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29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 08:57

440_10151292676805728_1952891715_n.jpgDisons qu'il est 18:15 et vous rentrez chez vous (seul bien sûr)... après une journée de travail particulièrement difficile. Vous êtes vraiment fatigué, énervé et frustré. Vous commencez soudainement à ressentir une forte douleur à la poitrine qui s'étend à votre bras et vers votre mâchoire. Vous êtes à peu près à 8 km de l'hôpital le plus proche. Malheureusement vous ne savez pas si vous arriverez à aller jusque là. On vous a formé aux massages cardiaques, mais le formateur ne vous a bien sûr pas montré comment le faire sur soi-même...!!

...ALORS COMMENT SURVIVRE A UNE CRISE CARDIAQUE QUAND ON EST SEUL..

Comme beaucoup de personnes sont seules lorsqu'elles souffrent de crise cardiaque, sans aide, la personne dont le coeur bat de manière anormale et qui commence à s'évanouir, a seulement 10 secondes avant de perdre conscience.
Malgré tout, ces victimes peuvent se secourir elles-même en toussant de manière répétée et très vigoureusement. Une profonde inspiration doit être prise avant chaque toux, et la toux doit être intense et longue, comme si vous faisiez un gros crachat depuis le bas de votre poitrine.

Une inspiration et une toux doivent être alternée toutes les 2 secondes sans arrêt jusqu'à ce que de l'aide arrive, ou jusqu'à ce que l'on sent que le coeur a repris un battement normal. De profondes inspirations apportent l'oxygène aux poumons et les mouvements du toussotement masse le coeur et continue à faire circuler le sang.
Les mouvements de toussotement sur le coeur contribue aussi à ce qu'il reprenne un rythme normal. De cette manière, les victimes de crises cardiaques peuvent arriver à l'hôpital.

Plutôt que de partager des blagues comme on le fait tout le temps ... contribuons à partager cette information qui peut sauver la vie de beaucoup de personnes!!

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 19:44
bild.jpgHollande-Gayet à la Une de la presse internationale

REVUE DE PRESSE - Les photos du magazine Closer ne sont pas passées inaperçues à l'étranger. Vendredi à la mi-journée, de nombreux journaux avaient consacré sur leur site Internet un article sur la relation supposée entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet.

 

La publication vendredi de plusieurs photos dans le magazine Closer, qui fait état d'une relation entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet, a été très remarquée à l'étranger. A la mi-journée, de nombreux médias internationaux rapportaient déjà ces révélations, ainsi que la réponse du président français. C'est même pour certains "la Une" de leur site Internet. A l'instar du Times, qui parle déjà de "crise personnelle et politique" pour François Hollande, ou de la BBC au Royaume-Uni.

 

Le Daily Mail rappelle dès l'entame de son article que l'actrice est de "20 ans" (18 ans en fait, Ndlr) plus jeune que le chef de l'Etat. "Dans le communiqué de l'Elysée, François Hollande ne dément pas directement ces informations mais accuse le magazine de violer sa vie privée", écrit pour sa part le Guardian. Ailleurs en Europe, le Bild allemand s'amuse : "Oh, la, la!", peut-on lire en français sur son site, qui évoque les visites nocturnes du Président "à sa bien-aimée, mais pas celle avec laquelle il vit". "Affaire Hollande", titre également le Telegraaf néerlandais.

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 11:36

index-copie-2.jpgMacky SALL à jeune Afrique: « Habré sera jugé à Dakar selon le mandat donné par l’Union africaine au Sénégal »
Le Soleil 

Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Jeune Afrique qui parait aujourd’hui, le chef de l’Etat, Macky Sall, a déclaré que l’ex-président tchadien, Hissène Habré, sera jugé au Sénégal. L’affaire Habré a été transmise au gouvernement du Sénégal par l’Union africaine (Ua) au cours d’une de ses sessions.
Il y a un an, l’ancien président Me Abdoulaye Wade avait annoncé son extradition vers son pays d’origine le Tchad. M. Habré vit à Dakar depuis qu’il a perdu le pouvoir en 1990 après un coup d’Etat.
Le président Macky Sall, dans la gestion du dossier Habré, veut marquer une rupture par rapport à son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Jeune Afrique, il a déclaré: « Il n’y a aucune raison valable de ne pas le juger en Afrique et je rappelle d’ailleurs que c’est l’Union africaine qui a donné mandat au Sénégal d’organiser ce procès. Habré sera jugé ici », martèle-t-il.
Le gouvernement du Sénégal avait pris l’engagement d’ouvrir un procès, à Dakar, en demandant les moyens nécessaires au jugement. Il y a moins d’un an, l’ancien chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, avait pris la décision d’extrader Hissène Habré dans son pays par vol spécial. C’était le 8 juillet 2011. Revenant sur la question de la traduction en justice de l’ancien dictateur tchadien, Hissène Habré, réfugié au Sénégal depuis près de deux décennies, Macky Sall a dit que les tribunaux seront saisis.
Il y a quelques jours, la Secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait, dans un rapport rendu public, demandé aux autorités sénégalaises, au président Macky Sall en particulier, de prendre des « mesures concrètes » afin que la vérité et la justice soient dites dans cette affaire. Selon elle, il est temps que les victimes présumées de l’ancien dictateur soient entendues devant un tribunal. La secrétaire d’Etat américaine, Mme Clinton, avait prié les autorités sénégalaises de « diligenter les procédures dans cette affaire, ce que ne voulaient pas entendre les tenants de l’ancien régime » qui valsaient entre tergiversations judiciaires et exigences financières. Il y a moins d’un an, l’ancien président du Sénégal, Me Wade, avait, dans un communiqué officiel, annonçait l’extradition vers le Tchad d’Hissène Habré. Ce procès devrait coûter, dans un premier temps, au Sénégal, 18 milliards de F Cfa. Lors de la table ronde des bailleurs de fonds à Dakar, il a ramené à 8,6 millions d’euros (5,6 milliards de F Cfa).
L’annonce par le Sénégal de l’extradition d’Hissène Habré, avait sonné comme un rebondissement spectaculaire dans «l’interminable feuilleton politico-judiciaire » dénoncé par de nombreux groupes qui suivent le dossier depuis plus de vingt ans. Depuis sa chute en 1990, l’ancien président tchadien vit à Dakar. Son successeur et actuel président Idriss Déby Itno, l’accuse de plusieurs milliers d’assassinats politiques et de tortures pendant les 8 années de sa présidence (1982 à 1990). C’est en 2000 qu’il a été inculpé de crime contre l’humanité, ce qui avait amené la justice sénégalaise à se déclarer incompétente. Des victimes avaient alors eu recours à la justice belge où l’affaire a été enrôlée en vertu du principe de la compétence universelle. La Belgique continue toujours de réclamer son extradition vers Bruxelles.
Ce qu’avait refusé le gouvernement du Sénégal d’alors. En 2006, l’Union africaine donnait au Sénégal le mandat de juger Habré « au nom de l’Afrique ». Des réformes du Code pénal et du Code de procédure pénale, ainsi que celle de la Constitution furent apportées. Plusieurs organisations suivaient le dossier depuis lors, notamment l’Association tchadienne pour la défense des droits de l’Homme (Atpdh), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), l’Association des victimes de crimes du régime d’Hissène Habré, (Acvrhh), la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (Fidh) et Human rights watch. L’Ua avait en juillet 2006, demandait alors au Sénégal de juger Hissène Habré, au nom du continent, ce que Me Wade, avait accepté. Depuis, les choses ont traîné, puisque M. Habré avait aussitôt introduit un recours à la Cour de justice de la Cedeao. En dépit des réformes engagées par le Sénégal, cette Cour confirmait que le Sénégal ne pouvait toujours pas le juger. De son côté, le président de la Raddho, Alioune Tine, déclarait qu’en ce qui concerne la torture, «les textes internationaux ne laissent qu’une alternative » : « soit vous jugez, soit vous extradez ». Le Sommet de l’Ua qui a tenu sa 17ème session ordinaire à Malabo, en Guinée équatoriale, les 30 juin et 1er juillet 2011, a réitéré son invite au Sénégal de juger M. Habré ou de l’extrader.
Coordonné par le directeur de cabinet du ministre de la Justice, un groupe de travail a été mis en place pour le suivi de l’affaire de l’ancien président tchadien Hissène Habré. Ce groupe comprend plusieurs personnalités dont le directeur général des Affaires juridiques et consulaires du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, le directeur de l’Administration pénitentiaire, le directeur des Affaires criminelles et Grâces, celui des droits humains, le conseiller technique chargé des affaires pénales, le substitut général près la Cour d’Appel de Dakar, le bâtonnier de l’Ordre des avocats et le conseiller en communication du ministère de la Justice.
Le ministère de la Justice, dans un communiqué, avait indiqué que la mission de ce groupe est de réfléchir sur les modalités pratiques de préparation et d’organisation du procès du président Hissène Habré, conformément aux engagements internationaux du Sénégal et avec le soutien de l’Ua.
El hadji Abdoulaye THIAM Modou Mamoune FAYE

