Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 14:35
APA- Nd­ja­me­na (Tchad) Le Conseil su­pé­rieur de la ré­sis­tance, sorte de par­le­ment de l’Union des forces pour la Ré­sis­tance, la coa­li­tion re­belle de l’Est du Tchad, se réuni­ra ce 30 oc­tobre, a ap­pris APA de sources proches de la ré­bel­lion.

Prévu de longue date, cette ses­sion de­vrait, in­dique-​t-​on, sta­tuer sur les ac­tions fu­tures de la ré­bel­lion et ses orien­ta­tions po­li­tiques, ap­prend-​t-​on.
Selon plu­sieurs sources in­ternes à la ré­bel­lion, le lea­der­ship de Ti­mane Er­di­mi, neveu du Pré­sident Déby Itno, est remis en cause par beau­coup de com­bat­tants qui sou­haitent son rem­pla­ce­ment.Ces sources in­diquent que les com­bat­tants im­putent à leur lea­der leur dé­faite de mai der­nier à Am Dam. Ils ac­cusent Ti­mane Er­di­mi de se mêler des ques­tions mi­li­taires alors que son rôle de­vrait être pu­re­ment po­li­tique.
A la tête du RFC (Ras­sem­ble­ment des forces pour le chan­ge­ment ), Ti­mane Er­di­mi a été porté, à la sur­prise gé­né­rale, il y a un an en­vi­ron à la tête de l’UFR (Union des forces pour le chan­ge­ment), la coa­li­tion re­belle, alors que son mou­ve­ment ne fait pas le poids de­vant l’UFDD (Union des forces pour la dé­mo­cra­tie et le dé­ve­lop­pe­ment) du Gé­né­ral Nouri, de l’UFCD (Union des Forces pour le Chan­ge­ment et la Dé­mo­cra­tie) du Co­lo­nel Adou­ma Has­sa­bal­lah ou de l’UFDD/Fon­da­men­tal d’Ab­del­wa­hid Aboud Mac­kaye.
Ré­pu­té très in­tel­li­gent, fin manœu­vrier et re­dou­table bête po­li­tique, Ti­mane Er­di­mi qui a été près de 15 ans l’émi­nence grise de son oncle, le Gé­né­ral Déby Itno, a quit­té de­puis plus les trois ans le Pa­lais pré­si­den­tiel pour la ré­bel­lion contre son oncle. Son im­po­si­tion à la tête de la ré­bel­lion par les spon­sors de celle-​​ci n’a pas plu à beau­coup de ses lea­ders qui ont ac­cu­sé le coup. Le Co­lo­nel Ahmat Has­sa­bal­lah Sou­biane qui di­ri­geait le FSR, une des com­po­santes de l’UFR, a re­fu­sé de se mettre sous les ordres de Ti­mane Er­di­mi et a ral­lié le ré­gime du Gé­né­ral Idriss Déby Itno le 26 juillet der­nier.
APA

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 16:29

Plusieurs questions viennent à l’esprit lorsque l’on parle des  jeunes dans la Résistance Nationale : quelles ont été les motivations de l’engagement de ces jeunes dans la Résistance ? Ou pourquoi ces jeunes ont-ils été prêts à risquer leurs vies en entrant dans la Résistance ? Quelle a été la diversité de leurs actions au sein de la Résistance ?

 

Quelles ont été les conséquences de leurs actes de résistance (danger, risques encourus, répression pour certains). Les jeunes qui ont pris l’initiative de rejoindre la Résistance Nationale l’ont fait pour des raisons différentes; ils ont fait preuve d’un grand courage, quelle que soit leur action au sein des groupes de résistants ; nombre d’entre eux l’ont payé de leur vie, d’autres ont connu la marginalisation dans leurs propres mouvements respectifs. Cela   était confirmé, par un membre de la Résistance  dans son interview, je le cite : «  les places en politique s'arrachent et que personne ne vous accueillera à bras ouverts sous le seul prétexte que vous êtes jeune. » Fin de citation.

 

 La jeunesse Tchadienne a perdu ses repères, notamment son identité.

 

Il faut bien  rappeler que la citoyenneté ne signifie pas seulement l’appartenance aux composantes de la nation, mais un sentiment sincère d’appartenance à la patrie et une volonté inébranlable à la servir à travers l’adhésion à la démarche nationale globale sur le plan social et culturel.

