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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 11:12

RDPL-LOGO-copie-1.jpg

Le Rassemblement Démocratique pour la Paix et les Libertés au Tchad (RDPL) informe ses membres, sympathisant/es et à toute personne intéressée que le blog d’informations du RDPL http://rdpl.over-blog.com peut se lire, dès aujourd’hui, en versions arabe et anglaise en plus de la version française.

 

La traduction du blog en arabe et en anglais vient ansi combler joiyeusement le vide qui nous a fait tort depuis le debut de notre mise en ligne, à savoir mettre à disposition de nos lecteurs et lectrices les informations que nous publions dans les deux langues officielles du Tchad (Français & arabe). L’anglais étant choisi de part son caractère international.

 

La rédaction du blog tient d’ores et déjà à s’excuser de nombreuses erreurs, fautes et autres faiblesses sémantiques que ses lecteurs pourront, sans aucun doute, relever dans nos traductions. Nous en sommes conscients et ne cesserons jamais de faire chaque jour un peu plus d’effort afin d’améliorer la qualité de nos traductions, et nous nous réjouissons de vous voir nombreux consulter votre blog préféré.

 

Rdpl, Mieux vivre ensemble

Un engagement pour le Tchad

La passion de bâtir, le rêve de construire !

 

 

 

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 13:52

DOCU0014Abderaman alias Yoga, un féru du MPS et toujours en campagne pour le MPS en toute saison a ete assassiné a la sortie du palais de justice de N'Djamena. Fondateur du mouvement Jeunesse Bronze du MPS, avec pignon sur rue et un Extravagant étalage pour la cause du MPS, Yoga fait les porte a porte chez tous les responsables du MPS pour récolter des sous et animer sa fondation. Devenu très connu, il a des entrées chez tous les caciques du parti de Deby.
Il y a quelques années, il agitait plusieurs dizaines de drapeaux devant son bureau de rue de 50 m, puis s'installa au rond-point Cessbann avant de se redéployer vers rue de 40m. Des badauds et des enfants fréquentent la cour de son "bureau" alimenté par un harcèlement des responsables du MPS. Son comportement frise le griottisme et intervient souvent a la Teletchad pour se faire écouter et clamer son appartenance au MPS.
Devenu trop connu, il prend de l'ascension sur son entourage et aurait fini par exfiltrer les femmes d'autrui. Son assassinat serait lié a la réaction d'un homme cocu qui ne supporterait pas le comportement de Yoga. Il fut mortellement poignardé le 05 juin au palais de justice de N'Djamena.
Pourquoi l'homme trompé le tua de la sorte en se rendant justice? Abdraman avait-il corrompu les juges? C'est fort possible dans le Tchad de nos jours.
Le mordu du MPS, aderaman Yoga ira chanter son MPS MAA Noukhalou auprès de Gazonga dans l'au-delà, dans un coin de l'enfer.
Quand même paix a son âme!!

dépêche de: Bechir Mbodou
Depuis N'Djamena

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 18:18

- 18H42 - Renforts - Des colonnes de véhicules militaires se dirigent vers Ras Lanouf, dans l'est de la Libye, pour prêter main forte aux rebelles qui rencontrent une résistance inattendue des forces loyalistes les empêchant d'avancer vers Syrte. Ils viennent de Brega, quelque 80 km plus à l'est.

photo 1288560478385-1-018H10 - Réunion sur les avoirs gelés - Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira mercredi à 19H00 GMT pour discuter d'une proposition américaine de déblocage des avoirs libyens gelés.

18H00 - Armes de destruction massives - Selon le Pentagone, les stocks d'armes de destruction massive, dont plus de dix tonnes de gaz moutarde, sont "sécurisés" en Libye. Toutefois, un arsenal de plusieurs centaines de lance-roquettes constitue un motif d'inquiétude.

17H09 - Relâchés - La trentaine de journalistes qui étaient retenus à l'hôtel Rixos, à Tripoli, annoncent avoir été relâchés. Ils ont pu quitter vers 17H00 (15H00 GMT) l'établissement d'où ils étaient empêchés de sortir depuis dimanche par les forces loyalistes à Mouammar Kadhafi.

17H06 - Reconnaissance du Tchad - Le Tchad reconnaît le CNT comme seule autorité légitime du peuple libyen.

16H20 - Défection bis - L'ambassadeur de Libye au Zimbabwe fait à son tour défection. Il a brûlé des portraits de Mouammar Kadhafi et remplacé son drapeau vert par celui de la rébellion. "Nous représentons ici le peuple libyen, et non Kadhafi, a-t-il lancé. Je ne suis pas l'ambassadeur de Kadhafi!".