Le Soleil

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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 11:12

4441035-6673856Deux ans déjà sont passés depuis l’intention des donateurs de financer le procès de Hissène Habré pour qu’il soit traduit en justice ou extradé du Sénégal. Mais, jusqu’à présent rien n’a encore été fait. Ce qui a poussé la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton à publier un rapport plaidant un traitement plus rapide du dossier Habré.
Comme l’avait prédit le représentant spécial du président de la Commission de l’UA, M. Robert Dossou en 2010, cela fait aujourd’hui deux ans que cette affaire n’a toujours pas été traitée. Partant de ce constat, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a demandé « une avancée vers la tenue du procès le plus rapidement possible ». Ce rapport a été rendu public le 6 juin dernier. Selon Hillary Clinton, « après vingt ans, les victimes méritent justice et de (…) faire valoir leur cause devant un tribunal ». Toujours dans le même rapport, la Secrétaire d’état américaine a exhorté le gouvernement sénégalais à prendre des « mesures concrètes » afin de poursuivre Habré au Sénégal ou de l’extrader vers la Belgique. Pour rappel, l’ancien chef d’Etat Tchadien, Hissène Habré, est accusé d’avoir perpétré « des milliers d’assassinats politiques et d’avoir fait un usage systématique de la torture lorsqu’il était au pouvoir au Tchad de 1982 à 1990 ». Aujourd’hui, il vit en exil au Sénégal depuis plus de 21 ans, mais il n’y a toujours pas été traduit en justice. Aussi, Hissène Habré est-il poursuivi par la Belgique pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture. Après le changement de régime au Sénégal, les Etats-Unis espèrent que l’attentiste dans lequel sont plongées les autorités internationales trouvera une issue favorable dans les plus brefs délais, afin que Hissène Habré réponde de ses crimes.

piccmi.com

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 00:56

11245440-43a5-11dd-a703-06b70e824aa2-1-.jpgRolihlahla Mandela est né le 18 juillet 1918 à Mvezo, près d’Umtata dans le Transkei, région située dans l’est de la province du Cap-Oriental. Madiba, comme on le surnomme affectueusement, est le fils d’Henry Mandela, le principal conseiller du chef du Thembuland. Après la mort de son père, il devient pupille du chef afin d’être formé à la charge héritée de son père. Le règlement des litiges qui sont présentés à la cour et le glorieux passé de ses ancêtres dans la défense des intérêts de leurs concitoyens détermineront son avenir. C’est donc naturellement qu’il devient avocat, perpétuant ainsi le combat de ses aînés. Nelson Mandela s’engage également en politique au sein du Congrès national africain (ANC). Il intègre en 1943 le mouvement qui deviendra celui de la défense des droits des Noirs soumis, à partir de 1948, au régime ségrégationniste de l’Apartheid. Son activisme lui vaudra 27 années de prison à Robben Island . En 1990, le président sud-africain Frederik de Klerk libère Mandela. Les deux hommes partageront le prix Nobel de la Paix en 1993 pour leur action en faveur de fin de la ségrégation raciale en Afrique du Sud. Elu président de l’ANC en 1991, Nelson Mandela devient en 1994, l’année où l’Apartheid est officiellement aboli, le premier chef d’Etat noir de son pays, le chef d’une Afrique du Sud ressuscitée. Les 90 printemps de cet homme d’exception sont fêtés partout dans le monde.

