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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 19:58

38757_1402486417249_1084991895_30932053_1785963_n.jpgN'DJAMENA - Le Tchad, dont le président Idriss Deby Itno entretenait d'excellentes relations avec Mouammar Kadhafi, reconnaît le Conseil national de transition (CNT) comme seule autorité légitime du peuple libyen, a annoncé mercredi le ministère tchadien des Affaires étrangères.

Le Tchad reconnaît le Conseil national de transition comme seule autorité légitime du peuple libyen, a déclaré le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères Moussa Dago, en présence de six membres du CNT en mission au Tchad depuis trois jours et qui ont eu un entretien avec le M. Deby.

Le président Idriss Deby Itno a clairement notifié aux émissaires du CNT qu'il a reçu lundi dernier, leur obligation de préserver la vie et les biens de la communauté tchadienne vivant en Libye, a indiqué M. Dago, alors que 74.000 Tchadiens sont rentrés dans leur pays depuis le début de la crise.

Le gouvernement tchadien exhorte le CNT à prôner l'unité et la concorde en Libye et à assumer pleinement sa responsabilité de protéger les populations libyennes et étrangères.

Le Tchad préoccupé par les conséquences qui peuvent découler d'une crise prolongée dans ce pays, appelle les deux parties à la prudence, a-t-il ajouté.

La guerre en Libye est dans une impasse, le temps est venu pour que l'Afrique et la communauté internationale s'asseyent autour d'une table pour ramener la paix par le dialogue, avait estimé M. Deby le 8 août lors de son investiture pour un quatrième mandat.

Le temps est venu pour que l'Afrique et la communauté internationale s'asseyent autour d'une table pour ramener la paix par le dialogue, avait-il alors ajouté en présence de Bechir Saleh, qui représentait la Libye et considéré comme un proche du leader libyen Mouammar Kadhafi.

M. Saleh avait été ovationné à son arrivée dans la salle de la cérémonie.

En outre, depuis le déclenchement de la crise en Libye, des médias ont fait état à plusieurs reprises de la présence de mercenaires tchadiens, puis d'éléments de la Garde républicaine, combattant aux côtés des forces de Kadhafi, ce que le Tchad a toujours démenti.

Les autorités avaient demandé aux ressortissants tchadiens qui ont toujours vécu pacifiquement dans ce pays frère, de s'abstenir de toute action susceptible de nuire à leur sécurité.

Le 17 août, le procureur de la République, Mahamat Alfadil Abakar Kadade avait même annoncé l'arrestation au Tchad de sept mercenaires et de leur recruteur, tous de nationalité tchadienne, en route pour la Libye via le Niger.

Des instruction fermes ont été données à tous les services qui concourent à l'application de la loi de démanteler toute filière de recrutement des mercenaires, de rechercher les auteurs et de les traduire en justice, avait affirmé M. Kadade.

Après des années de tensions graves entre le Tchad et la Libye, qui ont été en guerre dans les années 1980, les relations entre les deux pays s'étaient progressivement améliorées et resserrées.


Source: Romandie News avec l'AFP

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 19:01
Le CNT libyen annonce la mise à prix de la tête de Kadhafi
168029.jpgUne récompense de 1,3 million de dollars et une amnistie reviendraient à toute personne qui livrerait Mouammar Kadhafi mort ou vif.

Une récompense de 1,3 million de dollars et une amnistie reviendront à toute personne qui livrera Mouammar Kadhafi mort ou vif, a annoncé mercredi le Conseil national de transition (CNT) formé à Benghazi par les rebelles libyens.

Les insurgés traquent le "guide" qui a dirigé la Libye pendant 42 ans et dont ils ont pris d'assaut mardi à Tripoli le quartier général en grande partie abandonné. Des combats persistaient mercredi dans certains secteurs de la capitale.

"Le Conseil national de transition annonce que tout membre de son entourage qui tuera ou capturera Kadhafi se verra accorder une amnistie ou une grâce pour les crimes qu'il a pu commettre", a déclaré Moustafa Abdeldjeïl, président du CNT, lors d'une conférence de presse.

Il a ajouté qu'un homme d'affaires de Benghazi offrait en outre deux millions de dinars (1,3 million de dollars) de récompense pour la capture du colonel Kadhafi.

