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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 05:53

187844 202188799791815 5162017 sBrandi comme un étendard lors des révolutions dans les pays arabes du début de l’année, "dégage" a été choisi comme "mot de l’année" 2011 par le jury du 7e Festival du mot de La Carité-sur-Loie (Nièvre, France), ont annoncé mercredi les organisateurs. Le festival, qui a ouvert ses portes le 1er juin, se déroulera jusqu’au 5 juin.

 

Source: afrik.com

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 05:43

Tank bombardé à Abidjan

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Carcasse d’un tank des forces loyales à Laurent Gbagbo, bombardé par les hélicoptères de la force française Licorne aux abords de la résidence du président sortant, à Cocody.

Le 7 avril 2011, Abidjan, Côte d’Ivoire.

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 05:37

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bye bye le Blezo

Ouagadougou, Burkina Faso, le 30 avril 2011.

Manifestation de contestation dans la capitale burkinabè.

Par Boureima P. Salouka.

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 05:00

arton22566-52c25.jpgUn contrebandier sur son tricycle motorisé transportant plus

 

de 400 litres d’essence.

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 08:25

Agathe Habyarimana, veuve du président rwandais pendant le génocide, vit en France. Un titre de séjour vient de lui être de nouveau refusé mais elle ne peut quitter le pays. Le Rwanda a fait une demande d'extradition qui sera examinée fin juin 2011.

 

16061.jpgAgathe Habyarimana avec le Président français à l'Elysée en 1977.

 

C’est peut-être la plus célèbre sans-papiers de France, même si beaucoup de gens ignorent encore son existence et son étrange situation juridico-administrative: Agathe Habyarimana, veuve du président rwandais Juvénal Habyarimana, est en effet aujourd’hui à la fois menacée de reconduite à la frontière et… interdite de quitter le territoire français.

Théoriquement, la menace d’une reconduite à la frontière est devenue un peu plus concrète mardi 24 mai quand la préfecture de l’Essonne a fait savoir qu’elle avait rejeté deux semaines plus tôt la demande d'Agathe Habyarimana. Depuis décembre 2009, elle sollicitait un titre de séjour, au titre de la "vie privée et familiale" (plusieurs de ses enfants sont désormais Français).

Pas question, a répondu la préfecture, qui avait assimilé sa présence dans le département à «une menace pour l’ordre public». Si elle n’avait pas demandé elle-même ce titre de séjour, elle aurait d’ailleurs peut-être évité ce camouflet, et les risques qu’il enclenche.

Car, depuis treize ans, elle vit de manière permanente en France, sans aucun papier l’y autorisant. Or tout le monde sait où elle habite, tout le monde sait qu’elle n’a jamais obtenu la régularisation de sa situation. Il est vrai qu’à chaque fois qu’elle a essayé, on l’a renvoyée aux fantômes de son passé.

Car ce n’est pas la première fois que l’ancienne première dame du Rwanda se heurte à l’administration française. A chaque fois, elle exploite tous les recours possibles, pour l’instant sans succès. Bien au contraire…

Un «rôle central» dans le génocide

Pour son titre de séjour, son avocat Maitre Philippe Meilhac a bataillé pendant dix mois contre la préfecture de l’Essonne. Laquelle avait déjà rejeté une première fois cette demande en juillet 2010. Cinq mois plus tard, en décembre 2010, le tribunal administratif de Versailles semble donner raison à l’avocat, en demandant à la préfecture de réexaminer sa décision. Mais, finalement, celle-ci persiste et signe: pas de carte de séjour pour cette grand-mère de près de 69 ans, qui vit dans une grande maison, au cœur d’un quartier résidentiel de Courcouronnes.

Ce rejet en rappelle un autre: il y a quatre ans, en 2007, la veuve du président Habyarimana tente un recours pour obtenir l’asile politique en France. Malgré une demande en 2004, l’Office français des réfugiés et apatrides (Ofpra) ne lui avait jamais répondu! La Cour nationale du droit d’asile va donc prendre le relais. Et lui opposer un refus cinglant. Ultime tentative, le pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat sera aussi inutile que contre-productif. Car la plus haute administration française confirmera, en octobre 2009, la décision de la Cour nationale du droit d’asile. En des termes qui ne laissent aucun doute sur les raisons de ce rejet, confirmant les soupçons selon lesquels «Mme Habyarimana avait joué un rôle central au sein du premier cercle du pouvoir rwandais et pris part à ce titre à la préparation et à la planification du génocide».