16H00 - Catastrophe' - "Le régime de Mouammar Kadhafi ne sera pas fini tant qu'il ne sera pas capturé vivant ou mort", affirme le président du CNT Moustapha Abdlejalil. "Son comportement nous fait redouter une catastrophe", ajoute-t-il, sans plus de précision.

15H32 - 1,7 MILLION DE DOLLARS OFFERT POUR MOUAMMAR KADHAFI, MORT OU VIF. Cette somme est proposée par des hommes d'affaires libyens et le CNT soutient cette initiative.

15H10 - Résistance - Les rebelles font face à une résistance inattendue des forces loyalistes à Ben Jawad, dans l'est de la Libye, ce qui gêne leur progression vers le fief kadhafiste de Syrte. "Nous sommes surpris, nous croyions qu'ils se rendraient après la chute du QG" de Mouammar Kadhafi à Tripoli, explique le commandant militaire de la rébellion pour le front Est, Fawzi Boukatif.

kadhafidebyme14H18 - Ralliement - Jusqu'alors fidèle au régime de Mouammar Kadhafi, l'ambassadeur de Libye à Sarajevo, Salem Finnir, se rallie à la rébellion. "J'annonce ma loyauté" au CNT, affirme M. Finnir.

13H40 - Ténacité - Nicolas Sarkozy se réjouit que la "ténacité" des forces alliées ait "payé" en Libye. "Désormais la politique de la France dans les pays du Proche-Orient et du Maghreb (est) claire et (porte) ses fruits, cette politique c'est que les tyrannies n'ont plus d'avenir face aux aspirations démocratiques des peuples", a dit le président, cité par la porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse.

13H31 - "Prêt à servir" - L'héritier du trône de l'ex-royaume de Libye, Mohammed al-Senoussi, 49 ans, en exil depuis 23 ans, est "prêt à servir" son pays, si le peuple le désire.

13H29 - Asile - Le Nicaragua serait prêt à accorder l'asile à Mouammar Kadhafi. Son président Daniel Ortega s'est lié d'amitié avec le colonel Kadhafi dans les années 80 et, depuis le début de la rébellion, il a exprimé à plusieurs reprises son soutien leader libyen.

13H24 - Débloquer les avoirs gelés - La France se joint aux efforts en cours à l'ONU pour que le CNT puisse disposer des ressources financières gelées par les résolutions du Conseil de sécurité. "Nous travaillons actuellement à cette fin", déclare Bernard Valero, porte-parole du Quai d'Orsay. Londres se joint aussi à ces efforts.

13H01 - Manoeuvre - Des combats nourris font rage dans le quartier de Bab al-Aziziya d'où s'élève une épaisse fumée, constate sur place un journaliste de l'AFP. Les combats s'étendent au quartier voisin d'Abou Slim d'où les rebelles reculent. Des combattants indiquent toutefois procéder à une manoeuvre pour tenter de prendre les pro-Kadhafi à revers.

12H46 - Jibril en Turquie - Ankara annonce la venue jeudi à Istanbul du numéro deux de la rébellion libyenne, Mahmoud Jibril, où il participera à une réunion des diplomates des pays membres du Groupe de contact pour examiner la situation en Libye.

12H42 - Actifs gelés - Le Royaume-Uni se joint aux efforts visant à faire adopter une résolution à l'ONU afin de débloquer certains des actifs libyens gelés et de les remettre à la rébellion, indique une source gouvernementale.

12H13 - Journalistes bloqués - Après quatre jours de siège, une trentaine de journalistes étrangers dont l'un de l'AFP, attendent toujours de pouvoir quitter l'hôtel Rixos. La grande partie des soldats armés qui les surveillaient ont disparu ne laissant derrière eux qu'une poignée d'hommes habillés en civil et armés de kalachnikov.

11H22 - Nombreux check-point - "Nous vérifions chaque véhicule qui passe. Nous gardons les rues" explique Brahim Mukhtar, un jeune insurgé de 27 ans, posté à l'un des nombreux check-point mis en place par la rébellion à la recherche d'éventuels combattants embusqués.

10H54 - MOSCOU VA ETABLIR DES RELATIONS DIPLOMATIQUES AVEC LES REBELLES, s'ils parviennent à unir le pays, annonce le président russe Dmitri Medvedev.