Le CNT a indiqué précédemment qu'il préférait faire prisonnier le dirigeant autocrate pour qu'on puisse le juger. Mais Moustafa Abdeldjeïl a reconnu qu'il ne se rendrait pas facilement et pouvait encore déclencher un "événement catastrophique".

666078 famille-kadhafi-libye"Nous savons que le régime de Kadhafi n'a pas encore vécu. La fin ne viendra que lorsqu'il sera capturé, mort ou en vie. Les forces de Kadhafi et ses complices ne cesseront pas de résister avant que Kadhafi soit capturé ou tué", a-t-il dit.

Le chef du CNT a fait savoir que certains responsables du Conseil se trouvaient près de la capitale et espéraient y entrer le plus tôt possible, ajoutant que le transfert du CNT de Benghazi à Tripoli s'effectuerait "durant la semaine qui vient".

Robert Birsel, Jean-Philippe Lefief et Philippe Bas-Rabérin pour le service français

Par Reuters

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 17:26
Quelle que soit la puissance du jet, le projctile finit toujours par tomber.

KadhafiLes rebelles libyens ont pris le contrôle du quartier-général de Mouammar Kadhafi à Bab al-Aziziya à Tripoli après plusieurs heures de combats acharnés, a constaté un correspondant de l'AFP. Trois jours après être entrés dans la capitale, des centaines de conmbattants ont lancé l'assaut sur la résidence du dirigeant libyen. "Les rebelles ont défoncé les murailles en béton de l'enceinte et ont pénétré dedans. Ils ont pris Bab al-Aziziya, entièrement, c'est fini", a indiqué le correspondant.

kadhafidebyme

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 12:10

0687f12e-cd70-11e0-b8ed-9d47491a6b8b.jpg

MINUTE PAR MINUTE - Des explosions ont été entendues à promixité du complexe de Bab al-Aziziya. Mouammar Kadhafi pourrait s'y cacher. Suivez minute par minute les événements en Libye.

kadhafidebyme12h55 - Les rebelles contrôlent la ville d'Ageila, à l'est de la Libye, et se dirigent vers le port de Ras Lanouf, qui abrite le principa centre de raffinage de pétrole du pays, selon al-Jezira.

12h45 - Une réunion exceptionnelle du CNT a actuellement lieu, selon la chaîne al-Jezira.

Kadhafi12h30 - Le royaume du Bahreïn reconnaît le CNT comme «représentant légitime» du peuple libyen. D'autres monarchies du Golfe, comme le Qatar, le Koweït et les Émirats arabes unis ont reconnu le CNT.

11h55 - Des avions de l'Otan survolent Tripoli, tandis que des affrontements entre forces rebelles et armée régulière ont lieu près de l'hôtel Rixos où résident de nombreux journalistes étrangers. Cet hôtel a été secoué à 11 heures par une violente explosion qui a créée la panique chez les reporters. Les résidents de l'hôtel n'ont plus accès à l'eau et à l'électricité depuis lundi.

11h30 - La Cour pénale internationale (CPI) affirme n'avoir jamais eu la confirmation officielle de la capture de Seïf al-Islam Kadhafi de la part du CNT. «Nous avons eu plusieurs réponses divergeantes et ambiguës», explique-t-on au CPI. Pourtant, le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, avait annoncé lundi que Seïf al-Islam avait été «arrêté».

11h20 - De fortes explosions ont été entendues à Tripoli à proximité de Bab al-Aziziya, le complexe fortifié où Mouammar Kadhafi pourrait s'être réfugié, selon la chaîne al-Arabiya. Un journaliste de l'AFP confirme que de violents combats à la roquette et à l'artillerie lourde ont lieu autour du complexe résidentiel.

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 12:00

a6caff16-ccf6-11e0-a656-8438fd21a6f3.jpgLe président de la République a d'emblée placé la France en première ligne d'un conflit pourtant parsemé d'incertitudes. 