Déjà à ce stade la situation peut paraître incroyable: voilà une femme ouvertement soupçonnée d’avoir joué un rôle majeur («préparation et planification» affirme le Conseil d’Etat) dans le dernier génocide du XXe siècle, celui qui en 1994 a exterminé la minorité Tutsi du Rwanda, ainsi que tous ceux parmi les Hutu, l’ethnie majoritaire, qui s’opposaient à la solution finale.

Or, malgré ces soupçons d’une gravité exceptionnelle, elle reste en liberté. Mais… sans papiers, puisque l’administration française prend visiblement très au sérieux ses accusations et réagit en conséquence, là où la justice et la police semblent tétanisées.

Pourtant Agathe Habyarimana, qu’on appelle aussi Agathe Kanziga (au Rwanda, non seulement le prénom, mais aussi le nom, sont individuels), intéresse aussi la justice. Ce qui lui vaut d’ailleurs aujourd’hui cette interdiction de quitter le territoire.

Un cas complexe pour la France

En France, la curiosité des juges a pu sembler tardive et lente. A leur décharge, il faut rappeler qu'Agathe Habyarimana quitte définitivement le Rwanda dans un avion militaire français, le 9 avril 1994. Après un transit à Bangui (République centrafricaine), elle débarque quelques jours plus tard à Paris où les autorités françaises lui déroulent le tapis rouge. N’est-elle pas la veuve d’un Président qui vient d’être assassiné et qui était depuis longtemps l’allié de Paris?

C’est bien le problème. Car la dérive ethniste du régime Habyarimana était dénoncée bien avant le génocide. Mais à Paris, on fait la sourde oreille et l’on «sous-estime le caractère autoritaire, ethnique et raciste» du pouvoir en place, comme le reconnaîtra timidement en 1998 une Commission parlementaire dirigée par Paul Quilès.

Cet aveuglement sera lourd de conséquences. Il explique aussi la difficulté de la France à gérer le cas d’Agathe Habyarimana.

Or bien avant le génocide, dès le début des années 1990, le rôle occulte de la femme du Président et de ses proches sera plusieurs fois dénoncé. C’est à cette époque qu’on commence à parler de l’Akazu: «la petite maison». Un groupe formé autour d’Agathe Kanziga, aussi affairiste que mafieux voire, selon certains, quasi mystique. La veuve du Président a toujours nié l’existence de cette cellule mystérieuse, mais certains proches du pouvoir en confirmeront l’existence, jusque devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) à Arusha, en Tanzanie.

Un ancien haut fonctionnaire rwandais préférera, lui, l’appellation de «réseau zéro», en référence à l’un des frères d’Agathe, le fameux «Monsieur Z». Tout en évoquant les mêmes pratiques: corruption, assassinats, discours violemment anti-tutsi. Mais Christophe Mfizi, l'auteur du rapport sur ce réseau pour le TPIR, dépeint aussi une structure informelle, où les ordres ne sont jamais écrits, plutôt «murmurés» à l’oreille, lors de réunions de famille.

La charge de la preuve

Et c’est bien là le problème: que peut-on prouver dans ce contexte? Agathe Habyarimana arrive à Paris au début des massacres. Elle n’était donc pas sur place quand le génocide a lieu au pays des Mille Collines. Mais que s’est-il passé avant?

Devant la Cour nationale du droit d’asile en 2007, elle affirme ne s’être jamais intéressée à la politique, ne jamais avoir écouté la radio, préférant s’occuper de ses poules et de ses enfants. Le Tribunal d’Arusha, qui avait entamé une enquête sur elle, semble avoir finalement jeté l’éponge en 2004.

Pourtant, devant la Commission du droit d’asile, le rapporteur dresse un réquisitoire implacable, à tel point que les journalistes présents eurent l’impression d’assister à un procès avant l’heure!

Un mois plus tard, une association basée à Reims, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), porte plainte contre Agathe Kanziga. Plainte acceptée par la justice française qui récupère cet encombrant dossier.

Il faudra encore attendre la normalisation des relations franco-rwandaises, très tendues depuis la fin du génocide, pour que les deux juges parisiennes en charge de l’enquête amorcent des investigations difficiles.

