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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 22:50

Une tasse de bouillie enrichie qui peut s’appliquer à n'importe quel responsable politique. Je la mets donc au goût du jour.

Le nouveau Président Nicolas Sarkozy est assez préoccupé par le choix de son gouvernement, sachant que cela va conditionner les premières impressions de sa présidence.


Il rencontre alors à Londres la Reine d’Angleterre qui lui glisse dans l’oreille qu’elle a un moyen infaillible pour choisir les meilleurs collaborateurs. Elle explique en effet qu’elle a un test d’intelligence tout simple.


Sarkozy étonné, Élizabeth II fait alors une démonstration. Elle prend son téléphone et appelle le Ministre des Finances, Gordon Brown, qui devrait être fin juin le futur Premier Ministre de Sa Majesté.


- Mister Brown, j’ai une petite question pour vous : qui est l’enfant de votre père et de votre mère, mais qui ne soit pas ni votre frère ni votre sœur ?
- Ben, Majesté, c’est moi !


De retour à Paris, Sarkozy a bien appris la leçon et téléphone à François Fillon qu’il compte nommer à Matignon.

- Salut François, dis voir, une devinette : qui est l’enfant de ton père et de ta mère qui ne soit ni ton frère ni ta sœur ?

- Attends Nicolas, je te rappelle dans deux minutes.

Prudent, Fillon appelle alors Jean-Pierre Raffarin qui lui répond simplement :

- Ben François, c’est moi bien sûr !

Alors, tout content, Fillon rappelle Sarkozy ainsi :

- Ça y est, j’ai trouvé Nicolas : c’est Jean-Pierre Raffarin !

Et Sarkozy de lui répondre :

- Mais non ! C’est Gordon Brown voyons !


Rideau !

 

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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 12:55
Nous sommes au regret de vous informer que ce blog a décidé de suspendre toutes ses activités pour une durée indéterminée. Aucune réactivation n'est prévue avant plusieurs mois.

Pour toutes vos contributions, réactions, dépêches et informations, nous vous conseillons d'écrire directement aux sites internet généralistes quotidiennement mis à jour comme :
Toumaï   
WaldarTchadoscopieTcomTchad, TchachadiAl Ifrighi....

Cette liste n'est bien évidemment pas exhaustive. La rubrique des liens vous renseignera plus amplement.

Les animateurs des blog et sites internet peuvent toujours nous contacter à l'adresse lyadishblog@yahoo.fr. 
 
Merci d'avoir été toujours plus nombreux à venir vous informer sur notre modeste blog. Nous espérons vous revoir encore plus nombreux et plus enthousiastes lorsque ce blog sera réactivé ou qu'un site internet plus axé sur l'actualité tchadienne aura pris le relais en 2009. 

À très bientôt,

Lyadish Ahmed

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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 12:00
Aprés avoir tout fait pour faire inculper Béchir, la France change complétement de direction. Y a t'il un pilote dans l'avion diplomatique ?

Soudan : vers un abandon des poursuites de la CPI contre Omar al-Bachir ?


Paris et Londres négocieraient l’arrêt de la procédure de la Cour pénale internationale

Une question s’impose : peut-on troquer la paix contre la justice ? Nous le savions, l’Union Africaine et la Ligue arabe, sans attendre la décision des juges de la CPI de poursuivre ou non le président soudanais Omar al-Bachir pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, se sont opposées à la procédure. La Chine et la Russie aussi. Tous ces pays prétendent qu’une telle démarche menacerait le processus de paix en cours au Darfour. D’autant qu’Omar al-Bachir avait déclaré en août qu’il n’hésiterait pas à entrer en guerre et à contraindre les soldats de la paix à quitter le Darfour si la Cour pénale internationale (CPI) l’inculpait formellement.

Aujourd’hui, Paris et Londres auraient rejoint ce front. « Des sources diplomatiques à l’Onu indiquent que la France et le Royaume-Uni, qui soutenaient jusque-là la CPI, ont entamé des discussions avec le Soudan. Ils seraient prêts à un compromis, si des progrès s’observaient sur le terrain », a déclaré hier Steve Crawshaw, représentant de Human Rights Watch auprès de l’Onu, interrogé par Le Temps

Paris ne confirme pas ces informations, mais Le Temps affirme avoir d’autres sources sûres. La semaine passée, rapporte le journal, le Monsieur Afrique de Nicolas Sarkozy, s’est rendu au Soudan. Bruno Joubert y aurait, selon le Sudan Tribune, promis de soutenir un report du processus visant Al-Bachir. En échange, la France réclamerait entre autres, l’interpellation par Khartoum de deux Soudanais inculpés en 2007 par la CPI de crimes contre l’humanité, Ahmad Harun et Ali Kosheib, et une levée par les autorités soudanaises des obstacles au déploiement de la Minuad (la Mission des Nations Unies au Darfour.)