«Ça, c'est fait.» Même si la bataille de Tripoli n'était pas encore terminée, lundi, on imagine aisément Nicolas Sarkozy rayant, enfin, le conflit libyen d'un agenda surchargé. Au sortir d'un été dominé par le séisme boursier, avant d'affronter l'épreuve sociale de la rentrée et le marathon élyséen, le chef de l'État, toujours à la peine dans les sondages, ne peut que se féliciter de la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Le débat au Parlement sur la Libye, le 12 juillet, a donné le ton des risques politiques d'un conflit au cas où il s'éterniserait: spectre de l'enlisement, poids financier de l'engagement militaire (environ 200 millions d'euros)…

Tout l'été, le président de la République est resté sur la brèche. Depuis lundi, il a décroché à plusieurs reprises son téléphone pour parler à ses homologues. Dès le début du conflit, en mars, le principe a été de jouer collectif et d'éviter l'affrontement Occident-monde arabe. Il n'empêche que la France, deuxième contributeur de forces derrière les États-Unis, a participé à 35% des frappes offensives. Certes, le tandem franco-britannique a joué un rôle clé, mais Paris a été aux avant-postes. À l'aune de la détermination présidentielle, la Libye aura largement été la guerre de Nicolas Sarkozy. Il l'a réaffirmé, de bout en bout, en maintenant le cap et en répétant, comme il l'a fait le 13 août à Toulon, que «la France ne faiblira pas en Libye».

 

Tout commence vraiment le 17 mars à New York. Le soulèvement des Libyens a débuté depuis près d'un mois et prend vilaine tournure. Dépêché à l'ONU, Alain Juppé réussit un tour diplomatique qui restera dans les annales: rallier in extremis Russes et Chinois à la résolution 1973 autorisant le recours à la force pour protéger les populations civiles. Deux jours plus tard, le 19 mars, Nicolas Sarkozy annonce depuis l'Élysée le début des opérations de la coalition. Sur le terrain, la 32e brigade mécanisée libyenne, les forces spéciales dirigées par un des fils du Guide, fonce sur Benghazi avec l'objectif déclaré d'«écraser la rébellion dans le sang». «Cela s'est joué à deux heures près, relate une source officielle. Il y a des moments où l'on ne peut pas rester inerte, il faut agir et il n'y a que nous qui pouvions le faire».

Confiance doublement trahie 

Avant tout le monde, le 10 mars, il a décidé de reconnaître le CNT comme «seul représentant légitime du peuple libyen». Après les hésitations en Tunisie et en Égypte, s'agissait-il pour Nicolas Sarkozy, cette fois, de ne pas rater le coche? Avec Kadhafi, reçu en grandes pompes à Paris en 2007, la confiance était doublement trahie. «Différents paramètres ont pu jouer», estime une source officielle, mais, au fond, «Nicolas Sarkozy voulait plus que tout éviter un autre Rwanda ou un autre Srebrenica. Pour lui, ce n'était pas un pari mais une nécessité.»

 

Tandis que les armes commencent à parler, la perche du dialogue reste tendue. Plusieurs émissaires de Tripoli, certains très proches de Kadhafi, tel son directeur de cabinet, se succèdent, en vain, à l'Élysée. Pragmatique, le chef de l'État entend explorer toutes les pistes. Ou laisser certains tenter leur chance, de Bernard-Henri Lévy à Dominique de Villepin. C'est aussi qu'au fil des semaines, le statu quo apparent sur le terrain, les rodomontades de Kadhafi et l'inexpérience de l'insurrection maintiennent vivace la piste du dialogue, même si celui-ci demeure introuvable. Tous les mois, Alain Juppé s'active pour consolider le «groupe de contact», le front anti-Kadhafi, et son engagement sur le terrain. Une ligne dont le bastion est à l'Élysée: c'est Nicolas Sarkozy qui décide l'envoi d'hélicoptères, dont l'emploi aura été déterminant, puis le parachutage d'armes aux rebelles du Djebel Nefoussa.

 

Alors que se profile la fin des opérations militaires, le chef de l'État espère conserver un coup d'avance pour l'après-Kadhafi. Initialement prévue le 19 septembre, la prochaine réunion du «groupe de contact» devrait avoir lieu au tout début du mois de septembre. L'objectif sera de rallier la communauté internationale derrière le CNT et de préciser sa «feuille de route» pour l'avenir du pays. À Paris, on milite pour une «paix inclusive», ralliant toutes les composantes du pays, notamment les tribus, nombreuses ces derniers jours à rejoindre le nouveau pouvoir. La perspective d'une visite de Nicolas Sarkozy en Libye, déjà évoquée, reste d'actualité, «en fonction de l'évolution de la situation» , indiquait-on lundi à l'Élysée.

