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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 23:01

Photo872.jpgLe peuple tchadien est le peuple le plus trahi d'Afrique. Nous refusons  de nous taire ou de nous associer volontairement, pour quelle que raison ce soit et encore, à une entreprise qui aurait tout l'air d'être un acte et ou un processus de trahison de plus pour ce peuple. La liberté pour un homme, c'est aussi le respect des textes et normes qu'il s'est volontairement donné et accepté.  Dans la mesure où on est raisonnablement en droit d'attendre de nos dirigeants le respect dans leurs applications des textes que nous nous sommes volontairement donnés et acceptés, nous ne voyons pas comment se taire et ou comment faire autrement?


L'héritage de notre histoire n'est pas et ne sera pas seulement un pur passé qui ne nous concernerait pas ou plus aujourd’hui, sur la scène de la lutte de libération! Il y a, au Tchad, un futur à conjuguer dont nous sommes tous aujourd'hui responsables. Par conséquent, nous avons tous le devoir, non pas uniquement, d'applaudir à tout crin mais aussi et surtout d'avoir un esprit critique (et non un esprit de critique) ; le courage politique et devoir  de l'engagement, ne serait-ce que par respect de nos martyrs et ou de  ceux de nous qui croupissent aujourd'hui dans des prisons, de dire non quand l’intérêt national est en jeu ; de dénoncer et, au besoin, de dévoiler ou de faire dévoiler.  Le but étant de parvenir à minimiser l'ampleur d'un phénomène qui risque de nous déborder, le moment venu. Nous devons accepter de faire sainement notre futur au présent, c'est-à-dire faire l'avenir de notre passé pour notre futur proche. Et, constatant que cet avenir est un véritable futur  (proche ou antérieur) que nous voulons juste, serein, démocratique et prospère, nous aurions tort de jouer aux courtisans. Car ce futur là, ce « notre futur »là [celui-là même que nous voulions autrement par rapport à notre passé et présent actuels], ce "futur-là" risque de ne pas s'accomplir dans le sens que nous l’aurions souhaité et nous risquons de ne pas objectivement le maîtriser comme objet de fierté nationale, si nous devons nous contenter de dire "oui", "Oui, Chef", non objectif!

La confiance n’exclut pas le contrôle et un poids sans contrepoids objectif  n’est pas un poids juste et objectif. Pour nous épargner un déchaînement sans contrôle, nous devons être prêts à dire non quand c'est nécessaire et justifié. Et c'en est le cas. C’est ce que nous faisons. C’est une vision, une façon de voir l’intérêt national pour la cause de laquelle s’il faut mourir, alors nous sommes prêts à en mourir.          
  

Il ne s’agit, en réalité, pas seulement de nous  et nous seuls uniquement. La vaste majorité des tchadiennes et des tchadiens en sont aussi d'avis. Il nous appartient, à nous tous, membres de cette grande famille tchadienne, d’agir collectivement, solidairement et objectivement comme membres d'une même famille unie et non comme des individus pris isolément, mus  par et pour des intérêts particuliers.

Il appartient à nous tous de savoir élever le bon, le juste, le bien, le public, le général etc. au dessus du négatif, des autres accointances.  Sans cela nous ne finirons jamais avec nos querelles et avec ce qui nous empêche d'évoluer.  Etre responsable ou dirigeant, ce n'est pas de la science exacte! La plus part du temps, en politique notamment, c'est du pur produit d’un moult tractations, de compromis (et non de compromission), de consensus etc. dans l’intérêt général. Savoir cela et en tenir compte dans ses agissement surtout quand on doit être au dessus de la mêlée, n'est rien, en soit, un mal. Il n’y a que ceux qui mangent du sésame en cachette qui craignent de rire à belles dents !


Michelot Yogogombaye

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