Fabienne Pouss et Michèle Ganascia comptent notamment sur l’aide du Tribunal d’Arusha qui a jugé le frère aîné d’Agathe Habyarimana: le fameux «Monsieur Z», de son vrai nom Protais Zigiraniyrazo. Condamné à vingt ans de réclusion en première instance, il sera, à la surprise générale, acquitté en appel. Mais, depuis novembre 2009, il est toujours à Arusha: aucun pays n’accepte de l’accueillir.

Est-ce le sort qui attend aussi sa sœur Agathe, en cas de reconduite à la frontière? Il y a bien un pays qui souhaite sa présence: son pays natal, le Rwanda. Très vite après le génocide, elle y figure en tête de liste des suspects les plus recherchés. Pourtant Kigali attendra l’automne 2009 pour demander son extradition de France.

Là encore, la réconciliation entre les deux pays a joué et c’est la diplomatie qui impose le timing de la justice. Nicolas Sarkozy est, en février 2010, le premier chef d’Etat français à se rendre au Rwanda depuis le génocide. Quelques jours après son retour, le 2 mars 2010, Agathe Habyarimana est pour la première fois brièvement arrêtée et placée sous contrôle judiciaire.

La demande d’extradition vers le Rwanda sera finalement examinée le 29 juin 2011 devant la cour d’appel de Paris. Sera-t-elle encore en France? Théoriquement, la décision de la préfecture de l’Essonne aurait pu conduire à l’expulser avant cette audience. Mais outre les recours posés par ses avocats, il faudrait d’abord lui trouver un pays d’accueil… Et même le retour au Rwanda semble compromis, la France n’ayant jamais extradé jusqu’à présent un ressortissant rwandais vers ce pays malgré plusieurs demandes.

L’imbroglio juridico-administratif risque donc de durer, suscitant polémiques et… curiosité: Un documentaire sera diffusé prochainement France2 dans la série La Grande Traque : il arrive à point pour rappeler les zones d’ombre qui entourent la vieille dame de Courcouronnes… On y voit Madame Agathe, interviewée chez son avocat. Très souvent, elle rit et hausse les épaules. Mais l’enquête au Rwanda dévoile des regards plus sombres… Grand-mère martyr ou «menace pour l’ordre public»? A chacun de juger.

Maria Malagardis

 

 

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 21:57

 222502Les élections législatives qui se sont déroulées en février au Tchad ont été entachées d'imperfections, ont déclaré vendredi les observateurs de l'Union européenne.
La mission dirigée par Louis Michel souligne notamment un manque de formation du personnel électoral et l'utilisation des ressources publiques au bénéfice du parti du président Idriss Déby.
Ce scrutin du 13 février a été largement remporté par le Mouvement patriotique du salut (MPS), qui a obtenu 110 des 188 sièges en jeu.
Au lendemain du vote, les observateurs européens avaient dit n'avoir relevé aucune irrégularité destinée à fausser le résultat.
Louis Michel a salué vendredi le fait que le Tchad se soit doté d'une commission électorale indépendante (Ceni) mais il a ajouté: "Malheureusement, l'indépendance et la neutralité de la Ceni ne suffisent pas à garantir un scrutin efficace."
Le Tchad produit environ 115.000 barils de pétrole par jour mais il demeure l'un des pays les plus pauvres du monde.
Idriss Déby a été réélu à la présidence le 25 avril avec 88,66% des voix lors d'une élection boycottée par ses principaux opposants.


Madjiasra Nasro, Bertrand Boucey pour le service français

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 17:59

Femme noire, femme africaine

2545371-3588332.jpgToi qui fait chuter les puissants de ce monde

Toi, le vin extase des nuits torrides

Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté
Toi, victime présumée, sans nom, de DSK

J'ai grandi à ton ombre ; la douceur de tes mains bandait mes yeux.
Et voici qu'au coeur de l'Été et de Midi, je te découvre, Terre promise, du haut d'un haut col calciné
Et ta beauté me foudroie en plein coeur, comme l'éclair d'un aigle.
Femme nue, femme obscure,
Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir, bouche qui fait lyrique ma bouche
Savane aux horizons purs, savane qui frémit aux caresses ferventes du Vent d'Est
Tamtam sculpté, tamtam tendu qui gronde sous les doigts du vainqueur
Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l'Aimée.
Femme nue, femme obscure
Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux flancs de l'athlète, aux flancs des princes du Mali
Gazelle aux attaches célestes, les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau
Délices des jeux de l'esprit, les reflets de 'or rouge sur ta peau qui se moire
A l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux.
Femme nue, femme noire
Je chante ta beauté qui passe, forme que je fixe dans l'Eternel
Avant que le Destin jaloux ne te réduise en cendres pour nourrir les racines de la vie.