 

Source: le figaro.fr

 

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 10:02

kadhafidebymeLe régime libyen semble prêt à tomber. Les rebelles sont entrés dans la capitale. Des combats font rage autour de la maison du colonel Kadhafi. Les dernières infos.

10h44: "Aujourd'hui, nous tournons une page sombre de l'historie de la Libye", Mansour Saïf al-Nasr, représentant du Conseil national de transition libyen, interrogé par FRANCE 24  

10h44: La rébellion libyenne a appelé lundi matin les forces encore fidèles au colonel Mouammar Kadhafi à déposer les armes sur le front de Brega, où elles continuent à faire face aux combattants rebelles. "La situation n'a pas changé sur la ligne de front de Brega, le front est toujours à Brega", a déclaré le porte-parole militaire de la rébellion, le colonel Ahmed Omar Bani. "Nous espérons qu'ils (les soldats gouvernementaux) vont déposer les armes et se retirer vers Ras Lanouf, puis Syrte", a poursuivi le colonel Ban. 

Kadhafi10h29: La Chine annonce qu'elle "respecte le choix du peuple libyen", affirme le ministère chinois des Affaires étrangères sur son site Internet 

10h24: L'UE estime que "la fin du régime de Kadhafi" est proche, affirme la porte-parole de Catherine Ashton. Elle appelle le dirigeant libyen a quitter le pouvoir "immédiatement".  

10h15: Le régime du colonel libyen Mouammar Kadhafi ne contrôle "pas plus de 10% à 15%" de la ville de Tripoli, a déclaré lundi matin le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini à la chaîne de télévision en continu Sky TG24, qui ajoute: "Nous avons vu ces dernières heures se consolider une avancée de l'opposition au régime". 

9h50: Pretoria dément la rumeur d'un exil de l'ancien dirigeant libyen vers l'Afrique du Sud. "Nous ne savons pas où est Mouammar Kadhafi. Nous supposons qu'il est encore en Libye. Nous ne sommes pas en train de spéculer s'il veut venir en Afrique du Sud", déclare Maite Nkoana-Mashabane, ministre des relations internationales. "Le gouvernement sud-africain voudrait réfuter et démentir les rumeurs selon lesquelles il a envoyé des avions en Libye pour transporter le colonel Kadhafi et sa famille vers une destination inconnue", a-t-elle déclaré à des journalistes. 

9h45: Mohamed Kadhafi est arrêté en direct. Alors qu'il est en train de répondre à une interview à Al Jazeera, un des fils du colonel entend des coups de feu des rebelles qui pénètrent dans sa résidence. 

 

9h42 : réactions de Hollande et Bayrou en France. "On a le sentiment que tout va commencer (...) Il va falloir aussi accompagner la solution politique". "Si troupes il doit y avoir de maintien de la paix (...) pour éviter une répression à l'envers et de nouveaux massacres, il faut que cela soit l'ONU ou l'organisation de l'Union africaine si elle en reçoit mandat de la part de l'ONU" juge François Hollande, candidat à la primaire PS, sur France Inter.
"C'est un un succès pour les amis de la liberté. Kadhafi doit être arrêté et jugé" a déclaré François Bayrou, le président du Modem, , sur BFMTV-RMC. Il " veux avoir une pensée pour les victimes de Lockerbie (...) tués par le fanatisme de Kadhafi". 

9h07: un journaliste du quotidien russe Izvestia a été blessé par balles à Tripoli, en marge des violents affrontements qui opposent les rebelles aux forces fidèles à Kadhafi, indique le site web du journal. 

8h55: Réunion d'urgence. David Cameron est rentré à Londres. Il interrompt ses vacances en Cornouailles pour "présider ce matin une réunion du Conseil national de sécurité sur la Libye". 

8h11: Kadhafi serait bien dans sa résidence de Tripoli, affirme une source diplomatique à l'agence de presse AFP. Dans un bref entretien téléphonique avec la chaîne Al-Jazeera, un des fils de Mouammar Kadhafi, Mohamed, a affirmé qu'il était chez lui, qu'il restait dans sa maison et qu'il ne la quitterait pas.  

7h16: Combats de plus en plus violents autour de la résidence de Kadhafi. Vers 6h30, des tirs de kalachnikov étaient aussi entendus tout près de l'hôtel Rixos, où est logée la presse internationale. 

