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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 10:55

250769_218917674804376_100000584351913_783988_8176972_n.jpg« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 23:37

kadhafidebymeDans la déclaration finale du sommet de Deauville, les dirigeants des huit nations les plus industrialisées, Russie comprise, appellent au départ du colonel Mouammar Kadhafi. Moscou propose sa médiation pour négocier la sortie du "Guide" mais Paris et Londres annoncent d'ores et déjà une intensification des bombardements. Pour le régime de Kadhafi, la position du Kremlin est une mauvaise nouvelle.


"Mouammar Kadhafi et le gouvernement libyen ont failli à leur responsabilité de protéger la population libyenne et ont perdu toute légitimité. Il n'a aucun avenir dans une Libye démocratique et libre. Il doit partir." Les mots choisis par les dirigeants des huit nations les plus industrialisées - réunis depuis deux jours à Deauville - pour décrire, dans la déclaration finale du sommet du G8, la situation en Libye sont forts.


Encore plus fort est le ralliement de la Russie à cet appel, alors que Moscou a exprimé ces dernières semaines ses réticences sur l'opération de l'Otan sur le territoire libyen, débutée mi-mars. Le Kremlin jugeait en effet qu'en bombardant les résidences de Kadhafi, l'Alliance sortait du mandat fixé par l'ONU dans le cadre de la résolution 1973.


Mais ses partenaires du G8 l'ont semble-t-il convaincu du nécessaire départ du "Guide". "Oui, nous sommes prêt à l'admettre, il [Mouammar Kadhafi] doit partir", avait d'abord déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov. Le président russe, Dmitri Medvedev, est allé plus loin, indiquant lors de sa conférence de presse vendredi après-midi que "le monde ne considérait pas Kadhafi comme le leader légitime de la Libye". Pour le régime libyen, qui a enregistré de nouvelles défections dans ses rangs ces derniers jours et qui se trouve toujours aux prises avec les rebelles sur le terrain, ce changement de ton côté russe est une mauvaise nouvelle.


Vers une intensification des frappes

Dmitri Medvedev entend toutefois peser de tout son poids pour imposer une solution politique. Il a pour cela proposé la médiation de son pays. "Si le ton respectueux qu'observe la Russie dans son dialogue avec les autorités libyennes aidait Mouammar Kadhafi à prendre la bonne décision, ce serait à mon avis une contribution sérieuse et importante de notre part au règlement d'une situation grave et potentiellement encore plus dangereuse pour la Libye et la région", a commenté son vice-ministre des Affaires étrangères.


Lors de sa conférence de presse de clôture du sommet, Nicolas Sarkozy a jugé "bienvenue" l'aide de Moscou pour régler la crise libyenne. Mais le président français ne semble pas trop y croire. Selon lui, il n'y a en effet "pas de médiation possible" avec le dirigeant libyen. Interrogé sur un probable refus du dirigeant libyen de quitter le pouvoir, le président français a esquissé la réponse de la coalition internationale engagée en Libye : "Intensification de l'intervention militaire pour protéger les populations."


Un scénario confirmé quelques instants plus tard par le Premier ministre britannique, David Cameron, qui a précisé que les opérations allaient entrer "dans une nouvelle phase". Après Paris, Londres a d'ailleurs confirmé vendredi l'envoi d'hélicoptères d'attaque sur place, capables de repérer les troupes fidèles à Kadhafi qui se mêlent à la population. Avant même la fin du G8, Barack Obama et Nicolas Sarkozy avaient donné le ton, déclarant, à l'issue d'un tête à tête : "Nous sommes déterminés à finir le travail". Tout est dit.

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 13:02

arton21011-bb70b.jpgChrétiens persécutés : Hawa Abdalla Muhammad Saleh arrêtée au Soudan mercredi 25 mai 2011, par Aloys Evina

 

Le Service national de la sûreté et du renseignement (NISS) a procédé à l’arrestation d’une chrétienne accusée d’avoir évangélisé des femmes musulmanes dans un camp de réfugié au Darfour. Hawa Abdalla Muhammad Saleh a été arrêtée le 9 mai 2011.

 

Le Service national de la sûreté et du renseignement (NISS) poursuit sa campagne brutale de détentions arbitraires, de torture et d’intimidation physique et psychologique contre les chrétiens du Soudan. Le dernier acte en date est l’arrestation d’une chrétienne accusée d’avoir évangélisé des femmes musulmanes.

