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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 10:00
"En attendant le vote des bêtes sauvages"
Ahmandou Kouroumah
 
   
   
   
 
 
   
 

 
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 14:53

(Sherbrooke) Un nouveau candidat vient s'ajouter à la liste des aspirants à la mairie de Sherbrooke. Moustapha Saboun a effectivement décidé de se lancer en campagne électorale et de briguer le siège du maire.

Aux dernières élections municipales, Moustapha Saboun s'était présenté contre Robert Pouliot dans l'arrondissement d'Ascot. Il a aussi fait campagne en 2007 pour obtenir un poste de commissaire scolaire.

En 2008, la machine à rumeurs avait voulu qu'il soit sur les rangs pour se présenter comme candidat libéral dans Sherbrooke aux élections fédérales. «Il y avait eu des rumeurs, mais elles n'étaient pas fondées. Mes intérêts sont au niveau local», assure Moustapha Saboun.

«Je veux devenir maire de Sherbrooke pour mettre en place un projet de société, un projet de renouveau», explique-t-il d'entrée de jeu. 

Le père de trois enfants de 13, 12 et 8 ans a complété deux maîtrises, la première en gestion des affaires, la seconde en gestion des coopératives. Depuis la fin de ses études, il occupe le poste de président-directeur général de l'organisme canadien pour le développement et l'intervention en Afrique. Il est aussi vice-président de Coop-Géomatix, qui développe des outils d'aide dans le domaine de la consultation.

L'homme de 45 ans, qui est originaire du Tchad, habite au Québec depuis 1982 et Sherbrooke la même période.

«C'est chez moi, ici, c'est mon pays. Je veux changer les choses», ajoute-t-il.

Pour le moment, le futur candidat à la mairie est en train de mettre une équipe en place qui travaillera à ses côtés. Son équipe et lui sont d'ailleurs en train de planifier un programme et des actions à poser.

Projet de société

«Un bon projet de société commence par l'élimination de la pauvreté. C'est pourquoi je veux aussi rejoindre tous les exclus, tous ceux qui ont soif de projets et de changements et tous ceux qui ont des idées», précise-t-il.

Un autre point important de sa stratégie sera de mettre l'emphase sur la gouvernance. «On prend toujours la vieux pour rénover. Mais il faut des changements, le vrai changement. Nous, on veut innover.»

La baisse des taxes foncières fera aussi partie de son programme, assure-t-il.

Le site internet du candidat est toujours en construction, mais il est possible de le joindre au 819 565-3040.

La Tribune 

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 13:25

La rédaction du blog vient d’apprendre  l’arrestation à Ndjaména, de M.Mahamat  Abdoulaye, chef du parti  politique d’opposition civile,  dénommé le Mouvement pour la Paix et le Développement au Tchad (MPDT).

Selon un membre de la famille qui a joint notre rédaction  dans la soirée, les agents de services de renseignements généraux, ont  fait irruption au domicile du leader du MPDT et procéder à son arrestation sans aucun mandat d’arrêt.

Depuis hier,  personne n’a eu de ses nouvelles et n’a aucune idée de son lieu de détention.

Le domicile de l’intéressé est rempli des membres de son parti et de ses parents, qui envisagent de saisir les organisations locales de défense des droits de l’homme.

Notre blog,  dont la vocation principale  se résume aux pratiques de  dénonciation et de  défense des droits de citoyens  à travers un travail de plaidoyer, a été saisi  pour relayer l’information au plan africain et international.


Devant cette situation des violations  récurrentes des droits reconnus à  la personne humaine  qui s’abattent  sans distinction sur des citoyens au Tchad, désormais en danger sous le régime Deby, la rédaction du blog, proteste contre cette arrestation arbitraire de M.Mahamat  Abdoulaye, chef de parti politique d’opposition civile ; 

-    
Rappelle au gouvernement tchadien, le principe de la dignité et de justice pour tous ;

 -  Exige le respect de l’article 9 de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme( DUDH) qui stipule : « Nul ne peut être arrêté arbitrairement ,  détenu ou exilé »;

-    
En appelle à la libération immédiate de M.Mahamat  Abdoulaye, leader du MPDT au Tchad.

 

Makaila Nguebla

NB: rappelons que M.Mahamat Abdoulaye est le beau-père du ministre de l'environnement Ali Souleymane Dabye

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 11:35

Au rdpl, nous ne sommes pas féministes et nous ne le serons jamais. Nous constatons néanmoins les problèmes suivants auxquels nous proposons de solutions concrètes, lesquelles font partie intégrante de notre programme de gouvernement.           