7h10: Des exilés libyens rassemblés devant la Maison Blanche se mettent légèrement à l'écart et s'agenouillent, tournés vers la Mecque pour prier, sur un tapis ou sur le drapeau des rebelles.  

7h00: Scènes de liesse dans les rues de Tripoli. Les rebelles sont dans la capitale, et de nombreux habitants de la capitale ont reçu un texto du Conseil national de transition (CNT, organe politique des rebelles) disant: "Dieu est grand. Nous félicitons le peuple libyen pour la chute de Mouammar Kadhafi. 

6h18: Les Etats-Unis ont intensifié ces dernier jours leur activité aérienne autour de Tripoli en utilisant des drones Predator pour détecter, suivre et à l'occasion frapper les troupes du colonel, rapporte le New York Times. Ces raids ont détruit les infrastructures militaires du régime.  

5h18: "Nous voulons Kadhafi vivant". Rania Swadek, une en seignante américano-libyenne de 33 ans, manifeste devant la Maison Blanche. Elle explique dans un mélange d'anglais et de français: "Nous sommes très, très fiers d'être libyens, pour la première fois de notre vie. Nous voulons Kadhafi vivant pour qu'il soit jugé pour ses crimes contre l'Humanité pendant 40 ans". 

5h05: Peu d'impact sur le marché du pétrole. Les cours du pétrole étaient mitigés lors des premiers échanges électroniques en Asie. Le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre gagnait 82 cents à 83,08 USD. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en octobre cédait 1,59 dollar à 107,03 dollars. La Libye exportait en temps normal 1,49 million de barils par jour. Sa production a fortement chuté après le début de la révolte le 15 février. 

kadhafidebyme4h59: "Merci Sarkozy, thank you Obama". Une centaine de personne est rassembée devant la Maison Blanche, agitant des drapeaux libyens. Ils chantent "USA, USA, Kadhafi est parti aujourd'hui" et "Kadhafi a quitté Tripoli, la Libye est libre" 

4h18 "Le régime de Kadhafi approche de sa fin et le 'tyran' doit partir, affirme Barack Obama. Kadhafi doit reconnaître la réalité qui est qu'il ne contrôle plus la Libye. Il doit renoncer au pouvoir une fois pour toutes". Il appelle aussi les rebelles à respecter les droits de l'Homme. 

3h45: "La Libye n'est plus comme avant". Les habitants de Benghazi continuent de célébrer la fin d'un régime honni. "Le sang des martyrs n'aura pas été versé pour rien", s'exclame un homme qui brandit le portrait noir et blanc d'un frère tué aux premiers jours de la guerre. On s'embrasse, on se tombe dans les bras, on se congratule. Le moment est historique. 

3h30: Où se trouve Kadhafi? Les spéculations vont bon train sur le sort du numéro un libyen. Un opposant dit à la TV Al-Jazeera être persuadé que Kadhafi a quitté Tripoli. Sa place-forte dans Tripoli semble toujours aux mains de ses partisans. 

3h09: Hugo Chavez attaque l'Europe et les Etats-Unis. Pour le président vénézuélien, ils "sont en train de détruire Tripoli sous les bombes". Chavez, qui se bat actuellement contre un cancer, est un proche allié de Kadhafi. Les forces étrangères "sont en train de commettre un massacre là-bas" sous prétexte de sauver des vies "pour s'emparer d'un pays et de ses richesses". 

2h58 "Ne vous vengez pas!" Mahmoud Jibril, l'un des principaux responsables du Conseil national de transition (CNT), en appelle à la "conscience" et à la "responsabilité" des rebelles. "Ne vous vengez pas, ne pillez pas, ne vous en prenez pas aux étrangers et respectez les prisonniers", dit-il à la télévision rebelle Libya al-Ahrar. "Les yeux du monde vous regardent: soit vous gagnez la démocratie, soit vous choisissez la vengeance". Il prédit: "le combat n'est pas terminé. Mais si Dieu le veut, dans quelques heures notre victoire sera complète". 

2h45: La CPI veut juger le fils Kadhafi. Le procureur du tribunal espère que Seif al-Islam "pourra être très bientôt à La Haye" pour y être jugé.  