 

Hawa Abdalla Muhammad Saleh a fui précipitamment le village de Korma après une attaque des janjawid (milices armées) et s’est d’abord installée à Al Fashir avant de rejoindre le camp de Mastral, puis celui d’Abu Shouk où vivent des dizaines de milliers d’autres personnes déplacées.

 

La plupart des femmes du camp d’Abu Shouk ont perdu leurs maris et les trois quart des filles ont été violées lors de l’attaque de leur village. Les garçons de 16 à 20 ans ont été enlevés par des janjawid arabes et enrôlés de force dans la milice. Les autorités soudanaises disent avoir surpris Hawa Abdalla Muhammad Saleh en train de distribuer des Bibles aux femmes du camp et souhaitent qu’elle soit jugée pour l’acte d’apostasie de l’islam vers le christianisme. Il convient de souligner que l’apostasie est passible de la peine de mort au Soudan. Cette chrétienne pourrait être torturée, harcélée, voire tuée, puisque "les agents du NISS jouissent d’une impunité totale pour les violations des droits humains qu’ils continuent de commettre", selon Amnesty international.

 

"Les agents du NISS ont systématiquement recours à l’intimidation et à diverses formes de mauvais traitements, y compris à des actes de torture", précise l’organisation de défense des droits humains.


Source: journalchretien en ligne

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 09:18

223869.jpgKHARTOUM -- Le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine ont convenu lundi de réactiver un accord sur la mise en place d'une force conjointe pour protéger leurs frontières communes et combattre les activités criminelles transfrontalières, à l'issue d'un sommet tripartite tenue à Khartoum;

Les trois pays ont décidé d'établir un mécanisme consultatif pour traiter les questions de sécurité, renforcer la co-existance pacifique entre les tribus et encourager le retour volontaire des réfugiés, indique un communiqué.

Sur le plan politique, les trois pays ont décidé de réactiver les consultations politiques sur les questions régionales et internationales et de tenir un sommet tripartite par an.

Le président soudanais Omar al-Béchir a déclaré au cours du sommet que la mise en place de la force conjointe affirme l'importance de la coordination sur les questions de sécurité et du renforcement de la coopération à la frontière pour prévenir les activités des groupes rebelles et combattre le trafic d'armes depuis les pays voisins.

Il a réaffirmé que la volonté du Soudan d'entretenir des relations fraternelles avec tous les pays voisins.

Le président tchadien idriss Deby Itno a dit de son côté que la coordination entre les trois pays en matière de sécurité ne vise pas un pays particulier, mais est destinée à relever ensemble les défis de sécurité.

Le président centrafricain François Bozize a réaffirmé l'importance de la coordination entre les pays sur les questions politiques, économiques et sécuritaires, appelant à réactiver les accords économiques et commerciales dans l'intérêt des peuples des trois pays.

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 18:41

6e8f045c-848b-11e0-a8ad-864a43a28944.jpgINFO LE FIGARO - La France engage  des hélicoptères en Libye 

Un bateau de guerre français avec à son bord 12 hélicoptères d'attaque a appareillé de Toulon le 17 mai pour rejoindre les côtes libyennes. Un saut stratégique majeur.

Alors que le conflit en Libye vient d'entrer dans son troisième mois, la France engage pour la première fois dans les opérations de combat les hélicoptères de l'Alat, l'aviation légère de l'armée de terre. Selon les informations obtenues parLe Figaro, le BPC (bâtiment de projection et de commandement) Tonnerre a discrètement appareillé de Toulon le 17 mai au soir. Direction : les côtes libyennes.

kadhafidebymeCe bateau de guerre polyvalent, le petit frère du Mistral, fleuron de la marine française après le porte-avions Charles-de-Gaulle, est capable de transporter un état-major embarqué, des troupes et des blindés, mais aussi des hélicoptères. Officiellement, l'état-major n'a pas encore communiqué sur le rôle qui sera imparti au BPC en Libye. Mais Le Figaro est en mesure d'affirmer qu'il a embarqué douze hélicoptères de l'Alat à son bord.

