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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 11:34
 
 Father of Barack Obama, Barack Hussein Obama Senior, of Nyangoma-Kogelo, Siaya District, Kenya (left) and Ann Dunham with her two-year-old son Barack Obama  Barack Obama et sa grand-mère, Sarah Hussein Obama

 

Dans la course à l'investiture démocrate, le sénateur noir a le vent en poupe. Pour beaucoup, il incarne l'image d'un renouveau porteur d'espérance, pour une nouvelle ère politique. D'où vient cette ferveur? Pourquoi tant d'Américains sont-ils séduits par son charisme? Décryptage d'une irrésistible ascension.

Ils auraient presque pu se passer de l'accompagnement à la guitare. La brochette de chanteurs et d'acteurs n'avait qu'à se laisser porter par la voix du leader. Leur clip en noir et blanc a été vu par des millions et des millions de personnes sur Internet. Grâce aux présences de Will.I.Am, le chanteur de Black Eyed Peas, ou de la belle Scarlett Johansson? Pas si sûr. Plutôt la beauté du message, et la justesse de la déclamation. Il y est question du «murmure des esclaves» et des «chants des immigrants», de la jungle impitoyable qu'est la vie, et du chemin en direction de la Terre promise. Le chant veut apporter la justice et l'égalité. Il veut guérir le pays et réparer le monde. Il est signé Barack Obama, cet homme dont l'Amérique a découvert qu'il est une bête de scène, et accessoirement, le candidat le mieux placé dans la course à la Maison-Blanche.

Avant même sa mise en musique, le «Yes we can» était un tube. Et pour cause: c'était l'un des meilleurs discours jamais prononcés par le jeune prodige. Ou l'un des pires, c'est selon. Il reste en tout cas comme l'un des plus emblématiques, celui peut-être qui aura fini de transformer Obama en «phénomène».

Le sénateur venait de perdre l'élection du New Hampshire, le 8janvier. Mais on ne voyait que lui. Là où il aurait pu se contenter d'un discours de circonstance, il saisissait l'occasion pour enflammer les cohortes toujours grandissantes de ses fans. Une grande partie de la campagne américaine tourne aujourd'hui autour de son seul charisme, autour de ce que dégage sa personne. Mais il ne dit pratiquement jamais «je». «Yes we can», oui, nous le pouvons: le lendemain, sans le consulter (disent-elles) 40 personnalités se réunissaient pour entonner ses paroles à l'unisson dans un studio de Hollywood. Les images de Martin Luther King, dont il était initialement prévu qu'elles accompagneraient le clip n'ont pas été nécessaires. Le message d'Obama se suffit à lui-même.

L'Obamamania. Un mouvement? Un état d'esprit? Une secte? Après y avoir totalement succombé, les Etats-Unis s'interrogent aujourd'hui sur la signification de cette passion pour celui qui est arrivé comme un OVNI dans le paysage politique. Des sites internet, cette agora qui donne sa vraie profondeur à la campagne américaine, se sont amusés à décrire le candidat en «messie». Ses discours ne sont-ils pas truffés de références à l'espérance et à la promesse en des temps meilleurs? Ne demande-t-il pas aux électeurs, à tout bout de champ, de continuer à «croire»? Récemment, le républicain John McCain s'énervait: «Moi, je ne brigue pas la présidence avec l'idée d'avoir reçu du ciel une telle grandeur personnelle. Je ne crois pas que l'Histoire m'a choisi pour sauver notre pays dans un moment difficile.»

Ces critiques laissent de marbre les adeptes, qui n'ont que le mot «inspiration» à la bouche, lorsqu'ils sortent de l'un de ses meetings. Oprah Winfrey, la papesse des talk-shows, citait la Bible pour expliquer son soutien à Obama: «Un homme qui aime le pardon et rend la justice.» Le parlementaire John Lewis, vieux défenseur des droits civiques, parlait d'un «esprit» qui a fondu sur les Etats-Unis, à l'heure d'expliquer pourquoi il lâchait les Clinton pour se ranger derrière Obama: «Quelque chose est en train d'arriver en Amérique. Les gens sont prêts à faire le grand saut», justifiait-il.