En voici l'essentiel:
Au Tchad les femmes qui représentent 53,70% de nos populations, continuent à être défavorisées aussi bien dans le domaine économique que dans la vie sociale et culturelle. Ces considérables inégalités vécues par les femmes sont fondées sur des fausses croyances, essentiellement sur un système de pensée « patriarcale » qui crée systématiquement des inégalités par des rôles sociaux et culturels attribués aux femmes, lesquels sont considérés inférieurs par rapport aux rôles des hommes. Pourtant, la femme tchadienne participe activement avec un rôle décisif dans tous les secteurs de la vie de la nation, assumant des responsabilités majeures dans l’éducation des enfants et constituant une force de travail prédominante dans la production alimentaire familiale. Malgré cela elle est l’objet d’une discrimination permanente en ce qui concerne l’accès à la propriété, au crédit, aux technologies mises en œuvre dans la production des secteurs primaires et secondaires, et dans l’accès aux fonctions de direction. le rdpl trouve cette situation inadmissible.

Voici, ci-après, ses remèdes et solutions proposés pour résoudre ces problèmes :       

La recherche constante de l’amélioration du statut de la femme et de l'égalité sociale entre les hommes et les femmes inspire et continuera à inspirer la démarche politique du rdpl, tout comme son fonctionnement interne.

L’inégalité des garçons et des filles dans l’accès à l’éducation de base doit être supprimée. Des efforts prioritaires seront consacrés à la réduction et, à terme, à la suppression de cette inégalité par :     

a)- une réforme des méthodes et programmes scolaires en ce qui concerne l’image de la femme qu’ils véhiculent, comme c’est le cas également dans les médias ;  

b)- des mesures pour faciliter l’accession des femmes aux enseignements techniques, professionnels et supérieurs, leur permettant d’être admises à des responsabilités de chef d’entreprise aussi bien que de responsables administratives, techniques et politiques, engagées activement dans des projets de développement à tous les échelons ;   

c)- des programmes de formation spécifique seront organisés à cette fin en collaboration avec toutes les associations susceptibles d’y être intéressées. 

d- Un régime spécifique de microcrédits pour les femmes sera institutionnalisé et le secteur informel encouragé.

 

Rdpl, un engagement pour le Tchad.

 

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 09:51
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 02:14
CHER AMI
suite à ton communiqué je t'apporte les précisions suivantes :
Nous ne connaissons pas du tout ce mouvement farfelue islamique dont nous n'avons aucune connaissance moins encore ses dirigeants, le net est devenu pour les gens un endroit où s'expriment tous les fantasmes et toutes les élucubrations si l'UFR doit répondre à chaque fois à ces genres de délire nous y passerons nos journées et le peu de temps qui nous reste pour souffler un peu.
Les textes de l'UFR sont clairs pour adhérer à l'union et conformément à nos statuts et son annexe il faut remplir un certain nombre de conditions et notamment une présence militaire effective sur le terrain  donc l'adhésion à l'UFR ne depend pas du bon vouloir du premier charlatan venu. Je suis un musulman convaincu et j'observe en ce mois sacré un comportement conforme aux percepts de l'islam mais je déteste tous ceux qui utilise la parole de Dieu pour faire ces genres de bassesses notre pays est laic et nous sommes d'accord sur cette notion essentielle qui est un des fondements de la république et un gage d'entente et de cohésion entre les tchadiens en bref un ciment de l'unité nationale nous devrions y veiller comme la prunelles de nos yeux alors de grace ne prend pas la parole ou plus exactement les provocations de ce charlatan pour douter de nos engagements au sein de l'UFR Nous n'avons vraiment pas le temps de répondre à tous ces charlatans qui pilullent sur le net et sèment la confusion Garde sur ce sujet la tete froide et pense au proverbe gambaï dont tu m'as fais part fraternellement 
 
TIBESTI AIRWAYS
Abderaman Koulamallah
"Ibn Choukri"
"Quand on marche vers l'impossible, il recule tout le temps"
fax 00 33 3 26 83 65 65

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 10:06

Déclaration de l’ACTUS-prpe contre le hold-up électoral au Gabon et soutien à la lutte du Peuple.

