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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 10:02
Libye: l'armée de Kadhafi prête à s'effondrer ? Le régime fait appel à des mercenaires originaires du Tchad..
 Un ex-colonel de l'armée libyenne détenu par la rébellion après s'être rendu aux insurgés il y a deux mois, fait état de divisions au sein de l'armée de Mouammar Kadhafi qui est, selon lui, sur le point de s'effondrer

 

Ce n'est pas la première fois que la fin du régime de Kadhafi est annoncée mais cette fois-ci la prévision émane d'une source plutôt crédible. Un ex-colonel de l'armée libyenne détenu par la rébellion après s'être rendu aux insurgés il y a deux mois, fait état de divisions au sein de l'armée de Mouammar Kadhafi qui est, selon lui, sur le point de s'effondrer.
 
S'exprimant depuis un camp de prisonniers de guerre dans l'enclave rebelle de Misrata (ouest), le colonel Wissam Miland indique que l'unité de l'armée est maintenue par la coercition et une loi martiale appliquée par des mercenaires, faisant état de querelles internes. "Je pense qu'elle va bientôt s'écrouler", affirme-t-il. "Au sein des milices, les soldats libyens commencent à se bagarrer avec les mercenaires étrangers. Il y a beaucoup de problèmes". "Kadhafi est en train de perdre à cause de cela", estime l'ancien colonel de l'armée libyenne, en citant une série de pertes militaires qu'a subies le régime récemment.
 
Le régime fait appel à des mercenaires originaires du Tchad, du Niger, de Mauritanie et d'autres Etats du Sahel. "Dans mon unité, il y avait beaucoup de mercenaires", explique encore Wissam Miland. "Mais ils ne combattent pas avec l'armée, ils encerclent l'armée. Ils ne laissent personne battre en retraite, si vous le faites, on vous tue". "La plupart des soldats sont illettrés, ils sont juste très entraînés et on leur dit que Kadhafi est la personne la plus importante au monde", raconte le colonel transfuge.  "La plupart des soldats combattent car ils pensent vraiment que sans Kadhafi ils ne peuvent pas vivre", précise-t-il, ajoutant que d'autres le font "parce qu'ils ont perdu des cousins ou des proches".

 

SOURCE: http://lci.tf1.fr/monde/afrique/libye-l-armee-de-kadhafi-prete-a-s-effondrer-6640315.html

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 23:12

kadhafidebymeLibye: la rébellion dit avancer à Brega, Tripoli dément la prise de Zawiyah
 

BENGHAZI (AFP) - (AFP) - Les rebelles libyens ont affirmé samedi avoir progressé dans la cité pétrolière de Brega, dans l'est du pays, tandis que le régime affirmait que dans l'ouest, la ville de Zawiyah, à une quarantaine de km de Tripoli, était bien sous son contrôle.

A Brega, les insurgés ont pris le contrôle d'un nouveau quartier et d'une usine servant jusqu'alors de quartier général aux forces kadhafistes, a affirmé à l'AFP un porte-parole militaire de la rébellion.

"Nous avons pris le contrôle du quartier 2 de la zone résidentielle après le quartier 3 hier (vendredi). Des combats ont lieu désormais dans le quartier 1, à proximité de l'université", a déclaré Mohamed Zawiwa.

photo_1313259458098-1-1.jpgLa "zone résidentielle" de Brega, divisée en trois quartiers, est située à l'est de cette cité pétrolière installée le long des côtes du golfe de Syrte, à 240 km au sud-ouest de Benghazi, la "capitale" des rebelles.

Etendue sur une dizaine de kilomètres, Brega est tenu par les forces pro-Kadhafi qui font face depuis trois semaines à la pression militaire des rebelles, appuyés par les avions et hélicoptères de l'Otan.

L'usine de canalisation pour la "grande rivière artificielle", immense tuyau qui amène l'eau des nappes souterraines du désert vers les zones côtières, est "tombée entre nos mains cet après-midi vers 16H00" (14H00 GMT), a par ailleurs indiqué M. Zawiwa.

Cette usine était l'un des principaux camps retranchés des forces kadhafistes et un point d'appui de leurs lignes de défense.