Dès le début de l'opération internationale contre les forces de Kadhafi, des responsables militaires avaient prévenu qu'on ne gagnait pas une guerre avec les seules frappes aériennes. Cette loi de la guerre moderne a pris davantage de sens avec l'imbrication des forces en présence et l'utilisation de véhicules civils par les troupes de Kadhafi, qui positionnent aussi leurs chars au milieu des zones habitées. Interrogé par Le Figaro fin mars sur l'opportunité d'utiliser des hélicoptères d'attaque contre certaines cibles - difficiles à atteindre depuis les avions sans prendre le risque de dégâts collatéraux -, l'état-major français avait répondu que la mise en œuvre de forces aéroterrestres ne pouvait s'envisager sans une présence au sol. Laquelle a été formellement exclue par tous les pays participant à l'opération.

Gagner avant juillet

Kadhafi«Utiliser les hélicoptères du BPC Tonnerre, c'est un moyen de se rapprocher du sol», commente une source proche du dossier. Donc d'augmenter les chances d'obtenir rapidement une victoire. Depuis le début du conflit, des forces spéciales françaises sont à l'œuvre en Libye. Équipées de visées laser, elles repèrent les cibles et guident les chasseurs de la coalition. Elles pourraient bientôt, confie une source proche du dossier, être renforcées et effectuer le même travail de repérage et de guidage pour les hélicoptères du Tonnerre.

Cette nouvelle étape dans la guerre marque un changement de stratégie de la coalition emmenée par l'Otan. Plusieurs responsables militaires européens ont récemment sous-entendu que l'Alliance atlantique devait élargir le champ de ses objectifs.

Sur le terrain, la situation est gelée. Les rebelles libyens peinent dans leur progression. Et les pays membres de la coalition estiment qu'il faut obtenir une victoire avant la fin du mois de juillet, le début du ramadan et les fortes chaleurs risquant de rendre les initiatives militaires des opposants à Kadhafi encore plus difficiles et aléatoires. En France, le gouvernement doit aussi, comme une loi récente l'y oblige, soumettre la prolongation d'une opération extérieure, lorsqu'elle excède quatre mois, à l'autorisation du Parlement. Dans le cas libyen, la date butoir est donc le 19 juillet.

Afin d'arriver au «point de rupture» qui permettrait la chute du régime, l'Otan a donc intensifié ses attaques. Huit navires de guerre de la marine libyenne ont été coulés vendredi à proximité des ports de Tripoli, de Syrte et de Homs. Samedi, l'Otan a mené des frappes près du complexe résidentiel du colonel Kadhafi. Les hélicoptères d'attaque français devraient entrer en action dans les prochains jours.

 

Source : Le figaro.fr 

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 12:32

Afrique

Côte d'Ivoire: Alassane Ouattara investi président après six mois de crise
13:12 - 21/05/11
© AFP Alassane Ouattara accueille Nicolas Sarkozy arrivé pour assister à la cérémonie d'investiture le 21 mai 2011 à Yamoussoukro.
© AFP Lionel Bonaventure

YAMOUSSOUKRO (AFP) - Alassane Ouattara est investi samedi, à Yamoussoukro, président de la Côte d'Ivoire, après six mois d'une meurtrière crise post-électorale et en présence d'une vingtaine de chefs d'Etat africains, du président français et du secrétaire général de l'ONU.

Placée sous le thème d'une Côte d'Ivoire "rassemblée", la cérémonie d'investiture doit débuter à 10H30 (locales et GMT) dans la capitale politique Yamoussoukro, village natal du "père de la Nation" Félix Houphouët-Boigny (1960-93), dont M. Ouattara a été le Premier ministre (1990-93).

Une vingtaine de chefs d'Etat participent à l'événement, au premier rang desquels celui de l'ancienne puissance coloniale, le Français Nicolas Sarkozy, arrivé dans matinée et qui devait repartir en début d'après-midi, ainsi que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

© AFP Alassane Ouattara accueille Nicolas Sarkozy arrivé pour assister à la cérémonie d'investiture le 21 mai 2011 à Yamoussoukro.
© AFP Lionel Bonaventure

"C'est important d'être ici en Côte d'Ivoire aux côtés du président Ouattara, pour la démocratie, pour l'Afrique", a dit à l'aéroport M. Sarkozy devant M. Ouattara.

"Vous avez vu, tout le monde a dit +merci Sarko+", lui a glissé en retour M. Ouattara après qu'ils aient serré la main de jeunes supporteurs du président ivoirien.

Parmi les dirigeants africains figurent Blaise Compaoré (Burkina Faso), Ali Bongo (Gabon), Goodluck Jonathan (Nigeria, et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l?Afrique de l?Ouest, Cédéao), Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale et président de l'Union africaine, UA) et Abdoulaye Wade (Sénégal).