Gabon: l’Impérialisme français a repris le haut du pavé en déniant au peuple la démocratie.

l’ACTUS-prpe exprime  au préalable sa compension aux familles des victimes de la répression policière. Notre Parti adresse sa solidarité militante au peuple frère du Gabon  dans sa légitime lutte contre toute forme de dictature afin d’instaurer une véritable démocratie et indépendance nationale.

Le peuple gabonais mais aussi les africains qui aspirent à la démocratie en luttant pour la fin des dictatures ont reçu un coup de massue le jeudi 3 septembre 2009. La proclamation tardive des résultats de l’élection présidentielle  après de multiples tractations obscures, octroie la victoire au fils du Président défunt Omar Bongo Odimba: Mr. Ali  Bongo Odimba, ex-ministre de la Défense recueille 41,73% de voix tandis que les deux adversaires majoritaires comptabilisent respectivement 25, 88% pour André Mba Obame et 25,22% en faveur de Pierre Mamboundou.

Après 42 ans de pouvoir sans partage et sans discontinuité du Président Omar Bongo Odimba, Doyen des Chefs d’Etat, imposé militairement aux Gabonais par l’impérialisme français, le Peuple s’était mobilisé pour  tourner enfin la page de la « dynastie Bongo ». Cependant, hélas la Françafrique dont l’ex Président était le patriarche en Afrique, ne l’entend pas de cette oreille : tous les moyens ont été mobilisés pour usurper la victoire du Peuple en imposant le candidat Ali Bongo Odimba, garant de la continuité et de la domination coloniale de la France sur ce riche pays africain. .                                       

La prétendue élection présidentielle «démocratique» au Gabon n’a été qu’un véritable hold-up, un coup d’état électoral… selon la majorité du Peuple gabonais qui a exprimé massivement sa colère  en s’attaquant au symbole de la France et ses intérêts  représentés par de nombreuses entreprises françaises dont Bouygues, Bolloré,Areva,Total, BNP, Rougier, Eramet,Veolia, Crédit lyonnais, Axa…

 

Sur une population d’environ 1.331.138 habitants, la Françafrique a amplifié le corps électoral à 820.000 électeurs afin de s’assurer la victoire par le bourrage des urnes. Ce chiffre qui est contraire aux normes généralement admises en démocratie n’a suscité aucune observation du Gouvernement français, partie prenante dans cette mascarade d’élection présidentielle. Au Gabon l’âge requis pour voter est de 21 ans et selon les statistiques démographiques, environ  40% de la population a moins de 21 ans. La machine à frauder de la Françafrique a inventé un corps électoral qui défit toute logique humaine. Ce fait sera confirmé plus tard par Mr. Antoine Glaser Directeur de la publication, La Lettre du Continent. Ce dernier affirma dans une interview à BBC le 5 septembre 2009  ces cruelles vérités : « Tout le monde savait qu’Ali Bongo allait passer de gré ou de Force.  Il se prépare depuis 1986. Il avait été déjà à Matignon annoncé à l’époque à Jacques Chirac qu’il voulait succéder à son père et en fait depuis 10 ans Ministre de la défense. Il veut absolument être Président en succédant à son père »

 

Le Candidat Ali Bongo Odimba au pouvoir dispose de l’appareil d’état, contrôle la Commission Electorale Nationale autonome et Permanente (CENAP, composée majoritairement de militants du Parti au pouvoir, le Parti Démocratique Gabonais, le PDG) et les médias officielles. Le quotidien Le Monde du 3 septembre 2009 écrivait : « Dans la nuit de mardi à mercredi, un commando de cinq hommes cagoulés a mitraillé à l'arme automatique la station d'émission satellite de Go Africa. Cette chaîne de télévision tentait de prendre le relai de TV+, la chaîne appartenant à l'opposant André Mba Obame, dont la diffusion est interdite depuis dimanche, jour du vote ». Cette atteinte de la liberté de presse et de surcroît en période électorale n’a suscité une fois de plus aucune réaction du gouvernement français qui demeure aphone et aveugle. Pour ce dernier, l’infantilisation, l’humiliation et la domination des africains de son pré-carré est une tradition solidement ancrée car toutes les règles élémentaires de démocratie ne sont pas destinées aux indigènes noirs qui demeurent encore immature.