Dans l'ouest de la Libye, alors que des chaînes de télévision arabes, citant des membres de la rébellion, avaient annoncé la prise de contrôle par les insurgés de Zawiyah, le porte-parole du gouvernement, Moussa Ibrahim, a affirmé que la ville était sous le contrôle du régime.

"Zawiyah est absolument sous notre contrôle. Un très petit groupe de rebelles ont essayé d'entrer depuis le sud de Zawiyah mais ils ont été arrêtés facilement grâce à nos forces armées", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse.

Selon Moussa Ibrahim, moins d'une centaine de rebelles ont essayé d'entrer dans la ville pour rejoindre une cinquantaine d'insurgés se trouvant à l'intérieur. Il a indiqué que les rebelles avaient été repoussés et que les forces armées du régime étaient en train de "traiter" la situation.

Zawiyah s'est soulevée à deux reprises contre le régime depuis le début de l'insurrection en Libye en février et a été le théâtre de violents affrontements entre rebelles et forces du régime.

Un bus transportant des correspondants de la presse étrangère s'était trouvé bloqué dans la journée à l'ouest de Zawiyah et avait dû rebrousser chemin.

A l'est de Tripoli, les rebelles ont par ailleurs consolidé leurs positions à Touarga, dont ils ont pris le contrôle vendredi. Cette prise leur a permis d'éloigner un peu plus les troupes loyales au colonel Mouammar Kadhafi de leur enclave de Misrata, à 200 km à l'est de la capitale.

Les rebelles venus de Misrata ont assuré ne plus faire face qu'à quelques poches de résistance. Le journaliste de l'AFP sur place n'était pas en mesure de confirmer cette information, car l'accès à la zone est de la ville où ont eu lieu la plupart des combats vendredi était interdit aux reporters.

 

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 12:40

 

3176334-4541922.jpgVIDEO Des Franc -maçons Africains troublés par le divorce entre la GLUA et la GLNF Et si l’Afrique maçonnique était une cause de la crise -aussi interminable que profonde- de la Grande Loge Nationale Française (GLNF). Bien des frères sont en effet convaincus que si François Stifani refuse depuis 20 mois de démissionner de son poste de Grand Maître -avec une capacité de résistance qui force le respect- c’est qu’il veut avant tout préserver ses relations avec des Grandes Loges africaines, dont les plus hauts dignitaires sont souvent aussi des chefs d’Etat ou des ministres. Des liens forts, réputés tissés autour d’intérêts réciproques, qui apportent à François Stifani des entrées qu’il affectionne tant dans des cercles de pouvoir français. Qui peut croire que sans ses relations africaines, le Grand Maître de la GLNF aurait pu être reçu plusieurs fois par Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Elysée (même si l’on sait que le premier a rendu des services au second dans une autre région du monde, comme l’a révélé L’Express).

Quelles conséquences pourraient avoir en Afrique le divorce entre la Grande Loge Unie d’Angleterre (GLUA) et la GLNF, la première étant la reine-mère des obédiences dites régulières dans le monde ? Malgré la torpeur de l’été, un trouble est perceptible depuis la métropole, même si la cinglante missive du Grand Secrétaire de la GLUA ne connaît pas encore une très large diffusion, bien qu’elle ait été publiée depuis quelques jours sur des blogs Myosotis, ceux des oppositionnels au Grand Maître François Stifani. Le Myosotis PACA en a offert une traduction.

Par la voix de son Grand Secrétaire, la GLUA ose donc affirmer que « les preuves d’une disharmonie considérable au sein de la GLNF sont accablantes » et « que quelques 600 loges ou plus se sont dissociées de la dite Grande Loge ou ont signalé leur intention de le faire« . La GLUA a observé la situation française avec flegme et retenue pendant un an et demi. Mais désormais, elle se lâche.

Des Grandes loges africaines liées à la GLNF ? En fait, il y a un « gentleman agreement » entre la GLUA et les Grande Loges reconnues régulières dans le monde. Dans les pays où la GLUA n’a pas adoubé de Grande Loge, une autre Grande Loge peut en parrainer une. C’est ainsi que la GLNF a installé nombre de Grandes Loges en Afrique, notamment francophone. La GLNF n’est d’ailleurs pas la seule à avoir pratiqué ainsi, puisque la Grande Loge d’Ecosse a parrainé une obédience en Afrique du Sud.