Déjà 20 millions de votants. Un engouement sans précédent depuis des décennies. Au-delà de l'emballement médiatique, Barack Obama semble avoir touché quelque chose de très profond dans le cœur des Etats-Unis, ce pays si prompt à s'enticher de personnalités et à les transformer en étoiles. Bien sûr, on pense à Martin Luther King et à John F. Kennedy, deux précédents qui servent souvent de référence au jeune candidat. Le premier avait un rêve, le second incarnait à merveille une époque. Obama joue avec les mêmes ressorts, scandant ses rêves comme un révérend le ferait dans une Eglise noire, imposant l'image du renouveau par sa fraîcheur, son intelligence, son éloquence et son physique avantageux.

Mais à ces antécédents historiques, Obama ajoute d'autres caractéristiques. Père kényan, mère du Kansas, né à Honolulu il a grandi en Indonésie: Obama n'a pas mis les pieds aux Etats-Unis avant d'avoir 19 ans. Il vient de partout et de nulle part. Noir, il n'a pourtant pas été marqué par les luttes contre la ségrégation, ce coin enfoncé dans les relations entre les races aux Etats-Unis. Jeune, il ne fait pas partie de la génération des «baby-boomers». La guerre du Vietnam, les droits civiques, la révolution sexuelle, le rôle du gouvernement: autant d'enjeux nés dans les années 60 qui, dit-il, forgent encore à tort les catégories politiques utilisées actuellement. «Mon instinct me dit que la génération actuelle est plus intéressée dans un gouvernement intelligent, disait-il dans une interview. Si nous sommes face à un problème et que la solution du marché fonctionne, allons-y avec cette solution. Si la solution requiert une intervention de l'Etat, allons-y avec ça. Mais regardons quels sont les résultats pratiques. Je pense que c'est de ce genre de politiques dont le pays a faim maintenant.»

«Obama a sacrément raison», commente à ce propos l'écrivaine californienne Deborah White, qui se décrit elle-même comme une «baby-boomer libérale» (soit de gauche, dans le sens américain du terme): «A part dans notre génération, l'électorat américain est profondément fatigué de voir se rejouer les querelles de dortoirs d'université entre les hippies et les enfants de riches. Et cela inclut les rivalités entre Bush et Clinton, entre Bush et Kerry, et tout le brouhaha de ces dernières dernières années.»

Dans tous les coins du pays, le message de Barack Obama a soulevé une ferveur complètement inattendue auprès des jeunes Américains. Partout, il a réuni des milliers de volontaires chez ceux qui votent cette année pour la première fois de leur vie. Les dizaines de millions de dollars de donations qui emplissent les coffres de sa campagne sont souvent constitués de petites tranches, de 10 ou 20 dollars, obtenues par le travail de porte-à-porte de ces volontaires qui, jusqu'ici, n'ont pas connu d'autre président que les Bush (père et fils) et les Clinton (Bill).

Voilà longtemps, en réalité, que les sociologues prédisaient le grand réveil de «la génération X», que l'on disait à tort désintéressée du bien commun. Le détonateur? La guerre d'Irak, sans aucun doute. Pour les jeunes, elle n'a fait que renforcer le sentiment que Washington est un territoire opaque, où règnent les calculs, le mensonge et l'hypocrisie. A la fois vedette rock et sorte de grand frère, Obama ne fait pas partie de cette espèce. Aujourd'hui, ils s'y reconnaissent à plein.

Mais il n'y a pas que les jeunes. Obama, le premier, craignait d'être mis dans le rôle du «candidat noir» qui ne viserait qu'à reconquérir l'orgueil perdu d'une race. Il est sorti de cette case, transformant chacun de ses handicaps en vertus: son inexpérience, sa prétendue naïveté, son idéalisme. Comme sénateur, il a voté plutôt avec la gauche de son parti. Mais c'est sur ses années d'animateur social dans les rues de Chicago qu'il insiste constamment. Obama ne fait de la politique que pour la transcender. Il se trouve par ailleurs qu'il est Noir. Mais il se veut affranchi de toute limitation. Il veut changer de cadre, et en vient même à citer Ronald Reagan, ce cow-boy honni par les démocrates qui, à ses yeux, a chamboulé les repères de la droite américaine.