10H45 - Le rôle de l'ONU - Pékin estime que les Nations unies doivent jouer un "rôle moteur" dans la "phase post-conflit" en Libye, dans un communiqué diffusé après un entretien entre le ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

10H26 - Jibril à Paris - L'Elysée annonce que Nicolas Sarkozy s'entretiendra à 17h45 à Paris avec le président du conseil exécutif du CNT Mahmoud Jibril puis tiendra avec lui un point de presse vers 18h30.

10H15 - Deux pouvoirs - Il y a toujours "deux pouvoirs", déclare depuis la Sibérie le président Medvedev qui appelle à des négociations entre le régime de Kadhafi et les rebelles pour parvenir à un accord de paix.

09H33 - LE CNT VEUT PRENDRE KADHAFI VIVANT pour qu'il soit jugé en Libye lors d'un procès équitable - "Le raïs et sa bande" seraient traités différemment de la façon dont le colonel traitait ses adversaires, précise à La Repubblica le numéro un de l'organe politique des rebelles.

09H22 - Elections - Mustafa Abdel Jalil, numéro un du Conseil national de transition (CNT) affirme dans un entretien au quotidien italien La Repubblica que des élections seront organisées dans huit mois.

09H14 - " Premier jour " - Dans le vacarme des tirs à l'arme automatique et des feux d'artifice, Taher Tmimi, un habitant de Benghazi venu célébrer la prise du QG de Kadhafi à Tripoli, évoque, les larmes aux yeux, ce "premier jour de sa vie".

8H30 - "Nettoyer" Tripoli - "J'ai vu des jeunes prêts à défendre leur ville", affirme le dirigeant libyen en fuite qui appelle à "nettoyer Tripoli des rats". Kadhafi ne précise pas quand il a effectué cette "promenade".

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08H17 - KADHAFI AFFIRME S'ETRE PROMENE INCOGNITO DANS TRIPOLI, dans un message audio diffusé ce matin par la chaîne syrienne Arrai basée en Syrie.

08H06 - Snipers embusqués - Le chef d'un groupe de combattants rebelles indique à l'AFP que "des snipers sont embusqués sur la route de l'aéroport" de Tripoli".

08H02 - Tirs sporadiques - Un journaliste de l'AFP voit un avion de l'OTAN survoler Tripoli où des tirs et des explosions sporadiques ont été entendus quasiment toute la nuit.

07H52 - Retrait tactique - La chaîne Al-Libiya reprend sur son site internet le discours diffusé dans la soirée par la chaîne de télévision al-Orouba, de Mouammar Kadhafi assurant que la prise mardi de son quartier général de Bab el-Aziziya par les rebelles n'était due qu'à un retrait "tactique" de sa part. La déclaration ne précise pas d'où s'exprime Kadhafi.

EN DIRECT - Les rebelles ont pris le contrôle du quartier-général de Mouammar Kadhafi à Tripoli, assénant un coup de massue au régime déjà chancelant, mais le sort du dirigeant libyen reste encore inconnu. A Paris, Nicolas Sarkozy doit rencontrer le numéro deux du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Jibril.

Par AFP

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 09:50
03559-copie-1.JPGLibye: " Je préfère Kadhafi, à Moustapha Abdeljalil"

Je préfère Kadhafi, à Moustapha Abdeljalil, à Hamid Karzaï, et je suis Toubou : je resterai toujours libre.