Surtout depuis la surenchère de François Stifani, rompant ses relations avec la GLUA (en prétendant l’avoir fait le premier) et renforçant donc l’agacement de la maison-mère londonienne, il y aurait un trouble perceptible dans des Grande Loges africaines liées à la GLNF. Certains dignitaires se demanderaient s’il faut rester fidèles à la GLNF ou s’il vaudrait mieux se ranger sous les couleurs de la GLUA. D’après de bonnes sources, non encore confirmées, se serait notamment le cas au Sénégal, voire en Côte-d’Ivoire, au Congo et au Gabon (lien vers une vidéo de You Tube).

 

Commentaires

Ali Bongo, président du Gabon fait grand maitre de la loge gabonaise des Franc-Macon (GLB) depuis le samedi 31 octobre 2010. Ali Bongo succède ainsi à son père Omar Bongo Ondimba au poste de Grand Maître de la Grande Loge du Gabon. Cérémonie au cours de laquelle il prête serment devant un parterre de franc-maçons venus des grandes loges occidentales, mais aussi du Gabon qui en regorge un grand nombre ( la quasi totalité de l'élite du pays). Afin de vous montrer comment certains dirigeants des pays africains sont maintenus dans des liens obscurs, nous vous proposons cet extrait de la vidéo d'intronisation d'Ali Bongo Odimba...
  • Que le Dieu de Jésus-Christ ait pitié de l'Afrique! Retournez à Dieu, votre Créateur, Retournez à Jésus, Sauveur de nos âmes, avant le jugement dernier qui arrive à grands pas car nous sommes bien dans les temps de la fin!

La secte française demande à Ali Bongo de jurer, à la présidence de la république gabonaise et dans la même salle qu’il a prêté serment (une semaine seulement auparavant) en tant que président de la république gabonaise, qu’il est là pour servir les intérêts de la franc-maçonnerie. De quel intérêt est-il question ici? Tout le monde comprend bien que la secte étant française, il ne s’agit donc là que des intérêts de la France.
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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 12:27

imageswLERAL.NET - Cloitré au Sénégal par les évènements des 23 et 27 juin, Me Wade met fin au chômage technique de la Pointe de Sarène. C’est pour se rendre au Tchad.

Wade n’avait pas quitté le pays depuis le 09 juin dernier qui l’a vu fouler le sol libyen, précisément à Benghazi où il s’est rendu pour appuyer les rebelles. En effet, il a battu le record de sédentarisation en restant replié au Sénégal pendant au moins 60 jours. Repli auquel il a mis un terme en allant ce dimanche matin au Tchad pour les besoins de la fête de l’Indépendance de ce pays qui est prévu le 11 août prochain. Le président de la République a lors de la présentation de ses condoléances à Mansour Mbaye déclaré qu’Idriss Déby, président du Tchad a insisté pour qu’il prenne part aux festivités marquant le cinquante et unième anniversaire de l’accession du Tchad à l’Indépendance.

Les évènements des 23 et 27 juin – manifestation contre le projet de loi sur le ticket présidentiel et contre les coupures d’électricité – avaient poussé le chef de l’Etat à renoncer à ses sorties hors du territoire national. C’est ainsi qu’il n’a pas assisté au 17e sommet de l’Union africaine qui a eu lieu le 29 juin dernier à Malabo, en Guinée Equatoriale. Wade n’a pas non plus effectué son oumra (petit pèlerinage) à la Mecque.

LERAL.NET

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 21:17

1549850 3 b270 les-rebelles-libyens-avancent-vers-brega-le-( Source: lexpress.fr) - Les rebelles libyens ont annoncé dimanche qu'ils contrôlaient fermement Bir al Ghanam, localité de l'Ouest située à 80 km environ au sud de Tripoli, en rejetant une déclaration gouvernementale selon laquelle ils en auraient été repoussés.

Bourgade située dans le désert, Bir al Ghanam est le point le plus proche du bastion tripolitain de Mouammar Kadhafi qu'aient atteint les insurgés, ce qui lui confère un rôle stratégique dans leur campagne engagée depuis six mois contre le "guide" libyen.

Samedi, des porte-parole de la rébellion avaient annoncé que Bir Ghanam, peu éloignée de Zentane, était passée sous leur contrôle à l'issue d'une offensive au cours de laquelle quatre de leurs combattants avaient été tués.