Bon anniversaire Madiba !

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 18:30
  A visionner absolument!

03559-copie-1.JPG

 

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 21:44

amadou_lamine_sall.jpgJe ne sais pas ce qu'est le pouvoir. Personne ne le sait. Mais on sait quand il y en a un. Ainsi aurait parlé Marguerite Duras. Quand Dieu veut sauver un peuple, Il confie son destin au même peuple. Les démons aiment les hommes politiques dont certains, rares, se libèrent et se distinguent des autres lorsqu'ils ont une manière de gouverner moralement supérieure. Quoique déjà fort bien vêtus, nous en trouvons qui "se battent avec les vautours pour récupérer jusqu'aux haillons des morts".
      Nous sommes devenus de grands accidentés de cette femme fatale et hybride : la démocratie. Et justement, la démocratie ne doit pas être qu'un combat de partis. Le 23 juin 2011, un projet de loi constitutionnelle a été retiré du Parlement face à une fronde populaire historique. Une loi est donc mort-née, le prince sauf. Un arbre ne fleurira plus seul !
      Si les référendums ne peuvent pas être toujours le chemin à toute révision constitutionnelle au regard des lourds budgets qu'ils appellent dans nos pays financièrement exsangues, le Parlement pourrait bien les relayer avec toutefois cette contrainte : toute révision constitutionnelle entraîne la démission immédiate du Parlement après le vote et des élections législatives sont organisées. Cela protégerait durablement nos lois fondamentales.
      Admirable et fascinant peuple sénégalais ! Un peuple jugé bien souvent irrésolu, passif. Un peuple rarement hostile qui sait différer son temps d'agir. Mais un peuple qui sait être foudroyant, décisif, et qui tranche alors avec autorité, quand il hume que le cyanure est dans le verre. Ce peuple nous réveille désormais. Il nous libère du pardon facile, du poids des compromis qui nous tyrannisent.
      La grande leçon que nous devons tous tirer de cette historique journée du jeudi 23 juin 2011, est que personne, opposition, pouvoir, société civile confondus, ne saurait entraîner le peuple sénégalais sur des voies qu'il n'ait lui-même approuvées. La leçon fera date. Notre communauté se dévoile et se révèle comme un peuple responsable, avisé, lucide. C'est un peuple du cœur qui ne cède pourtant ni à la passion ni à l'aventure. Ce peuple est un peuple de raison. Il n'est pas programmé. Il se programme et se déprogramme seul. Il est sorti dans la rue quand il a jugé que la camisole de force que l'on voulait lui faire porter ne lui sied point. Entendu, respecté, il a regagné ses quartiers. Quand on parcourt Dakar le lendemain du jeudi 23 juin, l'on dirait que rien ne s'y était passé. Le fauve était retourné à sa tanière. La vie avait repris son cours. Quelle belle leçon de civilité, de mesure ! Le peuple sénégalais est un laboratoire où les hommes politiques sortent paumés et pantois ! Au-delà de toutes ces images de flammes, de courses poursuites dans une capitale sénégalaise électrisée qui a apeuré le monde sur les écrans de télévision, nous retiendrons longtemps face aux barrières de police, l'image de ces jeunes sénégalais rageusement décidés mais qui trouvent le temps d'être polis et qui parlent aux forces de l'ordre prises entre leur devoir et leur conscience de gardien de la paix sociale.
      Nous faudrait-il chercher coûte que coûte ceux qui ont tort et ceux qui ont raison ? Entre un peuple et ses gouvernants, c'est toujours les gouvernants qui ont tort. C'est la règle, juste ou injuste, en démocratie. Laissons chacun méditer son action. Laissons chacun parler à soi-même. Elevons-nous et ôtons de nos cœurs toute confrontation. Ce qui devra advenir, adviendra. Chaque Sénégalais, au-delà de tout parti politique, dans son intime conviction, connaît sa route. Une épingle est tombée à la mer et aucun balai n'y pourra plus rien pour la retrouver !
