre les tchadiens resident en allemagne:

Dr ing. Hassaballah Gueledi: cadre tchadien ,ingenieur en ponts et chaussees,secretaire general de ATTA-Harmonie( association tchadienne pour le travail et lavancement du tchad) BASEE A MUNICH.

Dr APAKENA DIEME : representant des cadres universitaires du MFDC en Allemagne

H. MAYOUNGI BAKONGO EMIL,opposant congolais resident  en Belgique.

Ainsi  que les membres de la cellule rdpl  en allemagne:

Oumar manu

Ousman ali youssouf,resident a mans-france

Abdramane yacoub,resident au Luxembourg-belgique

Hassan saleh youssouf,eisenhuttenstadt

SALIF DJASNAY  FAKIR;EISENHUTTENSTADT

DJIBRINE ALLAMINE ISSA;EISENHUTTENDSTADT

Martangar gonyolar;resident liege

Djassou kalbousou jean,hambourg

Alain djoual esaie,munich

Okormi  ahmet saleh,kassel

Apres la presentation de nos invites et amis,le camarade Ahmat idriss ouvre la séance en transmettant les sinceres salutations du president du rdpl le camarade Michelot Yogogombaye.

A NOS ILLUSTRES INVITES.

Le camarade ahmat idriss  REPRESENTANT DU RDPL EN ALLEMAGNE son allocution apresente le parti et explique la vision politique du rdpl et son projet dorganiser une conference –debat  politique  ici en  allemagne a laquelle seront convie plusieurs parti politique doppossition tchadiens exile en  Europe dans le but dunir nos forces et de surpasser nos differences pour une lute commune et efficace pour sortir le peuple tchadien du marasme dans lequel il vit sous le joug du regime deby en ce moment.

Le camarade AHMAT IDRISS a exhorte tous les membres du rdpl a une vigilance totale vis a vis des compatriotes usurpateurs medisants souvent  sans courage ni conviction a la solde du regime de ndjamena   et  a une confiance  sans faille aux valeurs que defend le rdpl dans sa recherché de paix et de mieux- vivre- ensemble pour la construction dun tchad nouveau,sans haine ni  esprit de concupissance et recherchant toujours le bien etre de tous pour une paix durable

Ainsi donc nos inivtes nous ont fait part de leur experiences tres avisees quand lorganisation dune conference de telle envergure et nous ont oriente par leurs conseils digne de grands frères pour que cela soit une reussite.

La representation a pris acte de ses conseils et en referera a la commission executive du rdpl pour donner suite a toutes ses considerations.

Le responsible des affaires economiques le camarade oumar manu nous a fait part de son experience personnelle quand la persecurtion dont il a ete victime de la part de lambassade du tchad qui a expressement delivrer un laisser passer a la police allemande pour le faire debarquer au tchad .

Mettant ainsi sa vie en danger.

La representation remercie tous les tchadiens de france,de la belgique, ses relations internationales  et toutes la peine que le camarade michelot yogogombaye sest donnee pour  apporte un grand secours afin de faire echouer toutes ses manoeuvres basses et antipatriotes .Le tchad a besoin de tous ses fils pour son future ou quils soient.

Le secretaire general de ATTA-HARMONIE,le Dr.ing Hassaballah nous a assure du combat que mene son association pour denoncer ces derives de la part de nos representant diplomatiques et promet egalement detendre son organisation jusquaux confins de BRANDENBOURG-BERLIN.

Son organisation promet de mener des actions futures a munich,hambourg et a Karsruhe pour sensibiliser les autorites allemandes sur ces agissements .Et entend communiqué avec le ministre des affaire etrangeres du tchad et lui faire part des preoccupations des tchadiens residents en allemagne car lambassade ne se preoccupe que des compatriots residents a berlin.

Les membres de la cellule rdpl dallemagne ont transmit leurs doleances  a travers le camarade ahamt idriss  au president excutif du rdpl le camarade Michelot Yogogombaye

Pour lobtention des cartes de membres,louverture dun compte bancaire au nom du rdpl ici en allemagne.

Le camarade oumar manu a accepte de mettre a la dispossition de la celulle un bureau a son domicile.

Le camarade Ahmat idriss a salue ce geste de vive voix et a promit de transmettre cette marquee de fidelite au camarade Michelot Yogogombaye.

Prenant la parole,

Le camarade oumar manu a remercie toutes les personnes presentes a cette reunion   et a souhaiter un bon retablissement au camarade AHMAT IDRISS . 

 Un  petit aperitif a ete offert pour cloturer  la reunion avec le dernier mot du

 camarade AHMAT idriss pour une cloture digne de nos invites.