Ce développement peut débloquer la situation après des semaines durant lesquelles les insurgés n'ont pas progressé de façon notable en dépit des raids aériens de l'Otan contre les forces gouvernementales.

Le Premier ministre libyen Al Baghdadi Ali al Mahmoudi a déclaré dimanche que les rebelles, appuyés par l'aviation alliée, s'étaient brièvement emparés de Bir al Ghanam avant d'en être chassés par des volontaires locaux et des troupes libyennes.

"Voilà exactement ce qui s'est passé à Bir al Ghanam, qui est à nouveau entre les mains des courageuses tribus locales", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Tripoli.

Un commandant rebelle de la région a rejeté cette version des faits. "Kadhafi est un menteur, car Bir al Ghanam est sous notre contrôle", a dit à Reuters le colonel Djouma Ibrahim, de Zentane. "Notre position est la même qu'hier."

1549853 3 96f3 les-rebelles-sur-le-point-de-penetrer-dans-lAu cours des dernières 24 heures, a-t-il poursuivi, les forces rebelles ont progressé d'une dizaine de kilomètres au nord-est de Bir al Ghanam et comptent maintenant mettre le cap sur la ville côtière de Zaouiyah.

Cette ville, qui se trouve à 50 km à l'ouest de Tripoli, a connu deux soulèvements écrasés par les forces kadhafistes. De nombreux combattants rebelles engagés autour de Bir al Ghanam sont originaires de Zaouiyah.

Il est pour le moment impossible de vérifier en toute indépendance qui contrôle Bir al Ghanam.

Bien que certains membres de l'Otan s'inquiètent de voir se prolonger la campagne aérienne en Libye, menée avant tout par les aviations française et britannique, l'offensive ne semble connaître aucun répit. Un journaliste de Reuters présent à Tripoli a fait état de plusieurs raids sur le sud-est de la ville dans la nuit.

Après les explosions initiales, de moindres déflagrations se sont produites au sol et des flammes se sont élancées dans le ciel, ce qui laissait penser qu'une cible visée contenait des liquides ou des matériaux hautement inflammables.

Dans un communiqué, l'armée britannique a annoncé que ses avions avaient pris pour cibles deux dépôts de munitions, des quartiers militaires et une position des forces kadhafistes.

Dans une opération distincte, les hélicoptères apaches britanniques ont lancé des missiles Hellfire sur des véhicules militaires à Al Watyah, qui abrite une base aérienne libyenne située à 170km au sud-ouest de Tripoli, a indiqué le porte-parole de l'armée, le général Nick Pope.

La capitale connaît depuis quelques jours des pénuries d'électricité qui s'aggravent en accentuant la pression sur le régime libyen.

La télévision d'Etat a exhorté dimanche les habitants à économiser l'énergie en coupant la climatisation dans les mosquées et les bureaux aux moments où on ne les utilise pas.

Certains secteurs de la capitale libyenne ne disposent d'électricité que quatre heures par jour, ont rapporté des habitants cette semaine.

Sur le front de l'Est, où s'affrontent aussi rebelles et kadhafistes, des commandants de l'insurrection ont dit être engagés dans une nouvelle offensive destinée à prendre le contrôle du port pétrolier de Brega, sur le golfe de Syrte.

Ils ont toutefois noté qu'ils avançaient prudemment par crainte des champs de mines entourant la ville, située à 200 km au sud de Benghazi, capitale de la Cyrénaïque et bastion de l'insurrection.

kadhafidebymeDepuis février, les combats dans l'est du pays ont donné lieu à plusieurs attaques et contre-attaques des deux camps, mais le front s'est stabilisé depuis plusieurs semaines aux abords de Brega, qui a été reprise par les troupes gouvernementales.