 

Estimant qu’il est urgent de réduire le fossé qui existe entre l’ancienne et la nouvelle génération, nous  proposons d’ouvrir un dialogue direct dans tous les domaines, notamment ceux de la famille et de la jeunesse, est nécessaire afin de redonner  confiance aux jeunes en leur remettant le flambeau et en leur attribuant des postes à  responsabilité au sein de la Resistance Nationale.

 

Dans cette optique, il va s’en dire que l’on  ne peut passer sous silence la déclaration de Djimézé Hamra, rendue récemment publique à travers la presse en ligne nationale et étrangère.

 

Pour rassurer les uns et les autres, cette déclaration entre bien évidemment dans le cadre de l’Union des Forces de la Résistance (UFR), il était simplement question, à ce que certains leaders des mouvements politico-militaires qui étaient au départ réticents, à la coalition, soient désormais convaincus de la nécessité de l’unité des forces pour une lutte commune.

 

Sinon, rien de particulier et de nouveau. L’UFR, existe et avec elle toute sa structure et composante politico-militaire. Toutefois, un toilettage est de plus en plus nécessaire pour dégager la peau morte.

 

La nouveauté, est que le Capitaine Pilote d’aviation Ismaïl Moussa, qui a toujours refusé de dialoguer avec le régime d’Idriss Deby, est désigné officiellement par ses collègues comme autorité politique et militaire sur qui, on peut espérer dans ce combat de longue haleine.

"Il ne faut jamais baisser la garde, la lutte contre le régime mafieux et ses acolytes continuent".

 Abdelmanane Khatab


Il ne faut jamais baisser la garde, la lutte contre le régime mafieux et ses acolytes continuent. Il ne faut pas se masquer le fait que notre peuple, et les intérêts de notre beau pays sont gravement menacés. Les troupes restent déterminées et mobilisées pour d’autres assauts contre les forces du mal absolu, incarnées  par ce pouvoir impopulaire d’Idriss Deby Itno. Les combats, cette fois-ci, risquent d’être beaucoup plus rudes et violents, car les rapports de forces, seront revus de part d’autres des camps opposés.

 

La résistance, est plus que jamais  aguerrie et  déterminée avec un moral d’acier pour parer à des attaques aériennes et terrestres de l’armée de Deby soutenue et encadrée par les troupes françaises.

 

Néanmoins, la détermination des éléments de la résistance nationale, remportera sur les ennemis de la nation et du peuple qui aspire à la démocratie, au respect des droits de l’homme, à la bonne gouvernance socio-économique et politique avec une gestion transparente des affaires du pays.

 

Nous exprimons, notre préoccupation en ce terme, c’est parce que nul n’est sans ignorer que si le pouvoir d’Idriss Deby Itno, continue à régner au Tchad, en harcelant le peuple, c’est parce qu’il y a des complices au plan local, sous-régional et international, qui obstinément, refusent de voir en face la tragédie subie par nos populations.

 

Pour remédier à ces faits, il convient de souligner que les leaders de la résistance nationale, fassent preuve d’assez de clairvoyance dans leur vision politique en termes de  partage des responsabilités politiques et militaires, à  la jeunesse, celle qui lutte à ses côtés en dépit d’adversité.

 

Que les rapports entre les jeunes et les anciens, soient sains sans ambages, afin de permettre l’instauration d’un climat de confiance, de solidarité et de fraternité, d’entraide, sans calculs politiques ni mépris.

 

La résistance nationale, n’ira pas si loin, si jamais, elle ne prend pas en compte les avis et les propositions  de sa  propre jeunesse.

 

Tous ensembles, faire confiance à la jeunesse, grâce à la ferme détermination de notre peuple, le triomphe est inévitable !

 

Avec la jeunesse  la résistance Nationale triomphera et  le peuple  tchadien se verra garantir ses droits inaliénables à la vie, à la liberté et à la recherche du bonheur à la grâce de Dieu.

 

Abdelmanane Khatab

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 00:19

C'était à l'ouverture de la convention 2009 du RDPL
Même aux Contreforts du Jura-Bernois, le Tchad n'est pas loin
Partager cet article
Repost0
25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 02:29
Cher Pordé, je viens de lire votre publication via le blog RDPL. Tout comme vous, j'ai eu echo des rumeurs qui circulent par rapport a ma reconversion dans la politique. Et bien je crois qu'il est temps que les jeunes se reveillent et s'impliquent dans les problèmes politiques du Tchad afin d'apporter leur contribution positive et redonner une vision nouvelle a notre pays. Pour ceux qui veulent le savoir et bien je suis membre du Bureau du Conseil de la Concorde Nationale du RDPL. Je pense que chaque Tchadien est libre de choisir son appartenance politique et je suis Tchadien comme tout autre qui ne demande rien d'autre que le Mieux Vivre Esemble pour l'ensemble de Tchadiens. Beaucoup de mauvaises langues parlent de manipulation par Monsieur Yogombaye mais ils oublient que je ne suis pas un enfant et moins encore un naïf. Je suis assez mure pour assumer mes decisions. Merci pour ceux qui ont cru en moi depuis toujours et qui continuent a me faire confiance.Ca se voit qu'ils ne me connaissent pas. La jeunesse du concret vaincra.