Fait a berlin le 13 septembre 2012

SECRETAIRE DE SÉANCE

OUMAR MANU

 REPRESENTANT DU RDPL EN ALLEMAGNE

Ahmat idriss

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 10:49

 francois-hollande-bilan-100-jours-reactions-ump-jmayrault.jpgMême en vacances, la classe politique n’a pas attendu pour donner ses premières conclusions sur le bilan des 100 jours de François Hollande à l'Elysée. 100 jours donc seulement depuis son élection le 6 mai dernier et François Hollande est vivement attaqué par l’opposition sur son approche des questions d’économie et de sécurité. Le « Best of ».

 

La classe politique a vivement réagi au premier bilan de François Hollande. Photo : Jmayrault/Flickr / cc

100 jours depuis l'élection de François Hollande et déjà un premeir bilan. Voilà de quoi agiter la classe politique même en vacances. Plus de trois mois après l’élection du président socialiste à la tête de l’Etat, l’opposition est montée au créneau pour dénoncer ce qu'elle considère comme l’inaction du gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

L’UMP condamne l’antisarkozysme

Au micro d’Europe 1, le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé a dénoncé, mardi 14 août, la « haine antisarkozyste » des premiers mois de mandat du Président.

En terme d’économie, Jean-François Copé a soulevé « qu’aucunes mesures pour renforcer la compétitivité des entreprises, relocaliser les activités en France » n’avaient été enclenchées. « C’est tout l’inverse : on augmente les impôts des gens et on alourdit les charges des entreprises, » a estimé Jean-François Copé.

Côté sécurité, Le secrétaire général de l’UMP ne mâche pas ses mots et dénonce un « laxisme à tous les étages ». « Madame Taubira annonce clairement qu’elle ne construira pas de places de prison » et qu’elle « supprime les tribunaux correctionnels pour les mineurs délinquants multirécidivistes, » a-t-il déclaré.

Son rival dans la course à la présidence de l’UMP, François Fillon a quant à lui estimé que François Hollande avait préféré « de beaucoup son image à la recherche de résultats ».

Du « blitzkrieg » à la « capitulation »

Même constat pour le député Luc Chatel, interrogé sur I>Télé. « Je me souviens que François Hollande, pendant la campagne, nous avait promis un blitzkrieg. La vérité, c'est que trois mois après, on a plutôt le sentiment d'une capitulation. Capitulation face aux promesses de campagne qui ne sont pas tenues, capitulation face à la situation économique [...] et puis capitulation face à la situation internationale. »

Luc Chatel rappelle aussi le manque d’action du gouvernement pour régler le problème de la hausse du prix du carburant.

C’est sur Twitter que le député-maire de Nice, Christian Estrosi s’est exprimé sur son analyse des 100 premiers jours de François Hollande. « Après 100 jours de François #Hollande on aura appris une chose : maintenant signifie plus tard #100jours #essence #syrie #cumuldesmandats ».

 

Thierry Mariani est également revenu sur les projets de la Garde des sceaux au micro de BFM TV. Christiane Taubira « qui commence à nous expliquer qu'il faut absolument que les prisons soient moins remplies, que les petites peines ne soient pas exécutées de la même manière, qu'il faut une plus grande tolérance. Quand je vois par exemple ce qui est en train de se passer à Amiens, je me dis que le message du gouvernement à l'heure actuelle n'est pas très clair, » estime le député des Français de l’étranger.

Côté opposition, le député Frédéric Lefèvre semble être le seul à vouloir rester prudent. Il a tenu à reconnaître « l’attitude réaliste » du président concernant les urgences européennes de ce début de mandat.

Défense du bilan à gauche

Moins de réactions à gauche. Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, interrogé sur France Info, est venu au secours du chef de l’Etat expliquant, « il ne faut pas confondre l'action de l'Etat, l'action d'un président de la République ou d'un gouvernement avec l'agitation. »

Très attaquée, Christiane Taubira a également répliqué sur son blog : « Chaque fois qu'un acte mettra en lumière, de façon rigoureuse, l'impasse de leur politique passée, ils feront diversion par des cris et anathèmes. Ils ne supportent pas l'idée de notre efficacité. »

Quant au ministre de l’Economie et des Finances, très attaqué également sur le bilan économique de François Hollande, il s’est montré confiant sur Europe 1. « Le changement a déjà eu lieu. Le changement a été considérable. On se tourne vers l'exemplarité de l'Etat, vers le redressement des comptes de l'Etat et vers la justice que nous devons à nos concitoyens. »

 

 

Source: http://www.jolpress.com/

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