L'homme peine pourtant à convaincre les plus sceptiques, d'autant plus qu'une certaine lassitude se laisse déjà entrevoir après plus d'un an de campagne. Il a converti «l'espoir» en thème central des élections. Mais l'espoir de quoi? Le changement, il l'utilise à toutes les sauces. Mais le changement vers quoi? Obama a répété des milliers de fois ces concepts flous, au risque de les vider entièrement de leur charge émotionnelle. A ceux qui lui reprochent de s'en tenir à des mots, il rétorque pourtant (en empruntant d'ailleurs cette réponse à l'un de ses vieux amis gouverneurs, ce qui lui vaut le reproche de plagiat): «Et la déclaration des droits de l'homme? Et le fait que nous naissions tous égaux en droits? Et le rêve de Martin Luther King? Juste des mots? Ne me dites pas que les mots ne comptent pas.»

Aujourd'hui, Obama le sait bien: il n'est pas temps d'aller au-delà et de se mettre à dos une partie de l'électorat en remplissant les cases qu'il a laissées vides à dessein jusqu'ici. Pour le moment, il s'agit plutôt d'atteindre ceux qui n'ont pas encore été exposés au virus de l'Obamamania, comme les Mexicains du Texas par exemple, dont l'équipe du candidat est persuadée qu'ils tomberont eux aussi sous le charme dès qu'ils le connaîtront mieux.

Mais ce refus d'entrer dans le détail n'est pas seulement affaire de tactique politicienne. Comme l'écrit l'excellent analyste George Packer dans le New Yorker, «Obama s'offre avant tout comme un catalyseur pour permettre aux Américains désenchantés de stimuler notre démocratie et de restaurer la foi en notre gouvernement.» «Bring the people together», «mettre ensemble les gens»: c'est la formule incantatoire du jeune sénateur qui entend mettre fin aux clivages politiques et réunir des alliances vastes, quitte s'il le faut à faire un bout de chemin avec les républicains. C'est ici que se trouverait la principale différence entre Barack Obama et sa rivale Hillary Clinton: la sénatrice de New York compte sur son expérience pour sortir le véhicule Amérique du caniveau dans lequel va le laisser George Bush. «Obama pense au contraire que la tâche du président consiste à persuader assez de gens de sortir de leur voiture et de l'aider à pousser.»

 



 

 

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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 22:26
L'industrie du mobile contribue en moyenne à 7% des rentrées fiscales des pays de la région.

Durant les mois à venir, le nombre de téléphones mobiles en usage dans le monde atteindra 3,3 milliards, soit la moitié de la population mondiale. Et l'industrie des télécoms pense déjà à connecter l'autre moitié. La recette ? Réduire le coût du combiné, encore un frein à l'achat dans les pays en développement. Du coup, Motorola lance des appareils à moins de 30 dollars, et ce n'est qu'un début. Mais en dépit des efforts du secteur, les gouvernements ne cessent d'alourdir les coûts - en multipliant les taxes et les droits de douane, particulièrement élevés en Afrique subsaharienne, d'après un rapport publié la semaine dernière par le cabinet Frontier Economies à la demande de GMS Association (GMSA), un lobby de l'industrie.