Moyalbaye Youssouf Daïrou
Membre du Bureau du Conseil de la Concorde Nationale du RDPL.
Partager cet article
Repost0
22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 15:07
 
   
   
 
Entretemps, des officiers et autres assassins techniques se relaxent à la piscine de l'hôtel Novotel La tchadienne, en attendant la visite du Président de la très très  catholique République Française. Vive l'amitié franco-tchadienne! Vive l'Afrique, Vive la France amie de l'Afrique!
Partager cet article
Repost0
22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 14:43

 
Quelque part en Afrique. Dans des pays "Grands Amis" de la France qui y a installé ses forces armées depuis 50 ans.

À vous de juger


La notion de multipartisme tirée des différenciations d’approches et autres divergences des Hommes dans leurs perceptions, saisie, du quotidien et de l’avenir, s’entend du regroupement des Hommes en formations spécifiques (partis aux objectifs divers : Communiste, défenseur de la nature etc.), comme moyen politique de proposition de ses objectifs, visées, à l’adoubement du peuple souverain.

La lutte politique de quête de soutien populaire pour la concrétisation ou esquisse de ses objectifs, de principe au cœur des formations politiques, serait en Afrique infiltrée d’une perfidie nauséabonde. La condition nécessaire de la volonté populaire n’étant que leurre au regard des nombreuses fraudes électorales, et celle suffisante l’étant tout aussi au regard des coups d’Etats à profusion depuis le vent d’indépendance souveraine.

L’émergence de cette notion de multipartisme en Afrique, pourtant réfutée à l’aube des indépendances et imposée par la suite sous condition des faveurs internationales (aides de toutes sortes : militaires, financières, structurelles etc.), en absolu nécessité de développements consubstantiel de la démocratie ; Le fut apparemment à la suite du vent de liberté venu de l’Est européen, caractérisé par la chute du mur de Berlin en 1989.

Cette volonté de multipartisme devenue incontournable pour le bien être des africains, certainement tirée du miracle de l’équivalence et autres parallélismes des formes d'avec l'Est européen, de nouveau décidé pour les africains et non apparemment le fruit de luttes africaines, fut l’œuvre d’un discours dit de la Baule prononcé le 20 juin 1990, par François Mitterrand, dans le cadre des relations France Afrique (Françafrique).

Et dire qu’à l’aube des indépendances, bien d’Africains précurseurs impétueux issu de tous les nouveaux Etats indépendants, ont été mortellement gratifiés, réduits à l’anonymat sur continent et à l’étranger, à l’exemple des Um Nyobe, Ernest Ouandié, Félix Mounié etc., du Cameroun, soucieux étaient-ils d’exprimer en lutte des perversions d’univocité sous dictats étrangers : La richesse du multipartisme à l'africaine, non pas en partage du pouvoir en dosage etnhique, mais tirée de projet commun.

Il apparu donc que l’unité derrière la pensée unique (officielle), dogmatisée avec la mansuétude étrangère en salut (sous peine de coups d’Etats), caractérisait le moyen le mieux à même d’insuffler aux africains la nécessité de poursuivre les strates de développements légués (voies de communications, hôpitaux, activités économiques), en disparité, non corrélatif avec les profits réalisés d’exploitations diverses. Et ce en revers des remises en cause par le jeu du multipartisme, plus que certaine des intérêts et autres infâmes, burlesques, disparités sociales (favoritisme de certains peuples) instituées en legs de loin démocratique.

En réel au-delà de formatage d’esprit africains des biens faits perpétuels d’évolutions dérivés de la volonté étrangère, à l’exemple de ricochet du vent de liberté venu de l’Est européen, il est machiavéliquement obstrué, en fortification d’incapacités et autres inaptitudes, le combat poursuivi au généreux prix de la vie par bien d’Africains s’inscrivant dans la voie du parti unique, pour détruire de l’intérieur sa félonie de beauté, à l’image des Patrice Emery Lumumba, Thomas Noël Isidore Sankara, etc.