« Intèrêts économiques ou volonté d’arrêter une guerre ? »

Comment expliquer ce revirement de position de la France et du Royaume-Uni qui, en 2005, préconisaient le renvoi de la situation au Darfour devant la Cour Pénale Internationale ? Aurait-il un lien avec l’annonce faite, début juillet, par le géant pétrolier français Total, de reprendre pied au Soudan pour explorer une zone du sud, après 20 ans de gel de ses relations avec le pays ? S’agit-t-il d’intérêts économiques où d’un soucis d’arrêter un conflit qui a fait plus 300 000 morts et des milliers de déplacés ? Une chose paraît évidente aujourd’hui : le front de soutien qui se forme autour du Président Béchir jouera de toute son influence lors de l’assemblée générale de l’Onu, prévue du 23 septembre au 1er octobre, pour inciter le Conseil de sécurité à invoquer l’article 16 du statut de Rome. Celui-ci obligerait la CPI à surseoir toute enquête ou poursuite dans un délai de douze mois. Et elle peut être renouvelée si 9 des 15 membres du Conseil de sécurité le souhaitent.

Il va sans dire que cette démarche indigne les défenseurs des Droits de l’Homme. « Le recours à l’article 16 créerait un précédent dangereux. La justice et la paix ne peuvent être échangées l’une contre l’autre. C’est un marchandage insensé et sans scrupule », selon Steve Crawshaw cité par Le Temps. Adbelbagi Jibril, du Centre de documentation sur le Darfour à Genève, lui aussi interrogé par le journal, est catégorique : « L’impunité est inacceptable. C’est une question morale pour le Conseil de sécurité. L’impunité et l’injustice ne peuvent favoriser la paix, elles sont des recettes pour la violence et l’instabilité. »

 
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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 00:06

Agée d'à peine six mois et déjà la maltraitance physique!
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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 21:51

Nelson Mandela

Seigneur Dieu notre père,
Laisse-le nous vivant jusqu'en juin 2010.
Permet qu'il ouvre la cérémonie d'ouverture de la coupe du monde 2010 en Afrique du sud, s'il te plaît.
S'il te plaît Seigneur, S'il te plaît Dieu notre Père.
Ne l'appelle pas encore! Pas avant la coupe du monde!
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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 10:01

 

Rôle de la France dans le génocide rwandais: Dominique de Villepin conteste les accusations de Kigali, comme toujours en pariel cas. Vingt jours après sa publication à Kigali, le rapport de la Commission rwandaise sur le rôle de la France dans le génocide de 1994, continue de susciter des réactions à Paris. Dans ce rapport, l’Etat français est accusé d’avoir participé à la mise en œuvre des massacres qui ont fait plus de 800 000 morts. Cité dans le rapport, l’ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, est d’avis que celui-ci ne contient que des contrevérités historiques.


Dominique de Villepin n’approuve pas le contenu du rapport de la Commission rwandaise sur le rôle de la France dans le génocide de 1994. Invité de l’émission de radio française, Le grand Jury-Rtl, dimanche dernier, l’ex-Premier ministre français et ex-chef de Cabinet de Alain Juppé en 1994, cité dans le rapport de la Commission rwandaise estime que celui-ci comprend des contrevérités historiques.

 
Selon l’ancien ministre, «il y a eu un drame, un génocide, mais le seul pays qui a pris le risque d’une intervention (...) c’est la France», affirme-t-il. «Faut-il, demande-t-il, faire le procès du pays et de son armée qui a pris le risque d’aller au Rwanda pour sauver des milliers de vies ?»

 
Dominique de Villepin dit avoir suivi la situation pendant des semaines, nuit et jour, et s’être battu pour que l’on ferme la radio des Mille Collines. Une radio qui avait appelé au meurtre pendant le génocide.