Les taxes payées atteignent environ 30% du chiffre d'affaires des opérateurs. En moyenne, l'industrie des mobiles, qui représente 4% du produit intérieur brut de ces pays, contribue à hauteur de 7% à leurs rentrées fiscales nationales. Et pour cause : les gouvernements doivent lever des impôts, et les mobiles sont une cible facile puisque, grâce aux systèmes comptables des opérateurs, le travail est fait d'avance. Mais pour Gabriel Salomon, de GMSA, traiter les systèmes mobiles comme des vaches à lait dénote un manque de vision. En effet, si les pays supprimaient ces taxes spécifiques et n'appliquaient que la TVA, ces rentrées fiscales seraient supérieures d'environ 3% dès 2012, et la pénétration moyenne passerait de 33 à 41%. De fait, d'après les experts, une hausse de 10% de la pénétration des mobiles dans un pays en voie de développement augmente la croissance du PIB d'environ 1%. En 2011, les trois quarts de la population mondiale devraient être équipés. Un objet qui était un jouet pour yuppies est devenu un puissant instrument de développement économique dans les pays les plus pauvres de la planète. Dommage que les gouvernements concernés entravent son essor.
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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 14:12

JPG - 52.4 ko
Le duel entre Khadafi Seïf al-Islam et Al Mouatassem Billah, un combat sans merci !

  par Kader Atoum
A 66 ans bien sonnés, papa Kadhafi n’a pas l’intention de lever le pied. Mais, en coulisses, ses fils Seïf al-Islam et Al Mouatassem Billah intriguent méchamment.

Pendant qu’Hannibal se faisait arrêter cet été par la police suisse pour avoir tabassé son personnel domestique, son frère, Seïf al-Islam, en a profité pour tenter de se repositionner sur l’échiquier politique de la Grande Jamahiriya libyenne. Exactement comme l’année dernière à la même période, ce fils du chef de l’Etat libyen s’est adressé le 24 juillet dernier à une assistance populaire composée de responsables en tous genres et de jeunes. Au programme : un beau discours traitant de la « réalité pour la Libye de tous ». Sauf que cette fois, le beau Seïf n’a pas commis l’erreur de l’an passé et ne s’est pas attaqué aux Comités révolutionnaires, la colonne vertébrale du régime de son colonel de père. Il a également évité de revenir sur l’épineux sujet de la Constitution qu’il avait voulu remplacer par celle qui prévalait lors de la monarchie des Senoussis. Un vrai crime de lèse-papa !

En renardeau du désert qui apprend vite, Seïf al-Islam s’est contenté de critiquer les tribunaux révolutionnaires en les qualifiant d’« illégitimes ». Il a aussi pris le soin de les différencier des Comités révolutionnaires qui « ne sont pas des milices et ne gouvernent pas la Libye ». En clair, après avoir appris à ses dépens qu’ils peuvent facilement contrecarrer ses projets et mettre un terme à ses ambitions, le fiston Kadhafi a fait une fleur aux Comités. Il sait pertinemment que ce n’est pas parce que deux de leurs dirigeants — Omar Ichkhal et Ahmed Ibrahim — sont des cousins à lui que cela changera quoi que ce soit.

Al-Mouatassem Billah dans le rôle de garde-chiourmes

Il faut dire que les Comités révolutionnaires soutiennent depuis déjà plus d’un an le frère de Seïf, Al-Mouatassem Billah, qui n’est autre que le chef du service de la sécurité nationale et qui bénéficie de surcroît de la confiance de papa. En témoigne, entre autres, le fait qu’Al-Mouatassem soit le seul enfant à accompagner son père dans ses visites à l’étranger et à en assurer la sécurité.


Si Al-Mouatassem s’efforce de ne pas se mêler des affaires de sa fratrie (Seïf, Assaâdi et le remuant Hannibal), il veille néanmoins au grain, notamment en s’assurant qu’ils ne tombent pas sous la coupe d’un service secret étranger mal intentionné. C’est dans ce rôle de garde-chiourmes qu’il a tout récemment mis en garde son frère cadet Seïf sur ses tendances à un peu trop flirter avec les Frères musulmans libyens qu’il reçoit de temps à autre. Al-Mouatassem est également intervenu au nom du père, fin juillet, pour demander à Seïf d’arrêter de jacasser au sujet de l’accord qui devrait être signé dans « les prochains jours » entre la Libye et l’Italie. Ce dernier porte sur les indemnités découlant de la colonisation italienne qui, selon Seïf, se chiffreraient à plusieurs milliards de dollars. Malheureusement pour le fiston bavard, quinze jours après ses déclarations, rien n’était réglé.