L’enferment des africains à s’émerveiller de l’ironie d’actions de leurs leaders "sous contrôle" des indépendances aux partis unique, héritant d’Etats avec des fonds certes pas à la hauteur de l’exploitation et aux comportements diaboliques de mécène (clanique et étranger :soutien de politique et politiciens), à l’image d’un héritier n’ayant aucunement souffert dans la constitution du bien hérité ; Fut fortement mis à mal par l’émergence des Lumumba et autres Sankara, dont la vélocité d’action réveilla en maléfice la générosité étrangère. Sankara qui emporta l’engouement des masses africaines et donna de véritables sueurs froides à ses compères à la tête des Etats africains sur leur devenir, fut mortellement primé en octobre1987, soit moins de trois ans avant le célèbre discours bienfaiteurs de la Baule.

La reconnaissance subite de cette inconditionnalité démocratique, qu’est le multipartisme, expose un redéploiement ignoble en lutte certaine contre l’insurrection, sédition généralisée qu’entraînerait l’enracinement des africains aux combats des impétueux primés. Et dire que ces derniers ne lutèrent pas à l’image de Kadhafi (fort de sa puissance économique sous son contrôle lui garantissant le respect et certainement l’absence de prime), à la dénégation, remise en cause du modèle démocratique étranger à l'Afrique et l'africain dans sa conception, mais juste à son expression sincère.

Contrairement à l’objectif d’un parti politique visant à gouverner pour matérialiser tant que possible son ambition sociétaire, il est fort constatable en Afrique que l’articulation autour des prébendes étrangères, du fait du non contrôle des richesses (exploitation, monnaie, entreprises etc..) est en réel le véritable obstacle à l’émergence des différenciations en gage d'évolutions par le biais du jeu du multipartisme démocratique.

Ce que bien d’africains s’époumonent à dénoncer sous l’appellation de néocolonialisme.

Le multipartisme ne serait donc qu’une adaptation du contrôle des Africains, avec la prime mortuaire des populations savamment embrigadées dans l’ethnicité comme source de différenciation.
Dans ce sens, l’on ne compte plus les partis (à la représentation peu nationale) qui recherchent en priorité de l’étranger l’acquiescement sur leur programme quand ils en ont un, et voire un différent du parti au pouvoir, et qui à défaut d’assurances et/ou gratifications étrangères sont prompt à porter le spectre mortuaire.

A qui profite donc le multipartisme en Afrique ?
Vraisemblablement le salut de l’Afrique, passe par l’insoumission aux vertus étrangères.

La plus belle chose que la nature ait pu donner à l’humain se trouve être sa cervelle, où a pris naissance en marque de génie tous ce qui encadrent son quotidien (biens matériels, instrumentalisation, etc.). L’Africain jusqu’à preuve du contraire est un humain, alors il souhaitable qu’il cesse de s’avilir du génie pourfendeur d’autres humains.
Tapa Joseph
Partager cet article
Repost0
22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 12:36

Le peuple tchadien est le peuple le plus trahi d'Afrique. Nous refusons  de nous taire ou de nous associer volontairement, pour quelles que raisons que ce soit et encore, à une entreprise qui aurait tout l'air d'être un acte et ou un processus d'une trahison de plus pour ce peuple qui suffoque sous le poids de la désespérance!

Monsieur Yogogombaye ne cherche pas à être aimé. Il n'est pas une femme. C'est un homme et il est marié. Il est un homme politique, un tchadien qui se préoccupe  avant tout du bien commun de son peuple. Et pour le bien commun de ce peuple, il n'a à amadouer personne. Il préfère que son chapeau soit droit, même si ses  poches sont vides! C'est une question de liberté.

La liberté pour un homme, c'est aussi le respect des textes  et des normes qu'il s'est volontairement donnés et acceptés.  Dans la mesure où on est en droit d'attendre raisonnablement de nos dirigeants qu'ils respectent, eux aussi et d'abord, les textes et les normes que nous nous sommes volontairement donnés et acceptés, nous ne voyons pas pourquoi nous taire? Ce serait nous rendre complice de l'extorsion et de la violence faite au peuple. Nous ne nous honorerons pas avec, dans et de telles démarches.