 

Aussitôt après la proclamation des résultats imposés par l’impérialisme français, nous assistons à une vigoureuse mise en garde, une menace à peine voilée de frappe militaire contre la population révoltée émanant du Secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Mr. Alain Joyandet. Interrogé sur RTL,  le Ministre a déclaré  que les troupes françaises stationnées au Gabon comptent environ un millier d'hommes. Elles  sont prêtes à intervenir si des ressortissants français et les intérêts de l’hexagone sont menacés. L’ordre colonial doit être maintenu  par tous les moyens grâce aux troupes françaises de la 6è BIMA  basées dans le pays. Signalons qu’en 1990, ces mêmes troupes françaises d’occupation ont réprimé sauvagement  dans le sang la révolte populaire des jeunes  qui contestaient les élections frauduleuses qui ont permis de perpétuer le pouvoir du Président Omar Bongo Odimba.

 

Les multiples interventions de l’armée française pour soutenir et pérenniser les dictateurs contre la volonté des Peuples africains sont devenues une tradition hexagonale  sous tous les gouvernements aux bords de la seine. Le Peuple tchadien vit avec colère et amertume sous la plus cruelle tyrannie d’Afrique du Général-Président Déby imposé par la France depuis 19 ans. Ce dernier fut sauvé in extremis  à plusieurs  reprises grâce aux interventions de l’Armée française contre les percées militaires foudroyantes des Forces de résistance nationale.

 

Dans la lignée des preuves de cette mascarade d’élection présidentielle, nous retenons la déclaration de la Présidente de l’Association Survie (fondée par François-Xavier Vershave), Mme Odile Biyidi (Veuve du militant panafricain et pionnier pourfendeur de la Françafrique, Mongo Béti) au quotidien  Le Monde du 04 septembre : « Les premières constatations dans les bureaux montraient une avance considérable des deux candidats d'opposition (Pierre Maboundou et André Mba Obame) et Ali Bongo arrivait assez loin en troisième position. Ce résultat est un coup de force. Il n'a même pas été annoncé à l'unanimité car le procès verbal n'a pas été signé par tous les membres de la commission. Il y a eu beaucoup d'affrontement au sein de cet organe qui a longtemps tergiversé pour remettre les résultats. Quoi qu'il en soit, la décision finale n'apparaît pas très correcte et légale ».

 

Le pétrole, le manganèse , l’uranium, la riche forêt gabonaise, sa faune…sont contrôlés et pillés par les sociétés françaises, la position géostratégique du pays pour les expéditions punitives coloniales des troupes d’occupations françaises qui y stationnent depuis la période coloniale à ce jour à l’instar de celles du Tchad, sont autant de preuves qui démontrent si besoin en était de l’immuable politique de domination et d’asservissement des 14 pays du pré carré en général et du Gabon en particulier.

 

Face à la révolte des Peuples contre la Françafrique et le maintien de l’ordre colonial dans le pré-carré, la France instaure une nouvelle pratique politique africaine édulcorée, « la dynastie familiale républicaine ». Les pseudos élections présidentielles démocratiques sont organisées à tour de bras afin  de légitimer les fils et autres progénitures des anciens présidents de la Françafrique décédés. Le cas du Togo  vient d’être suivi de celui du Gabon. Cette réaction criminelle en chaîne inspirerait incontestablement d’autres dictateurs de la Françafrique au Tchad, en Centrafrique, au Cameroun, au Congo Brazzaville avec la bienveillance  de  la métropole. Il appartient à ces Peuples de se préparer afin de bloquer par tous les moyens, voire enrayer la marche de cette machine infernale, en l’occurrence la Françafrique car il y va de la survie des populations de ces entités africaines. 

 

Dans ces conditions de déni permanent de démocratie (solution pacifique), d’humiliation, de coup d’état permanent françafricaine, de pillages systématiques des ressources des pays par les réseaux de la Françafrique..., les Peuples révoltés ont le droit de réclamer leurs droits et de les arracher par la violence, légitime réaction aux crimes organisés contre eux. C’est notamment le cas du Tchad où les Forces de résistance de l’UFR se battent vaillamment  les armes à la main contre le dictateur Déby depuis de nombreuses années.