Pourquoi sommes-nous en guerre froide contre le gouvernement de Kadhafi depuis quinze ans ? Nous demandons que notre langue et notre culture soient reconnues comme identité nationale libyenne, que le tedaga (la langue des Toubou) soit reconnu comme langue officielle, que les villes toubou soient gouvernées par des Toubou, nous demandons la liberté de voyage en pays toubou, entre le Niger et le Tchad. Je suis sûr que le Guide va accepter tout cela, ce sont nos revendications depuis 2002. Notre organisation, le Conseil national toubou, existe depuis le 14 septembre 1999, et si beaucoup de ses membres vivent dans la clandestinité, elle fonctionne comme toute organisation non violente. Un peu à l’image de l’« Agence juive », je crée cette organisation pour unifier la nation toubou « Libye, Tchad, Niger », afin que les Toubou restent libres sur leur terre. Pour nous les Toubou, la liberté est notre meilleure amie, et c’est pour cette raison que le derdé Kosso (ou Kossi) a interdit la prison à l’été 1760. Nos lois n’ont rien à voir avec la loi islamique, elles « interdisent la privation de liberté », les femmes ont beaucoup de droits et, pour cette raison, les femmes toubou possèdent leurs biens propres. Nous observons attentivement la politique du Guide depuis deux ans, et elle est plutôt en faveur des Toubou, probablement en partie grâce à la plainte déposée auprès de la Cour pénale internationale (14/09/2009). Kadhafi n’a pas intérêt à ce que les Toubou entrent en guerre contre lui et, pour cette raison, il a accepté nos conditions. Je n’ai pas confiance dans les rebelles de Benghazi car ils veulent arabiser la Libye. Depuis la plainte de 2009, nous avons eu plusieurs contacts pour parler de nos revendications, mais aucun pays dans le monde ne nous a soutenus pendant nos traversées du désert. Pendant ce temps, en Libye, mes amis sont en prison ; depuis mars dernier, un seul prisonnier politique toubou est en prison (le général Alatchi Mehdi), mais des négociations sont en cours. Le président sud-africain Zuma a proposé un plan fin avril 2011, un plan de l’Union africaine. C’est un plan de liberté et de tolérance entre les peuples, un plan à la sud-africaine pour la paix en Libye, avec un gouvernement de transition dans un premier temps, suivi par des élections. Ce plan est un copier-coller du plan sud-africain de 1990 à 1994 pour la paix. Nous avons soutenu ce plan, mais les rebelles et la France l’ont refusé, même si les États-Unis le trouvent correct. Mais la pression de N. Sarkozy est forte, il est le seul à faire pression sur tous les membres de l’Otan. En réalité, l’armée française lance des opérations toute seule sur des cibles libyennes choisies par elle parfois sans l’accord de l’Otan. Pour cette raison, beaucoup de pays membres de l’Otan ont arrêté leur participation progressivement, en demandant comme solution à la crise la voix politique et le plan de l’Union africaine. C’est le cas de la Norvège et de l’Italie, mais la France s’y oppose. Depuis trois mois, l’armée française applique la doctrine du chaos, « célèbre dans toutes les écoles d’officiers de l’armée », une doctrine qui est un crime de guerre, impliquant le massacre des civils, la destruction des routes, des hôpitaux, des réserves alimentaires stratégiques, des centrales électriques pour paralyser le pays. Ce que fait l’armée française depuis mai 2011 n’est rien d’autre qu’un crime de guerre, sans même informer l’Otan des cibles choisies par l’état-major français, dont M. Sarkozy est le chef suprême. Il fait du sort de M. Kadhafi une affaire personnelle, sans prendre en compte les intérêts des peuples français et libyen, car il refuse le plan de l’Union africaine et de Jacob Zuma. Tous ceux qui connaissent bien la Libye, des français, détestent N. Sarkozy car ce qu’il fait est une guerre coloniale. Il faut appeler un chat un chat, la guerre en Libye est une guerre coloniale, une guerre entre Sarkozy et Kadhafi. Tuer Kadhafi serait très facile, mais ce n’est pas lui qu’il veut tuer, c’est la Libye, l’affaiblir comme la Somalie pour voler ses ressources. Pour cette raison, depuis trois mois, il bombarde des cibles économiques qui n’ont rien à voir avec des cibles militaires : des universités, des hôpitaux, des stocks alimentaires, à Sebha, Tripoli, Zlitain. Pour cacher ses crimes, l’armée française ses alliée L’Otan a bombardé des émetteurs TV libyens, ce que Reporters Sans Frontières a condamné dans un communiqué. Je dis à M. Sarkozy que nous, le peuple intègre et libre du Sahara, nous n’aimons pas Kadhafi, mais la Libye est notre patrie terre nos ancêtre  et la terre d’Afrique. Ce qui s’est passé hier à Zlitain et ce qui se passe depuis trois mois, ce sont des crimes de guerre ; nous condamnons ces actes de lâcheté de l’armée française et son complice l’Otan, le massacre d’une maitresse d une mere femme et de ses enfants 51 enfant dans leur ecole,. Je trouve choquant le silence des médias français sur les crimes de leur armée car les images de la TV libyenne sont souvent identiques à celles de CNN. Nous soutenons le changement de régime, au Tchad et en Libye, par nous-mêmes, par le soutien de l’Union africaine, par nous-mêmes, je le répète, par nous-mêmes. Mais nous n’accepterons jamais l’intervention coloniale de la France et de ses alliés de l’Otan. Nous apportons notre soutien à nos compatriotes qui aiment leur pays, pour ceux qui ont une la mémoire courte, car même durant la colonisation de l’Afrique, il y a toujours eu des collabos, connus sous le nom de « tirailleurs sénégalais ». M. Sarkozy veut mettre en Libye un gouvernement faible comme en Afghanistan, puis voler le gaz et les pétroles libyens, avec des traitre et pour cela il manipule les médias, je vous le dis, Je préfère Kadhafi, à Moustapha Abdeljalil je connais mieux en Ministre de la justice et ces amis, et je suis Toubou : je resterai toujours libre sur la terre de mes ancêtres. Vive acacia rouge, pour la mémoire massacre du Zouar et sa région perpétré par l’armé française pour soutenir François Tombalbaye du Tchad et régime néocolonial et raciste envers Toubou  1969 à 1973 nous n’oubli pas le 234 civiles des femmes, des enfants, du Zouar, Duna Angal KadimTo Numo Dir.

