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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 11:54

La photo en Une du Sunday Times a scandalisé l’Afrique du Sud ce week-end et le monde entier aujourd’hui. Sur l’image, un homme en habit militaire, armé d’un fusil, pose au dessus du corps d’un jeune enfant noir, qui paraît mort. L’image vient du compte facebook au pseudonyme très parlant d’Eugene Terrorblanche. L’homme est aujourd’hui le plus recherché d’Afrique.

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                                                            Une photo choc fait scandale sur facebook

Une véritable chasse à l’homme contre Eugene Terrorblanche. Le Sud-africain a posté sur son compte facebook une photo de lui, en tenue militaire, armé d’un fusil, au dessus du corps d’un jeune enfant noir, qui paraît mort. L’image, sans doute un montage, du moins on l’espère, a provoqué un choc et des réactions de consternations et d’horreur. Il semble par ailleurs que cela faisait plus d’un an qu’elle était sur le compte facebook d’Eugene Terrorblanche qui comptait plusieurs centaines d’amis, sans que cela n’ait jamais été signalé à la police ou même au réseau social. Le porte-parole de la police sud-africaine Zweli Mnisi a déclaré qu’une enquête avait été immédiatement lancée et a appelé toute personne connaissant l’homme sur l’image ou pouvant permettre d’arrêter Eugene Terrorblanche à prendre contact avec les services de police.

Le profil facebook d’Eugene Terrorblanche, un pseudonyme qui vient d’un jeu de mot avec l’ancien responsable du Mouvement de résistance afrikaner (AWB) Eugene Terre’Blanche assassiné en avril 2010, a été désactivé dans la nuit de dimanche. Mais facebook est censé garder 6 mois les informations sur ses utilisateurs et la police sud-africaine compte bien récupérer un maximum d’informations sur cet extrémiste et sur les 590 amis que comptait sa page. Ces personnes peuvent être poursuivies pour n’avoir pas signalé l’image, et les sanctions seront encore plus importantes pour ceux qui auraient mis un commentaire positif. S’il s’agit bien d’un montage, les personnes ayant réalisé le travail technique pourront aussi être condamnées. Et si ce n’est pas un montage Eugene Terrorblanche risque bien de devoir se terrer toute sa vie pour éviter la vengeance d’une nation.

 

par Ali Attar, www.afrik.com

Voir la Une du Sunday Times

 

 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 07:18

                   Idriss Deby du Tchad offre asile et protection à des milliers de hauts dignitaires du régime déchu

Il est traqué de toutes parts, sa tête mise à prix et son régime à l'agonie. Mais Mouammar Kadhafi n'est pas encore totalement isolé sur la scène internationale. Depuis la prise de Tripoli par les rebelles, le 21 août, les propositions de pays pour accueillir sur leur sol le dirigeant libyen et sa famille se sont multipliées. Les Etats qui dénoncent l'intervention de l'OTAN sont encore légion et tous les dirigeants sont loin d'avoir reconnu la légitimité du Conseil de transition national (CNT), l'organe politique de la rébellion libyenne.

 

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Alors que l'ONU appelle Kadhafi à lâcher les rênes du pouvoir, quels sont les régimes qui soutiennent encore, ouvertement ou plus discrètement, l'ancien "Guide" ?

 

L'ANTIAMÉRICANISME DE L'ALLIANCE BOLIVARIENNE

Deux voix dissonantes se font entendre clairement depuis le début du conflit : celles des présidents vénézuélien et nicaraguéen, Hugo Chavez et Daniel Ortega, soutenus par l'ancien président cubain Fidel Castro. Tous trois dénoncent de concert la "guerre fasciste" menée par l'OTAN contre la Libye et appellent Mouammar Kadhafi à résister contre "l'agression impériale". Leurs frontières sont par ailleurs grandes ouvertes à un dirigeant libyen qui pourrait vouloir s'exiler.

"Hugo Chavez est, d'une certaine manière, fasciné par Kadhafi, explique Saïd Haddad, chercheur associé à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (Iremam) et spécialiste de la Libye. Ils se sont régulièrement rencontrés depuis dix ans et, comme lui, il s'est par exemple entouré d'une garde féminine officiellement chargée de veiller sur la révolution bolivarienne."

1486539_3_55d7_chavez-et-kadhafi-en-octobre-2010-a-tripoli.jpgChavez et Kadhafi en octobre 2010 à Tripoli.

Mais dans ces pays de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques, c'est moins d'un soutien réel à Tripoli que d'une convergence idéologique dont il s'agit. Le Venezuela et le Nicaragua voient surtout dans le conflit libyen le moyen de critiquer la politique menée par les Etats-Unis et l'interventionnisme de l'Occident.

ATTENTISME DES ETATS AFRICAINS

En réalité, les soutiens indéfectibles de Kadhafi sont à chercher sur le continent africain. Là, aucun chef d'Etat n'a ouvertement pris position en faveur du colonel — à l'exception du dictateur zimbabwéen Robert Mugabe. Pourtant, le continent, par la voie de l'Union africaine notamment, a freiné des deux pieds lorsqu'il s'est agi d'intervenir en Libye.