 

Le maintien de l’ordre colonial et la préservation des intérêts ou pillages des ressources du Gabon par la France, impliquent le massacre du peuple insurgé. En effet, deux personnes ont été tuées par balles parmi lesquels un élève de 18 ans Thierry Mombo. Les contestations populaires se poursuivent trois jour après la proclamation des résultats et ce malgré le couvre-feu.(Cf.La nouvelle République du 06 septembre). Ulcéré par l’attitude criminelle de l’hexagone qui a été le cerveau de ce coup d’état électoral, l’opposant gabonais  Bruno Ben MOUBAMBA  a déclaré : «  Moi, Bruno Ben MOUBAMBA, j'accuse la France d'être derrière le coup d'Etat en cours au Gabon et je dis au Président Français Nicolas SARKOZY qu'il n'est pas dans l'intérêt de la France d'agir comme elle le fait pour le moment»                         

Interrogé par Sylvain Attal, journaliste à la Télévision  France 24, le 19 août dernier, un autre opposant Pierre MAMBOUNDOU, excédé par une certaine presse qui mène une campagne insidieuse en faveur du candidat Ali Bongo Odimba, rétorqua énergiquement : « Ali Bongo n’est favori de personne ici au Gabon. Il faut que cela soit clair. Il est peut-être favori pour France 24 mais pas pour les Gabonais ».

L’implication flagrante et manifeste de la France dans ce coup de Force électorale a été aussi étayée par l’un  des cerveaux des réseaux de la Françafrique, Robert Bourgi, ami des Présidents Sarkozy, de Bongo père et fils qui n’hésita pas à déclarer avec orgueil : « Je suis un ami très écouté de Nicolas Sarkozy », insiste-t-il. Cet été, il a mis toute son énergie au service de l'élection de son poulain, Ali Ben Bongo, fils et héritier du président défunt qu'il présente comme « le meilleur  défenseur des intérêts français dans tous les domaines ». « Au Gabon, la France n'a pas de candidat, mais le candidat de Robert Bourgi, c'est Ali Bongo, explique-t-il en souriant. Or je suis un ami très écouté de Nicolas Sarkozy ». De façon subliminale, l'électeur le comprendra."  (Cf. Le Monde du 31 août 2009)

Les descendants de ces valeureux soldats africains (appelés Tirailleurs sénégalais) qui ont libéré la France de la servitude des Nazis ont aussi le droit de vivre à l’instar du peuple français en toute liberté, en démocratie et d’utiliser rationnellement pour leur bien-être les richesses  naturelles dont l’Afrique est dotée. Il est inacceptable qu’une poignée d’individus, Membres des réseaux de la Françafrique et sous le patronage des gouvernements français successifs, maintiennent sous une chape de plomb pendant des décennies des Peuples entiers dans la misère sans précédent. 

Face aux crimes contre l’humanité de la Françafrique dans le pré-carré de la France parmi lesquels les événements dramatiques en cours au Gabon, notre Parti, Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme /Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS / prpe) déclare ce qui suit :

-          exprime  sa solidarité militante au peuple frère du Gabon  dans sa légitime lutte  contre toute forme de dictature afin d’instaurer une véritable démocratie et indépendance nationale

-          condamne l’impérialisme français qui dénie au peuple gabonais le droit à la démocratie, son libre choix de  régime politique et son avenir en imposant  aujourd’hui après 42 ans du règne du Président Omar Bongo  celui de son fils Ali Bongo

-          exige  le retrait inconditionnel, immédiat et la fermeture des bases militaires françaises d’Afrique qui maintiennent l’ordre colonial et servent de bouclier et renforcent les dictateurs imposés aux peuples par la France

-          appelle tous les peuples africains à une solidarité militante, unitaire de lutte contre l’asservissement, les pillages, les humiliations, le mépris, les crimes contre l’humanité…dont notre continent continue d’être victime des puissances impérialistes.

-          recommande à tous les activistes et patriotes africains de poursuivre le combat de libération et de dignité, lancé par les illustres fils d’Afrique (Patrice Lumumba, Amilcar Cabral ,Thomas Sankara, Marien Nguabi, Houari Boumediene, Agostino Neto, Samora Machel, Sékou Touré, Kuamé Nkrumah, Nasser, Nyombé, Félix Moumié, Olympio, Nkrumah, Sékou Touré, Steve Biko, Um Nyobè, Tavio Amorin, Ouandié, Félix Moumié, Cheick Anta Diop, Edouardo Mondlane…, ) dont certains furent assassinés par l’impérialisme qui n’accepterait jamais une véritable indépendance politique, économique et militaire de notre continent afin de sauvegarder leurs intérêts (pillages) avec la complicité de leurs valets dictateurs imposés aux présidences de nos pays.