      Nos regards sont fixés sur le président de la République dans son grand questionnement intérieur, à l'abri de tout témoin. Renoncera-t-il ? Poursuivra-t-il ? Redoute-t-il déjà le jugement de la postérité ? Est-il rassuré sur son destin historique ? Se fiera-t-il à "l'histoire pleine d'échecs immérités, d'oublis injustes ?" Dans quel sens tranchera le Conseil Constitutionnel ? Le Président doit-il se remettre à lui ? Ce dernier devra-t-il forger son destin à sa place ? Redoutable pari ! L'acte est presque héroïque. Faut-il cependant attendre le verdict de la Cour ou faut-il anticiper sur ce verdict, s'interroge-t-on ? Le Président devrait-il installer un vaste gouvernement d'union nationale qu'il conduirait jusqu'à l'installation de son successeur en renonçant lui-même à sa propre candidature ou doit-il continuer à assumer seul avec son parti et sa majorité son pouvoir constitutionnel jusqu'au bout ? Le Président est seul face à l'histoire et face à lui-même ! Pour ma part, nous ne pouvons pas lui fermer toutes les portes et ne lui offrir que celle de l'humiliation. Pour sa part, il ne peut pas fermer toutes les portes et ne nous offrir que celle unique de l'affrontement et de la force. Le clou souffre autant que le trou. Quand à son départ immédiat du pouvoir, cela ne serait ni raisonnable ni souhaitable. L'histoire en retiendrait qu'il a été proprement chassé par son peuple. Aucun Président ne peut accepter une telle posture et le Sénégal n'a pas besoin de tels extrêmes. Laissons le droit et le vote du peuple être les seuls maîtres du jeu. Je pense à Senghor qui, dans un climat apaisé, pensait néanmoins au suicide chaque matin quand il se réveille. Quand un homme d'État lisse comme Sédar courtise un tel extrême en temps de paix, l'on mesure à quel point la charge de Chef d'État est inhumaine, glaciale, terrible même.
      Que faut-il souhaiter aujourd'hui au Président au lendemain d'un tel tremblement de terre où ni sa majorité à l'Assemblée nationale ni le peuple sénégalais n'ont desserré les mâchoires ? Préparer son départ pendant qu'il est encore fort, sans se croire obligé de le faire, car on ne réalise de grandes choses souvent que contre sa majorité. Espérer vivre longtemps après, en dehors du cercle de feu, et vivre avec une conscience du devoir accompli devant un peuple qui vous témoignera longtemps sa gratitude.
      Si nous analysons courageusement l'histoire politique de notre pays, quitter le pouvoir n'a jamais été aisé. Mince soit-elle, chacun a laissé une tache : Senghor a volontairement démissionné, ce qui l'honore, mais démocratiquement il a failli en choisissant d'installer son successeur sans la sanction du peuple par des élections libres. Abdou Diouf est allé jusqu'au bout du pouvoir, sans renoncer à rien. Battu, il est parti en gentleman. Il reste que l'essentiel, ce qui grandit Senghor et Diouf, c'est qu'ils ont préservé la paix sociale et laissé un pays serein poursuivre et parfaire son expérience démocratique. Quelle lecture Abdoulaye Wade nous laissera-t-il de son destin de Chef d'État ? S'il peut nous donner plus et mieux que Senghor et Diouf, nous sommes preneurs. Pourquoi alors devrions-nous être forcément pessimistes après le verdict du 23 juin qui n'autorise plus aucune faute et à nous tous qui dormons désormais debout ? C'est autour de nous tous que l'histoire rôde ! Il nous faut reconquérir nos vertus de refus et de grandeur.
      Pour l'heure, parlez à votre peuple, Monsieur le Président. Parlez surtout à votre jeunesse. Elle vous a aimé et porté au pouvoir. Nul ne peut le contester. C'est un fait d'histoire. Elle vous accompagnera dans le bon sens, elle vous protégera même. Alors, malgré le mauvais orage, vous sauverez l'essentiel et garderez l'estime d'un grand peuple. Laissez le temps être votre avocat. Il apaise toujours les esprits. Même votre écrivain maudit, Abdou Latif Coulibaly, dit "respecter votre passé d'opposant". Dans sa bouche, ce n'est pas peu. Le politologue Babacar Justin Ndiaye avoue que vous êtes le mieux élu de tous les Présidents du Sénégal. Ne soyez pas alors à l'entrée le premier de la classe et le dernier à la sortie. Les douze cerveaux que l'on vous prête, vos projets et travaux d'Hercule devraient encore vous tirer vers le haut. Finalement, aucun Président ne peut être grand si son peuple est petit. Pour dire que c'est un grand peuple qui tire toujours vers le haut son guide. Et ce dernier doit alors, à son tour, soulever au-dessus de lui-même son peuple. Cela s'appelle d'un mot : la grandeur. C'est celle-ci qui refuse de "concilier l'immoralité des méthodes et la vertu des objectifs". C'est toujours celle-ci qui nous pousse à être capables de concevoir des institutions chargées de limiter nos pouvoirs suprêmes et même de les supplanter. Pour ma part, au regard de ce