Les dirigeants africains, qui n'ont jamais condamné fermement les agissements du dirigeant libyen, ont par contre vivement critiqué les opérations de l'OTAN. Par ailleurs, seuls deux pays — le Sénégal et la Gambie — ont reconnu dès le départ le CNT, tardivement suivis par une vingtaine d'autres, tandis qu'une trentaine d'Etats, ainsi que l'Union africaine (UA), manquent encore à l'appel. Enfin, l'Afrique du Sud, très influente au sein de l'UA, fait obstacle au déblocage des avoirs libyens gelés par une résolution de l'ONU.

Officiellement, cette politique attentiste des Etats africains a pour objectif de ne pas déstabiliser la Libye, et de facto, la région. L'UA redoute ainsi qu'une guerre civile ne se déclenche dans le pays, comme ce fut le cas en Irak.

QUAND KADHAFI DISTRIBUAIT SES PÉTRODOLLARS

Mais officieusement, ce sont avant tout des raisons économiques qui sont en jeu, tant les pays africains sont redevables, financièrement parlant, au "Guide". A travers le continent, on ne compte plus les hôtels, projets agricoles, centres culturels, écoles ou entreprises de télécommunications qui ont été financés, ces quarante dernières années, par la Jamahiriya libyenne, à coup de millions de "pétrodollars".

"Nombre de dirigeants se sentent redevables de Kadhafi, d'autant que beaucoup de projets de développement sont encore en cours et risquent d'être stoppés, analyse Saïd Haddad. Sans compter que la Libye a aussi financé les fins de mois difficiles de certains Etats des plus fragiles, comme le Tchad, le Burkina Faso, le Niger, le Mali ou la République Centrafricaine, leur assurant ainsi de pouvoir maintenir leur administration."

LA "DETTE HISTORIQUE" DE L'AFRIQUE DU SUD

Mais l'aide financière aux Etats d'Afrique subsaharienne s'est aussi exercée sur le plan politique et militaire. "Grâce à sa manne pétrolière, Kadhafi a armé des rebelles et fait des régimes, comme ceux de Robert Mugabe, Blaise Compaoré ou Charles Taylor. Encore aujourd'hui, il reste très populaire parmi les chefs d'Etat africains, notamment au Congo-Brazzaville, en Guinée Equatoriale ou au Zimbabwe", précise Frédéric Lejeal, rédacteur en chef de la Lettre du continent, publication consacrée à l'Afrique.

Le président Jacob Zuma et Mouammar Kadhafi entourent le président de la République du Congo, le 10 avril dernier à Tripoli.

Le président Jacob Zuma et Mouammar Kadhafi entourent le président de la République du Congo, le 10 avril dernier à Tripoli. 

En Afrique du Sud, aussi, l'influence libyenne est palpable. Le colonel a ainsi compté parmi les premiers soutiens majeurs des groupes anti-apartheid des années 1980, et notamment de l'ANC, le parti de Nelson Mandela, aujourd'hui au pouvoir. "Pour les présidents sud-africains, comme actuellement Jacob Zuma, l'Afrique du Sud a une dette historique envers la Libye, qu'il serait très difficile d'ignorer ou de ne pas honorer", assure Reed Brody, porte-parole de l'ONG Human Rights Watch, à Bruxelles.

Tous, en Afrique, ont donc profité des largesses du colonel, jusqu'à l'Union africaine (UA), qu'il a contribuée à créer en 2002, et amplement financée par la suite, versant jusqu'à un quart des contributions de l'organisation. "Kadhafi était jusqu'à présent le plus gros contributeur de l'UA. Sa chute inquiète les dirigeants africains qui ne savent pas comment ils feront fonctionner l'organisation, ni comment ils pourront payer les fonctionnaires d'Addis-Abeba", livre Kader Abderrahim, chercheur spécialiste de la Libye à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et à l'université de Californie.

 CHANTRE DU PANAFRICANISME

Ce sont aussi des questions diplomatiques et géopolitiques qui ont fait de Mouammar Kadhafi un dirigeant difficile à écarter pour ses homologues africains. Car dès le départ, le colonel s'est fait le chantre du panafricanisme, séduisant des chefs d'Etat rêvant de créer des "Etats-Unis d'Afrique". "La Libye a étendu son influence en adoptant une diplomatie africaine très active, consistant à résoudre des conflits et à promouvoir l'unité du continent", explique Saïd Haddad.

L'Afrique du Sud avait malgré tout, ces dernières années, pris ses distances avec le régime libyen, voulant jouer à son tour le rôle de locomotive du continent. Mais avec l'avènement du conflit, c'est la solidarité africaine qui a repris le dessus. Et Pretoria a été très vexé de voir sa proposition de médiation entre les rebelles et le régime kadhafiste "snobée" par l'OTAN.

"Les pays africains sont très inquiets d'un Occident imperator, qui se dirait qu'il peut intervenir lorsqu'il le souhaite. La question de la non-ingérence étrangère, inscrite dans les statuts de l'UA, est très importante à leurs yeux, décrypte Kader Abderrahim. Ces pays craignent par ailleurs un précédent." Car la liste des Etats en froid avec les droits de l'homme est plutôt longue sur le continent...