Du coup, Seïf devra patienter jusqu’au 1er septembre pour savoir si papa Kadhafi lui en tiendra rigueur. Comme à son habitude, pour commémorer la révolution d’Al-Fath qui l’a porté au pouvoir, le colonel prononcera un discours où, en plus de fixer les grandes lignes de la politique intérieur et extérieure libyenne, il distribuera les bons et les mauvais points.

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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 23:28

Le président zambien Levy Mwanawasa est mort

Agé de 59 ans, il avait été victime d'une attaque cérébrale le 29 juin dernier, à Charm el-Cheikh, où il assistait à un sommet de l'Union africaine. Depuis, il était hospitalisé en France. Ce farouche opposant de Mugabe avait été réélu pour 5 ans en 2006.

 


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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 16:38
Le président zambien était hospitalisé à Paris à la suite d'une attaque intervenue en marge du sommet de l'Union africaine, le 26 juin. "La France salue sa mémoire", a dit Nicolas Sarkozy, déplorant "une grande perte". L'ancien président zambien Levy Mwanawasa (Reuters) L'ancien président zambien Levy Mwanawasa (Reuters) Le président zambien Levy Mwanawasa est mort mardi 19 août à Paris où il était hospitalisé depuis début juillet a annoncé le vice-président Rupiah Banda. Levy Mwanawasa est mort "ce matin à 10h30" à Paris, a indiqué à la télévision d'Etat le vice-président, en déclarant un deuil national de sept jours. "Les citoyens doivent rester calmes durant cette période", a-t-il ajouté. Le gouvernement avait annoncé la veille une brutale détérioration de son état de santé, qui avait suscité une intervention chirurgicale urgente. Seconde attaque en deux ans Le chef de l'Etat zambien, à la tête du pays depuis 2002, avait fait une attaque cérébrale - la seconde en deux ans - le 29 juin en marge d'un sommet de l'Union africaine (UA) en Egypte et avait été transféré en France début juillet après avoir été traité au Caire. Peu après l'annonce de ce décès, le président français Nicolas Sarkozy a fait part dans un communiqué de sa "vive émotion". C'"est une grande perte pour le peuple zambien dont il s'était attaché le respect et l'affection", selon le président français. "C'est une grande perte pour le continent africain, qui appréciait son courage politique", a poursuivit Nicolas Sarkozy. Le vice-président dirige par intérim "C'est une grande perte pour la démocratie, dont il fut un ardent défenseur tout au long de sa vie. La France salue sa mémoire, vibrante de courage et de liberté", dit-il encore. Selon la Constitution zambienne, le vice-président, actuellement Rupiah Banda, doit assurer la présidence par intérim avant l'organisation de nouvelles élections dans les trois mois. Le mandat de Levy Mwanawasa, 59 ans, devait se poursuivre jusqu'en 2011. Mais en raison de ses problèmes de santé, il avait ouvert en janvier la course à sa succession. (Avec AP)
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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 16:25

Me Demba Ciré Bathily, avocat sénégalais des victimes de l'ancien président tchadien Hissène Habré, s'est dit "étonné" lundi par une déclaration du ministre sénégalais de la Justice qui "peut laisser penser que l'affaire Habré est terminée au Sénégal".

Le garde des Sceaux, Me Madické Niang, avait déclaré à la radio privée RFM dimanche, deux jours après l'annonce de la condamnation à mort par contumace de l'ex-président tchadien Hissène Habré au Tchad: "Si Hissène Habré a été jugé pour les mêmes faits (pour lesquels il est poursuivi au Sénégal, ndlr), il me semble d'après les commentaires que ce sont les mêmes faits (...), il ne pourra plus comparaître devant aucune juridiction au monde".

Pour Me Bathily, "la réaction du ministre traduit le fait qu'il ne dispose pas encore de toutes les informations sur cette affaire", car "il est évident que les deux procédures n'ont rien à voir".