L'héritage de notre histoire n'est pas et ne sera pas seulement un pur passé qui ne nous concernerait pas ou plus aujourd’hui, sur la scène de la lutte de libération que nous menons! C'est que, il y a, au Tchad, un futur à conjuguer dont nous sommes aujourd'hui tous responsables. Par conséquent, nous tous nous devons avoir aussi  le devoir critique de la critique saine et non  uniquement, la prédisposition à applaudir à tout crin.  Nous devons avoir un esprit critique (et non un esprit de critique) ; avoir le courage politique et surtout le sens et le devoir  de l'engagement, qui s'imposent, eu égard [ ne serait-ce que ] et par respect de la mémoire de ceux des nôtres qui sont tombés ou qui croupissent actuellement dans des prisons.

Nous devons avoir l'honnêteté de dire non quand l’intérêt national est en jeu. Nous devons faire notre autocritique quand nous nous rendons compte que nous n'agissions pas bien. Nous devons dénoncer et, au besoin, dévoiler ou faire dévoiler quand l'incurie, les intérêts particuliers ou même simplement la négligence coupable tendent à faire éclipser les valeurs et idéaux pour lesquels nous combattons.  Le but étant de parvenir à minimiser l'ampleur d'un phénomène qui risque de nous déborder, le moment venu.

Nous devons donc accepter de construire sainement notre futur au présent, c'est-à-dire faire l'avenir de notre passé pour notre futur proche. Et, constatant que cet avenir est un véritable futur proche ou antérieur que nous voulons juste, serein, démocratique et prospère, nous aurions tort de jouer aux courtisans de la subjugation. Car ce futur là, ce « notre futur »là [celui-là même que nous voulions autrement par rapport à notre passé et présent actuels], ce "futur-là" risque de ne pas s'accomplir dans le sens que nous l’aurions souhaité. Et nous risquons de ne pas objectivement le maîtriser comme objet de fierté nationale, si nous devons nous contenter de dire "Oui"; "Oui Chef"; des "ouis" non-objectifs!

La confiance n’exclut pas le contrôle et un poids sans contrepoids objectif  n’est pas un poids juste, objectif et populaire! Pour nous épargner un déchaînement sans contrôle, nous devons être prêts à dire non quand c'est nécessaire, justifié et justifiable. Et c'en est le cas. C’est ce que nous faisons. C’est une vision, une façon de voir l’intérêt national pour la cause de laquelle s’il faut mourir, alors nous serons prêts à en mourir.      

En réalité, il ne s’agit pas seulement de nous  et de nous seuls uniquement. La vaste majorité des tchadiennes et des tchadiens en sont aussi d'avis. Il nous appartient, à nous tous, membres de cette grande famille tchadienne, d’agir collectivement, solidairement et objectivement comme des membres d'un même corps uni et non comme des individus pris et agissant isolément, mus  par et pour des intérêts particuliers.

Il appartient à nous tous de savoir élever le bon au dessus du mauvais, le juste, au dessus de l'insjuste,  le bien public au dessus du bien particulier; le positif au dessus du négatif, des accointances coupables, etc.  Sans cela nous ne finirons jamais avec nos querelles improductives ni avec ce qui nous empêche simplement d'évoluer positivement, de construire et bâtir notre Nation. 

Le respect est une chose qui se mérite et pour laquele il faut se donner les moyens de sa mérite. Etre dirigeant, ce n'est pas de la science exacte! La plus part du temps, en politique notamment, c'est du pur produit de moults  tractations, de compromis (et non de compromission), de consensus etc. , dans l’intérêt général. Savoir cela et en tenir compte dans ses agissements, surtout quand on doit être au dessus de la mêlée, n'est rien, en soit, un mal. Il n’y a que ceux qui mangent du sésame en cachette (qui se croient trahir) qui craignent de rire à belles dents. ce n'est pas notre cas de figure!

Michelot Yogogombaye

 

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 09:40

Le peuple tchadien est le peuple le plus trahi d'Afrique. Nous refusons  de nous taire ou de nous associer volontairement, pour quelle que raison ce soit et encore, à une entreprise qui aurait tout l'air d'être un acte et ou un processus de trahison de plus pour ce peuple. La liberté pour un homme, c'est aussi le respect des textes et normes qu'il s'est volontairement donné et accepté.  Dans la mesure où on est raisonnablement en droit d'attendre de nos dirigeants le respect dans leurs applications des textes que nous nous sommes volontairement donnés et acceptés, nous ne voyons pas comment se taire et ou comment faire autrement?