 
L’ex-ministre dit s’être battu pour que des soldats français aillent sauver des Rwandais dans des quartiers menacés et menaçants. Selon Dominique de Villepin, «il y a bien sûr un devoir de mémoire et une exigence de vérité. Et je ne crains en aucun cas cet exercice», affirme-t-il.


Mais «il ne faut pas prendre des vessies pour des lanternes. Quand les autorités rwandaises, dit-il, parce qu’elles craignent une mise en cause judiciaires de la part de la justice française, prennent cette occasion pour faire un rapport et remettre les compteurs à zéro, je crois qu’elles jouent avec l’Histoire et cela n’est pas conforme à la vérité historique».


Rfi.fr

 


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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 11:59

A Beyrouth, c’est un vieux dossier qui vient de sortir des tiroirs de la Justice : il s’agit de la disparition en 1978 du chef de la communauté chiite.

Un juge vient d’inculper et demander l’arrestation du colonel Mouammar Kadhafi accusé d’avoir enlevé le dignitaire religieux.Une décision qui risque toutefois de rester sans lendemain.


Un réveil bien tardif?

Vingt ans après la disparition de l’Imam Moussa Sadr, la justice libanaise a réactivé le dossier et inculpé Mouammar Kadhafi en demandant son arrestation. Il s’agit en fait d’une vieille histoire. Août 1978. Moussa Sadr, chef spirituel de la communauté chiite libanaise, disparaissait avec deux de ses compagnons au cours d’un voyage en Libye.

Fondateur du mouvement chiite Amal, dont le chef actuel est le président du Parlement Nabih Berri, l’imam était à l’époque au faîte de son influence. Il n’a plus donné signe de vie depuis cette visite et beaucoup pensent ici que le chef religieux avait été tué après son enlèvement..

La justice libanaise avait bien mené une enquête après cette disparition, mais les Libyens ont toujours nié avoir détenu le dignitaire religieux. Ils avaient même prétendu en ce temps qu’il avait terminé sa visite en Libye et qu’il était reparti pour l’Italie. Mais les recherches dans ce dernier pays n’avaient rien donné.

Enlèvement

Dans ses attendus, le juge libanais accuse le colonel Kadhafi d’incitation à l’enlèvement, à la guerre civile au Liban et au conflit armé entre confessions. Selon la loi libanaise, ce dernier chef d’inculpation est passible de la peine de mort. Six autres ressortissants libyens ont été également inculpés pour participation à l’enlèvement.

Comme le chef de l’Etat libyen n’avait pas répondu à une précédente convocation, le juge a décidé d’émettre un mandat d’arrêt à son encontre. La question qui se pose est de savoir pourquoi la justice libanaise a-t-elle décidé brusquement de réactiver ce dossier. Il faut savoir que l’équilibre communautaire local a énormément changé depuis 1978.

En profil bas depuis de nombreuses années, la communauté chiite a depuis gagné en puissance avec l’émergence du tout puissant Hezbollah. Ce qui fait que la disparition de l’Imam est brusquement revenue sur le tapis avec l’exigence de faire toute la lumière sur sa disparition. Bien évidement, on ne voit pas comment la justice libanaise pourra donner une suite concrète à sa décision, le colonel Kadhafi étant un chef d’Etat en exercice. Déjà que la police locale est dans l’incapacité d’arrêter les responsables d’une série d’attentats meurtriers qui avaient secoué le pays au cours des trois dernières années, les commentateurs estiment que la décision judiciaire d’arrêter le colonel Kadhafi relève davantage de la gesticulation politique.

Source: BBC Afrique

 

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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 11:40
Barack Obama a été « intronisé » candidat officiel du Parti Démocrate Américain pour l’élection présidentielle américaine du 4 novembre 2008. « J’accepte votre nomination » dit-il lors de son discours d’investiture. Si tout se passe comme nous le souhaitons, Obama, ce fils de l’Afrique noire devenu américain, prendra possession de la valise atomique de la première puissance nucléaire mondiale le 20 janvier 2009. Du coup, il deviendra, à partir de cette date, l’homme le plus puissant du monde et ce pour 4 ans au moins. Actualités obligent, je me vois contraint de dévier ce vendredi le fil de notre billet pour se pencher sur ce que j’appelle « les nouveaux chantiers de l’espérance » pour l’Afrique.