2h40: "We are free!" Sur la place verte, un vieil homme interviewé par la TV Al-Jazeera raconte sa joie d'être "libre". Des combattants rebelles tirent en l'air autour de lui. Pour eux, Tripoli est tombée. 

2h25: Des proces et des partisans de Kadhafi résistent encore à Tripoli et aux alentours, affirme un chef des rebelles. 

1h45: Benghazi en délire. Des milliers d'habitants de la "capitale" rebelle célèbrent la la fin prochaine du "tyran". Concerts de klaxon, tirs d'armes automatiques en l'air, cris de victoire résonnent, de même que les cornes de brume des navires du port. "Bye Bye le frisé!", "Dieu est grand!", scande la foule rassemblée sur la Corniche, le front de mer haut-lieu de la révolte. Sur la place verte, une foule d'hommes en liesse agitait des drapeaux rouge, noir et vert, aux couleurs de la rébellion. Ils dansent, et scandent "Allah Akbar" ("Dieu est grand") tout en tirant en l'air. C'est sur cette place que se réunissaient les partisans de Kadhafi, qui en avait fait un symbole lors de son arrivée au pouvoir en 1969. 

1h20: Des rebelles occupent la place verte, au centre de Tripoli, selon des images de Sky News. 

0h13: La Cour pénale internationale confirme la détention de Seif Al-Islam, fis de Kadhafi, visé par un mandat d'arrêt international. 

00h41: Internet rétabli. Des habitants de plusieurs quartiers de Tripoli assurent que les connexions sont à nouveau disponibles, pour la première fois depuis le début de l'insurrection. Des scènes de liesse se poursuivent dans la capitale. 

En bref: Les rebelles libyens sont entrés dimanche en début de soirée dans Tripoli, déterminés à renverser le dirigeant Mouammar Kadhafi après 6 mois d'insurrection civile dans le pays. Si le colonel Kadhafi a encore affirmé quelques heures plus tôt qu'il ne se rendrait pas, l'un des chefs militaires rebelles a lui prédit que l'assaut de Tripoli et le renversement de Kadhafi étaient une question d'heures. 

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 05:49

kadhafidebymeTRIPOLI (AFP) - (AFP) -   Les rebelles libyens sont entrés dimanche dans Tripoli et ont atteint le coeur de la ville, alors que le président américain Barack Obama a exigé le départ du "tyran" Mouammar Kadhafi, à l'instar de plusieurs capitales occidentales s'attendant à la fin prochaine du régime. 

Source: Africa time

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 22:20

 

 

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 23:49
Libye: percée des rebelles dans l'Ouest, confusion autour de pourparlers
Libye: percée des rebelles dans l'Ouest, confusion autour de pourparlers

ZAWIYAH (Libye) - Les rebelles libyens ont pris lundi le contrôle de trois villes clés sur la route de Tripoli, l'une de leurs plus importantes percées depuis le début du conflit il y a six mois, tandis que la confusion régnait autour de pourparlers en Tunisie.

L'envoyé spécial pour la Libye du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le Jordanien Abdel Ilah Khatib, est arrivé lundi à Tunis en annonçant qu'il venait se joindre aux discussions entre responsables du régime et de la rébellion.

A New York, l'ONU a cependant démenti une quelconque participation, assurant ne disposer d'"aucune information concrète concernant des pourparlers qui auraient lieu en Tunisie entre le Conseil national de transition (CNT) et les autorités de Tripoli".

Selon une source proche de la sécurité tunisienne, des pourparlers ont cependant eu lieu dimanche entre rebelles et représentants du régime à Djerba en Tunisie, et une source aéroportuaire a affirmé qu'un jet triple réacteurs sud-africain y était stationné près de deux hélicoptères qataris.

Dans un message sonore diffusé dans la nuit de dimanche à lundi, Mouammar Kadhafi s'est pourtant montré inflexible: "La fin du colonisateur est proche et la fin des rats est proche (...). Ils n'ont plus qu'à recourir au mensonge et à la guerre psychologique après l'échec de toutes les guerres".

Et à Benghazi, "capitale" des rebelles dans l'Est libyen, le vice-président du CNT, Abdel Hafiz Ghoga, a démenti toute discussion avec le régime, "que ce soit en Tunisie ou ailleurs".