que je crois profondément, le Président doit garder notre respect pour la fonction qu'il occupe et les belles années qu'il porte. Ne nous laissons pas irradier par l'exclusion et le rejet. Cela ne ressemble pas au peuple sénégalais aux vertus qui ne se sont affaissées que chez ceux qui étaient abîmés en eux-mêmes, ceux-là qui étaient déjà profondément fissurés à l'intérieur d'eux-mêmes. Il nous faut garder notre dimension et notre dignité républicaines sans céder un seul pouce à l'injustice. Nous ne souhaitons pas au Président une sortie politique déshonorante, car cela déshonorerait le Sénégal, notre cher pays si chanté. Il nous restera toujours, quel que soit le sort, une part de soleil pour que notre pays et son peuple gardent l'estime des autres peuples du monde. Aucun bon ou mauvais Président ne nous l'enlèvera. La démocratie commence par "la gestion commune des divergences". Ce que j'ai appris en ce jeudi du 23 juin 2011, c'est que notre peuple est "l'école du respect", une école sans muselière. Personne ne pourra plus dire, opposition comme pouvoir, je ne savais pas. Il s'agit d'une Renaissance morale ! Nous savons maintenant que Machiavel ne servait pas les princes, mais les peuples. A scruter le monde, les peuples sont déçus des hommes politiques "entourés de gloire et de famine". L'exercice du pouvoir est devenu partout incertain et cruel. L'actualité ne nous a que trop offert des monstres politiques parfaits que les hommes ont cherché en vain chez les bêtes. L'exigence et l'éveil des peuples nous apprennent que cela n'est plus acceptable. Le peuple sénégalais n'est pas extrémiste, ce sont les partis politiques qui savent être extrémistes. Ils deviennent souvent incompatibles avec leur peuple dès qu'ils accèdent au pouvoir.
      L'art des peuples supplante désormais l'art des politiques. C'est la parole des peuples qui est devenue l'oracle et non celle des dieux saisis de frayeur. Les voix qui nous parlent dans le Buisson ardent nous mentent. Pour que la pratique politique se renouvelle, il faudra qu'elle s'ouvre à la parole poétique, ce qui veut dire qu'elle doit emprunter le chemin de Dieu, celui de la Lumière, de la Vertu, de la Vérité et de la Beauté et non celui du laid et de la luxure.
      Peut-être serait-il maintenant temps, au-delà des candidatures déclarées qui s'accumulent et dont certaines font forcément sourire, d'en venir aux déclarations de programmes. Que va-t-on apporter au peuple sénégalais non pour vivre heureux, mais pour vivre dignement ? Les interminables débats médiatiques à haut débit de discours et de paroles d'experts, devraient s'en faire enfin l'écho. Les programmes culturels sont également vivement attendus de nos valeureux candidats.
      La pauvreté et le désespoir n'attendront plus les prophètes.
      Bien sûr que nous ne voulons pas comme candidats que des comptables. Ils n'ont jamais embelli le monde. Le Sénégal est une promesse durable de l'esprit et du cœur. Quant à ceux qui en appellent à l'armée pour une prise du pouvoir, nous leur souhaitons d'être à jamais muets. Notre pays doit garder son cap, son leadership sous-régional et l'armée son admirable et inflexible tenue. Senghor disait qu'une armée d'officiers et de sous-officiers forts en latin et grec, praticiens de toutes les matières scientifiques, brillamment installées dans toutes les disciplines de l'esprit, formés dans les plus prestigieuses écoles militaires du monde, ne commet pas de coups d'État. Puisse Sédar avoir encore longtemps raison, notre armée rester haute et républicaine pour toujours, notre pays sauvé de l'abominable liste des putschs militaires.
      C'est tous ensemble et non divisés par camps ennemis, que nous construirons notre pays. Quoiqu'il advienne, je crois au pouvoir de l'espoir, de la foi et de la raison, car les voies des hommes politiques ne sont pas impénétrables et le Sénégal continuera d'exister après eux. Oeuvrons pour la grandeur afin que l'avenir nous offre une place réservée et numérotée. On n'habite pas la violence si l'esprit vous habite. Le pouvoir et l'argent ne sont pas des demeures durables. La postérité, c'est le triomphe de l'honneur.
      Si quelqu'un vous a mordu, que cela ne vous rappelle pas forcément que vous avez des dents. C'est ainsi que le Sénégal sera plus grand que son nom et le front de son peuple digne de toucher les étoiles.