L'héritage de notre histoire n'est pas et ne sera pas seulement un pur passé qui ne nous concernerait pas ou plus aujourd’hui, sur la scène de la lutte de libération! Il y a, au Tchad, un futur à conjuguer dont nous sommes tous aujourd'hui responsables. Par conséquent, nous avons tous le devoir, non pas uniquement, d'applaudir à tout crin mais aussi et surtout d'avoir un esprit critique (et non un esprit de critique) ; le courage politique et devoir  de l'engagement, ne serait-ce que par respect de nos martyrs et ou de  ceux de nous qui croupissent aujourd'hui dans des prisons, de dire non quand l’intérêt national est en jeu ; de dénoncer et, au besoin, de dévoiler ou de faire dévoiler.  Le but étant de parvenir à minimiser l'ampleur d'un phénomène qui risque de nous déborder, le moment venu. Nous devons accepter de faire sainement notre futur au présent, c'est-à-dire faire l'avenir de notre passé pour notre futur proche. Et, constatant que cet avenir est un véritable futur  (proche ou antérieur) que nous voulons juste, serein, démocratique et prospère, nous aurions tort de jouer aux courtisans. Car ce futur là, ce « notre futur »là [celui-là même que nous voulions autrement par rapport à notre passé et présent actuels], ce "futur-là" risque de ne pas s'accomplir dans le sens que nous l’aurions souhaité et nous risquons de ne pas objectivement le maîtriser comme objet de fierté nationale, si nous devons nous contenter de dire "oui", "Oui, Chef", non objectif!

La confiance n’exclut pas le contrôle et un poids sans contrepoids objectif  n’est pas un poids juste et objectif. Pour nous épargner un déchaînement sans contrôle, nous devons être prêts à dire non quand c'est nécessaire et justifié. Et c'en est le cas. C’est ce que nous faisons. C’est une vision, une façon de voir l’intérêt national pour laquelle s’il faut mourir, alors nous sommes prêts pour en mourir.      

Il ne s’agit, en réalité, pas seulement de nous  et nous seuls uniquement. La vaste majorité des tchadiennes et des tchadiens en sont aussi d'avis. Il nous appartient, à nous tous, membres de cette grande famille tchadienne, d’agir collectivement, solidairement et objectivement comme membres d'une même famille unie et non comme des individus pris isolément, mus  par et pour des intérêts particuliers.

Il appartient à nous tous de savoir élever le bon, le juste, le bien, le public, le général etc. au dessus du négatif, des autres accointances.  Sans cela nous ne finirons jamais avec nos querelles et avec ce qui nous empêche d'évoluer.  Etre responsable ou dirigeant, ce n'est pas de la science exacte! La plus part du temps, en politique notamment, c'est du pur produit d’un moult tractations, de compromis (et non de compromission), de consensus etc. dans l’intérêt général. Savoir cela et en tenir compte dans ses agissement surtout quand on doit être au dessus de la mêlée, n'est rien, en soit, un mal. Il n’y a que ceux qui mangent du sésame en cachette qui craignent de rire à belles dents !

Michelot Yogogombaye

 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 19:56
Tchad:

Il y a moins d’une semaine, nous apprenions la nième arrestation de Monsieur Mahamat Abdoulaye, plusieurs fois Ministre de la République dans les différents gouvernements de l’ère Deby. Faut-il rappeler que Monsieur Mahamat Abdoulaye est aussi Député du peuple et chef d’un parti politique à savoir le MPDT ayant sa base politique dans le Kanem.

N’eut été la presse en ligne, seule qui vaille en ce temps caillou pour la presse tchadienne, sur laquelle la famille du Ministre Conseiller à la Présidence de la République s’est rapidement rabattue, l’arrestation de Monsieur Mahamat Abdoulaye serait passée comme une lettre à la poste.

En effet, il a fallu que le blog de Makaila sonne l’alerte avant que l’info ne soit reprise par les autres médias et fasse le tour du monde. RFI en a parlé !

On a aussi appris que l’infatigable défenseur des droits de l’homme et des libertés fondamentales a usé de toutes ses relations pour informer et interpeler les différentes organisations internationales intervenant dans la protection des droits humains telles que Amnesty international, FIDH, Inter-right, ect. L’affaire Ibni plane toujours au-dessus de nos têtes. Vous vous demandez certainement que fait la bande de Jacqueline Moudeina, Massalbaye Tenabaye, Delphine Djiraibé, Dobian Assingar, etc. ? La réponse est toute simple, c’est un nordiste qui est dans les pétrins. Pas question de lever le petit doigt.