Malgré ses fortes motivations économiques, politiques et idéologiques, la position de l'UA de soutien feutré à Kadhafi s'avère très fragile. Car les pays en son sein commencent à s'en émanciper, alors que le Burkina Faso, le Tchad et l'Ethiopie ont basculé, mercredi dernier, du côté de la rébellion libyenne. "Au final, le CNT finira par s'imposer en Libye et le régime de Kadhafi ne sera plus soutenu, assure Saïd Haddad. L'Union africaine apparaîtra alors comme peu crédible, n'ayant pas su s'imposer comme un interlocuteur valable lors du conflit."

Audrey Garric, le monde.fr

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 07:09

1565116_3_e6e6_des-rebelles-libyens-le-29-aout-pres-de-syrt.jpgLa rébellion libyenne a annoncé, lundi 29 août, la mort d'un des fils de Mouammar Kadhafi, Khamis, et a regretté l'accueil réservé par l'Algérie à la femme et à trois enfants du "Guide" libyen en fuite.

"Un des leaders rebelles m'a confirmé que Khamis avait été tué quelque part près de Tarhouna, à environ 80 kilomètres au sud de Tripoli", a déclaré le ministre de la justice, Mohamed Allegi. Agé de 28 ans, il commandait l'une des brigades réputées les plus efficaces des forces fidèles à l'ex-dirigeant libyen.

La rébellion ne "comprend pas" que l'on puisse "sauver la famille de Kadhafi", dont une partie est entrée, lundi, en Algérie, a déclaré dans la soirée le porte-parole du gouvernement rebelle, Mahmoud Chammam. "L'Algérie a dit qu'elle avait offert un passage [à la famille de Kadhafi] pour aller dans un pays tiers, nous ne pouvons confirmer, mais ils ont dit qu'ils les avaient accueillis pour raisons humanitaires", a indiqué le porte-parole. "Nous demandons à tous les pays de comprendre que sauver la famille de Kadhafi n'est pas un acte que nous saluons ni ne comprenons", a-t-il ajouté. "Nous voudrions que ces personnes reviennent", a-t-il encore dit, en leur garantissant "un procès juste".

Les autorités algériennes ont annoncé l'arrivée lundi matin sur leur territoire de l'épouse de Mouammar Kadhafi, Safia, de sa fille Aïcha, de ses fils Hannibal et Mohamed, accompagnés de leurs enfants, alors que les membres du clan restaient introuvables depuis la chute de Tripoli.

ÉLIMINER LES "RESTES" DU RÉGIME

Sur le plan militaire, l'état-major des forces de la coalition, réuni à Doha, a reconnu que la guerre n'était pas finie et que les opérations militaires devaient se poursuivre. L'objectif est d'éliminer "les restes" du régime, ont indiqué clairement dans un communiqué les chefs d'état-major des pays engagés militairement en Libye.

Sur le terrain, les rebelles avançaient difficilement vers Syrte, dernier bastion de Mouammar Kadhafi, qui est né dans cette région et pourrait y avoir trouvé refuge.

L'ex-homme fort de la Libye était toujours introuvable. Selon des "sources diplomatiques libyennes autorisées" citées par l'agence de presse italienne ANSA, il se trouverait à 100 kilomètres au sud-est de Tripoli, dans sa tribu, à Bani Walid, avec ses fils Saadi et Saïf Al-Islam.

A Tripoli, la situation était relativement calme, mais les conditions de vie s'y détériorent.

Par LEMONDE.FR avec AFP

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 17:37

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Ce n'était un secret pour personne. Sous Kadhafi, on torturait et on mourait. La libération progressive des villes libyennes révèlent chaque jour un peu plus l'ampleur des exactions commises par le régime autoritaire de Mouammar Kadhafi. Les preuves sont accablantes pour celui qui assure n'avoir jamais opprimé sa population.

Fosses communes, corps calcinés, putréfiés, torturés, voilà pour les victimes du soulèvement populaire. Amnesty International a notamment publié des témoignages sur des tortures et mauvais traitements, commis par des rebelles et des forces loyales au dirigeant, ainsi que sur l'exécution de détenus par des pro-Kadhafi alors que les insurgés étaient dans Tripoli.

Dernières victimes d'une longue pratique héritée de l'ère Kadhafi. En prenant le complexe résidentiel du guide libyen à Tripoli où une bonne partie de sa famille vivait, les rebelles ont découvert une réalité loin des regards. Quatre décennies d'exactions.

Nounou brûlée

Pendant que les Libyens découvraient le faste dans lequel vivait la famille Kadhafi à Bab el-Aziziya, une équipe de CNN a rencontré au même endroit une femme chargée de la garde des enfants d'Hannibal Kadhafi, l'un des fils du dirigeant libyen. Le corps, le visage et la tête brûlés, Shweyga Mullah, raconte calmement aux journalistes comment elle a été aspergée d'eau bouillante, trois mois auparavant, par Aline, la femme d'Hannibal.

La jeune femme de trente ans, originaire d'Ethiopie, était, depuis un an, la nounou des deux enfants du couple. Elle raconte qu'au bout de six mois, elle a été brûlée pour la première fois par Aline. Trois mois après, elle est de nouveau "corrigée" plus sévèrement.