Par Le Prince Mabrouck Jomode Elie Getty Doby My de Zouar

Conseil National Toubou

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 14:24

Abdelmanane Khatab-copie-1

 Réélu pour cinq ans à la tête du pays au premier tour d’une élection controversée le 25 avril 2011, Idriss Deby Itno  dans son plan d’anéantissement total de  notre pays qui vit  sous son  joug depuis 20 ans, vient d’arracher sa 4éme  « victoire » électorale.

 

Le régime de N’Djamena , avec  la connivence  de sa  cour faiseuse de miracle dont les principaux membres ne sont autres que les partisans de son parti état le MPS, ont décidé de prolonger de cinq (5) ans supplémentaires la dictature dans notre pays.

 

Sous l'étiquette du candidat de la renaissance Idriss Deby avec ses acolytes, ont investi tous les moyens à leur portée pour la conquête coûte que coûte la conservation du pouvoir. Il y a manifestement un consensus de toute l’opposition tchadienne pour constater qu’il y a eu fraudes électorales dépassant tout entendement.

 

Paradoxalement, les autorités chargées de constater ces graves exactions ne souhaitent pas revenir sur cette question et préfèrent sauter les étapes pour parler directement d’un succès. Avec une malhonnêteté intellectuelle déconcertante, le Conseil constitutionnel sans vergogne a validé la « réélection »D’ IDRISS DEBY ITNO au premier tour avec 83,59%

C’est définitivement prendre le peuple Tchadien pour un peuple stupide, lâche et sans courage !!!

 

Que cette bande de voleurs notoire et qui ne s’en cache même plus arrête de se moquer du peuple. Et nous autres tchadiens, levons nous pour nous battre. Oui nous aurons sûrement et à regret nos martyrs, mais cela n’est-il pas plus honorable de mourir pour le droit à sa liberté plutôt de vivre  sous la botte du régime dictatorial.

Pour nous, cette élection c’est un non-évènement, il y a eu plutôt  une farce électorale. Il n’y a pas eu d’élection parce qu’il n’y avait pas de compétiteur. Une élection illégale et anticonstitutionnelle ne sera pas du tout validée et reconnue par l’opposition démocratique.

A presque 21 ans de règne sans partage, nous avons constaté  qu’Idriss Deby a beaucoup plus besoin d’hommes en manque d’instruction  que des compétents car il ne se fortifie que par ceux qui ne connaissent pas sa faiblesse. L’homme  est entouré par une équipe des loubards faméliques qui menacent l’intérêt  général supérieur de notre pays, et le bien-être des tchadiens. Prenons l’exemple du clan du Président qui traumatise la population, ces derniers ont la capacité et la caractéristique d’intimider les opposants, ou  ceux qui lèvent le doigt ont de fortes chances de le voir couper.

Le Tchad  est régulièrement montré du doigt par la communauté internationale pour sa mauvaise gouvernance, notamment en matière de corruption et de transparence des dépenses publiques. Pour montrer sa force au peuple, ce régime  a  besoin de violence. La violence est sa seule crédibilité. Il légitime la violence seulement de sa part tout en mettant dans l’illégitimité toute forme d’opposition. 

 

Nous pensons que si Idriss Deby était un acteur sérieux de la politique nationale, il devrait œuvrer  pour l'intérêt du Tchad  en nous conduisant vers une véritable démocratie et une paix sincère et durable.

Nous pouvons dire qu'aujourd'hui au Tchad tous les ingrédients sont réunis pour que  le peuple se soulève, malheureusement ce peuple est amorphe. Et pour cause ses dirigeants sont passives et ont acceptés l’avilissement.  Comme on dit : celui qui lutte peut gagner, mais celui qui ne lutte pas à déjà perdu.

 

20 ans n'ont pas suffit pour que Deby concilie les fils du Tchad. En 20 ans il n'a pas pu électrifier ni doter de l'eau potable N’Djamena ? Que fera t-il avec  5 ans de plus ?  Ceci n'augure rien de  significatif dans la situation actuelle du Tchad,  car le clan au pouvoir va continuer dans la même lancée de  médiocrité politique et de petites combines. Jouer sur l’injustice, sur l’abus de pouvoir n'engendreront que des frustrations et les frustrations n’engendreront que des violences et les persécutions créeront des rebellions, donc disons que Deby n'est pas une solution pour le Tchad, mais un problème.