Avec Missy Ryan à Tripoli, Hamid Ould Ahmed et Christian Lowe à Alger, Robert Birsel à Benghazi; Benjamin Massot et Philippe Bas-Rabérin pour le service français

lexpress.fr avec Reuters

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 19:54

666078 famille-kadhafi-libyeL’isolation du régime Kadhafi voulue par les rebelles et la communauté internationale commence à apporter ses fruits. Mercredi 3 août, rapporte RFI, un pétrolier du régime transportant 37 000 tonnes de carburant a été saisi en mer par les insurgés. De plus, les rebelles sont suspectés d’avoir saboté un oléoduc qui alimentait une raffinerie aux environs de la capitale. Résultat, Tripoli est en pénurie de carburant. Il y a encore quelques mois cette situation aurait été impensable.

source: Afrik.com

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 09:39
hotel.dehotel.de

CNT-Libye-BHL-300x199.jpgTandis que le fils cadet du colonel Kadhafi annonce une alliance avec les islamistes, la divisions se font jour au sein du CNT.

La confusion règne en Libye après l'assassinat du chef militaire Abdel Fatah Younès, jeudi 28 juillet à Benghazi. Les suspicions gagnent les rangs du Conseil national de transition (CNT), l'organe de rébellion, établie à Benghazi, alors que dans le même temps, Seïf al-Islam Kadhafi annonce une alliance avec les islamistes. 
Alliance Kadhafiste avec les islamistes ?
L'interview de Seïf al-islam par le quotidien américain The New York Times mercredi, n'est sûrement pas une coïncidence. A l'heure où les rumeurs courent sur les divisions des rebelles et les risques d'islamisation du pays, le fils cadet du colonel s'exprime à nouveau au nom du régime, arborant une barbe, portant une écharpe traditionnelle et égrenant un chapelet, lui qui affectionnait les costumes occidentaux. Il annonce que sa famille a scellé une alliance avec des éléments islamistes de la rébellion. Ce qui peut paraître pour le moins paradoxal alors que son père n'a cessé de se poser en rempart contre l'islamisme. Saïf al-islam ironise: "La Libye ressemblera à l'Arabie Saoudite, à l'Iran. Et alors?"  
Libye: la confusion menace au sein de la rébellion
Saïf al islam interviewé par le New York Times capture d'écran New York Times
 
Seïf al-islam se dit contraint à une telle alliance avec ceux qu'il qualifie de "terroristes". Cette négociation aurait donné lieu à un pacte avec Ali Salibi, l'un des chefs islamistes de l'est du pays précise-t-il. Ce dernier a pourtant démenti tout pacte avec la famille du dirigeant libyen, ce jeudi, accusant le régime de "mensonge pour ébranler les rangs de la nation". 
Divisions au sein de la rébellion
Toutefois, l'annonce d'une telle alliance met en relief les dissensions au sein de la rébellion, exacerbées après la mort mystérieuse du général Younès. Le corps criblé de balles et partiellement brûlé du chef militaire a été retrouvé en périphérie de la ville, suscitant le trouble dans la "capitale" du CNT.  
Les rebelles ont immédiatement crié à l'assassinat politique, évoquant la possibilité du mobile de la vengeance à l'égard de cet ancien pilier du régime de Mouammar Kadhafi. Eminence grise du colonel, il exerçait la fonction de ministre de l'Intérieur avant de rejoindre l'insurrection le 22 février, six jours après le début du conflit.  
L'accusation d'assassinat politique vise sans doute à désamorcer les spéculations sur les divisions au sein de la rébellion. Des signes de tensions sont pourtant bien perceptibles à Benghazi, quadrillée par des hommes en armes. Ainsi, la coalition du 17 février, groupe d'associations impliquées dans le soulèvement puis la mise en place des institutions rebelles à Benghazi, a demandé mercredi le limogeage de plusieurs figures du CNT à la suite de la mort du général Younès. La coalition a également appelé le leadership du CNT à "ne pas permettre la mise en place d'une armée parallèle..., aux côtés des institutions légitimes." 
Pour ajouter au malaise, la tribu des Al-Obeïdi, à laquelle appartenait le général Younès, a menacé de se faire justice elle-même si le CNT ne donnait pas rapidement une version crédible des faits et n'arrêtait pas les coupables présumés. De quoi s'interroger sur la cohésion du CNT, reconnu par plusieurs pays occidentaux comme "seule autorité gouvernementale en Libye", au moment où la France vient de dégeler 182 millions d'euros d'avoirs libyens à son profit. 
Source: L'Express.fr
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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 09:21

Après Saïf el Arab (à l'extrême gauche), encore un autre fils de Kadhafi, Khamis Kadhafi (à l'extrême droite), qui se fait tué dans lors d'un bombardement de l'Otan dans la nuit de jeudi à vendredi 5 août 2011 à Zliten!