A chaque fois pour les mêmes raisons : Aline perd son calme parce sa fille n'arrête pas de pleurer et que Mullah refuse de la frapper. "Elle [Aline] m'a emmenée dans la salle de bain, m'a attachée les mains derrière le dos et les pieds. Elle m'a scotchée la bouche et a commencé à verser de l'eau bouillante sur ma tête", raconte-t-elle en mimant les gestes. Elle explique ensuite qu'Aline l'a caché. Un garde l'a trouvé et emmené à l'hôpital où elle a reçu des soins. Aline aurait alors menacé ce dernier de prison s'il l'aidait de nouveau. Interrogé par CNN, un des collègues de Mullah, originaire du Bengladesh, raconte aussi avoir été régulièrement battu et blessé à coups de couteau.

Salles de torture souterraines

Dès son accession au pouvoir, le colonel Kadhafi a fait de la torture une arme de dissuasion massive contre toute tentative de velléité insurrectionnelle. Pendaisons et mutilations parfois télévisées réussissent à anéantir toute forme de rébellion. En 1980, il accentue la répression et arrête en masse des musulmans soupçonnés de vouloir le renverser. Fin juin 1996, plus d'un millier de prisonniers sont tués par les forces du régime en deux jours, dans la prison d'Abou Salim.

En libérant les prisons, les rebelles ont découverts des détenus amaigris marqués par les mauvais traitements. En mars 2011, en libérant Benghazi, les populations avaient découvert des salles de tortures souterraines situées dans les casernes militaires. Des zones tenues secrètes, des geôles où disparaissaient les opposants politiques.

Crimes contre l'humanité

Amnesty rappelle aujourd'hui que la torture était généralisée parmi les forces pro-Kadhafi, notamment à la prison Abou Salim de Tripoli. Des témoignages de viols de détenus par des gardiens ont notamment été recueillis par l'organisation.

En avril dernier, des clichés retrouvés dans un poste de police déserté de Zawiyah, à 40 km de Tripoli, montraient des actes de tortures pratiqués par les forces de l'ordre sur les prisonniers que le "New York Times" a pu diffuser.

Libye Torture
                Clichés retrouvés dans un poste de police déserté de Zawiyah, à 40 km de Tripoli.

Une enquête pour crime contre l'humanité a été ouverte par la Cour pénal internationale contre Mouammar Kadhafi. Elle concerne aussi les crimes commis avant le début du soulèvement.

Sarah Diffalah – Le Nouvel Observateur

 
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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 15:15

L'ex-dictateur pourrait également s'être réfugié au Tchad, où il a gardé des alliés, en tête desquels le président Idriss Déby. Il se dit d'ailleurs que l'ancien leader libyen aurait réglé à plusieurs reprises les salaires des fonctionnaires tchadiens.

 

Si la rébellion libyenne s'est emparée de Tripoli, elle n'a toujours pas réussi à mettre la main sur Muammar Kadhafi. Selon nos informations, l'ex-Guide libyen pourrait tout à fait se trouver dans le Sahara algérien sans pour autant qu'Alger le sache. Mais la configuration des lieux - très peu d'habitants au kilomètre carré - le rendrait facilement repérable dans cette zone contrôlée par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

L'organisation a revendiqué dimanche l'attentat meurtrier contre l'académie formant l'élite militaire de l'Algérie, qui a fait 18 morts, expliquant avoir visé un symbole du "soutien" présumé d'Alger au régime libyen de Muammar Kadhafi. Néanmoins, d'après nos sources, même s'il est farouchement opposé à l'Occident, Aqmi n'apportera aucun soutien à Kadhafi, sauf peut-être en échange d'une importante somme d'argent. L'ex-dictateur pourrait également s'être réfugié au Tchad, où il a gardé des alliés, en tête desquels le président Idriss Déby. Il se dit d'ailleurs que l'ancien leader libyen aurait réglé à plusieurs reprises les salaires des fonctionnaires tchadiens.

"Kadhafi toujours en Libye" (source diplomatique française au Maghreb)

Pour une fuite durable, Kadhafi aurait besoin de beaucoup d'argent - ce qui ne lui fait pas défaut -, mais avant tout d'une protection "familiale", indique une source algérienne. Ainsi, à l'image de Saddam Hussein qui s'était caché en Irak avant d'être démasqué par les Américains, c'est en Libye, aux côtés de sa tribu des Kadhafa, peut-être dans son fief de Syrte, que le Guide aurait pu trouver refuge. D'après une source diplomatique française au Maghreb, qui s'est entretenue avec d'anciens responsables libyens ainsi que du CNT, l'ex-leader libyen se trouverait toujours en Libye. Une version confortée par des sources en Tunisie, qui ne confirment pas le mouvement de "caravanes" susceptibles d'abriter Kadhafi et qui auraient été aperçues vendredi à la frontière algérienne, selon l'agence de presse égyptienne Mena.

Selon une autre source tunisienne, Kadhafi aurait pu être aidé par le Venezuela, grand allié du régime libyen, un avion de Caracas étant resté stationné quelque temps à Djerba aux alentours du 15 août. La source évoque également la possibilité d'une fuite chez un autre allié, au Belarus, plusieurs articles ayant évoqué l'aide militaire de Minsk pour mater la rébellion aujourd'hui au pouvoir.