Seront également présents le président de la commission de l'UA Jean Ping et le Premier ministre kényan Raila Odinga, ancien médiateur dans la crise ivoirienne.

Plusieurs milliers de personnes chantaient et dansaient dans une ambiance très festive aux abords du site de la Fondation Félix Houphouët-Boigny, où se tient la cérémonie et placé sous haute surveillance des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FCRI) et des Casques bleus de la force onusienne (Onuci), a constaté l'AFP.

Alassane Ouattara, 69 ans, est investi près de six mois après l'élection présidentielle du 28 novembre, perdue par son rival et sortant Laurent Gbagbo qui avait refusé de quitter le pouvoir et plongé le pays dans une grave crise et des violences ayant ont fait près de 3.000 morts.

© AFP Laurent Gbagbo et son épouse sont arrêtés le 11 avril 2011 au Golf Hotel à Abidjan.
© AFP/Archives Aristide Bodegla

Le 3 décembre 2010, le Conseil constitutionnel avait proclamé M. Gbagbo élu avec 51,45% des suffrages, invalidant les résultats de la commission électorale, certifiés par l'ONU et reconnus par l'ensemble de la communauté internationale, donnant M. Ouattara vainqueur avec 54,1%.

M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril à l'issue de 15 jours de guerre, surtout dans la capitale économique Abidjan, entre ses troupes et les forces de M. Ouattara, appuyées de façon décisive par la force française Licorne et celle de l'ONU.

Proclamé officiellement président le 5 mai, Alassane Ouattara a prêté serment le 6 à Abidjan.

Depuis le 11 avril, la Côte d'Ivoire se relève peu peu: les fonctionnaires ont repris le travail, les écoles ont rouvert et l'activité économique, touchée de plein fouet, sort de sa paralysie.

Mais le pays reste marqué par les exactions, violences et pillages des dernières mois, et les déplacés et réfugiés sont encore nombreux.

La situation sécuritaire s'améliore mais demeure fragile, notamment dans l'ouest, où des mercenaires libériens pro-Gbagbo en fuite sont accusés par les autorités d'avoir tué plus de 200 personnes début mai.

 Le nouveau président a promis la réconciliation, en créant notamment une Commission ad hoc, mais aussi qu'aucun crime commis depuis le 28 novembre ne restera impunis, quels qu'en soient les auteurs. Il a demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d'enquêter sur les crimes les plus graves.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 09:30

photo_1305713709732-2-1.jpgTRIPOLI (AFP) - Le régime du colonel libyen Mouammar Kadhafi semblait en mauvaise posture mercredi face à la poursuite des frappes de l'Otan et à une rébellion de plus en plus confiante qui veut désormais représenter la Libye à l'Opep.

 

Un porte-parole des rebelles a déclaré mercredi à l'AFP que le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, souhaitait représenter la Libye à la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) le 8 juin à Vienne. "Nous voulons participer à la réunion (...) mais nous ne savons pas encore si l'Opep nous invitera", a déclaré le responsable de l'Information des rebelles, Mahmoud Chammam, alors que la rébellion est engagée dans une offensive diplomatique tous azimuts pour faire reconnaître le CNT comme unique interlocuteur légitime en Libye.

 

Membre de l'Opep, la Libye exportait 1,49 million de barils par jour, en majeure partie (85%) vers l'Europe, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Mais sa production a chuté depuis le début de la révolte mi-février. Les rebelles, qui contrôlent l'Est du pays, ont déclaré début mai que leur priorité était alors de protéger les installations pétrolières, et non de reprendre les exportations. M. Chammam a ajouté que le patron du pétrole en Libye, Choukri Ghanem, se trouvait à son domicile viennois, mais n'a pas confirmé son éventuelle défection.

 

Cacique du régime, M. Ghanem avait quitté la Libye dimanche pour la Tunisie voisine, mais en était reparti mardi pour une destination inconnue. Cette défection, si elle se confirme, montre "l'érosion" qui frappe l'entourage de M. Kadhafi, a estimé le ministère français des Affaires étrangères.

 

photo_1305713802192-2-1.jpgLe régime a cependant survécu à de nombreuses défections, en particulier à celle fin mars du chef de la diplomatie et homme de confiance de M. Kadhafi, Moussa Koussa, parti pour le Royaume-Uni 10 jours après le début des frappes de la coalition internationale. Ces frappes ont infligé de lourdes pertes à l'armée libyenne, a assuré mardi le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, estimant qu'un tiers des matériels lourds et la moitié des stocks de munitions avaient été détruits.