Par Amadou Lamine Sall

Source: africultures.com

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 12:40

7429_1274793788861_1200448595_30854802_4516941_a.jpgCes dernières années, le fonctionnement du système diplomatique tchadien s’apparente à une pathologie incurable ; la cooptation clientéliste basée sur des réseaux politico-diplomatiques cloisonnés continue a en être le moteur, suscitant contestation, désapprobation, frustration, indignation aussi bien à l’intérieur même de la classe politique et diplomatique tchadienne qu’à l’extérieur.

 

Limités à entretenir leurs cercles d’influence et à protéger leurs privilèges, se méfiant les uns des autres, les membres de ces réseaux mettent en scène des pratiques qui ne concourent pas au bon fonctionnement des institutions publiques qu’ils sont censés servir. On ne peut construire une équipe qui gagne dans la méfiance et les cachotteries, mais dans la confiance et la transparence.

 

De ce fait, le décalage dans l’approche diplomatique entre certains chefs de mission et leurs collaborateurs constitue un indicateur important sur l’état de fonctionnement de la politique étrangère du Tchad, sur ses valeurs et ses intérêts à défendre. Le plus souvent ces chefs de mission constatant des défaillances à leur niveau en terme d’apports constructifs pour leur pays, jouent du pouvoir que procurent leurs fonctions pour masquer leurs faiblesses. C’est ce que certains appellent la mystification du pouvoir qui se voit vite démystifié.

 

C’est ainsi que, en ne se préoccupant que de leurs intérêts personnels et de leurs petits territoires, ces décideurs ne se soucient guère du sort de leurs collaborateurs , encore moins de la population qu’ils sont censés servir. Au regard de la dégradation généralisée des conditions de vie et de travail des agents de l’Etat, il nous semble utile de mettre en évidence dans cet article, la situation du personnel diplomatique dans la perspective de son amélioration.

 

En suivant le fil conducteur du système diplomatique tchadien, une question mérite d’être posée. Le gouvernement tchadien se préoccupe-il  réellement de ses propres représentants à l’extérieur? Sur cette question qui demeure d’actualité, beaucoup a été dit et écrit. Le moins que l’on puisse dire, c’est que dans certains pays, nos représentants diplomatiques vivent dans des conditions peu reluisantes, pour ne pas dire difficiles, pour un pays pétrolier comme le Tchad et au regard des enjeux que nos représentants sont censés défendre dans les pays ou ils sont accrédités.