Source: http://www.lepoint.fr/monde/muammar-kadhafi-le-jeu-de-piste-29-08-2011-1367499_24.php

 

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 09:00

 Abdelmanane KhatabL’action héroïque et  historique du peuple libyen qui a décidé de prendre son destin en main et contraindre  le dictateur Kadhafi a quitté le pouvoir, restera à jamais gravé dans la mémoire de l’opinion internationale et sera considérée telle une pierre blanche dans la lutte pour la libération contre l’une des  dictatures la plus féroce d’Afrique.

 

Des hommes et femmes de tous âges  confondus, étudiants, ouvriers, intellectuels,  forces armées ont, pour la première fois, depuis 42 ans de règne totalitaire,  trouver la voie de la  liberté d’expression et  de la démocratie.

 

Nous  affirmons dans cet écrit  notre  soutien à ceux qui veulent le rétablissement de la grandeur et de l’honneur de leur pays.

 

Ils ont montré aux dictateurs, iniques, sclérosés et obscurantistes que leurs jours sont désormais comptés à la tête de leurs Etats. La révolution libyenne  est  une vraie révolution qui a permit la libération du peuple libyen de la tyrannie du Colonel Kadhafi avec  ceux qui ont recruté et  coordonné les mercenaires pour le compte de ce dernier .Ce despote installé sur le trône presque un demis siècle  et dont les prisons étaient remplies des dissidents, n’est  qu’un tigre en papier.


Nous rendons un hommage mérité, à celles ou ceux  qui lutent pour le changement afin de mettre un terme à l’ordre répressif, dictatorial et  oppressif  dans leurs pays respectifs. Le nôtre s’inscrit dans la même dynamique et nous y arriverons à nos objectifs.

 

Face à tous ces événements, que sont devenus nos compatriotes qui ont été  embarqués dans l'aventure de ces deux  dictateurs à savoir :  Deby et son ex-guide ? Quelle est la mesure qui a été prise par le gouvernement tchadien pour  protéger  nos compatriotes pris pour cibles dans des zones de conflits libyens ?

 

La reconnaissance tardive du CNT par le gouvernement de N’djamena permettra-t-elle de desserrer l’étau de nos concitoyens restés en Libye ? Car c’est le régime de Ndjamena  qui a mis nos frères et sœurs dans cette situation d’impasse qui coûté la vie à de nombreux cadres militaires reconnus.

 

 Nous avons vu à travers les medias des preuves  tangibles qui  confirment la responsabilité du  gouvernement tchadien dans cette situation  de calvaires  dans laquelle se trouvent  nos compatriotes en Libye. Devant cette circonstance  extrêmement douloureuse, nous lançons un appel à la sagesse et à la pondération aux responsables politiques et militaires du  Conseil National de la Transition  (CNT) afin de cesser l’acharnement à l’encontre  de nos frères en Libye. Aussi, tenons-nous à préciser au CNT que les citoyens tchadiens ne partagent pas les choix  politiques  de leurs  dirigeants sur la crise libyenne.

 

Les relations nébuleuses  qu’entretenaient  Idriss Deby et Kadhafi  visaient essentiellement à étouffer les aspirations populaires  pour les libertés et la démocratie au Tchad et en Libye.

 

Abdelmanane Khatab

 

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 14:55
arton23545-03a51Ma fille, notre fille, une noble fille du Fouta Djallon, digne représentante de ma race, de mon ethnie peuhle, de mon Afrique, se bat contre un juif des plus puissants de ce monde.

De victime elle devient coupable.

150 de ses sœurs ont été violées à ciel ouvert dans un stade bondé au su et au vu de toute l’humanité sans que la CPI ne bouge le moindre petit doigt. C’est le viol d’une seule d’entre nos filles qui va émouvoir le monde ?

Le combat de Nafissatou Diallo est celui de toutes les domestiques violées dans les cuisines par un patron indélicat.

C’est celui de toutes les femmes qui subissent en silence le droit de cuissage de leurs employeurs malhonnêtes.

C’est le combat de ces enfants violées par un père, un oncle, un proche parent et qui s’emmurent dans un silence de souffrance éternelle.

L’erreur de Nafissatou Diallo est d’avoir porté à la lumière du public, la souillure sur elle déversée par l’ignoble Dominique.

L’erreur de Nafissatou est d’avoir cru qu’elle trouvera protection et compréhension au sein des siens.

L’erreur de Nafissatou est qu’elle n’a pas pensé se regarder avec les yeux des autres. Oui, elle n’a pas usé de nos yeux pour se regarder car elle aurait tout de suite compris que nous sommes la seule ethnie au monde qui détourne son regard quand on viole notre sœur, quand on viole notre fille. Et nous crions avec les loups, après le viol : «  c’est la faute à notre fille, c’est la faute à notre sœur ».

Face au défenseur de la pègre américaine, l’avocat Benjamin Brafman, Nafissatou Diallo n’a aucune chance de gagner au pénal. Son échec sera celui de ma race, celui de mon ethnie.