Sur le terrain, les insurgés ont affirmé contrôler la "majeure partie" de Zawiyah, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Tripoli ainsi que les villes de Gharyane et Sorman, situées respectivement à 50 km au sud et à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de la capitale libyenne.

Ils resserrent ainsi l'étau autour de Tripoli, bastion du régime de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans et qui fait face depuis le 15 février à une révolte qui s'est transformée en conflit armé.

"Il devient de plus en plus clair que les jours de Kadhafi sont comptés, que son isolement est de plus en plus important chaque jour", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, tandis que la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland, annonçait que les Etats-Unis étaient "très encouragés par la progression des rebelles".

Selon le commandant rebelle Abdoul Hamid Ismaïl à Zawiyah, la bataille, qui a fait rage durant la nuit, a permis aux rebelles de repousser les forces pro-Kadhafi à la périphérie est de la ville. Cinq insurgés ont été tués.

Un correspondant de l'AFP a pu se rendre jusqu'au secteur d'Awlat Jarbo, à deux kilomètres de la porte est de Zawiyah. Il pouvait entendre des bombardements de temps à autre. Selon Mme Nuland, les forces pro-Kadhafi ont bombardé le centre de Zawiyah lundi.

A l'issue d'intenses combats dimanche, les insurgés ont également pris le contrôle de Sorman et de Gharyane, qui, avec leurs garnisons, servaient de rempart à Tripoli.

Selon un porte-parole de la rébellion, les insurgés contrôlent aussi les 15 km de route entre Zawiyah et Sorman, ce qui prive la capitale de sa voie habituelle d'approvisionnement depuis la Tunisie.

A Tripoli, le porte-parole du régime Moussa Ibrahim a reconnu dimanche que des combats avaient lieu à Gharyane et à Sorman, tout en se disant confiant dans la capacité du régime à repousser les attaques.

M. Ibrahim a aussi affirmé que les troupes du régime avaient repris le contrôle de Touarga, localité située à une quarantaine de kilomètres au sud de l'enclave rebelle de Misrata (200 km à l'est de Tripoli) et prise ces derniers jours par les combattants insurgés.

Sur le front Est, les rebelles contrôlent désormais toute la zone résidentielle dans l'est de Brega, selon un journaliste de l'AFP. Les combats se déroulaient lundi du côté des installations pétrolières dans la partie ouest, où le journaliste pouvait entendre des échanges de tirs d'artillerie.

Constituée essentiellement d'habitations carrées en bord de mer, désormais saccagées, la zone résidentielle a l'allure d'une ville fantôme, jonchée de caisses de munitions éparpillées et des carcasses carbonisées de véhicules militaires.

Dans un effort pour soutenir le pays, les Pays-Bas ont annoncé lundi avoir débloqué 100 millions d'euros d'avoirs libyens gelés pour les mettre à la disposition de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour des achats de médicaments à destination de la population libyenne.