 

A La Haye, le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a menacé mercredi les autorités libyennes de poursuites si elles contribuaient à "dissimuler" des crimes commis en Libye. Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a demandé lundi aux juges de délivrer des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre le colonel Kadhafi, son fils Seif Al-Islam et le chef des renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi.

 

La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a quant à elle dénoncé mercredi les exactions commises contre les migrants d'Afrique sub-saharienne dans l'Est contrôlé par les insurgés dans un rapport qui sera remis au procureur de la CPI.

"Nous demandons au CNT de traduire rapidement en justice les auteurs de crimes (meurtres, viols) et délits (vols, extorsion d'argent) commis dans la zone qu'ils contrôlent", a déclaré l'ONG.

 

Pour tenter de trouver une solution à la crise, la Russie, très critique à l'égard de l'intervention internationale, s'est posée en médiateur en recevant mardi à Moscou des émissaires du régime de M. Kadhafi pour tenter de les convaincre de respecter la résolution de l'ONU interdisant les attaques contre les civils.

 

Dans les montagnes berbères au sud-ouest de Tripoli, de nouveaux combats ont fait 8 morts et 15 blessés parmi les rebelles mardi à la frontière tunisienne, près du poste de Dehiba.

 

En trois mois de révolte, les violences dans le pays ont fait des milliers de morts, selon le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), et poussé plus de 750.000 personnes à fuir, d'après l'ONU.

 

Les Nations Unies ont révisé mercredi de 310 à 407,8 millions de dollars un appel de fonds pour venir en aide aux quelque deux millions de personnes affectées par le conflit en Libye.

 

"Le potentiel pour une aggravation de la situation humanitaire est très réel, du fait d'une baisse des stocks de nourriture, de carburant et de médicaments et d'un manque de personnel dans des secteurs clés comme la santé, sans aucune issue visible du conflit qui divise le pays", a indiqué l'ONU dans un communiqué.

 

Par ailleurs, quatre journalistes, deux Américains, un Espagnol et un Britannique, ont été libérés mercredi à Tripoli, a constaté un journaliste de l'AFP. Madrid s'est félicité de la libération de son ressortissant, indiquant qu'il était en bonne santé et qu'il doit gagner la Tunisie jeudi.

 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 08:19

Saleh Kebzabo revient sur les raisons qui l'ont conduit à boycotter la présidentielle du 25 avril au Tchad. L'opposant du président Idriss Déby dénonce les menaces sur la démocratie.

par6227401.jpgSaleh Kebzabo et Nagrlejy Yorongar à Ndjamena au Tchad, le 23 avril 2011. AFP/Gaël

 

Fallait-il encore boycotter la présidentielle du 25 avril 2011 après celle de 2006 au Tchad? L’opposition ne court-elle pas le risque d’une nouvelle marginalisation? Ce sont les questions qui se posent, aujourd’hui encore, après l’annonce de la réélection d’Idriss Déby alors que nous avions décidé, nous, les «poids lourds» de l’opposition, de suspendre notre participation au scrutin.


Tout a commencé avec le fiasco des législatives du 13 février 2011. Ce jour-là en effet, les Tchadiens se sont massivement rendus aux urnes mais le scrutin a été entaché de graves irrégularités, pour certaines imputables à l’incapacité de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), pour d’autres à une fraude massive du parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du salut (MPS).


Désaccords sur la carte d'électeur

Au vu des résultats et des faits incriminés, les candidats à la présidentielle ont saisi la Céni d’une requête en cinq points considérés comme des préalables: l’édition d’une nouvelle carte d’électeur dans une autre couleur, l’impression de bulletins de vote numérotés, la non-immixtion de l’administration dans le processus électoral, le réaménagement des démembrements intérieurs et extérieurs de la Céni et la livraison sur site du matériel électoral au moins trois jours avant le jour du scrutin.


Dans les jours qui ont suivi, tous les candidats ont eu deux séances de travail avec la Commission électorale et le président Idriss Déby Itno. Apparemment, la question concernant la carte électorale a constitué le point d'achoppement. Combien de temps cela prendra-t-il et ce délai n’empièterait-il pas sur les délais constitutionnels? Face aux autres candidats, Idriss Déby Itno a en effet accédé à tous les points, sauf le premier. Les deux camps se sont retranchés dans leur position sans faire la moindre concession.