 

 

Abdelmanane Khatab

 

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 09:04

 03559-copie-1.JPGEt depuis 20 ans que le MPS est au pouvoir - par Par Dezoumbé Daniel Passalet, Journal du Tchad

 

De 1990 à nos jours, sous le règne d’Idriss Deby, il est indéniable qu’un retour à la normalité de l’État est amorcé. L’on ne saurait en même temps nier le recul et les tergiversations pour ce qui concerne la promotion et le respect des droits humains.

C’est sous ce régime que les défenseurs des droits humains ont été le plus proprement visés. Beaucoup ont eu la vie ôtée, d’autres ont été emprisonnés en dépit de la loi. Tels sont entre autres les cas toujours criards de Me Behidi Ngakoutou et de Mbaïlao Mianbé.

27367827_p-1-.jpgC’est seulement à partir de 1990 qu’il a existé une liberté de presse relative, car seuls les journalistes courageux peuvent l’exercer. D’ailleurs, cette liberté n’est valable que pour les medias privés. De nombreux journalistes courageux qui voulaient faire leur travail conformément à la règle de l’art avaient été jugés et condamnés ou simplement assassinés.

Par exemple Maxime K. assassiné en 1993, Michael Didama, Directeur de publication du journal le temps, Garondé Djarma, Sy Kombo Singa Gali emprisonnés en Juillet 2005 sur plainte du gouvernement du Tchad pour diffamation et incitation à la haine tribale. Au début de l’année 2008, un autre journaliste Nadjikimo Bénoudjita avait été menacé par le pouvoir en place. Il était obligé de quitter le Tchad pour aller s’exiler pendant plusieurs mois avant de revenir au pays.

27646599_p-copie-1.pngEntre temps, le siège de son Journal était gardé par la force de l’ordre. De même, Tchanguiz Vatankah, rédacteur en chef d’une radio privée basée à Moissala au sud du Tchad avait été arrêté et détenu au secret à N’Djamena plus d’un mois avant d’être libéré sans jugement. Entre temps sa station est restée fermée. Durant cette période, il ya eu de nombreuses autres tentatives de musellement de la presse.

portauprince1mars2004-13-4-1--copie-1.jpgPar exemple, en novembre 2006, le gouvernement avait instauré l’Etat d’urgence et durant cette période certaines libertés avaient été supprimées. C’est le cas des journaux qui étaient soumis à la censure préalable. Cette même mesure avait été rééditée en 2008 au moment de graves troubles menés par les mouvements armés. En plus, une radio privée associative de la place était fermée pendant trois mois.

Les élections, de quelle nature que ce soit ont été systématiquement soit contestées, soit boycottées, entraînant un désintéressement populaire de la chose électorale, car les règles de jeu et les engagements issus des accords ne sont pas souvent honorés et les leaders politiques sont régulièrement menacés.

Par exemple les élections de 2001 ont donné lieu à des arrestations et humiliations des leaders des partis politiques, la bastonnade des femmes leaders lors d’une manifestation pacifique devant l’Ambassade de France, l’assassinat de nombreux tchadiens dont entre autres Brahim Selgué. Donc les droits sont quotidiennement violés et les auteurs jouissent d’une grande impunité, malgré les discours milles fois répétées du Président de la République allant dans le sens de l’égalité des citoyens devant la loi.

140670-1-n-djamena-city-copie-1.jpgEn 2006, Les graves troubles qu’a connu le Tchad ont occasionné la disparition forcée de nombreux cadres de l’armée nationale dont entre autres le colonel Abakar Gawi, Adil Ousmane, Ahmat Haroun etc. Jusqu’à ce jour, aucune lumière n’a été faite sur la disparition forcée de ces hauts gradés de l’armée nationale qui avaient été pour la plupart arrêtés à leur domicile ou sur leurs lieux de travail.

Plus proche de nous, les événements douloureux de N’Djamena du 2 au 3 février 2008 ont été à l’origine de la disparition des nombreux fils du pays, parmi lesquels l’opposant politique, le professeur des Mathématiques et porte parole de la Coordination des Partis politiques pour la Défense de la Constitution (CPDC) Ibni Oumar Mahamat Saleh.

Par Dezoumbé Daniel Passalet

Journal du Tchad

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 17:32

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Tchad: le cauchemar continue!