Par AFP

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 13:33
prison.jpgBangui, 15 août 2011.
Voici 300 jours que le chef de bataillon Ismaël Koagou est détenu illégalement et arbitrairement dans les filets de la machine infernale de François Bozizé. Rien ne bouge, aucune perspective visible de libération. Aucun chef d'accusation, pas d’audition, pas de procès, des avocats impuissants, un système judiciaire sourd et aveugle, un chef de l’Etat jouissant impunément du pouvoir de vie et de mort sur qui bon lui semble. Une situation intolérable. Koagou est-il un otage? Simplement un officier trop bien formé, issu de la mauvaise ethnie? Victime de jalousie primaire? une épine dans le pied du pouvoir?
Manifestement il est tout cela à la fois, victime d'un gouvernement de scélérats, sans foi ni loi, aux aguets, le sang aux yeux, nerveux, et profondément abusif. Sa famille, ses amis, et tous ceux qui se préoccupent de son sort, ne manqueront pas de tenir le pouvoir responsable de tout ce qui pourrait arriver à Ismaël Koagou pendant sa détention arbitraire.
Ngaragba, instrument de diabolisation de Bokassa dans les années 1980, est devenu aujourd’hui un lieu habituel de détention en République Centrafricaine. Pourtant, rien n’a véritablement changé dans des locaux pourris par la vermine, respirant la misère du monde, l’injustice profonde, le silence criminel et délibérément intimidant des autorités, une résignation insupportable. Alors qu’à un moment où il fallait que la communauté internationale soit convaincue de l’horreur du règne de Bokassa le récalcitrant, Didier Bigo décrivait Ngaragba comme « le concentré de l’horreur que peut produire un régime comme celui de Bokassa. Fréquemment comparé à un camp de concentration nazi, aussi bien par ceux qui écrivent sur la question (…), par ceux qui y ont vécu (…), Ngaragba n’est pourtant qu’une étape dans un processus qui s’enracine dans la quotidienneté de l’arbitraire. La prison est dans la continuité des pratiques sociales. » (« Ngaragba, l’impossible prison » de Didier Bigo dans la Revue française de sciences politiques, 1989, volume 39).
De toute évidence, la prison de Ngaragba constitue aujourd’hui encore, avec les sinistres geôles de Bossembélé, no-man’s land des droits humains, un des piliers de l’appareil répressif aux ordres de François Bozizé, combiné à une justice en liquéfaction, ossature d’un régime en crise permanente de légitimité, dans une culture implacable de l’arbitraire et de l’impunité. Où sont ceux qui dénonçaient la répression de Bokassa ? Celle de Bozizé n’est-elle pas tout aussi brutale, sinon davantage ? Où sont donc alors les donneurs de leçons ? combien de victimes de décisions arbitraires et d’accusations loufoques y a-t-il dans les prisons centrafricaines, gardés par des garde-chiourmes chatouilleux à la gâchette facile?
Ismaël Koagou, fonctionnaire irréprochable, arrêté le 20 octobre 2010, puis incarcéré à Ngaragba le 3 décembre 2010, ne fait l’objet d’aucune accusation, si ce n’est d’une diffamation sur la foi d’un avis fabriqué de désertion. Le fait qu’il ait pendant plus d’une année demandé à être reçu par sa hiérarchie pour une mise en disponibilité, afin de pouvoir prendre un poste à l’Ambassade des Etats-Unis, avec des refus systématiques de ses supérieurs ainsi que du ministre de la Défense, le propre fils du chef d’Etat, Francis Bozizé, de le recevoir, ne compte pas. La démission officielle qu’il s’est finalement résolu de donner à son employeur, ne compte pas non plus. Tout porte même à croire qu’il a été poussé à démissionner pour qu’on puisse  mieux l’accuser de désertion par la suite, faisant suspecter que le vrai problème se constitue par son appartenance à l’ethnie yakoma, abhorrée par le clan Bozizé, et assimilée à l’ennemi d’Etat par excellence. En effet, les différentes mesures stratégiques punitives ou d’éloignements, prises depuis le putsch de Bozizé de mars 2003, prouvent bien le sentiment yakomaphobe du pouvoir.
Le régime de François Bozizé, garni d’éléments dont il n’a souvent pas la maitrise, est capable de tout, autant en termes de calculs malsains, qu’en termes d’absurdités juridiques et de violences imprévisibles, fantaisistes et excessives. Ismaël Koagou, face à un pouvoir qui ne fonctionne que par l’humiliation et la précarisation de tous ceux qu’il perçoit comme des ennemis potentiels, peut-il encore espérer un sursaut de lucidité de la part d’un chef hypocondriaque?
Au nom de tous les siens, de ses amis et de tous ceux qui se préoccupent de sa sécurité, la libération d’Ismaël Koagou sans condition est inéluctable. En attendant, François Bozizé et ses sbires seront forcément tenus pour responsables pour toute atteinte à la sûreté et à l’intégrité de sa personne.
300 jours de privation de liberté en l’absence totale de chef d’accusation, sans une once de volonté politique pour le règlement de la situation, constitue un crime d’Etat très grave, une violation époustouflante des droits de l’Homme. Une preuve de plus de l’illégitimité absolue d’un bourreau dont la seule préoccupation est se remplir les poches le plus longtemps possible, et dont les seules ressources dédiées à la Nation ne servent qu’à assouvir un gros complexe de persécution et à sécuriser son butin de guerre.
Tandis que des coupables de crimes monumentaux en tout genre dorment bien au chaud, apparemment sans aucun problème de conscience, non loin de là, à Ngaragba, Ismaël Koagou en est à son 300ème jour d’incarcération gratuite et silencieuse.

Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des de gens de bien- Edmund Burke

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