Mais revenons à notre mouton du jour pour dire que dans un passé récent, Monsieur Mahamat Abdoulaye, étant Ministre de commerces, a été accusé et arrêté dans une sombre affaire de corruption. En réalité, il s’agissait ni plus ni moins d’importants marchés publics qu’il aurait fait profiter à des hommes d’affaires issues de sa communauté ethnique, les Krédas. Quoi de plus surprenant dans ce Tchad d’Idriss Deby où l’éthnicisation de l’appareil étatique est devenu un mode de gestion. Même les Généraux de l’armée excellent dans le transit de marchandises de tous genres et se sont révélés experts dans le troc des bons de trésor. Que dire aussi des Zaghawas qui minent tout le pays et dévalisent en continu les deniers publics depuis deux décennies déjà ? Mahamat Abdoulaye étant député a vu dans un premier temps son immunité levée par l’Assemblée Nationale et ensuite incarcéré pendant de longs mois. Puis, sans aucun procès, il a été relâché et réhabilité. Des arrangements auraient été trouvés en coulisse.

Rebelote serait-on tenté de dire aujourd’hui. Malgré que Monsieur Abdoulaye soit Ministre conseiller à la Présidence de la République, cela n’a pas empêché les autorités gouvernementales de lui trouver des poux sur la tête. En effet, il est cette fois-ci accusé d’intelligence avec l’ennemi, entendez par là la rébellion armée, l’UFR ! En clair, ses détracteurs n’ont rien trouvé de crédible pour l’accabler.

Mais que reproche t-on au juste à Monsieur Mahamat Abdoulaye ?

Il est de notoriété publique le RPDT est un parti proche du pouvoir despotique de Deby. Nous avons vu comment Monsieur Mahamat Abdoulaye et ses militants se sont investis aux cotés du MPS dans les différentes élections frauduleuses organisées au Tchad depuis l’avènement de la « démocratie » en 1990. En 2006, alors que le chaos de l’Etat tchadien est affiché sur tous les écrans télévisions du monde entier, Idriss Deby s’obstine pour organiser son élection présidentielle. Mahamat Abdoulaye, Abderahmane Djasnabaye et quelques autres minables responsables se déplaceront jusqu’aux Etats-Unis pour soutenir la démocratie debyenne. On connait la suite.

Dans cette contrée ouest du Tchad, Deby tient plusieurs ficelles et les tire à sa guise. De Lol Mahamat Choua à Mahamat Djibert en passant par Brahim Mallah, Moussa Meddellah, Mahamat Abdoulaye, Ali Souleymane Daby(le gendre de ce dernier) et demain Ali Keddelaye, Tamboulet, etc. on ne peut constater comment le virus debyfole a rongé ces valeureux fils du Tchad. Espérons que tout ce beau monde saura calmer l’ardeur du roitelet Deby et épargner leur frère des foudres qui se déchaînent ces derniers jours sur les fonctionnaires tchadiens.

source: ambenatna.

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 19:45
"....DEBY peut acheter des hélicoptères, des avions, des canons de millimètres inestimables pour tuer des Hommes, ces créatures de Dieu mais, une chose est sûre, il ne pourra pas tuer et affamer tous les Tchadiens, il aura un tchadien qui mettra fin à sa croisade sanguinaire...".  Abbas Kayangar.

Tout semble prédire que le Général Schizophrène Idriss DEBY en dépit des nombreux appels à la raison de ses pairs et des Hommes épris de paix de par le monde, campe solidement dans son intransigeance à ne pas faire la paix des braves avec ces milliers de fils du Tchad qui combattent si courageusement son régime agonissant.

Obnubilé  par les revenus du pétrole de DOBA et revigoré par le soutien aveugle de Messieurs Jacques CHIRAC, Mouammar Kadhafi et surtout de l'animosité de cette tribune des dictateurs qu'est l'Union Africaine, le despote Tchadien refuse de voir la raison d'épargner des vies et des milliards de francs CFA volatilisés dans les détournements, les achats sauvages d'armes de guerre, le soutien continu du coût de la guerre, l'entretien, l'équipement et l'ordinaire des groupes rebelles du Darfour et le maintien permanent d'un corps expéditionnaire en république Centrafricaine.

Au vu de cette incurie du chef de l'Etat, le peuple du Tchad n'a d'autre choix que de choisir la seule issue pour mettre fin à sa souffrance, la lutte armée. Celle-ci semble porter ses fruits et il n'est pas à exclure une chute imminente du régime, n'en déplaise au griots qui sont Gottingar avec son site chimérique, Ourmadji Moussa Doumngor ânonneur  patenté du régime et Mahamat Hissein qui fait la risée de la confrérie journalistique Tchadienne. Il n'est pas à exclure également que le despote dans son refus méphistophélique d'épargner des vies par l'envoie massif des éléments de sa soldatesque à la mort, se fasse un jour trucider par un de ses proches comme le châtiment offert a Kabila père car, on doit se dire que le danger ne vient pas seulement de la rébellion mais, se trouve vivace et évolutif comme la gangrène au sein du palais Rose.