Peulhs du monde et africains, devrons nous rester bras croisés en attendant que l’on humilie encore un peu plus notre race ?

Le Bloc pour le Renforcement de la Démocratie au Sénégal, le BRDS,  exprime ici et maintenant, haut et fort, qu’il s’opposera physiquement à toute humiliation de Nafissatou Diallo, des femmes peuhles et des femmes du monde en général. Ce parti politique sénégalais invite toutes les femmes et les hommes épris de justice et de paix au récital de coran qu’il organise ce dimanche 21 août 2011 à partir de 10 heures en son siège au 12 rue niard, à la sicap rue dix. Des prières seront dites pour Nafissatou Diallo et pour tous ceux qui subissent des injustices.

Tous les peulhs vivant au Sénégal, quelle que soit leur nationalité doivent considérer ce communiqué comme étant un appel qui leur est personnellement destiné, et doivent le faire passer.

Que dans tous les pays du monde, des manifestations en faveur de Nafissatou Diallo soient faites ce 21 août à partir de 10 heures. Que DIEU fasse de cette date le début de nos retrouvailles. Que DIEU nous protège.

El Hadj Hamidou Diallo,

Secrétaire Général du BRDS

221 77 444 21 94 Dakar-Sénégal

fendec@yahoo.fr

 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 21:25
La secte islamiste Boko Haram revendique l'attentat d'Abuja

2339270.jpgUn homme affirmant être un porte-parole de Boko Haram a indiqué que cette secte islamiste nigériane avait perpétré l'attentat suicide vendredi 26 août contre le siège de l'Onu à Abuja qui a fait au moins 18 morts, et il a promis de nouveaux attentats.

"Nous avons lancé l'attaque avec une précision absolue. L'attaque a été minutieusement préparée et exécutée. Nous avons dit à plusieurs reprises que l'Onu est l'une de nos principales cibles", a affirmé par téléphone cet homme disant s'appeler Abu Darda. Ses propos n'ont pu être vérifiés de source indépendante.

"D'autres attaques vont avoir lieu. Et par la volonté d'Allah, nous aurons un accès libre à tout lieu que nous choisirons d'attaquer", a prévenu Abu Darda, qui s'exprimait en langue haoussa. "Nous avons plus de cent hommes prêts à donner leur vie pour la cause d'Allah", a-t-il poursuivi. "Nous allons donner des informations sur le martyr qui a mené l'attentat suicide" de vendredi, a-t-il encore indiqué.

L'attentat suicide de ce vendredi à Abuja a fait au moins dix-huit morts et huit blessés et endommagé largement le bâtiment, dans lequel des employés étaient pris au piège. Il s'agit d'une des pires attaques de ce type menée contre l'Onu, a indiqué la police nigériane.

L'explosion, selon des témoins, a eu lieu après qu'une voiture eut forcé son passage à travers le dispositif de sécurité et percuté l'entrée de l'immeuble. Le responsable de la police à Abuja, Mike Zuokumor, a indiqué lors d'un point de presse que dix-huit personnes au moins avaient été tuées. "Pour l'instant, nous avons 18 morts et 8 blessés", a-t-il déclaré, précisant que les opérations de secours se poursuivaient. "C'était une Honda Accord, le kamikaze est mort sur le coup", a t-il ajouté.

Des précédents

Le siège de la police nationale à Abuja avait été la cible en juin d'un attentat ayant fait deux morts, revendiqué par Boko Haram. Des blessés étaient évacués sur des civières et transportés vers un hôpital. De nombreux Nigérians et expatriés travaillaient dans ce bâtiment abritant plusieurs agences onusiennes dont l'Unicef, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

L'Onu a été frappée ces dernières années par plusieurs attentats sanglants à travers le monde et celui de vendredi vient s'inscrire parmi les pires. A New York, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a condamné cet attentat "abominable", déclarant s'attendre à des pertes "considérables". "C'est une agression contre ceux qui ont mis leur vie au service des autres. Nous condamnons vigoureusement cet acte abominable", a-t-il dit à des journalistes. Celui, qui avait visité il y a deux mois ces bureaux à Abuja, a expliqué que du personnel de 26 agences de l'Onu se trouvait sur place lors de l'explosion.

Réaction de la communauté internationale

L'Union européenne a de son côté "fermement condamné" cet attentat "insensé" et "odieux". A Londres, le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a également dénoncé cet attentat "sauvage" qui a "tué et blessé beaucoup de personnes innocentes". Le chef de l'Etat nigérian Goodluck Jonathan a condamné une attaque "barbare, dépourvue de sens et lâche", assurant que tous les efforts seraient déployés pour "traduire les auteurs devant la justice".

Vives tensions politico-religieuses

La secte Boko Haram a multiplié depuis un an les attaques meurtrières, essentiellement dans le nord du Nigeria, faisant de nombreux morts. Elle veut instaurer un Etat islamique au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique dont les 150 millions d'habitants vivent pour moitié dans le nord majoritairement musulman et pour moitié dans le sud à dominante chrétienne. Selon des experts, une série d'indices fait craindre l'existence de liens entre Boko Haram et des groupes extérieurs, notamment la branche maghrébine d'Al-Qaïda, AQMI. En 2003, le QG onusien à Bagdad avait été soufflé par un kamikaze. 22 personnes avaient été tuées dont l'envoyé spécial de l'ONU Sergio Vieira de Mello. En 2007 à Alger, 18 employés onusiens mouraient dans l'explosion d'une voiture piégée devant les immeubles du HCR et du PNUD.