 

La formule de "clochardisation" des diplomates tchadiens utilisée dans les années 90 n’est pas à exclure. Il est révoltant, choquant et inadmissible de voir des diplomates tchadiens avec conjoints et enfants tirent le diable par la queue pendant que leurs responsables vivant aux frais de l’Etat ne se soucient même pas de leur misère. Certains diplomates ne sont même pas en mesure de faire venir leurs familles craignant le lourd fardeau qui se dressera sur leur chemin. Quant au personnel d’appui (chauffeurs, cuisiniers…), n’en parlons pas, c’est tout simplement scandaleux. Ce qui est paradoxal, c’est que le personnel recruté localement dans la même mission diplomatique gagne mieux que nos diplomates, parce que il faut respecter les règles du pays d’accueil.

   

 

La vision oligarchique qui s’est installée dans certains missions diplomatiques tchadiennes ne favorise pas l’émergence d’une solution durable et globale dans nos chancelleries. On assiste malheureusement dans certaines ambassades tchadiennes à un système personnifié marqué par une diplomatie affairiste et de bas étage, pas loin de ce que Bertrand Badié a qualifié de "diplomatie de club fondée sur une connivence frileuse et défensive, aux lacunes nombreuses, plutôt que sur une réelle gouvernance en quête d'efficacité".

 

Dans ce contexte, le chef de mission détient, contrôle et décide tout. Un des éléments les plus parlants est le fait qu’il perçoit même des frais de mission lorsqu’une délégation officielle est en mission dans sa juridiction, et il est le seul dans cette situation. Cette étrange conception de la politique étrangère à la tchadienne mérite d’être revue et que l’argent des contribuables tchadiens puisse être mieux orienté. Il est souhaitable qu’on puisse diligenter une enquête afin de déterminer les graves dysfonctionnements pour mieux respecter les règles administratives et améliorer le fonctionnement du système.

 

Dans ce contexte, faut-il considérer que les diplomates tchadiens en poste à l’étranger n’ont plus droit à des conditions de vie décentes ?  Faudrait-il laisser à la merci de tous les aléas cette catégorie des fonctionnaires de l’Etat censée représenter dignement le Tchad ? Faudra-il faire des diplomates tchadiens la risée du monde ? Face à l’absence de la prise en compte des revendications légitimes des agents de cette profession, il ne serait pas étonnant que l’image de marque du pays et en particulier celle du Chef de l’Etat  de qui dépend la politique extérieure en soit sérieusement affectée.

 

Face à l’état actuel du système diplomatique tchadien-tant sur le plan de la politique étrangère que des ressources et de leur gestion, il nous paraît indispensable d’organiser les états généraux de la diplomatie tchadienne. Les assises de ces états généraux doivent permettre de dresser un état des lieux sans complaisance et de formuler de recommandations aux décideurs concernés. L’objectif final est la création des conditions pouvant permettre aux institutions et structures diplomatiques tchadiennes de mener une véritable diplomatie de paix et de développement.
 

Par Talha Mahamat Allim, Genève, Suisse.

    
 

 

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 18:09

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Nafissatou Dia Diouf

La police New-yorkaise a trouvé des traces de l'adn de DSK sur sa chemisier!

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 16:43

images-copie-3.jpgSelon des sources concordantes, le Général Wadal Abdelkadre Kamougué  serait décédé ce lundi 9 mai 2011, à à ppeine un mois après le 36ème anniversaire de l'assassinat du Président Ngarta Tombalbaye dont il s'est attribué la responsabilité.

 

La direction politique de la concordance nationale du Rdpl rend hommage à l'homme politique qu'il était et adresse ses condoléances à sa famille éplorée.Que son âme repose en paix!

 

La rédaction du Blog du Rdpl 

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Young-black« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.

 

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