Problème : les soldats et officiers refusent d’obtempérer à toute conduite du chef pouvant les conduire chez le diable Deby. Et les cadres politiques, eux aussi penchent envers cette décision, de crainte d’être marginalisés par leur leader qui a une vision impersonnelle de la chose.
Tous demandent à leur président la transparence sur la gestion du dossier auquel un flou semble visiblement l’embourber. Une manière pour les uns et les autres de montrer que leur président est typiquement le récit d’une histoire MPS et se laisse dicter savamment par une idée contraire aux principes et règles du mouvement.
Malgré ces propos inquiétants, le camp à lui seul constitue le poids de la décision et que ces derniers temps avait exhorté le président de se rendre pour une consultation afin d’élucider la postion prise après les périples de la nomination de Timane, président de l’UFR.
Mais le gouvernement de son coté, redoute de se retrouver seul en face d’une délégation, flanqué d’un président affaibli du camp durant les négociations au milieu des spéculations incessantes sur la capacité de cette délégation composée des membres qui sont loin des réalités du terrain combatif.
Cette crise sans précèdent, risque d’engendrer l’isolement du Soubiane en vue de l’écarter définitivement. Les défis qui doit affronter Soubiane sont en effet nombreux.
Il s’agit naturellement d’un coup dur pour Soubiane en personne. Lui aussi poussait une décision rapide d’avoir le tandem Tamboulet-Mahmat hamad car il redoute que ses constateurs ne profitent du flottement des semaines à venir pour tenter de forger une candidature rivale contre lui.
En fait, le bilan de deux années reste contesté et constraté. Beaucoup des résistants lui reprochent d’avoir influencer la ligne du mouvement et d’être sous la coupe du président de l’Ufdd, le général Mahamat Nouri.
Wait and see...
Joseline Wafi
Tripoli
Contact : Joseline1222@hotmail