-          lance un appel solennel à tous les Peuples africains  et aux patriotes activistes de jeter toutes leurs forces dans la bataille pour la réalisation rapide des Etats-Unis d’Afrique (EUA), seule garanti d’une véritable indépendance de notre Continent par conséquent de notre existence sur l’échiquier politique international.

Le 6 Septembre 2009

Pour  l’Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme                                     Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique (ACTUS / prpe)                 

Le Secrétaire  Général                                                                               

Dr LEY-NGARDIGAL  D
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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 13:03

La quête de justice sociale!
La justice sociale est notre but. Elle fait partie des sublimes valeurs et idéaux du Rdpl que nous défendons dans le cadre de notre idéologie du « Mieux Vivre-ensemble ».

Dans notre engagement et notre activité politique; tout comme dans la vie publique et dans nos relations personnelles, nous défendons [ et devrons défendre] nos convictions avec force, fairplay et fermeté. Nous ne nous opposons pas pour simplement nous opposer parce que c'est Idris Deby, non, loin de là! De même nous ne critiquons pas la politique du Gouvernement pour simplement le besoin de critiquer l'action gouvernementale du pouvoir en place. Car nous pensons qu'une opposition responsable doit pouvoir être responsable et mettre le doigt sur des problèmes réels et concrets à resoudre, qui touchent la vie quotidienne de nos concitoyennes et concitoyens et que le Gouvernement néglige par la pratique et la mise en oeuvre d'une politique irresponsable.

Au rdpl, nous reconnaissons et respectons, par exemple, le rôle positif que joue actuellement le régime du MPS dans la reconnaissance, la défense et la garantie de la laïcité de la République et Etat du Tchad même si des manquements sont ici et là encore constatés. Eux au moins ont le mérite d'afficher clairement leur conviction sur cette question sensible de la laïcité de notre République et Etat! De même nous constatons, suite à notre propre enquête, que le Gouvernement a bien réagi suite à ce qui s'est passé à Kouno. Nous apprécions à sa juste valeur, la manière avec laquelle ce Gouvernement a réagit et conduit ses enquêtes dans  cette affaire dite de "Kouno". Ce serait irresponsable de notre part de pouvoir dire, sans autre,  que le Gouvernement n'ait pas pu adéquatement réagir dans cette affaire sensible, en prennant en compte la fibre nationale. Non, soyons responsables et reconnaissons à ces gens-là certains mérites nationaux: je n'aime pas la pratique d'une opposition stérile!

Pour le reste, je dois admettre qu'il y a encore un long chemin à parcourir par ce Gouvernement et encore une grande distance de perception de la chose publique, de la démocratie et de la construction nationale à combler entre le MPS et le RDPL. Ne confondons donc pas les deux idéologies!

Au Rdpl, nous nous drapons toujours d'une attitude ouverte et critique, mais respectueuse des convictions d'autrui. Nous voulons réaliser un meilleur équilibre social au Tchad.
Ce n'est pas la même conception au MPS et ses partis satellites!

 

Michelot Yogogombaye

Rdpl, Mieux Vivre-ensemble

Extrait du point de presse, Arc Lémanique, Vaud(Lausanne), 18 juillet 2009.

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 08:54
Le récent « communiqué de  presse » paru dans certains sites tchadiens faisant allusion de la création d’un Front Islamique du Tchadien (FIT) qui, plus, serait membre de la coalition UFR des rebelles en lutte contre le régime de Ndjamena est une véritable sonnette d’alarme qui interpelle tous les Tchadiens.

Dans l’attente de la confirmation de la véracité des allégations et inquiets du silence des responsables de cette coalition, nous réitérons haut et fort que le Tchad est et sera toujours un pays laïc, n’en déplaise aux nombreux nébuleux rêveurs qui espèrent transborder l’ignominie des actes barbares de terroristes barbus à l’intérieur de nos frontières nationales. Est-ce une énième manœuvre des autorités de Khartoum de faire imploser le Tchad sous les coups de boutoirs des islamistes ? Le rôle des parrains islamistes Soudanais dans le conflit tchadien est de notoriété publique.