Idriss DEBY est en fin de règne car, il fait face aux coups de boutoir  de la résistance, aux prières pieuses des millions de tchadiens musulmans et chrétiens confondus qui réclament son départ et qui implorent leur créateur de mettre un terme à leur souffrance. DEBY peut acheter des hélicoptères, des avions, des canons de millimètres inestimables pour tuer des Hommes, ces créatures de Dieu mais, une chose est sûre, il ne pourra pas tuer et affamer tous les Tchadiens, il aura un tchadien qui mettra fin à sa croisade sanguinaire. Dieu est juste et omniscient, s'il a donné à Idriss DEBY la destiné de la nation tchadienne, il ne lui a pas dit de tuer, de mettre à sang et à feu la cité Tchadienne, de voler et d'affamer les pauvres citoyens.

Aujourd'hui, dans sa rhétorique de guerre, monsieur Idriss DEBY dilapide sans relâche, des revenus considérables de francs CFA qui auraient pu avantageusement concourir à la lutte contre la pauvreté. L'argent déboursé pour acheter un avion, un hélicoptère ou un char aurait permis l'acquisition de dizaines de tracteurs et autres engins pouvant nous aider a lutter contre la famine, a construire des infrastructures, des ouvrages, des hôpitaux, des écoles, des adductions d'eau potables, a acquérir des médicaments contre le paludisme, le sida et ceux pouvant aider a sauver la vie des ces centaines d'enfants qui meurent chaque année dans notre pays. Oui, ces milliards pourraient aider à sauver la vie ou alléger la souffrance de ces millions d'anonymes qui ne peuvent pas s'offrir une évacuation sanitaire au Caire, à l' Hôpital d'instruction des armées du Val de Grâce ou autre paradis de soin de par le monde.

Le régime semble très mal et cette menace doit d'être prise au sérieux, malgré l'agitation des souteneurs (France, Libye, UA, ...) de Deby, le Général Idriss DEBY a maille à partir avec bon nombre d'officiers de son clan, des nouveaux chefs militaires se font entendre et haussent publiquement le ton en réclamant leur part du gâteau, recettes pétrolières, en ligne de mire. Les faucons et mais aussi fossoyeurs du régime honni qui sont les généraux Abderahim Bahar et Mahamat Ali Abdallah jouent le rôle de managers en distribuant armes, vivres et surtout enveloppes aux différentes divisions. Cependant, le clanisme bien encré dans leur gestion les empêche d'accomplir un travail équilibré d'où la grogne au   sien de la grande muette. Il fut un temps, toute révolte ou grogne au sein l'armée est réprimé(e) par un carnage sauvage, mais aujourd'hui c'est chose impossible car le régime ne tient plus que sur des béquilles sciées d'avance, des béquilles en brindilles.

Il ne reste à Idriss DEBY qu'à faire descendre sur le terrain des opérations à Hadjer Marfain ou a Addé, les Mahamat Hissein, Ourmadji Moussa Doumngor, Nassour Oua ՙïddou, Sekimbaye Bessané, Nagoum, et autres griots du régime ainsi que les Hassan Timan, le colonel Djibrine Topalto et Moussa Meï (cousin de Hadjé Fatimé DEBY), Hinda, Idriss Ahmat Idriss et Douga Ahmat Idriss (frère Wazina), etc. pour défendre leur mangeoire, aucun tchadien digne de ce nom ne mourra encore pour eux. Espérance est grande pour le peuple Tchadien, le mois à venir seront riches en rebondissement et en surprise pour Idriss DEBY car, l'espoir est là, palpable, la rébellion fera des avancées notoires durant ce mois de février  et le peuple Tchadien doit garder espoir et rester mobiliser dans ses prières contre le démoniaque Idriss DEBY, la victoire est certaine et proche.

Abbas Kayangar alias Moussa Beyadji
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RDPL, Mieux Vivre-Ensemble
  • : Rassemblement Démocratique pour la Paix et les Libertés au Tchad. La passion de bâtir, le rêve de construire un Tchad nouveau!
  • Contact

Young-black« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.

 

284215_1905906284433_1145065966_31634001_2909666_n.jpg



Rechercher