Khamis Kadhafi a été tué pendant un raid de l'Alliance atlantique sur Zliten, à l'est de Tripoli. Une trentaine d'autres personnes sont mortes pendant ce raid.

Khamis Kadhafi, un des fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a été tué dans un raid mené dans la nuit de jeudi à vendredi par l'Otan sur la ville de Zliten, à 150 km à l'est de Tripoli, ont annoncé les rebelles libyens ce vendredi. 

Il compte parmi les 32 personnes tuées pendant ce raid l'Alliance atlantique dans la nuit de jeudi à vendredi, selon Mohammed Zawawi, un porte-parole des rebelles, qui affirme avoir obtenu ces informations grâce à des opérations d'espionnage menées dans les rangs des pro-Kadhafi. 

Le mois dernier, Aïcha Kadhafi, la fille du guide de libyen accusait l'Otan d'avoir tué délibéremment sa fille, son frère, son neveu et sa nièce lors d'un bombardement. 

Source: L'Express.fr

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 21:51
libi.jpgLa famille du général Abdel Fattah Younès, ancien chef d’état-major des rebelles libyens réclame la vérité sur son assassinat. Des proches de la rébellion soupçonnent les cellules dormantes de Kadhafi d’avoir tué le général. De son côté, le camp du dirigeant libyen accuse Al-Qaïda.

La famille du général Abdal Fattah Younès veut des explications. Elle serait prête à faire appel à la Cour pénale internationale (CPI) si le conseil national de transition (CNT), organe politique des rebelles libyens, ne parvenait pas à élucider les circonstances du meurtre de l’ex-chef d’Etat major de son armée, a déclaré l’un des fils du général assassiné, Mouatsem Abdel Fattah Younès.

Vendredi, le CNT a annoncé avoir « nommé une commission d’enquête » pour faire toute la lumière sur cet assassinat. Mais la famille du défunt ne semble pas convaincue. « La commission d’enquête n’a pas encore été formée, aucune décision n’a été prise sur les personnalités qui la composeront », a déclaré dimanche soir Mohamed Hamed Younès, un neveu du défunt. Washington également presse le CNT d’éclaircir les circonstances de la mort du général Younès et dit attendre "avec impatience les résultats" du travail de la commission d’enquête.

 

Controverse

Abdel Fattah Younès a été abattu jeudi par un groupe armé alors qu’il avait quitté le front pour se rendre à Benghazi, fief des insurgés. Il y avait été convoqué par des juges militaires qui souhaitaient l’interroger sur des questions militaires. Son corps a été retrouvé le lendemain criblé de balle et partiellement calciné dans les faubourgs de la capitale des rebelles. Les circonstances exactes de l’assassinat de l’ancien ministre de l’Intérieur de Mouammar Kadhafi, qui a rejoint la rébellion en février demeurent flou et suscitent la controverse.

Certains responsables du CNT ont évoqué l’hypothèse de l’infiltration de partisans pro-Kadhafi parmi les rebelles. Soixante trois personnes soupçonnées d’avoir des liens avec le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ont été interpellées dimanche à Benghazi, a annoncé Moustapha al-Sagazly, un porte-parole des rebelles. Ces arrestations ont été menées alors qu’une brigade du ministère de l’Intérieur des rebelles avait déclenché un raid pour retrouver des partisans de Mouammar Kadhafi, échappés des prisons et suspectés d’être responsable de l’assassinat d’ Abdel Fattah Younès. Cette piste des pro-Kadhafi est partagée par le philosophe français Bernard-Henri Lévy très proche de l’opposition libyenne. Ce sont des hommes de Kadhafi infiltrés autour de Benghazi qui auraient tué le général Younès, pense-t-il. "On le saura dans les jours qui viennent, on en aura la confirmation, le général Younès a été assassiné (...) par des cellules dormantes de Kadhafi à Benghazi", a-t-il déclaré ce mercredi.

Cependant, d’autres responsables du CNT ont évoqué la piste des miliciens proches de la rébellion. Alors qu’ils escortaient le général vers Benghazi, ceux-ci l’auraient tué en chemin.