Eh oui, beaucoup a été dit sur l’Afrique. Et tout semble même être dit sur la destinée de « l’Homme » noir ; sur le destin de ce continent « misérable », de cette terre de « malédiction ». Selon des observateurs avertis, pour la plupart des occidentaux européens, analystes chevronnés des tragédies du monde, l’Afrique est un continent perdu. C’est un monde de lente désespérance, de sauvagerie absolue, de perdition irrévocable et de haine tribale intime! Le décor est ainsi planté. Fixe, sans appel, par nos « maîtres à penser», avec malheureusement la complicité honteuse et mortelle de certains de nos dirigeants moulés ; des fils égarés, des traîtres renégats de l’Afrique. La boucle est ainsi bouclée depuis l’aube de la loi Gaston Defferre!

Des preuves? Des coups d’État sanglants à répétition ; des génocides planifiés, des guerres civils orchestrées, des maladies de toutes sortes etc., qui poussent l’Afrique dans une longue et lente agonie, au retranchement ‘une partie importante de son chapitre. A qui la Faute ?

Les contres performances économiques,  conséquences directes des choix irrationnels de nos dirigeants, ont pour effet de toujours classer nos États africains au dernier rang, loin derrière les autres nations de notre globe.  Et comme s’il fallait donner le coût de grâce définitif, le SIDA vient frapper de plein fouet les forces vives de l’Afrique, berceau de l’humanité : des villes et campagnes entières agonissent, meurent et se meurent dans l’indifférence générale du reste de la communauté des humains.

Les médias occidentaux, encore et toujours eux, en quête du sensationnel, ressassent sans cesse, à longueur d’émissions, des images de « ces africains » qui feraient mieux de ne point naître. Et comme pour donner raison aux détracteurs de l’Afrique, les filles et les fils de l’Afrique, eux-mêmes, victimes de ce matraquage, se sont laissés emportés, hélas, par le décrochage affectif et le désespoir collectif. Tant l’horizon de l’espérance semble s’éloigné avec et au fil des siècles. Les jours, les semaines, les mois, les hommes et les femmes passent mais le drame de l’Afrique, lui, reste ; demeure inchangé, toujours là, effroyable et effrayant!        

Mais au delà de ces écumes, n’y a-t-il vraiment point d’espérance portée par les vagues souterraines de notre Afrique? Certes ces écumes annoncent des sanglots si audibles et si touchants. Mais ces sanglots ne sont-ils pas des sanglots de la résistance de tout un peuple dans sa longue, pénible et silencieuse marche vers la victoire finale de l’espérance sur la désespérance ? Cette espérance, n’est-elle pas là devant nous, à nos portes avec l’investiture de Barack Hussein Obama pour les présidentielles américaines de 2008? Denver 2008 n’est-il pas le point d’impact du départ d’un nouvel chantier de l’espérance pour l’Afrique ? Je dis oui. Oui parce que cette espérance existe et avait même commencé à germer depuis maintenant une vingtaine d’années déjà. Elle ne fait que se confirmer avec l’avènement d’Obama, 45 ans après le fameux « I have a Dream » de Martin Luter King. Car, au fait, les prémisses de cet espoir ont déjà été portées par la nouvelle génération d’hommes et de femmes d’Afrique! De nouvelles perspectives historiques et un nouvel état d’esprit sont nés un peu partout en Afrique, avec l’arrivée au pouvoir de jeunes têtes comme au Congo Démocratique, au Rwanda, en Ethiopie, au Mali, en Gambie, au Togo, au Maroc etc.

N’est-ce pas là l’espoir qui renaît quand, ici et là en Afrique, des femmes qui, hier encore porteuses dociles de tant de souffrances, s’éveillent aux délices de la liberté et de la créativité?

N’est-ce pas là l’espoir qui renaît quand ici et là en Afrique, des femmes organisent à l’indifférence suspect de la communauté internationale, des chaînes de survie et de solidarité; inventent de nouveaux espaces de civilisation où elles sont désormais sujets actifs de leur propre histoire?

N’est-ce pas là l’espoir qui fleurit quand les jeunes des villes et des campagnes investissent le champ politique, réclament avec  force et détermination une nouvelle éthique du pouvoir, et par la magie de leurs mains affamées, créent à longueur des journées des outils utiles et inutiles dans une perspective réinventée de la modernité?     

N’est-ce pas là l’espoir qui éclate quand les nouvelles générations d’entrepreneurs, d’artistes et autres travaillent sans relâche à produire des richesses et tentent vaille que vaille de les distribuer sur place?