Le camp présidentiel rappelle la Constitution: le candidat élu doit impérativement prêter serment le 8 août, pas un jour de plus, et la proposition d’une nouvelle carte prorogerait ce délai d’au moins trois mois et, selon lui, c’était inacceptable. Deux des candidats, Pahimi Padacke Albert et Nodji Madou, ont cédé et rallié cette position (ils sont considérés comme proches du parti au pouvoir).


Les trois autres, Kamougué Wadal Abdelkader, Yorongar Ngarléjy et moi-même, avons argumenté. Il est curieux que le président Déby, qui a tordu le cou à la Constitution en 2006, s’en fasse aujourd’hui un vaillant défenseur (Déby a notamment supprimé la limitation du nombre de mandats pour pouvoir se présenter autant de fois qu’il le souhaitait)! D’ailleurs nous avons soutenu l’idée non pas d’une révision constitutionnelle mais d’une simple loi qui prorogerait le mandat sans porter atteinte aux pouvoirs actuels du président. Puisqu’il a été démontré que la carte d’électeur a été la pièce maitresse de la fraude lors des législatives, nous n’entendions pas servir de faire-valoir ou d’accompagnateur à la présidentielle avec la même carte.


Le verdict des urnes fait peur à Déby

Les discussions ont au moins permis de régler les questions financières: les participants ont vu leurs dépenses de campagne et les frais des délégués des bureaux de vote pris en charge, soit environ 250.000.000 F.CFA (environ 380.000 euros).


De ce qui précède, il est évident que l’accord du 13 août 2007 (PDF) signé entre la majorité et l’opposition —sur lequel tous les espoirs étaient fondés— a fondu comme neige au soleil. De mon point de vue, la faute en revient au camp présidentiel qui vient de faire la démonstration qu’il n’était pas encore prêt à accepter les règles démocratiques. Nous avons en effet fait la preuve aux législatives que le pays était majoritairement avec l’opposition et c’est cette perspective qui a fait peur au président Déby lors de la présidentielle. Dans ces conditions, il est fort à parier que l’heure de l’alternance par les urnes n’est pas prête de sonner au Tchad.

Saleh Kebzabo

 

Source: SlateAfrique

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 17:20

Collectif des Jeunes Patriotes Tchadiens pour la Démocratie et la Paix (CJPTDP)

 

Tchad Journée de la colère du peuple Tchadien« IDRISS DEBY, BARRA !!! »

 

Par ce que la mascarade politicienne du 25 avril 2011 qualifiée par abus de langage d’élections n’a nullement créé les conditions permettant d’établir la base d’un meilleur avenir possible pour le peuple Tchadien,


Parce qu’aucun Tchadien jouissant de la plénitude de son intelligence ne peut considérer une telle farce qui s’est déroulée en l’absence des candidats sérieux de l’opposition civile, mais avec la participation de minables faire valoir dont la campagne électorale a été financée par le Général sultan Idriss Deby Itno, ce qui ne peut à terme qu’enraciner les divisions et les animosités entre les entités sociologiques et politiques de notre pays,


Considérant le soutien dont jouit ce dictateur de la part de la France, puissance coloniale, et de l’Union européenne, alliée de ladite France, qui l’ont déjà adoubé dans un premier temps à travers leurs observateurs qu’ils ont envoyés en mission de certification de l’entourloupe électorale du 25 avril 2011, et qui déjà se préparent à parachever leur crime dès le lendemain de la proclamation des résultats provisoires par la CENI le 09 mai prochain,


Compte tenu des crimes de sang qui ont émaillé ces 21 dernières années le règne d’Idriss Deby Itno qui s’obstine à toujours vouloir diriger notre peuple pendant cinq ans encore, en attendant de se proclamer président à vie,

Considérant les crimes économiques immondes commis par le même Deby et ses partisans ou collaborateurs,


Considérant que notre cher et beau pays le Tchad n’en finit pas de régresser systématiquement sur tous les plans, nonobstant les richesses dont il regorge à cause de la politique de goinfrerie financière innommable du clan Deby qui se comporte comme s’il fallait que ses membres se remplissent vite les poches avant qu’il ne soit tard,


Considérant enfin qu’aucun Patriote Tchadien digne de ce nom ne saurait avaler la pilule amère des résultats de la supercherie électorale organisée par Idriss Deby et appuyée par ses amis étrangers qui nous sera livrée le 09 mai prochain,


Nous jeunes Collectif des Jeunes Patriotes Tchadiens pour la démocratie et la Paix (CJPTDP),


Lançons, dès ce jour, 06 mai 2011, un appel à manifestation populaire, massive et irréversible baptisée « JOURNÉE DE LA COLÈRE DU PEUPLE TCHADIEN », à l’intention de tous nos compatriotes en général, et de la jeunesse Tchadienne en particulier.