 

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 13:10

mahamat_chikila1.jpgSelon les informations non encore confirmées en provenance de N'Djaména, l'opposant Mahamat Chikila serait décédé à N'Djaména d'hypertension le vendredi 6 mai 2011.

 

Si cette information devrait se confirmer, alors la résistance aura ainsi perdu un des ses membres le plus en vu!


Que l'âme du regreté repose en paix!

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 01:01

tchad_deby20060421-1-.jpgRwanda, Bosnie, Iran, Irak, Afghanistan, Kosovo, Corse, Congo Brazza, Centrafrique, Libéria, Côte d'Ivoire, Soudan, Tunisie,, Bahrein, Yemen, Somalie, Le général Idris Deby Itno, Premier Prix Nobel de la guerre est sur tous les fronts. Bonne chance et bon courage  général, Grand timonier, le justicier du monde et l'éternel réparateur des torts devant l'Eternel!Bonne Chance, Bonne chance!


Libye: S’agit-il de mercenaires recrutés au Tchad ? La Croix En Libye, le pouvoir réprime violemment la contestation

Alors que la répression des manifestations est de plus en plus forte, les Libyens qui vivent en Égypte tentent de transmettre aux médias les témoignages qu’ils reçoivent de leur famille sur place


Manifestation de soutien au mouvement de contestation du régime libyen, à  Alexandrie, en Egypte, dimanche 20 février (photo AP).

Les portables n’arrêtent pas de sonner. Samedi 19 février dans l'après-midi, les parents et amis qui habitent Benghazi appellent tour à tour Karim, Bashar et Nizar, trois jeunes Libyens et Égypto-Libyens demeurant en Égypte. « Il y avait près de 30 000 personnes à la manifestation de samedi matin devant le tribunal de Benghazi », assure Wael, un cousin de Nizar, au téléphone.

Tous décrivent le chaos qui s’est emparé de cette ville de l’est du pays, épicentre de la révolte libyenne. « Les gens sont très en colère », continue-t-il. Sur un bout de feuille, Nizar note le témoignage qu’il va répéter aux correspondants de la presse arabe et occidentale basés au Caire.

« Dans un pays où toute contestation est réprimée par l’emprisonnement et la torture, 30 000 personnes, c’est énorme », affirme Nizar, dont le père est égyptien et la mère libyenne. Ses deux oncles, sa tante et ses cousins vivent à Benghazi, sa ville natale.

"Le principal problème, c’est qu’il n’y a pas de journalistes en Libye"

Pour lui, qui vient de vivre l’euphorie de la révolution égyptienne, assister au déchaînement de violence du pouvoir contre les manifestants libyens est particulièrement douloureux. « Le principal problème, c’est qu’il n’y a pas de journalistes en Libye », souligne son ami Bashar.

Internet est également coupé dans le pays depuis vendredi, tandis que le téléphone fonctionne par intermittence à l’international. Ils ont donc décidé de servir de relais à l’information, pour que le massacre en cours ne se déroule pas à huis clos.

Les manifestations ont démarré le 15 février en Libye. D’abord à Benghazi, où des groupes de jeunes ont commencé à défiler en scandant « Le peuple veut faire tomber le système », à l’instar de leurs voisins égyptiens.

Puis la révolte s’est propagée à Al-Baïda, Ajdabiya, et Derna, d’autres villes de l’est du pays, région moins développée que l’ouest où se trouve la capitale Tripoli, et qui a toujours été défiante face au pouvoir du colonel Kadhafi. Zenten et Misrata, dans l’ouest de la Libye, ont ensuite rejoint le mouvement.

"Ils tirent sur les civils avec des armes automatiques"

À Tripoli, ce sont surtout les supporteurs du Guide libyen qui tiennent le haut du pavé. Mais d’après certains témoignages, de petits rassemblements de jeunes réclamant la chute de Kadhafi y ont aussi lieu. La propagation de la révolte à la capitale libyenne représenterait un tournant dans le soulèvement, qui touche pour l’instant surtout l’est du pays.

À mesure que la mobilisation s’amplifie, la répression est de plus en plus violente. « Ils tirent sur les civils avec des armes automatiques », témoignait samedi soir Sohail, un jeune architecte rentré à Benghazi la veille. « Ils ont tiré sur les gens, alors qu’ils revenaient du cimetière où ils venaient d’enterrer les morts de la veille. »

Plusieurs témoins ont parlé d’armes de gros calibre utilisées contre les manifestants, de tirs de mortier, et même de missiles. D’après l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch, 104 personnes auraient été tuées en cinq jours. Certains médias parlent de 200 morts.