Mais "nous sommes étonnés que, sur une affaire aussi sensible, les autorités sénégalaises n'aient pas pris le soin d'avoir toutes les informations avant d'exprimer une position publique qui peut laisser penser que l'affaire Habré est terminée au Sénégal", a-t-il ajouté.

"Sans vouloir faire un procès d'intention au ministère de la Justice, ces propos renforcent la croyance des victimes tchadiennes selon laquelle le Sénégal n'a pas réellement la volonté politique de juger Hissène Habré", a souligné Me Bathily.

Pour l'avocat, "ce serait faire injure au Sénégal de dire que le pays voudrait bien être déchargé d'un mandat trop lourd".

Mais, par ailleurs, dit-il, "on sait qu'il y a un lobby derrière Hissène Habré qui est convaincu qu'il ne sera jamais jugé à Dakar".

Selon une source judiciaire à N'Djamena, Hissène Habré et onze chefs rebelles tchadiens ont été condamnés à mort par contumace vendredi au Tchad pour "atteinte à l'ordre constitutionnel, à l'intégrité et à la sécurité du territoire".

En juillet 2006, le Sénégal avait été mandaté par l'Union africaine pour accueillir le procès pour crimes de guerre et crimes contre l'Humanité de l'ex-président tchadien (1982-1990), réfugié au Sénégal depuis 1991.

Pour Me Bathily, "rien ne justifie, ni en droit ni en fait, le retard observé dans le processus" d'organisation de ce procès à Dakar.

"Les autorités sénégalaises disent que, du point de vue des textes, tout est prêt pour débuter l'instruction mais que maintenant, il faut l'argent. Mais, nous n'avons jamais vu une seule juridiction dire, avant un procès, +il me faut tout l'argent que cela va coûter...+", a-t-il relevé.

De son côté, le ministre de la Justice sénégalais, qui avait auparavant défendu Hissène Habré en tant qu'avocat, a affirmé dimanche sur RFM s'être acquitté de son "devoir" (d'organiser le procès) avec "beaucoup de coeur et de sérieux".

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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 12:42

Une Egyptienne a donné naissance à des septuplés. Les bébés, quatre garçons et trois filles nés prématurément, semblent en bonne santé. Leur mère, âgée de 27 ans, se trouve dans un état stable.

Une Egyptienne a donné naissance à des septuplés, a annoncé samedi 16 août le directeur de l'hôpital El-Chatbi d'Alexandrie, sur la côte méditerranéenne.


Emad Darwich a précisé que la mère, Ghazala Khamis, âgée de 27 ans, se trouvait à présent dans un état stable, bien qu'une transfusion sanguine ait été nécessaire pendant la césarienne en raison des saignements de la jeune femme. L'accouchement a été réalisé au huitième mois car les reins de la mère subissaient une pression dangereuse.     

Les sept bébés semblent en bonne santé

Le directeur a encore indiqué que les nouveaux-nés, quatre garçons et trois filles, tous prématurés, avaient été placés en couveuse dans quatre hôpitaux différents disposant des installations nécessaires.


Les sept bébés pèsent de 1,45kg à 2,8kg et "aucun ne présente de malformation ou d'organes incomplets", a déclaré Emad Darwich.


Ghazala Khamis était déjà mère de trois filles mais, selon son frère Khamis Khamis, le couple voulait au moins un garçon, comme c'est souvent le cas dans le milieu rural égyptien. La jeune femme a suivi un traitement pour améliorer sa fertilité.


Khamis Khamis a ajouté que le ministre de la Santé avait décidé de fournir du lait et des couches gratuitement aux septuplés pour les deux premières années.


La population égyptienne a triplé depuis 1952 pour s'élever à 76 millions d'habitants en 2006, date du dernier recensement.


