Dans l’attente de la confirmation de la véracité des allégations et inquiets du silence des responsables de cette coalition, nous réitérons haut et fort que le Tchad est et sera toujours un pays laïc, n’en déplaise aux nombreux nébuleux rêveurs qui espèrent transborder l’ignominie des actes barbares de terroristes barbus à l’intérieur de nos frontières nationales. Est-ce une énième manœuvre des autorités de Khartoum de faire imploser le Tchad sous les coups de boutoirs des islamistes ? Le rôle des parrains islamistes Soudanais dans le conflit tchadien est de notoriété publique.
- Acculés dans les montagnes Afghanes, pourchassé par les gouvernements Pakistanais, Saoudiens, Yéménite, Algérien, Libyen, tunisien, Egyptien et ceux de nombreux pays, les terroristes fondamentalistes religieux trouveraient sur le sol Tchadien une véritable terre de prédilection où le manque d’instruction, d’éducation et l’analphabétisme criarde au sein de la population pourraient ouvrir la porte à une adhésion massive.
- Il se pourrait que Ndjamena soit derrière ces allégations dans le dessein de décrédibiliser davantage les rebelles en leur collant l’étiquette de relais de terroristes islamistes honnies par les puissances occidentales. Si cela semble une thèse plausible, le régime tchadien ferait d’une pierre deux coups : établir la collaboration des rebelles tchadiens avec les islamistes et s’attirer en même temps la sympathie et le soutien de Washington et ses alliés dans cette lutte.
- Si la rébellion se serait réellement renforcée de l’appui d’une organisation fondamentaliste comme l‘apocryphe Front Islamique du Tchadien (FIT), le glas de sa crédibilité sonnerait comme un éclair dans un ciel serein.
- Islamisme, rébellion ou dictature, le véritable perdant dans cette lutte effrénée, pour faire main basse sur nos deniers publics, est le peuple Tchadien qui subira les conséquences de cette bestiale lutte de conquête et de préservation du pouvoir.