De son côté, le camp Kadhafi a accusé Al-Qaïda. "Par cet acte, Al-Qaïda voulait marquer sa présence et son influence dans cette région", a déclaré vendredi soir au cours d’une conférence de presse, le porte-parole du régime libyen, Moussa Ibrahim. " Les autres membres du Conseil national de transition étaient bien au courant mais ne pouvaient pas réagir parce qu’ils sont terrifiés par Al-Qaïda", a-t-il ajouté.

La rébellion a décrété trois jours de deuil suite à la mort du chef d’état major de son armée. Près de mille personnes ont participé vendredi aux funérailles d’Abdel Fatah Younès à Benghazi.

 

par Michelle Nougoum

Sourrce: afrik.com

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 11:52
arton5191-29c1c.jpgLe plus grand pays d’Afrique est mis à la question par Didar Fawzy-Rossano. L’auteur égyptien publie une étude historique et politique extrêmement pointue sur le Soudan. Mieux que l’histoire de la lente agonie de ce pays en guerre, l’ouvrage offre, sans sentiment, des explications.

2,5 millions de km² cernés de 7 frontières différentes et ouverts sur la mer rouge. 28 millions d’habitants divisés en 50 groupes ethniques. Le Soudan n’est pas seulement le plus grand pays d’Afrique, c’est aussi peut-être l’un des Etats du continent les plus complexes et les plus méconnus. Didar Fawzy-Rossano, dans Le Soudan en question, essaye de fournir quelques réponses. Il aurait pu mettre cette " question " au pluriel, tant l’entrelacs d’enjeux politique, économique, culturel et géopolitique ne lasse pas de faire rebondir l’histoire d’un pays aux frontières de plus en plus troubles. Cette recherche extrêmement bien documentée revient aux origines, pour comprendre le chaos qui règne depuis plus de vingt ans au Soudan. Nécessaire retour sur le passé qui rappelle, douloureusement, que ce pays fut l’un des premiers en Afrique à connaître un régime démocratique qui n’avait rien à envier aux modèles occidentaux.

Chronologie d’une guerre annoncée 

Travail de fourmi. Didar Fawzi-Rossano ne fait pas l’impasse sur l’analyse des différentes forces politiques depuis le XIXè siècle. On remontera le Nil jusqu’aux sources du trafic d’esclaves par les aventuriers français et britanniques avant d’explorer l’influence ottomane ou mahdiste. Et, entre les données chiffrées, datées, les considérations sur l’influence prépondérante des groupements syndicaux, religieux ou traditionnels, s’intercale la narration d’un parcours, d’une vie, d’une prise de pouvoir. De l’enquête historique, on bascule un instant dans l’épopée. Souffle d’air qui permet au lecteur d’entrevoir un instant comment la vie d’un homme comme Gordon sous la domination britannique, du dictateur Ja’far al-Nemeiry un siècle plus tard ou de John Garang, dans la rébellion sudiste, ont pu faire fléchir l’histoire.

20110709PHOWWW00062Le peuple, dans son immense diversité, est loin d’être oublié. A travers les législations successives sur la division des terres ou l’analyse des liens de solidarité à partir des souks urbains, l’auteur plonge au coeur du quotidien soudanais. L’histoire n’en demeure pas moins une tragédie. De coups de force en révolutions - même pacifiques - la lente dégradation d’un pays richissime se laisse disséquer sous les yeux du lecteur. Depuis la tentative de sécession sudiste de 1955 jusqu’à la guerre civile qui dure depuis 1983, du Soudan " grenier à blé " au Soudan des pétrodollars. Vaste objet de convoitise émaillé de rivalités ethniques internes. Le Soudan en question se fait, par son sujet même, manifeste politique. Préfacé par Alain Gresh, du Monde diplomatique, ce livre mobilise l’attention sur une mine d’or - et surtout de pétrole - exploitée au prix de millions de vies humaines.

Commander le livre : Didar Fawzy-Rossano, Le Soudan en question, ed. La Table ronde, Paris, 2002.

 

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  • : RDPL, Mieux Vivre-Ensemble
  • : Rassemblement Démocratique pour la Paix et les Libertés au Tchad. La passion de bâtir, le rêve de construire un Tchad nouveau!
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Young-black« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.

 

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