L.S.SENGHOR

Chants d'Ombre 1945....

 

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 17:08

Lu sur le blog de Makaila

               Porte du (non) retour (Mai 2011)

 

S’il est un phénomène qui caractérise les années post indépendance, c’est l’exil volontaire. Là où nos aïeux étaient entassés de force dans des cales, les migrants d’aujourd’hui, du moins les plus désespérés d’entre eux, s’entassent de leur propre chef et à leurs risques et périls dans des coques de noix à la merci de l’océan et de ses caprices.

Pour la plupart des Sénégalais de la diaspora, heureusement, le parcours a été moins heurté : accueillis en sauveur de l’Europe à reconstruire ou des économies en pleine croissance, ils ont été ensuite les étudiants bien formés et motivés, acceptant des conditions de travail et de salaires avantageuses pour leurs employeurs, avant de vêtir les oripeaux du clandestin, de l’assisté voire du paria. L’immigré, dans la représentation de l’imaginaire hexagonal, celui que je connais le mieux, est ainsi passé de providentiel à pestilentiel et leur estime a connu la même courbe descendante.

Retour simple…
« Le bout de bois aura beau séjourner dans le marigot, il ne deviendra jamais crocodile », dit la sagesse populaire africaine. Dans des pays où ils ne sont plus désirés, ni même attendus, nombreux sont ceux qui pensent de plus en plus à l’aller simple vers la case départ ou à un retour simple selon l’expression non consacrée… Choix cornélien s’il en est tant la marche de Cher Pays semble peu rassurante. Passée la première surprise d’une capitale aux infrastructures routières modernes et aux jeunes filles qui « roulent les r et tâtent les t » mieux qu’à Paris, ils se rendent vite compte que le pays fonctionne à deux vitesses avec un embrayage cassé et un conducteur manchot.

La solution n’est pas simple et les trajectoires individuelles. Certains ressentent l’appel de la patrie comme un appel de sirènes. Ils n’attendront pas que tout aille bien pour rentrer et poser leurs baluchons sur la terre aride du continent et contribuer à la reverdir. Forts de leur expérience et de leur capital, parfois durement acquis au prix de sacrifices et d’humiliations, ils auront à cœur de prendre les rennes du pays au point de vue politique et économique et prendre en main leurs cadets, les former, les encadrer, leur faire prendre conscience que finalement, ils ont potentiellement tout chez eux pour peu qu’ils s’y mettent et que l’herbe du voisin (outre atlantique ou méditerranéen) est plus si verte.

Les plus frileux viendront pour tâter le terrain avant de vendre biens matériels et immatériels pour servir Cher Pays. Ceux-là réfléchissent à deux fois. Y a-t-il réellement une place pour eux ? Leur patriotisme sera-t-il récompensé ? Seront-ils utiles (financièrement s’entend) à leurs familles là-bas plus qu’ici ? Ils ne sauront de deux maux, lequel choisir. Comme l’âne de Buridan tiraillé entre la faim et la soif et qui finit par mourir des deux parce qu’il n’a pas su se décider…
Sans aller jusqu’à cette issue fatale, nos braves jambars se retrouvent tiraillés par ces questionnements pendant que les portes de l’Occident se ferment doucement mais inexorablement derrière eux, alors celles de la Mère Patrie s’ouvrent encore trop timidement à leur goût. Auraient-ils la destinée de la Diaspora, au sens hébraïque du terme, celle qui renvoie à la légende du juif errant, cette âme en peine vouée à l’exil éternel ?