  • Acculés dans les montagnes Afghanes, pourchassé par les gouvernements Pakistanais, Saoudiens, Yéménite, Algérien, Libyen, tunisien, Egyptien et ceux de nombreux pays, les terroristes fondamentalistes religieux trouveraient sur le sol Tchadien une véritable terre de prédilection où le manque d’instruction, d’éducation et l’analphabétisme criarde au sein de la population pourraient ouvrir la porte à une adhésion massive.
  • Il se pourrait que Ndjamena soit derrière ces allégations dans le dessein de décrédibiliser davantage les rebelles en leur collant l’étiquette de relais de terroristes islamistes honnies par les puissances occidentales. Si cela semble une thèse plausible, le régime tchadien ferait d’une pierre deux coups : établir la collaboration des rebelles tchadiens avec les islamistes et s’attirer en même temps la sympathie et le soutien de Washington et ses alliés dans cette lutte.
  • Si la rébellion se serait réellement renforcée de l’appui d’une organisation fondamentaliste comme l‘apocryphe Front Islamique du Tchadien (FIT), le glas de sa crédibilité sonnerait comme un éclair dans un ciel serein.
  • Islamisme, rébellion ou dictature, le véritable perdant dans cette lutte effrénée, pour faire main basse sur nos deniers publics, est le peuple Tchadien qui subira les conséquences de cette bestiale lutte de conquête et de préservation du pouvoir.
 Pour conclure, nous disons que le peuple tchadien et le monde civilisé rejettera tous ceux qui empruntent la voie du fondamentalisme religieux pour servir des intérêts catégoriels et l’extrémisme religieux. Le Tchad demeurera autant que faire se peut, un État laïc fermé à toute vision religieuse primaire et barbare. Les fondamentalistes religieux ne sont que des vulgaires « bandits de  Dieu » au service des esprits versatiles et cahoteux. Wait and see !

 

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 10:08

La fusillade qui a éclaté en fin d'après midi de ce dimanche 30 août 2009 entre les éléments de l'UFDD pose un véritable problème. En effet, c'est la première fois qu'on arrive à une telle extrémité au sein d'un même mouvement de la rébellion de l'Est.

D'après les informations que nous avions pu recoller, il s'avère que tout est parti de la démission du CEMGA de l'UFDD, le Général Ordjeï Wardougou. Ce dernier qui a notifié sa décision, s'est ensuite retiré avec ses hommes à bord d'une dizaine de véhicules. Quelle direction ont-il pris ? Avaient-ils l'intention de rallier le régime de N'djaména ? Ou ont-ils la volonté d'ouvrir un front parallèle et aspirer d'autres mécontents au sein de l'UFDD ? En tout cas, toute une série de questions se posent et restent à cet instant encore sans réponse.

Ce qui est en revanche certain à ce stade de l'affaire, c'est qu'un ordre a été donné au plus haut niveau de l'UFDD pour empêcher l'ex-Cemga d'avoir une quelconque marge de manoeuvre. L'inévitable s'est donc produit avec cette fusillade qui a causé la mort d'au moins deux personnes, fait plusieurs blessés et des arrestations. Le Général Ordjeï Wardougou est-il parmi les prisonniers ? Où bien a t-il réussi à franchir la frontière et rallier les forces gouvernementales ? Le suspens continue.

Cet accrochage que d'aucuns qualifient d'incident fâcheux risque d'avoir des conséquences graves et inattendues. Déjà rien que pour le moral des troupes, c'est un coup dur. Ensuite, nous savons que l'ex-cemga de l'UFDD fait partie des « dissidents » qui ont ouvertement critiqué la gestion du Général Mahamat Nouri et mis en cause son leadership.

Quelles conséquences cette fusillade pourrait-elle avoir sur la médiation toujours en cours pour rapprocher les deux camps ? Et cette manière de mater dans le sang toute défection, n'augure t-elle pas des lendemains sombres et dangereux ?

Nous avons aussi été surpris par la connexion vite établie entre l'ex-cemga et le ministre Adoum Younousmi, homme de confiance de Deby, pour expliquer l'inexplicable. C'est tout simplement nul ! Car, qui ne sait pas que des proches parents sont des deux cotés de la frontière ? Suivez mon regard... Qui ne sait pas qu'ils communiquent ? Il faut parfois savoir raison garder.

A suivre...
Source du texte sans illustration: Ambenatna

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Présentation

  • : RDPL, Mieux Vivre-Ensemble
  • : Rassemblement Démocratique pour la Paix et les Libertés au Tchad. La passion de bâtir, le rêve de construire un Tchad nouveau!
  • Contact

Young-black« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.

 

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