Le gouvernement a lancé cet été une campagne d'information sur les répercussions de cette natalité, tandis qu'en mars le président Hosni Moubarak voyait dans la pénurie alimentaire et le manque de logements un effet de cette augmentation de la population. (Avec AP)

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15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 06:58

Eloge de l'escroc africain spammeur

Il y a peu encore, les escrocs africains, qui paraît-il pompent des fortunes au niveau mondial, jouaient sur la cupidité stupide du type qui voulait sa commission sur un rapatriement bancaire, vous envoyant des mails rédigés à partir de ce modèle : « Mon père est mort, l’argent est bloqué dans une banque, faites prête-nom pour moi, et Dieu vous garde, etc ».

Ce type d’arnaque, ai-je appris d’un ami, existait déjà du temps de Vidocq : on nommait cela les « lettres de Jérusalem ». Plus subtil désormais, ci-dessous ce nouveau type de pourriel que je viens de recevoir (je n’ai aucun « bien immobilier ») : il incite clairement à tenter d’escroquer un Africain cherchant une location… Bien sûr, derrière, ils ont dû tout préparer pour embobiner le gros malin.

——— Message transféré
De : yves dusoit Date : Tue, 12 Aug 2008 14:36:45 +0200
A : Francis Mizio
Objet : DEMANDE DE LOCATION
Bonjour Mr. et Mme,

Je me nomme Mr. Dusoit Yves, j’aimerai louer votre bien immobilier pour une période de deux mois à compter du 30 Aout au 30 Octobre 2008 . Je vous rappelle que nous sommes au nombre de trois personnes soit mon petit enfant de deux ans et ma femme et moi.

Si vous etes disponible pour cette période, veuillez me faire parvenir le devis total de ma location pour les deux mois y compris la caution et les charges.

PS: Au cas où il y aura des papiers à signer soit le contrat de location , je souhaiterai que vous me fassiez parvenir celà par fichier joint email. Pour ce qui est du paiement, je compte vous reglez par virement de banque.

Je vous demande de bien vouloir me contacter pour que nous en discutions et si possible s’il est possible que vous me fournissez un descriptif. Recevez mes sinceres salutations.

Mr. Dusoit Yves

Tel: +225 66 86 78 52
Avenue Des Oscars,
Rue Chardy 01
Bp 226 Abidjan 01
 E-mail:dusoit.yves@yahoo.fr

Je ne vais pas donner de nom, mais j’ai connu ces dernières années un exemple de la grande bourgeoisie fortunée qui se faisait du fric dans la location au black d’un micro-appartement dégradé à des sans-papiers (ce qui a débouché sur un drame terrible, actuellement en jugement).

Après tout, dans une Europe devenue raciste, cynique et sans scrupule, jouer sur le registre de l’incitation à arnaquer est terriblement malin. Bon backclash [« retour de bâton », ndlr]. Bon esprit.

Quand l’escroc était « le Malien du ménage »

Il y a une vingtaine d’années, dans une ancienne vie, j’ai été second d’agence bancaire. Toutes les agences du coin ont été dépouillées la même matinée du même jour en argent liquide (de gros retraits, de 30 à 40 000 francs de l’époque), par une myriade de types structurés.

Deux heures après le retrait frauduleux, les escrocs étaient dans l’avion et l’administration centrale de la banque ressentait un gros creux à l’estomac. J’ai moi-même donné une telle somme en espèces à un des ces Africains : costard superbe coupe, langage châtié, courtois, drôle, cultivé, charmant, type business man…

Tout était en règle. Et lors du retrait, apparemment, c’était bien son fric. Il avait ouvert son compte une semaine plus tôt et retiré le virement qu’il attendait. En fait, il s’agissait d’un réseau de Maliens, formés de façon militaire à l’arnaque et l’informatique, qui débarquait en France, ouvrait des comptes, se faisait embaucher dans des sociétés de nettoyage et, la nuit, forçait les ordinateurs pour effectuer des virements sur leurs comptes tous frais.

Le mien, c’était un gros virement de la Loterie nationale (devenue depuis la Française des jeux). Mon client costard adorable était donc le « Malien du ménage », qui nettoie quelque part nuitamment un bureau, et dont personne ne se soucie, qu’on ne voit pas, à qui on ne parle pas.