Et que dire des nouvelles libertés politiques et syndicales acquises au prix de tant de luttes et de tant de sacrifices?

C’est bien l’Afrique mystérieuse des nouveaux chantiers de l’espérance. Et cette Afrique là est une Afrique debout qui marche, certes, aux pas de caméléon mais à son rythme et tout de même debout sur ses pieds. Cette Afrique là existe belle et bien aujourd’hui. Et elle marche, silencieusement, l’échine dorsale courbée, certes, sous le poids du passé, aux pas rythmés de sanglots et de gémissements centenaires, mais inéluctablement sur le chemin de son avenir, vers son devenir en suivant sa destinée, à son rythme! C’est une « Autre Afrique ». Celle qui s’affirmera au cours de ce premier quart de ce  troisième millénaire. Cette Afrique là s’emparera un jour du pouvoir en France et donc en Europe. Et elle a besoin de nous tous, africaines et africains de la nouvelle génération.

Aujourd’hui, cet autre Afrique là existe belle et bien. Elle est celle de l’espoir ; l’espoir en l’avenir. Il n’appartient qu’à nous, la nouvelle génération d’africaines et d’africains, de l’enflammer. Les ressorts de cette nouvelle espérance sont invisibles aux cohortes des pleureuses et aux analyses des experts du FMI(Fonds Monétaire International) et de la BM (Banque Mondiale) incapables de s’affranchir de la tyrannie de l’instant médiatique. Mais ces ressorts existent et solidement. Il n’appartient qu’à nous d’en faire un bon usage.

À ceux qui, nombreux en occident, savent encore écouter les pouls intimes des peuples africains, nous disons sans haine et sans honte qu’un nouvel état d’esprit est né en Afrique d’aujourd’hui et est à la base d’un réel progrès dans cet autre Afrique qu’on ignore en Occident. Cette Afrique-là ne réclame ni la pitié, ni la commisération, ni l’indifférence. Elle réclame qu’on la regarde enfin, non pas à travers les reportages des médias tendancieux  ni au travers des actions humanitaires suspectes, mais en face, les yeux dans les yeux, poitrines contre poitrines. Ne serait-ce pas là la preuve de la maturation des relations (Nord-Sud) par trop déséquilibrées dont l’Afrique est victime depuis des siècles?

Aux ami(e)s de l’Afrique encore nombreux, fort heureusement, en Europe et partout ailleurs dans le monde; aux femmes et à la jeunesse occidentales je dis ceci : il vous appartient de commencer à comprendre cette nouvelle Afrique qui s’éveille ! Parlez-en autour de vous, avec vos concitoyennes et concitoyens ; changez de mentalité, votre mentalité vis-à-vis de l’Afrique. Car l’idée de solidarité n’est pas morte en l’être humain. Mais débarrassez-vous, pour cela, de vos vieux complexes de supériorité qui sortaient souvent de leur gong, dès lors qu’il s’agisse de l’Afrique. Débarrassez-vous de cette certaine idée de charité et de solidarité, enfouie et nourrie en vous par le vivier des malheurs et de la mauvaise conscience.

L’Afrique ne demande pas de la charité! D’autant plus qu’à cette ère de la mondialisation avec son corollaire de chaos économiques planétaires, la misère, elle aussi, s’est mondialisée. Elle est partout, sous différente forme. Elle crie déjà plusieurs de ses cris lugubres aux portes des paradis d’hier. Cris de détresse du chômage, de la récession, de la solitude des mères célibataires, du désespoir des jeunes, ravagés et pris au piège de la toxicomanie, de la pédophilie, du désenchantement. Ces malheurs que la conscience occidentale s’évertue à cacher sont là. Le désenchantement d’une jeunesse occidentale sans repères et frappée de plein fouet par le phénomène de « suicide des jeunes » ; acte ultime du  désespoir d’une civilisation qui n’a de civilisation que son nom.

Aujourd’hui, l’Afrique est là. Debout malgré tout ! Et c’est une chance pour toi, l’occident déboussolé. Car la vigueur, la créativité et la convivialité africaines pourraient t’apporter, modestement un nouveau souffle de sens à ta civilisation aujourd’hui déboussolée ; à ta société en perpétuelle décadence. Et cela en partant de l’idée qu’en matière de relations à l’Autre, le geste de secours pur n’existe pas. Quelles que soient la hauteur et la noblesse du geste, il s’inscrit toujours dans l’humaine attente de l’autre. Eh oui, l’occident, tu n’as jamais aidé l’Afrique pour rien.