« Les hôpitaux sont débordés, ils manquent de moniteurs cardiaques, de perfusions, de sang, dit Faysal, un jeune médecin libyen qui vit aux États-Unis et qui est en contact avec les hôpitaux de Benghazi. J’ai eu des médecins en pleurs au téléphone. » La majorité des blessés seraient touchés à la poitrine, dans le cou et à la tête.

S’agit-il de mercenaires recrutés au Tchad ?

L’armée libyenne semble pour l’instant ne pas participer à la répression. « Les militaires ne sont pas présents dans la ville. Ce sont les gardes révolutionnaires qui tirent sur les gens », assure Nizar, en se fondant sur les témoignages de ses cousins.

Certains habitants de Benghazi ont fait état samedi de soldats qui rejoignaient les manifestants. « Si le pouvoir ordonne de tirer sur la foule, une bonne partie des militaires refusera. Leurs familles vivent là », estime Bashar. « C’est pour cela qu’ils utilisent des mercenaires étrangers. » D’après plusieurs habitants de Benghazi, des « soldats africains » auraient été payés pour attaquer la population, piller et tuer.

« La plupart portent des casques de chantier jaunes, certains parlent français », racontait samedi soir Sohail. S’agit-il de mercenaires recrutés au Tchad, ou de migrants africains qui étaient déjà présents en Libye ? Les rumeurs se multiplient.

Selon Bashar, la crise actuelle pourrait déboucher sur une nouvelle partition du pays entre l’est et l’ouest, qui étaient séparés sous la colonisation italienne. Déjà, plusieurs pays occidentaux se préparaient à évacuer leurs ressortissants, tandis que la Turquie a déjà rapatrié environ 250 personnes depuis samedi.

Nina HUBINET, au Caire
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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 12:26

Demolition.jpgLa journée du lundi 19 juillet a particulièrement été agitée au quartier « Européen» rebaptisé « Amdjarass » par les Zaghawa depuis l’avènement de MPS - du côté de l’Aéroport de N’djamena - où la poudre a parlé pendant pratiquement quelques heures entre des militaires de la garde rapprochée de Deby et des affidés du régime:

Vers 10 heures, une escouade de bérets rouges – armée jusqu’aux gencives - de la Garde Présidentielle se présente devant le portail d’une villa cossue, propriété de l’Administration,  située au quartier « Amdjarass » avec pour mission d’en déloger les occupants, des pontes du MPS d’origine Zaghawa,  qui l’occupent sans droit ni titre depuis plusieurs années.

Les occupants refusent catégoriquement de libérer les lieux. Les militaires s’énervent et dégainent leurs pistolets automatiques. Mauvaise idée.

Les occupants de la maison font mieux : ils s’engouffrent dans la maison et en ressortent, furieux et armés de fusils d’assaut Kalachnikov.

Conséquence : une furieuse bataille rangée oppose les deux camps pendant des heures.

Environ deux heures après, le combat prend fin, mais le bilan est de taille : trois morts du côté des hommes en tenue, cinq blessés dans le camp d’en face  et trois appréhendés.

Informé de l’incident, Deby a réglé le problème avec le tact qui lui est reconnu : A 17 heures, des bulldozers sont allés … raser la villa !

Comme toujours en pareille situation, entre Zaghawa, le feu ne s’éteint pas vite : la tension est vive, Deby recule et dépêche des émissaires auprès des chefs notables de cette communauté. A suivre…

 

Source: N'Djaména matin.


 

NDLR: Il y a, parfois, certaines décisions d'Idriss Deby que le courage politique, l'honnêteté intellectuelle, la rectitude et la probité morales recommandent de saluer. Celle-ci en est une, tout comme le traitement de l'affaire de Kouno.

 

Néanmoins, pour nous Idriss Deby reste l'incarnation de la fragilité actuelle de la construction nationale. Il aura été l'homme du déchirement national qui a tout à sa disposition pour construire l'unité du Tchad et le mettre sur l'orbite du développement économique et social, à son rythme. Mais hélas!!!! En vingt ans de pouvoir absolu, celui qui a déclaré, en 1983 à la presse, ne pas savoir le lieu exacte de sa naissance, a réussi à inculquer dans l’esprit des tchadiens le clanisme mortel et développer le sectarisme rampant ! Aujourd’hui les tchadiens ne s’expriment plus en terme de « tchadiens », mais de telle ou telle ethnie et même à l’intérieur de l’ethnie on se catégorise, se « sectarise » à tout bout de chemin, le tout sur fond de dégénérescence morale. Le sait-il ?

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Young-black« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.

 

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