La jeunesse tchadienne, acteur principal de tous les conflits politiques, joue un rôle très important. Comme, on le qualifie souvent de ‘’fer de lance de la nation’’, cela est une réalité si ont voit le rôle capital qu’elle a jouée dans les différents périodes de troubles.
De l’indépendance à nos jours, la jeunesse a été utilisée par les principaux acteurs politiques : c’est grâce à la jeunesse qu’Aozou a été libérée ; le dictateur Deby utilise la jeunesse pour se maintenir au pouvoir ; l’opposition politique s’est aussi servie des jeunes pour se faire entendre dans ses revendications électorales. Certains jeunes comme les Brahim Selguet et autres y ont perdus la vie.
Sachons aussi que la force guerrière au Tchad est composée de plus 90/° des jeunes. Cette jeunesse a dit oui à l’appel de l’UFDD, de l’AN, et à présent à l’UFR. Cette force juvénile ne connait ni peur, ni politique politicienne mais seulement l’obéissance aux ordres hiérarchiques et la détermination. L’espoir du TCHAD entier (excepte le dictateur Deby et ses griots) se repose désormais sur les épaules de jeunes, vaillants combattants de l’UFR et leur chef le CEMGA Tahir Wodji. Cette jeunesse a un rôle capital à jouer.
Il ya aussi une autre catégorie de jeunes dont on parle peu ; celle de la diaspora, composée majoritairement des étudiants et des enfants des exilés politiques. Cette catégorie des jeunes joue aussi un rôle non négligeable. Cette jeunesse engagée participe dans le combat par sa plume. Ce groupe de jeunes combattants de plumes est épaulé par une élite toute aussi jeune et politiquement engagé. Nous avons rejoints cette catégorie des jeunes combattants depuis un certains temps à travers notre adhésion à la cause de la Resistance, sans se mêler dans des querelles partisantes comme le dit la camarade Mariam Yosko. Nous agissons ainsi depuis qu’on a quitté Ndjamena. Mais nous sommes habitués à l’action, même pendant les durs moments. C’est à cette action là que nous voudrions vous inviter. Le mouvement Force de la Jeunesse pour le changement / Union des Jeunes de la Resistance (FJC/UJR) vous invite à la question : comment la Jeunesse peut aider l’UFR ? Ce que nous pouvons faire pour l’UFR ? Bien que étant loin du terrain des combats (malheureusement on n’a pas eu cette chance). Nous avons un devoir envers l’UFR entant que ses militants.
Nous devons allier l’action à la parole, car comme le dit Jean Paul Sartre « l’action est très nécessaire dans la révolution ». Mais quel est cette action? Bien que loin du QG de la Resistance nous devons agir, pendant que nos vaillants combattants chassent la milice Debyenne, nous devons faire quelques actions. Ainsi notre mouvement a prévu, grâce aux diverses expériences vécues, quelques actions dans nos pays de résidence. Tous nos militants en majorité des étudiants vont manifester pour le départ de la dictature .Nous organiserons des rencontres des réflexions sur les actions au-delà de la victoire.
Pendant que nos combattants de libération, harcèlent la milice de Deby, nous observerons des grèves de faims comme le fait le Mahatma Gandhi, pour prouver au monde que l’intérêt du Tchad se trouve dans le départ de Deby. Entant que responsables des organisations des jeunes, nous voulons ainsi informer et mobiliser nos amis jeunes occidentaux, en particulier les jeunes français et américains sur la
réalité du système Deby et de son népotisme ainsi que sur le rôle néfaste que joue le gouvernement français dans le conflit tchado-tchadien actuel.
Nous ferons aussi des campagnes de lobbying et de plaidoyer auprès des élus et leaders d’opinion européens et français pour qu’ils apportent leurs soutiens a notre cause qui est légitime. A cet effet, toutes ces actions seront exécutées en même temps que la marche vers la victoire de l’UFR. Nous lançons un appel à la mobilisation et à la participation à vous, toute la jeunesse du Tchad, vos contributions seront prises en compte.
MAHAMAT ZENE CHERIF
Président FJC/UJR
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« Nous
voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de
pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.