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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 21:15
Source: Walfadjiri - L’affaire Hissène Habré intéresse la France. Après RamaYade, le secrétaire d’Etat à la coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, voilà que le porte-parole du Quai d’Orsay réaffirme la volonté de la France de voir se tenir le procès contre Hissène Habré. Eric Chevalier l’a fait savoir, avant-hier, lors d’une conférence de presse. Pour lui la France attache ‘une grande importance à la tenue de ce procès’. Surtout que les autorités tchadiennes ont fait savoir que les faits imputés à Hissène Habré, condamné récemment à mort par la Cour criminelle tchadienne, n’ont rien à voir avec ceux qui doivent le conduire devant les tribunaux sénégalais.

(Correspondant permanent à Paris) - La diplomatie française met la pression sur le Sénégal pour la tenue du procès d’Hissène Habré. En conférence de presse, avant-hier, le porte-parole du Quai d’Orsay, Eric Chevalier, a tenu à faire savoir que la France veut que le procès intenté contre Hissène Habré se tienne au Sénégal. ‘Comme l'Union africaine et de nombreuses Ong, nous attachons une grande importance à la tenue de ce procès d'Hissène Habré’, a affirmé Eric Chevalier. Avant d’ajouter : ‘Nous saluons l'engagement du Sénégal de juger Hissène Habré sur son sol. C'est un geste courageux et un signe fort pour la lutte contre l'impunité, en Afrique et ailleurs’.
Mais l’on sait que le ministre sénégalais de la Justice, Me Madické Niang, s’était interrogé sur la pertinence du procès tenu récemment au Tchad contre le même Hissène Habré. Il avait fait savoir que si ce procès de Ndjaména avait été tenu sur les mêmes faits pour lesquels devait être jugé Hissène Habré au Sénégal, alors l’ancien président du Tchad réfugié au Sénégal risquait de ne pas être présenté devant les juridictions sénégalaises. ‘Si Hissène Habré a été jugé pour les mêmes faits, il ne pourra plus comparaître devant aucune autre juridiction au monde’, avait soutenu Madické Niang. L’ancien président tchadien, Hissène Habré n’aurait pas été condamné à mort par contumace pour ‘les faits commis lors de son règne, mais plutôt pour l’attaque de Ndjaména de février 2008’ avait, en son temps, précisé le ministre tchadien de la justice. Ces précisions tchadiennes vont rassurer les autorités sénégalaises. Mais il reste que les avocats d’Habré sont convaincus qu’il n’y aura pas de procès au Sénégal.

C’est dans ce contexte qu’il faut situer la sortie du porte-parole du Quai d’Orsay, rappelant que c’est ‘en juillet 2006, que l'Union africaine a mandaté le Sénégal pour juger l'ancien président Hissène Habré accusé d'avoir commis des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et des actes de torture durant sa présidence du Tchad de 1982 à 1990’. Avant de prendre note des explications du ministre de la Justice du Tchad sur le procès de la Cour criminelle tchadienne contre l’ancien président tchadien. ‘Quant à la récente condamnation d'Hissène Habré au Tchad, dans le cadre d'un procès instruit par la Cour criminelle tchadienne, nous avons pris note des indications données par la justice tchadienne selon lesquelles il s'agissait d'une procédure engagée pour d'autres motifs que ceux pour lesquels le Sénégal a été mandaté. Cette procédure ne devrait donc pas affecter le processus entamé au Sénégal’, a fait remarquer Eric Chevalier.

Et la France s’engage à soutenir le Sénégal dans l’organisation du procès, a encore réaffirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la France. ‘Pour y aider, nous nous sommes engagés aux côtés de l'Union européenne à soutenir les autorités sénégalaises dans l'organisation du procès. L'Union européenne a mandaté une mission d'experts européens à Dakar afin d'examiner les différents aspects du déroulement de la procédure, en particulier sur le plan juridique et financier’, fait-il valoir. Avant de rappeler que ’la France et l’Union européenne sont opposées à la peine de mort, quelles que soient les circonstances invoquées’, montrant ainsi son opposition implicite à la condamnation à mort d’Hissène Habré par contumace par le Cour criminelle tchadienne. Car au Sénégal, la peine de mort a été abolie par le président Wade. En conséquence, si Hissène Habré se retrouvait condamné à l’issue du procès, les juridictions sénégalaises ne pourront pas prononcer la peine de mort.