Le Nouvel Observateur - AFP

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 17:48

232579.jpg«Etre membre du gouvernement veut dire en général que l’intéressé(e) a fait ses preuves sur le plan politique ou, pour certains ministères dits techniques…»
Souvent quand il y a un nouveau gouvernement, les gens le jugent en décortiquant le profil des personnes qui le composent. A mon avis cela est d’importance secondaire. Ce qu’il faut attendre d’une nouvelle équipe gouvernementale c’est d’avoir: Une crédibilité politique; Un programme cohérent, avec une hiérarchie claire des priorités, un calendrier réalisable, et un financement soutenable; et des règles de travail rigoureusement définies.

C’est la condition pour que: La population y adhère de façon lucide, que les cadres des diverses administrations se mobilisent avec enthousiasme pour exécuter les tâches sectorielles qui leur incombent, que les opérateurs économiques jouent correctement le jeu, et que les partenaires au développement le comprennent et l’accompagnent efficacement. Aussi, j’attends le programme du gouvernement qui sera présenté par le Premier Ministre à l’Assemblée, suivant la coutume, avant de me faire une opinion [Article 97 de la Constitution: «Le Premier Ministre doit, dans un délai maximum de vingt et un (21) jours, présenter le Gouvernement à l'investiture de l'Assemblée Nationale et obtenir de celle-ci un vote de confiance sur le programme politique de son Gouvernement». Certes, le discours du Président à son investiture contient beaucoup d’éléments qui peuvent être intégrés dans un programme, mais qui ne constituent pas véritablement un programme de gouvernement; au mieux ce sont des engagements, au pire ce sont des promesses démagogiques. A ce stade je ne peux donc que faire des observations, et souligner les défis qui me semblent les plus cruciaux.

La reconduite du Premier ministre

Ce n’est pas parce qu’il y a un nouveau mandat présidentiel qu’on doit nécessairement changer de Premier ministre (P.M.). Un changement de P.M.s’impose seulement si l’intéressé n’a pas bien rempli sa mission, ou bien s’il y a la proclamation d’une nouvelle orientation politique qui doit être symboliquement incarnée par une nouvelle personnalité.

Inversement, le maintien du Premier ministre signifie deux choses: 1) le Chef d’Etat pense que le P.M. a bien rempli sa mission. 2) Il n’y aura pas un changement radical d’orientation politique (i.e. les priorités socio-économiques), du moins dans la première phase du nouveau quinquennat. Le hic c’est que le Président a annoncé un changement de cap assez important dans son discours d’investiture et dans son entretien du 11 août avec la Presse. Par ailleurs, il reconnaît l’échec du gouvernement précédent dans certains domaines importants.

Alors…comprenne qui peut! La conclusion qui s’impose, c’est que les critères déterminants pour la reconduite du P.M, ce ne sont pas la réussite ou non de la mission précédente, ni le maintien ou le changement des priorités socio-économiques et politiques, mais qu’il y a d’autres considérations plus importantes aux yeux du Chef de l’Etat, que l’on peut aisément deviner d’ailleurs.

La crédibilité
Le pays étant profondément traumatisé par la confusion entre les intérêts particuliers familiaux/communautaires et la gestion publique, et par les interventions autoritaires directes en violation des procédures régulières, surtout pour ce qui concernent les finances et les marchés publics, il aurait fallu éviter tout ce qui peut donner un mauvais signal dans ce sens. La nomination de l’avocat défenseur des intérêts de la famille Déby Itno, Me Jean-Bernard Padaré (chef du tout nouveau département des Affaires Foncières et du Domaine), ainsi que celle du neveu du Président, Abbas Tolli (à la tête de ce véritable «ministère des ministères», qui est le département des Infrastructures), constituent un très mauvais signal quant à la rupture annoncée. Cela ne veut pas dire que je mets en cause leurs compétences et leurs qualités individuelles.

Les critères de choix
Etre membre du gouvernement veut dire en général que l’intéressé(e) a fait ses preuves sur le plan politique ou, pour certains ministères dits techniques, que l’intéressé(e) a particulièrement brillé dans la spécialité universitaire ou professionnelle liée à son ministère. Ce qui n’a rien à voir avec l’âge ou l’expérience. n peut être âgé sans pour autant (malgré tout le respect que la tradition africaine réserve aux Anciens) avoir un quelconque capital politique, en termes de militantisme, d’engagement citoyen et de légitimité sociale et populaire, et sans avoir un quelconque capital sur le plan technocratique ; et a contrario, on peut être jeune et en même temps avoir un grand capital politique ou une grande compétence technique. Ce qui gêne, c'est qu'on a l’impression que l’accession au gouvernement n’obéît à aucun de ces critères. Tout dépend uniquement du bon vouloir du Chef, en dehors de toute ressource politique, sociale, populaire ou technique propre: une question de «chance» en quelque sorte.