Nous appelons à une manifestation le mardi 10 mai 2011

pour dénoncer aux yeux de la communauté internationale, le viol de la dignité du peuple tchadien par la dictature barbare d’Idriss Deby Itno à travers le trucage électoral du 25 avril dernier ;


Nous appelons tous les citoyens à descendre dans la rue, Place de la Nation face au Palais présidentiel dès 06 heures du matin pour manifester notre souhait de voir une véritable démocratie s’installer dans notre pays.


De l'Est à l'Ouest et du Sud au Nord, levez-vous comme un seul homme le 10 mai 2011 pour dire NON !


NON à la perpétuation du régime sanguinaire du Sultan Deby Itno !

« Idriss Deby Itno, BARRA!!!! »


Doit désormais être notre leitmotiv, jusqu’à la victoire finale.

http://on.fb.me/jx96HA

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 08:33

L'information a été révélée par Barack Obama en personne. Le chef de l'Etat américain a annoncé que les Etats-Unis avaient tué le chef d'Al-Qaïda Oussama Ben Laden dimanche, lors d'une opération commando près de la capitale pakistanaise, Islamabad. "Justice est faite", a déclaré Barack Obama.

visage-ben-laden_pics_390.jpgUne des premières images de la télévision pakistanaise. Il s'agirait du visage d'Oussama Ben Laden. (Maxppp)


"Ce soir, je suis en mesure d'annoncer aux Américains et au monde que les Etats-Unis ont mené une opération qui a tué Oussama Ben Laden, le dirigeant d'Al-Qaïda, un terroriste responsable du meurtre de milliers d'innocents", a déclaré Barack Obama lors d'une allocution solennelle depuis la Maison Blanche. Le président américain a ensuite précisé que son équipe de renseignement l'avait mis au courant dès le mois d'aout dernier de la possibilité d'une piste menant à Ben Laden. Considérant qu'il avait assez d'éléments, Barack Obama a alors ordonné de lancer l'assaut. "Il a fallu plusieurs mois pour remonter ce fil. J'ai rencontré mon équipe de sécurité nationale à de nombreuses reprises pour développer davantage de renseignements relatifs à une localisation de Ben Laden dans un complexe de bâtiments en plein coeur du Pakistan", a-t-il ajouté. "Et finalement, la semaine dernière, j'ai déterminé que nous avions suffisamment de renseignements pour agir, et ai autorisé une opération destinée à capturer Oussama Ben Laden et à le présenter devant la justice", a encore dit le président.

 

 

Bush: "Une victoire pour l'Amérique"


benlada.jpgOussama Ben Laden ne sera pourtant jamais jugé, ce qui n'a pas empêché Barack Obama d'estimer que "justice est faite." Près de 10 ans après les attentats du 11-Septembre, le leader d'Al Qaida, le cauchemar des Etats-Unis, n'est plus et cela suffit au bonheur du président, qui détaille même un peu plus les circonstances de l'opération, qui a abouti à la mort de cinq personnes: "Aujourd'hui (dimanche), les Etats-Unis ont lancé une opération ciblée contre ce complexe au Pakistan. Une petite équipe d'Américains l'a menée avec un courage et une habileté extraordinaires. Aucun Américain n'a été blessé", assure-t-il, avant de préciser que ses soldats ont pu récupérer la dépouille d'Oussama Ben Laden. Un peu partout aux Etats-Unis, des milliers de gens sont descendus dans la rue pour manifester leur joie.


"Je n'ai jamais ressenti pareille émotion", confie ainsi John Kelley, un étudiant de 19 ans. "C'est quelque chose que nous avons attendu si longtemps". George W. Bush salue de son côté "une victoire pour l'Amérique". Pour le premier ministre britannique David Cameron, c'est "un grand soulagement pour les peuples dans le monde." Même satisfaction pour l'Etat d'Israël, pour qui cette nouvelle constitue un "grand succès (...) pour le monde libre".

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