Moustapha BARRY
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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 15:37
Le Point - Que se passe-t-il à bord du Boeing 737 de la Sun Air, détourné depuis mardi soir et stationnant actuellement en Libye ? Mercredi en début d'après-midi, le directeur de la compagnie aérienne soudanaise Sun Air, Mortada Hassan, a affirmé que les pirates de l'air avaient été arrêtés par les autorités libyennes, et qu'un autre avion devait rejoindre l'aéroport militaire de Koufra (à 1.350 km au sud-est de Tripoli), où avait atterri la veille l'appareil, pour ramener les passagers, libérés peu avant, au Soudan. Mais, quelques minutes plus tard, un responsable libyen a démenti que les pirates de l'air aient été arrêtés. "L'avion est toujours à sa place, les portes sont fermées et les pirates sont toujours à l'intérieur avec les membres d'équipage", a indiqué ce responsable depuis l'aéroport de Koufra (sud-est libyen).

Parti de Nyala, la plus grande ville du Darfour, le Boeing 737 devait initialement se poser à Khartoum, la capitale du Soudan. L'avion, transportant plus de 100 personnes à bord, 95 passagers et sept membres d'équipage, a été détourné dans la région du Darfour, une province de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003. Les pirates de l'air demandaient d'atterrir à Paris pour rejoindre leur chef Abdelwahid al-Nour, un des principaux groupes rebelles du Darfour. L'avion détourné a pu atterrir mardi à l'aéroport militaire de Koufra après que le pilote a expliqué manquer de carburant. "Les services de l'aviation civile ont donné leur accord pour l'atterrissage de l'avion à Koufra pour des considérations humanitaires, après que le pilote eut signalé qu'il était à court de carburant", a rapporté une source libyenne. Le chef de la sécurité de Sun Air, Hamza Hassan, a raconté que l'appareil avait d'abord voulu gagner Le Caire, mais que les autorités égyptiennes lui avaient interdit de s'y poser. L'avion s'est ensuite rendu en Libye. -

Itinéraire de l'avion détourné au Soudan

Démenti

Les autorités libyennes n'ont "pas encore une bonne idée de l'appartenance des pirates. Ils disent au pilote qu'ils appartiennent à l'Armée de libération du Soudan (SLA) mais nous ne pouvons pas le confirmer pour le moment", a expliqué une source libyenne. Aucun mouvement n'a revendiqué ce détournement mais les preneurs d'otages clament vouloir rejoindre le chef Abdelwahid al-Nour de la SLA à Paris. Mais ce dernier, à qui la France a accordé l'asile, a réfuté l'implication de son mouvement dans l'opération, dans une déclaration à la chaîne qatarie Al-Jazira. "Nous démentons catégoriquement la responsabilité du mouvement dans cette opération de détournement (...) Nous n'acceptons en aucun cas de mettre en péril la vie de civils soudanais", a-t-il répété.

"C'est un vrai chef de la rébellion, de la résistance du Darfour, qui dit qu'il ne connaît pas ces gens et qu'il refuse absolument d'employer ces méthodes. C'est plutôt un homme pacifique", a confirmé Bernard Kouchner mercredi sur Europe 1 . Fin 2007, Paris avait menacé Abdel Wahid Mohammed Nour de ne plus renouveler son titre de séjour s'il persistait à ne pas participer aux différents pourparlers de paix sur le Darfour.

Pour leur part, les autorités soudanaises ont appelé la Libye à leur remettre les "terroristes" qui ont détourné l'appareil. "Nous condamnons le détournement d'un avion civil. Nous voulons nous assurer que les pirates seront remis au gouvernement ici pour être traduits en justice", a souligné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ali al-Sadiq.
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Young-black« Nous voulons être délivrés. Celui qui donne un coup de pioche veut connaitre un sens à son coup de pioche. Et le coup de pioche du bagnard, qui humilie le bagnard, n’est point le même que le coup de pioche du prospecteur, qui grandit le prospecteur. Le bagne ne réside point là où les coups de pioche sont donnés… » ANTOINE de Saint-Exupéry, in TERRE DES HOMMES.

 

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