Il vaut mieux être incompétent mais bien vu que d’être compétent mais mal vu. Il est vrai que même dans les pays dits avancés, des personnes assez jeunes et sans une grande expérience peuvent connaître des promotions fulgurantes, mais en général ces personnes ont fait leurs preuves dans leurs partis politiques et s’étaient faites remarquées par la solidité de leur engagement, leurs contributions aux luttes (électorales et autres), à l’animation de la vie de leur famille politique et par leurs réalisations intellectuelles ou civiques.

Au Tchad, même ceux qui appartiennent au parti au pourvoir, sont propulsés aux postes politiques de premier plan, non pas en fonction de leur contribution au développement organisationnel, populaire, conceptuel, etc. de leur parti ou de la société en général, mais uniquement par le fiat du Chef, souvent à la grande surprise des militants ou des couches sociales qu’ils sont sensés représenter. Ce n’est par ce qu’on est «jeune» qu’on incarne forcément les revendications de la jeunesse, ce n’est par ce qu’on est du genre féminin qu’on a automatiquement une légitimité pour porter les aspirations des femmes, et ce n’est pas ce qu’on est originaire de telle ou telle région qu’on est le porte-parole légitime des paysans et éleveurs de cette région; il aurait fallu avoir laissé des marques visibles dans ces différents domaines pour avoir la crédibilité nécessaire pour en porter les valeurs.

Résultat: ces ministres ont le sentiment que leur promotion ne doit rien à leur popularité ou leur contribution militante au développement du processus politique, leur engagement social, encore moins à des qualités technocratiques particulièrement brillantes dans leur domaine. Ils doivent tout au Chef, qui lui ne doit rien à personne. En conséquence, leur souci principal est d’obtenir la satisfaction de ce Chef par tous les moyens, et à tous les instants, car Son mécontentement signifiera une dégringolade aussi fulgurante que l’ascension. Ce sentiment leur fait perdre de vue leurs capacités propres et inhibe l’audace et l’esprit d’initiative, nécessaires pour bousculer les mentalités négatives et les intérêts clientélistes, afin de faire preuve de créativité dans la réflexion et de dynamisme dans l’action.

Par ailleurs, le Premier Ministre est en général dépouillé de ses prérogatives dans la formation du gouvernement («Sur proposition du Premier Ministre, il- le Président- nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions», Article 79 de la Constitution). En réalité, il ne propose que dalle, il découvre la liste de ses futurs collaborateurs au même titre que le citoyen lambda. Les ministres sachant que le Chef du gouvernement n’a joué aucun rôle dans leur nomination, ne lui montrent en général pas beaucoup de respect, et son autorité sur eux s’en trouve réduite à néant, ce qui affaiblit l’esprit d’équipe, la cohésion, et par conséquent l’efficacité du gouvernement.

Par Acheikh Ibn-Oumar

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 11:03

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Valeurs morales chez lez Zakawa

Chers Macblogistes,

J’ai une préoccupation portant sur les valeurs morales chez les Zakawa. Je souhaiterais en connaître quelques unes si jamais il en existe une chez les Zakawa.

En examinant les valeurs morales dans de nombreuses communautés ou sociétés au Tchad, j’ai constaté que les valeurs morales qui y existent sont entre autres :

-          Amour du prochain,

-          Ne pas tuer,

-          Ne pas voler,

-          Etre juste ;

-          Etre équitable,

-          Etc.

Chez les Zakawa, je n’en ai point trouvé, sinon le contraire des valeurs morales existant dans d’autres communautés ou sociétés. J’ai également constaté qu’il y a une référence au spirituel dans ces communautés ou sociétés au Tchad. Chez les Zakawa, j’ai observé qu’il y a une absence totale de valeurs morales, aucune référence au spirituel. J’ai été écœuré de voir un rapprochement de la vie Zakawa et de la vie animale, c’est-à-dire l’instinct prédomine la raison ; et pourtant les Zakawa ont une morphologie humaine.  

Je porte à votre connaissance ces préoccupations pour une expérience banale suivante : un jeune Zakawa a amené chez lui un soi-disant ami (qui n’est pas évidemment Zakawa). Tout s’était bien passé en absence de ses frères. Lorsque ceux-ci étaient arrivés, le soi-disant ami a été physiquement violenté, maltraité en présence du jeune Zakawa. Ce dernier déclarait ne l’avoir jamais vu et connu.

Après cette expérience, un autre jeune Zakawa a fait savoir  à un groupe de jeunes élèves de notre quartier qu’il ne faut jamais accepter une invitation d’un Zakawa à domicile. Une fois que l’on est, en tant qu’étranger, dans la maison d’un Zakawa, l’instinct de tuer se manifeste chez lui.

Je ne souhaite pas vous relater d’autres expériences malheureuses de mon quartier causées par les Zakawa.

Je souhaiterais avoir vos points de vue objectivement et proposez de pistes d’humanisation des Zakawa, car le Tchad est invivable. Nous sommes étouffés à N’djaména. Libérez-nous de ces Zakawa.

TMM

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Young-black« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.

 

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