J’avais trouvé l’arnaque brillante et déjà, subtile. La banque, le système capitaliste, l’Occident repu s’en sont remis. Ils s’en remettent toujours. En vérité, ces escrocs africains, je les adore. 

Par Francis Mizio
 
Source: Rue89

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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 18:48




Les mutilations génitales féminines (GMF) sont pratiquées dans 28 pays du monde, sous une ou plusieurs formes, principalement en Afrique mais aussi au Sultanat d’Oman, au Yémen et aux Emirats arabes unis.

Sur le continent Africain, où les mortalités maternelle et infantile sont les plus élevées au monde, les mutilations génitales féminines concernent plus de 130 millions de femmes et de fillettes dans quelques 26 pays. Ce sont le plus souvent des femmes âgées qui pratiquent les mutilations génitales féminines. Elles n’ont d’autre savoir que celui transmis par leurs mères et utilisent pour l’intervention des instruments aussi divers que des couteaux, des lames de rasoir, des morceaux de verre...


Pour favoriser la cicatrisation, elles appliquent sur la blessure des compositions à base d’herbes, de terre, de cendre, de bouse de vache...  Pratiquées dans des conditions d’hygiène souvent précaires,  l’ " excision " et l’ " infibulation " sont à l’origine d’infections multiples, vulvaires, urinaires et gynécologiques, ces dernières pouvant entraîner une stérilité. La diffusion des infections peut s’étendre et générer des septicémies qui, sans traitement adéquat, peuvent évoluer vers la mort.

Interrogés sur les raisons pour lesquelles se perpétue cette pratique barbare, ces partisans n’ont d’autres arguments que d’invoquer la " coutume ". " Cela s’est toujours fait, ma mère, ma grand-mère, l’ont fait, donc mes enfants seront excisées ".

Nombreuses sont les familles qui mettent en avant une prescription religieuse des mutilations génitales féminines. Il n’y a en a aucune. D’ailleurs, il est prouvé que les pratiques mutilatoires ont précédé l’apparition des religions du Livre.

Chez les musulmans notamment, cette coutume a souvent été perpétrée dans la croyance sincère, mais erronée, qu’elle était réclamée par le culte islamique. Pourtant le Coran ne dit mot de l’excision.

images_1_ Les hommes, en particulier, voient dans l’excision un moyen de garantir : " l’honneur de la famille " : l’excision permettrait de conserver la virginité des jeunes filles jusqu’au mariage, en prévenant le désir sexuel et, par conséquent une expérience sexuelle prénuptiale. " L’honneur du mari " : l’excision réduirait le désir sexuel des femmes, qui, frustrées par la polygamie, ne seraient pas tentées d’avoir des relations adultérines.

Pour les femmes, c’est surtout un moyen d’éduquer les filles afin qu’elles restent " sages ", et bien sûr, qu’elles se marient. En effet, une des raisons les plus fréquemment évoquées par les mères africaines pour justifier l’excision de leur fille est que, non excisée, elle ne trouverait pas à se marier.Dans la majorité des sociétés pratiquant l’excision, le statut de la femme est subordonné au nombre d’enfants qu’elle mettra au monde.

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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 18:17

Il y a encore beaucoup de travail à faire dans nos chers pays! Ne croyez pas, mes amis, que le changement de mentalité se fera en si peu de temps. Nos présidents, Gouvernements, Opposition et Société civile doivent travailler encore plus dur.

S'il y a des améliorations, nous en parlerons avec des illustrations. Mais ça, c'est pour pas demain malheureusement.

Merci de vos visites, vous êtes très nombreux, Nous continuerons à nourrir ce blog avec des infos sensationnelles, des analyses pertinentes et des images exceptionnelles! Merci d'avance à vous pour vos polis commentaires! Nous en tiendrons compte...


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  • : RDPL, Mieux Vivre-Ensemble
  • : Rassemblement Démocratique pour la Paix et les Libertés au Tchad. La passion de bâtir, le rêve de construire un Tchad nouveau!
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Young-black« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.

 

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