Aspirateur de cerveaux
Les politiques migratoires occidentales récentes se sont révélées sont plus pernicieuses : elles se résument en un « oui mais ». Oui du bout des lèvres, la calculette dans le dos si et  seulement si vous remplissez la centaine de critères dont une formation pointue dans les domaines prioritaires (la fameuse « immigration choisie ») et une employabilité à toute épreuve (reconnaissez dans ce substantif barbare le verbe « ployer ») et en plus si vous gardez votre culture et votre religion au bled. Vous banquiers, informaticiens, ingénieurs, venez mettre vos compétences, au service de tiers, avec abnégation (mais pas patriotisme) et admirer jusqu’à la fin de votre carrière le plafond de verre car bout de bois vous êtes, bout de bois vous resterez. …

Business ethnique
Les marketeurs pourtant ne répugnent pas tous ces consommateurs, enfermés dans le même vocable politiquement correct et … homogénéisant de « Diversité ». Ces braves gens qui consomment et paient leur impôts, et pour la plupart vivent sans histoire aux côtés (rarement avec) des bien-pensants gaulois de souche, ou les plus gaulois que gaulois avec des patronymes à consonance hongroise…

Ceux dont la société occidentale ne veut plus sont cantonnés aux métiers DDD, entendez par là, non pas Dakar Dem Dikk qui aurait pu laisser entrevoir un espoir de retour mais « Dégueulasses, Difficiles et Dangereux ». En somme, mal payés avec des ­horaires impossibles mais bien utiles à l’économie car ces charges salariales faibles vont rendre le cout final du bien ou du produit acceptable…pour le consommateur de Corrèze, tout en restant hors de portée pour notre brave quidam de la « diversité ».

Quand on sait que le marché halal progresse de 10% annuellement en France et que si le marché des cosmétiques connaît un tel dynamisme, c’est grâce à mes sœurs de la diaspora, tous revenus confondus, on est tentés de dire, contrairement au bruit et aux odeurs que fustigeaient un certain président, l’argent, lui, n’a pas d’odeur…

Sans vouloir jouer à la mère-la-morale, rentrer, dès lors, devient une question de dignité.

 

Source: Réussir

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 11:53

idmk.jpgLa rébellion libyenne, qui célèbre ses 100 jours, a réaffirmé que le départ de Mouammar Kadhafi était la condition préalable à toute sortie de crise, au moment où le président sud-africain est attendu à Tripoli pour présenter au dirigeant libyen "une stratégie de sortie".


Le président sud-africain Jacob Zuma doit rencontrer lundi Mouammar Kadhafi pour discuter d'une stratégie qui lui permettrait de quitter le pouvoir.


Pour Tripoli, aucune médiation n'est possible hormis celle menée par l'Union africaine, qui a déjà présenté une "feuille de route" acceptée par le régime mais balayée d'un revers de la main par le CNT. La médiation de l'UA prévoit un cessez-le-feu et l'instauration d'une période de transition conduisant à des élections démocratiques, et l'organisation pan-africaine a appelé l'Otan à cesser ses bombardements.

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 10:59

Libye_militaires_pro-Kadhafi_photo_rmc.fr.jpgVingt-deux militaires libyens, dont plusieurs officiers supérieurs, ont fait défection au régime de Kadhafi et se trouvent actuellement en Tunisie, a-t-on appris samedi de bonne source. Ils sont arrivés vendredi en provenance de Misrata à bord de deux petites embarcations qui ont accosté dans le port de Ketf, près de Ben Guerdane, une ville proche de la frontière avec la Libye.

Bastion rebelle, Misrata (ouest) est le théâtre de combats acharnés depuis le début des affrontements avec les forces loyales à Moammar Kadhafi.

Selon l'agence officielle TAP, les deux barques transportaient au total 34 personnes, dont les militaires, pour "la plupart de hauts gradés". Parmi les civils, deux étaient blessés par balle -l'un à une jambe, l'autre à un bras- et ont été transférés dans un hôpital militaire. Les militaires étaient quant à eux munis de leurs armes qu'ils ont remis à l'armée tunisienne, a-t-on précisé de même source.


Ils se sont refusés à dévoiler leur identité de crainte que leur famille ne soit exposée à des représailles et que l'étau ne se resserre sur d'autres militaires qui voudraient faire défection. Le 15 mai, trois officiers étaient arrivés dans le port de Zarzis (sud) tunisien à bord d'une embarcation. Ils avaient été précédés de plusieurs autres ayant fui également par voie maritime.

 

Source: AP

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Présentation

  • : RDPL, Mieux Vivre-Ensemble
  • : Rassemblement Démocratique pour la Paix et les Libertés au Tchad. La passion de bâtir, le rêve de construire un Tchad nouveau!
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Young-black« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.

 

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